tout est une question de confiance (pv matthew) (abandonné)

Tout est une question de confiance

Ophélia était tellement heureuse de pouvoir sortir enfin de la colonie ! Malgré le fait qu'elle détestait son père, il fallait quand même reconnaître qu'être la fille de monsieur. D pouvait être un avantage ! La fille de Dionysos avait quitté les jeans et les t-shirts basiques, qu'elle portait à la colonie pour des vêtements assez chic : un blaser, une jupe, un haut bustier et des talons. Elle s'était aussi maquillé, depuis qu'elle était arrivée à la colonie, Ophélia avait peu soigné son apparence !

Elle était sortit à New York pour repérer un cours de théâtre, elle n'avait pas eu beaucoup l'occasion de jouer ces derniers temps. Elle avait également une vague idée de faire la fête, en vérité elle ressemblait bel et bien à son père et commençait à l'admettre !

Ophélia aimait les rues de Nex York et se plaisait à flâner comme une simple mortelle. Elle avait tout de même pris des mesures de précautions au cas ou un monstre se déciderait de gâcher sa soirée. La fille du théâtre savait très bien que cette situation était dangereuse pour les sangs mêlés mais n'en tenait pas compte depuis qu'elle avait appris la vérité sur son père sa vie était si mouvementé et elle comptait bien profiter de ces quelques instants de tranquillités !

Ophélia avait besoin de danser, de rire, être pour une fois décontracté, oublier ses problèmes et ne plus penser qu'à se venger ! Car Ophélia ne pensait plus qu'à la vengeance ces derniers temps, elle voulait tuer Méduse qui lui avait pris sa soeur. Elle voulait ôter la vie de toutes les empousai et surtout ramener sa mère et sa soeur des enfers !

Le simple fait d'y penser lui enleva toute sa bonne humeur. Des larmes commencèrent à couler sur ses joues, malgré son côté dur, elle était très sentimentale.

Perdue dans ses pensées, Ophélia se bouscula un homme et s'en tenir compte que c'était elle qui l'avait au départ heurté, lui cria :

- Vous ne pourriez pas faire plus attention!

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Tout est une question de confiance [PV Ophélia]

Matthew était d’une humeur joyeuse se matin-là. Il avait bien dormi, pour la première fois depuis longtemps. Il s’étira longuement avant de filer à la douche. L’eau chaude lui martelant les épaules, il réfléchit à ce qu’il pourrait bien pouvoir faire aujourd’hui. Lorsqu’il coupa l’eau, il n’avait toujours pas décidé. Il sortit en serviette et s’habilla. Pour une fois, il ne mit pas un survêtement comme il en avait l’habitude mais mit un jean et une chemise blanche. Il n’avait pas l’habitude de s’habiller élégamment. Pour lui, des vêtements étaient bien seulement s’ils étaient confortables. Pourtant, tout en boutonnant sa chemise, il se dit que ça ne pouvait pas faire mal de s’habiller correctement pour une fois. Il peigna ses cheveux encore mouillés avec ses doigts (oui, hein, on ne peut tout faire non plus, mettre une chemise, ok, mais utiliser un peigne, certainement pas !) et sortit du dortoir. Il descendit, en empruntant les escaliers comme à son habitude, et alla prendre son petit déjeuner. Il expédia son repas rapidement et sortit.

Il marcha jusqu’à en avoir mal aux pieds. Il décida de trouver un café pour aller se rafraîchir avec un soda. Même si Matthew était vieux, il n’avait bu qu’une ou deux fois de l’alcool. Pas qu’il n’aime pas ça, non. Plutôt qu’il avait peur de devenir accro. Avec toutes les merdes de la vie, dur de résister au détachement que provoquait l’ivresse. Et, il ne voulait pas devenir alcoolique et donc, c’est pour cela qu’il se bornait au soda.

Il passa par les ruelles, pour éviter de se faire marcher dessus dans les rues bondées de New York. A l’évidence, cela ne fonctionna pas très bien car il se fit bousculé. Pas violemment non parce que la jeune fille qui lui était rentrée dedans n’était pas bien grande. Alors que Matthew s’attendait à des excuses, elle lui hurla dessus :

« Vous ne pourriez pas faire plus attention! »

Matthew n’aimait pas se faire crier dessus, mais il décida de ne pas s’énerver. D’une part, parce que c’était une gamine qui devait avoir une quinzaine d’années, et d’autre part, parce qu’elle pleurait. Il s’aperçut qu’il avait la main serré sur le pommeau de son épée qui était dans sa veste. Il remarqua aussi qu’un bout était sortit et que la jeune fille en face de lui pouvait éventuellement, si elle faisait attention la voir. Il la rangea précipitamment puis se ressaisit. De toute façon, une mortelle ne pouvait pas voir son épée qui était masquée par la Brume. A moins bien sûr, qu’elle soit douée de clairvoyance mais, c’était un phénomène très rare.

Il soupira et répondit calmement :

« Vous m’êtes rentré dedans mademoiselle, ce serait plutôt à vous de vous excuser. »

Il sourit pour lui montrer qu’elle était déjà pardonnée et qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur. Puis, il voulut continuer son chemin.

Tout est une question de confiance

L'homme plongea sa main dans sa poche, elle était serrée sur le pommeau d'une épée en bronze céleste. Ophélia ne connaissait que trois types de personnes qui utilisent ce genre d'arme : les dieux, les monstres ou les sangs mêlés. La brume ne pouvait pas la tromper à ce point et lui semblait impossible que l'homme soit un dieu, l'évidence s'imposait ! Elle observa l'homme, sa tristesse s'évapora. Elle n'était à la colonie depuis que quelques semaines mais ses réflexes avaient bel et bien augmentés !

« Vous m'êtes rentré dedans mademoiselle, ce serait plutôt à vous de vous excuser. »

Il lui sourit, Ophélia l'ignora, elle devait savoir qui il était ! l'homme repris son chemin et la fille du théâtre réfléchit, elle devait agir vite! Son but : découvrir l'identité de l'homme, où vivait il et pourquoi ne vivait il pas à la colonie. Elle observa les alentours, la ruelle était déserte, pas la moindre indice de présence d'un mortel.

La demi déesse sortit son poignard et courut après l'homme, elle lui envoya son poing dans le ventre elle lui déposa sa dague sur sa gorge. Ophélia avait vraiment progressé en combat, Sophie serait fière d'elle si elle la voyait actuellement! Deux mortelles arrivèrent soudain dans la rue et alors la fille de dionysos réagit rapidement en entraînant l'homme dans une impasse déserte.

Elle sotit sa dague et la pointa sur son ventre sachant que bien plus âgé qu'elle, il n'aurait aucun mal à la combattre s'il le fallait !

"enfuis toi et tu meurs!"

Ophélia le regarda droit dans les yeux pour lui faire comprendre qu'elle était sérieuse.

"Qui est tu ?, Pourquoi ne t'ai je jamais vu à la colonie?, Qui es ton parents divin? Pourquoi tu te trimballes avec une épée?"

Elle s'interrompit, essoufflé par le nombre de questions qu'elle avait posé en seulement quelques secondes. Mais ne détourna pas le regard en quête de réponse !

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Tout est une question de confiance [PV Ophélia]

Il l’entendit courir derrière elle et se retourna juste à temps pour la voir foncer sur lui un poignard à la main. Trop surprit, il ne réagit pas et eut bientôt la lame collé à la gorge. Il se laissa entrainer dans une impasse déserte. Il cligna des yeux en essayant de réagir posément. A l’évidence, celle qui était rentré dedans était une demi-déesse. Il se maudit de ne pas l’avoir vu plus tôt. Il sentit la rage lui noué l’estomac. Il ne voulait pas combattre la jeune fille, d’une part, parce qu’il pensait qu’il n’aurait pas vraiment de doute sur l’issue et d’autre part, parce que cette histoire lui rappelait furieusement le jour où il avait agressé la fille d’Athéna, dans ces mêmes ruelles.

Elle lui posa la lame sur le ventre, visiblement fière d’elle. Il fronça les sourcils, elle ne devait pas être très expérimenté, déduisit-il. Il réfléchit en se demandant ce qu’il avait bien pu faire pour se faire attaquer ainsi. Il soupira et choisit de ne pas engager de combat. Elle lui dit :

« Enfuis-toi et tu meurs ! »

Il mit ses mains bien en évidence pour lui montrer qu’il ne comptait rien faire. Qu’elle croit qu’elle est le dessus ! C’était toujours un avantage si un véritable combat s’engageait. Elle enchaina :

« Qui es-tu ?, Pourquoi je ne t'ai je jamais vu à la colonie? Qui est ton parent divin? Pourquoi tu te trimballes avec une épée ? »

Il sourit à cette avalanche de question et regarda la fille qui ne la lâcha pas du regard. Il le luit rendit froidement et répondit parfaitement calme, pas le moins effrayé du monde.

« Je m’appelle Matthew Schaeffer, je suis un fils d’Eris. Tu ne m’as jamais vu à la colonie car je l’ai quitté avant que tu y aille, après l’invasion de Cronos, à la mort de mes parents. Tu pourras demander, certains me connaissent là-bas. Jade Taylor, par exemple. Je me promène avec une épée car, je ne sais pas si tu es au courant mais, l’endroit est pas mal fréquenté par les monstres. »

Il la regarda et dit froidement :

« Il existe des façons plus polies de poser des questions. Par ailleurs ma vie privée ne regarde que moi. »

Il se dégagea doucement en poussant la lame et demanda :

« Et toi, qui es-tu ? »