Hein, t'es pas aussi aveugle que tous les mortels ?! [PV Armando] (terminé)

Hein, t'es pas aussi aveugle que tous les mortels ?! [PV Armando]

Il se rendit dans le hall tout heureux d’avoir une mission. Enfin de l’action ! Bon ce n’était pas le top mais c’était toujours ça ! Il était envoyé à New York dans le but de faire du sabotage. En soit, ce n’était pas génial mais il avait un but. Il se rendit sur le parking et enfourcha sa moto. Oui, c’était son nouveau hobby. Il y a quelques mois de cela, il était allé dans un magasin, avait acheté une moto qui ne requérait pas de permis et avait entreprit d’apprendre à s’en servir. Il avait eu un peu de mal mais dans l’ensemble, à présent il gérait bien. C’était juste pour dire à quel point il n’y avait pas d’action, après tout, il avait eu le temps d’apprendre à faire de la moto.

Toujours est-il qu’il enfourcha sa moto, vérifia que son épée était solidement accroché et démarra. Lorsqu’il arriva au cœur de New York, il descendit, gara son engin et parcourut du regard la ville. Comme à son habitude, elle était surpeuplée. Des touristes s’arrêtaient à tous les coins de rues pour prendre des photos tandis que leurs gamins sautaient partout en réclamant une glace. Il sourit à cette vue et se mit au travail.

Cela ne lui prit pas longtemps mais quand il prit le chemin inverse, il se figea. Rapide comme l’éclair une drakaina bondit sur lui. Il sauta sur le côté de justesse, s’étala sur le trottoir avant de sortir son épée. Il se releva aussi vite que possible et regarda le monstre l’air féroce, ce serpent allait voir de quel bois il se chauffait ! Il feinta avant de la transpercer. Elle éclata dans un nuage de poussière. Haletant, il regarda de tous les côtés afin de s’assurer qu’il n’y avait aucun autre monstre. Une fois, qu’il en fut sûr, il rangea son épée et épousseta son pantalon qui était à présent troué.

Quelque chose attira son regard, sur ses gardes il se retourna la main sur le pommeau de son arme au cas où. C’était une personne, un mortel sûrement. Il le dévisageait avec un regard surpris. Matthew fronça les sourcils, normalement, la Brume était censé tout masqué aux yeux des mortels. Alors, il ignorait ce que les passants avaient vu, mais certainement pas une monstre qui voulait le tuer, alors pourquoi ce mortel le regardait-il comme ça ? Voulant en avoir le cœur net, il s’approcha de lui et le salua d’une voix posée et calme :

« Bonjour, je peux faire quelque chose pour vous ? »

New-York, la célèbre grosse pomme, le cœur de la culture occidental si je puisse dire. L’une des plus grandes villes au monde, où on pouvait trouver de tout et de rien dans ce dédale d’immeuble et ses banlieues. J’avais un peu l’habitude de venir en Amérique, et de passer par cette grande cité de par mon travail, mais là, c’était un peu différent. Cet univers où tout était possible m’aiderait beaucoup à trouver des réponses à mes questions. Avant, j’aurais cru que les preuves des dieux et des monstres des anciens temps se trouveraient en Europe, la Grèce, l’Egypte, l’Italie par exemple… Mais d’après les notes de mon père, tout cela avait immigré ici, en Amérique. L’adresse que j’avais, du moins une partie, indiquait clairement que c’était sur le sol américain que fut envoyer mon frère. Je n’étais toujours pas prêt à le rencontrer, j’ignorais son nom, son apparence… Juste un âge à peu près… Et le nom de sa génitrice. Mais si je tomber sur un de ces fameux dieux ou un de leur progéniture, je pourrais sans doute obtenir de l’aide. Tout s’emboîterait, je retrouverais un frère disparu, et j’aurais les preuves de la véracité de nos mythes. Si longtemps, nous fûmes critiqués, la preuve se dévoilerait enfin. Cela pourra mettre en garde les mortels du danger qu’ils encourent et dont ils n’ont pas la moindre idée.

Mon avion arriva enfin à l’aéroport. Ce bâtiment était très grand et très futuriste de par son apparence et de toute la technologie dernière génération utiliser. On passera les détails concernant cet endroit et de ceux qui s’y passent, c’était juste contrôle de bagage, d’identité et attente d’un taxi… Rien de bien extraordinaire. Mon taxi arrivait, je lui donner pour destination le muséum d’histoire naturelle à Manhattan. J’y avais des amis et collègues que j’avais prévenu et qui ont accepter de me donner un petit coup de main. Je ne leur avais pas encore bien précisé le but de mes recherches, car dire « Je vais à la chasse aux dieux grecs » leur donnerait une drôle d’opinion, bien plus drôle qu’elle ne l’était déjà. En fait, j’avais juste dit que des reliques et des informations sur la vie durant la Grèce et la Rome antique serait ici, emmener probablement durant la colonisation et les guerres et que leur découverte serait comme trouvée le Graal. En plus je prenais toute la responsabilité en cas d’échec. Ainsi, on me prêta un appartement et un peu d’argent. De mon côté, si je trouvais quelque chose de sérieux, je devrais leur faire un rapport.

Nous passions par le centre de la ville. Ces hauts immeubles avaient de quoi donner le tournis, on avait aussi des enseignes de tout genre plein les yeux. Sans compter la vie qui s’y trouvait. Les passants envahissaient les trottoirs, avançant sans faire attention à leur environnement. On pourrait les prendre pour des fourmis grouillant à leur activité. Mais l’agitation n’était pas que sur ces trottoirs, les rues aussi furent encombrer de véhicule. En un rien de temps, nous étions bloquées dans les bouchons. Des voitures de toute sorte, particulières, véhicules d’entreprise, taxi, camion… Faisaient la queue sur ces longues pistes goudronner. Je regardais par la fenêtre sur le siège arrière, voyant les habitants nous dépasser à pied. Quand enfin nous pouvions rouler, c’était pour se retrouver de nouveau coincé à quelques mètres plus loin. A un moment, un autre véhicule nous passa devant, manquant de percuter le véhicule jaune. Le chauffeur se mit à râler et à injurier le doubleur. Voyant que je n’étais plus très loin et que cela risquait de durer, je voulais sortir.

Armando – Merci pour le transport. Je vais finir à pieds. Tenez, voici votre argent, gardez la monnaie. Ciao.

Je lui passai donc un gros billet et sortis. Le chauffeur me remercia et me salua. Sur la voie piétonne, je progressais beaucoup plus rapidement. Mes souvenirs pour rejoindre le musée étaient intacts, je retrouvais mes points de repère. La voie des véhicules n’avançait toujours pas alors que j’avais déjà progressé plus d’une centaine de mètres. Pensant y arriver assez vite, une manifestation, un mini spectacle de rue on aurait dit, bloquait le passage. Ne voulant me retrouver coincé dans la masse de gens au tour, je fis un détour par des rues parallèle. Il suffisait juste de contourner et on se retrouverait sur nos pas. Alors que je m’apprêtais à rejoindre la voie principale, des bruits de lutte se firent entendre. On pourrait croire qu’il s’agirait de voyous qui régleraient leur compte. Mais s’il s’agissait d’une agression ? J’allais donc voir ce qu’il se passait et aviser une fois arrivé, mais quand j’entendis des hurlements non-humains, mon esprit me disait qu’il ne pouvait s’agir que d’une seule chose. Je courus donc plus vite et en quelque seconde, je vis un homme, armée d’une belle épée, combattant une femme reptilienne avec des queues de serpent à la place des jambes. Je l’avais donc trouvé, aussi vite. J’en fus bouche bée et bien heureux d’assister à ce combat. C’était comme voir Thésée affrontant le minotaure. En plus, le jeune homme vint à bout de la créature qui disparut en un nuage de poussière, comme je l’avais déjà vue dans le passé. Cet homme, devait avoir à peu près mon âge. Une fois la victoire obtenue, il rangea son arme. Mais il remarqua ma présence en se retournant. Je m’attendais à ce qu’il s’en porte et qu’il me menaçait. Au lieu de ça, il s’adressa à moi d’une voix posé et calme :

Matthew - Bonjour, je peux faire quelque chose pour vous ?

Il était marrant celui-là. Il venait de combattre et de vaincre un monstre sortant de l’horreur de la mythologie grecque et s’adressa à moi comme si tout allait bien, c’était chose naturelle. Vu son arme et son adresse, il ne pouvait s’agir que d’un fils divin, d’un héros grec des temps modernes. Alors combattre des monstres était comme regarder la télé pour nous mortels. J’espérais qu’il n’était pas un sadique comme furent la plupart des fils de Poséidon et qu’il était disons, dans le bon chemin. Je voulais répondre, mais j’avais du mal à trouver les mots. S’adresser à un demi-dieu, c’était comme parler à sa Star préférer, on perd ses moyens et on ne sait plus parler. Je tentais toutefois :

Armando – Je… Peut-être… Enfin c’est que… C’était une Drakaina non ? (Je l’avoue, j’avais un peu dévié le sujet, une façon de retrouver un peu plus d’assurance). Drakaina, connu sous le nom de dragon femelle dans la Grèce antique dont elles font parties de la grande famille des dragons. On y retrouve Echidna et Lamia, les plus redoutable dont seul une intervention des dieux put les mettre hors d’état de nuire. On en trouve aussi avec les jambes en queue de serpent, on connut mais les représentations en font soit des gardiennes ou des envoyer du chaos il me semble.

Reprenant mon souffle, je m’attendais à ce que le héros puisse apporter plus d’élément. Je devais l’avouer, j’étais aussi heureux qu’un ado recevant une console… Quoi que même à mon âge je ne dirais pas non à une nouvelle console aussi.

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Le gars en face de lui le dévisageait sans prendre la peine de se cacher si bien, que Matthew se demanda s’il n’avait pas un énorme bouton sur le nez. En plus, les yeux du mortel le regardait avec une expression jusque là inconnu au fils d’Eris. De la curiosité ? Non. De l’admiration ? Peut-être. L’homme le confondait peut-être avec quelqu’un d’autre, une star ou je ne sais quoi. Cependant, ce dernier répondit de la manière la plus étonnante qui soit :

« Je… Peut-être… Enfin c’est que… C’était une Drakaina non ? Drakaina, connu sous le nom de dragon femelle dans la Grèce antique dont elles font parties de la grande famille des dragons. On y retrouve Echidna et Lamia, les plus redoutables, dont seule une intervention des dieux put les mettre hors d’état de nuire. On en trouve aussi avec les jambes en queue de serpent, on connut mais les représentations en font soit des gardiennes ou des envoyer du chaos il me semble. »

Ce fut au tour de Matthew de le dévisagé bouche bée. Comment ce mortel avait-il pu voir tout ça ? C’était peut-être un demi-dieu, mais il en doutait. En général, son sixième sens le lui indiquait. Alors, il voyait à travers la Brume, peu probable mais possible. D’ailleurs, après sa tirade, Matthew commençait à en être convaincu. Mais, malgré son sang divin, il n’était pas passionné par la mythologie grecque et les seules connaissances qu’il avait acquises, il les avait eus sur le terrain. Du coup, la moitié des noms que venaient de lui sortir le mortel lui était inconnu. Il toussota et répondit :

« Ouais, c’était une Drakaina… Parfois, lorsqu’elles en ont envie, elles viennent chassées un demi-dieu ou deux dans New York. Mais, lorsqu’elles sont seules, il est plutôt facile de s’en sortir indemne. Et puis, (il sourit), je suis plutôt doué, sans vouloir me vanter. »

Le pire, c’est que, pour lui, ça n’avait vraiment pas été une grande difficulté, un peu comme une mission de routine, alors que pour un mortel, ça devait être digne d’un film hollywoodien. La fin heureuse en moins, bien entendu parce que quand on est demi-dieu, on a quatre-vingt-dix pourcents de chance de mourir dans d’atroces souffrances. Il ajouta :

« Du coup, je suppose que tu vois à travers la Brume ? Tu as de la chance, c’est rare chez un mortel… »

Ce fut surprenant de voir le héros manifester de la surprise. Pourquoi donc ? Sans doute, un million de raisons étaient possibles et les étudier serait très vite agacent. L’idée qui me venait surtout était qu’il ne devait pas s’attendre à ce qu’un simple humain puisse en savoir autant. Pourtant, les légendes étaient, en général, connues de tous, même un enfant de l’école primaire pourrait reconnaitre un minotaure ou une gorgone. Enfin, ce n’était pas forcément ça. Je m’attendais à une réponse de sa part pour savoir.

Matthew - Ouais, c’était une Drakaina… Parfois, lorsqu’elles en ont envie, elles viennent chassées un demi-dieu ou deux dans New York. Mais, lorsqu’elles sont seules, il est plutôt facile de s’en sortir indemne. Et puis, je suis plutôt doué, sans vouloir me vanter.

Il confirma tout ! J’en avais le sourire aux lèvres. Il confirma la présence du monstre et qu’il était bien un demi-dieu. En plus, il avait déjà affronté plusieurs monstres, sans doute tout le bestiaire connu et peut-être même plus. J’avais déjà croisé une harpie et un soldat de dragon, maintenant une Drakaina avec un demi-dieu. Ce serait formidable de pouvoir en découvrir plus, ainsi sur la vie d’un héros. La légende disait bien vrai, on trouve de tout et de n’importe quoi à New-York. En plus, il n’était agressif, il était aimable et je me sentis un peu plus à l’aise, malgré le fait qu’il était impressionnant de par sa nature et son art du combat. En réalité, il me faisait penser au héros Persée, le seul à mon goût qui avait une bonne mentalité comparait aux autres et se comporter comme un vrai héros. Je me demandais justement de quel parent divin il venait, peut-être Zeus, Poséidon, Arès, Apollon ou même Enyo ou Bellone pour les Romains.

Matthew - Du coup, je suppose que tu vois à travers la Brume ? Tu as de la chance, c’est rare chez un mortel…

Sur ça, je répondis de suite. Je n’arrivais toujours pas à me faire à l’idée que je parlais sans aucun doute à un enfant des douze dieux les plus puissant.

Armando – Oui, je tiens cela de mon père. On voit à travers ce qui s’appelle la brume. Cela a était très utile pour notre travail. Et c’est un peu à cause de cela aussi que je suis venu tout droit d’Italie pour atterrir à New-York. Ah désolé, j’oublie la politesse, veuillez m’en excuser. Je m’appelle Armando. Je suis professeur d’histoires anciennes et archéologue. C’est un honneur pour moi de rencontrer quelqu’un comme vous. Et vous êtes ?

Je lui tendais ma main pour dire bonjour. C’était si sur excitant, je n’arrivais pas à me calmer, comme je l’avais dit lors de la rencontre d’une star. J’espérais de tout cœur qu’il me serra d’une grande aide, j’en priais pour et je pensais à cet instant que tout était vraiment possible. Si justement il me le permettait, je pourrais lui poser de nombreuse question pour en apprendre plus, et peut-être qu’il me montrera tout cette univers, d’autres héros à rencontrer, des monstres à combattre, des reliques incroyable et peut-être voir ces célèbres dieux.

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Il répondit immédiatement :

« Oui, je tiens cela de mon père. On voit à travers ce qui s’appelle la brume. Cela a était très utile pour notre travail. Et c’est un peu à cause de cela aussi que je suis venu tout droit d’Italie pour atterrir à New-York. Ah désolé, j’oublie la politesse, veuillez m’en excuser. Je m’appelle Armando. Je suis professeur d’histoires anciennes et archéologue. C’est un honneur pour moi de rencontrer quelqu’un comme vous. Et vous êtes ? »

Il tendit une main que Matthew serra de bon cœur. Il avait de nouveau l’impression désagréable d’être une star pour cet Armando. Seulement voilà, il n’était pas le fils d’un grand dieu et n’était pas réellement le héro typique comme Persée ou je ne sais quoi. D’un autre côté, ce mortel ne donnait pas l’impression de côtoyer des héros tous les jours et le fils d’Eris était même certain d’être un des premiers. Ainsi, le mieux pour aider ce mortel était de le faire à l’idée que la vie de demi-dieu n’était pas rose et que les dieux non plus. Parce que, s’il voulait se plonger là dedans, et bien, Matthew lui souhaitait bien du courage ! Il répondit donc :

« Moi, c’est Matthew ! »

Bien sûr, il se doutait bien que le mortel voulait en savoir plus. Mais chaque chose en son temps !

« Ça vous dirait d’aller boire un café ? »

Sans attendre de réponse, il entraîna Armando à sa suite et ils se rendirent à un petit café où il commanda, bah, un café ! Il sourit à Armando avant de reprendre :

« Je suis le fils d’Eris, la déesse de la discorde, celle qui a entre autre, provoqué la guerre de Troie. »

Il s’attendit à voir du dégoût dans les yeux du mortel qui devait déjà s’imaginer d’être face à un fils de Zeus et qui se tapait un vulgaire fils d’Eris. C’est pourquoi il ajouta, avec un petit rire amer :

« Mais, que voulez-vous, on choisit pas ses parents ! »

La vérité est que, s’il avait pu choisir, et bien, il aurait choisi des parents mortels très loin de cette fichue ville !

Nous nous serrâmes la main, démontrant que le héros n’était pas quelqu’un de dur, cela, je le jugeais à la façon dont il me serrait la main, quoi que je sentais une certaine gêne aussi. J’éprouverais sans doute la même chose si les rôles étaient inversés. Je devais donc me montrer des plus rassurant et prouver que mes intentions étaient correctes. Le fait d’avoir dit que j’étais archéologue pourrait l’inquiétait, peur que je l’exhibe comme une bête de foire devant toute la communauté scientifique du domaine archéologique, mais il n’avait aucune raison d’en avoir peur, ce n’était pas mon intention.

Matthew - Moi, c’est Matthew !

Il se présenta. Voilà qui avait de quoi briser la glace.

Matthew - Ça vous dirait d’aller boire un café ?

Je n’eus le temps de répondre qu’il m’emmena dans un café un peu plus loin. Je ne savais pas s’il l’avait choisi celui-ci, car il le connaissait ou bien parce qu’il n’était pas trop loin. En tout cas, c’était un endroit idéal pour se détendre et discuter du sujet qui nous concerner, le monde mythologique. Nous commandâmes chacun un café. Pour ma part, je choisis un expresso. Pas un de mes préférés, mais il était rapide et bon à boire. Nous étions à une table pour deux, contre la vitre pour qu’ainsi, nous puissions être tranquilles pour parler. Je n’osais imaginer la tête d’une personne qui nous entendrait parler de Zeus, l’olympe et de minotaure. Après tout, nous étions à New-York là où toutes les choses étranges vivaient. Nous discutions donc du sujet qui nous réunissait et Matthew se présenta un peu mieux :

Matthew - Je suis le fils d’Eris, la déesse de la discorde, celle qui a entre autre, provoqué la guerre de Troie.

Il fit une pause avant de reprendre.

Matthew - Mais, que voulez-vous, on choisit pas ses parents !

Me dit-il avec un petit rire amer. J’en fus assez surpris. Eris ? Je ne m’y attendais pas. Cette déesse n’était pas vraiment une divinité très sympathique. On ne cite qu’une seule fois un bienfait qu’elle aurait accompli. Quand Zeus fit appel à elle pour motiver les chefs militaires grecs face aux invasions. Cela me laissa perplexe. Soit on ne choisissait pas sa famille, mais on pouvait se demander si un tel lien de sang ne pouvait avoir une influence sur la mentalité et le comportement de l’enfant. Je doutais un peu, et mon emportement m’avait peut-être bien attiré des problèmes, pas la première fois. Je fis ce que je faisais tout le temps, dire ce que je savais sur le sujet, c’était plus fort que moi.

Armando – Oui c’est vrai. Jalouse de n’avoir était invité à un banquet des dieux elle déroba une pomme d’or qu’elle lança entre les trois déesses les plus rivales du monde, Athéna, Aphrodite, Héra avec écrit dessus à la plus belle. Ceci provoqua la querelle des déesses qui se sont disputer le fruit. Cela est allez jusque dans le monde des mortelles, provoquant une guerre divisant le monde antique en deux. On pourrait voir cela comme une guerre mondial antique. Votre mère est sœur d’Arès non ? Elle avait un rôle plus positif quand Zeus lui-même demandait à ce qu’elle motivât l’esprit des chefs grecs. Par contre, je ne savais pas qu’elle était du genre à avoir des enfants. Cela ne vous dérange pas de parler de vous ? Sur votre passé… Si vous le désirez, je ne veux pas être obligeant.

Un bon moyen de savoir à qui j’avais réellement en face de moi et d’en savoir plus sur lui, ses intentions et sur ceux que j’étudiais.

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Le mortel lui débita tout comme une leçon :

« Oui c’est vrai. Jalouse de n’avoir était invité à un banquet des dieux elle déroba une pomme d’or qu’elle lança entre les trois déesses les plus rivales du monde, Athéna, Aphrodite, Héra avec écrit dessus à la plus belle. Ceci provoqua la querelle des déesses qui se sont disputé le fruit. Cela est allez jusque dans le monde des mortelles, provoquant une guerre divisant le monde antique en deux. On pourrait voir cela comme une guerre mondial antique. Votre mère est sœur d’Arès non ? Elle avait un rôle plus positif quand Zeus lui-même demandait à ce qu’elle motivât l’esprit des chefs grecs. Par contre, je ne savais pas qu’elle était du genre à avoir des enfants. Cela ne vous dérange pas de parler de vous ? Sur votre passé… Si vous le désirez, je ne veux pas être obligeant. »

Matthew ne répondit d’abord rien. Armando connaissait bien le sujet apparemment. Voire même plus que lui, ce qui était très ironique. Par quoi commencer ? Il y avait tant de chose à dire. D’autre qu’il valait mieux garder pour soit.

« Non, pas de soucis. Contrairement à certains demi-dieux, je n’ai eu connaissance de mon sang divin que très tard. Alors, je suis allé dans un endroit pour demi-dieux. La colonie des sangs-mêlés. C’est un peu comme un camp d’entraînement. Bref, après quelques années là-bas, il y a eu une guerre. Je ne sais pas si tu es au courant de la catastrophe de New York, il y a quelque temps ? Et bien, c’était en réalité Cronos qui attaquait l’Olympe qui se situe au sommet de l’Empire State Building, mais ça c’est du détail. Enfin, bref, il a fait beaucoup de mort dont mes parents. J’ai combattu au côté des demi-dieux et on a fini par le vaincre. Honnêtement, je pourrais parler pendant des heures, mais que voulez-vous savoir ? »

Il sourit à Armando ne précisant pas les détails, après tout, il avait le droit à une vie privé. Il espéra que sa réponse conviendrait.

Matthew - Non, pas de soucis. Contrairement à certains demi-dieux, je n’ai eu connaissance de mon sang divin que très tard. Alors, je suis allé dans un endroit pour demi-dieux. La colonie des sangs-mêlés. C’est un peu comme un camp d’entraînement. Bref, après quelques années là-bas, il y a eu une guerre. Je ne sais pas si tu es au courant de la catastrophe de New York, il y a quelque temps ? Et bien, c’était en réalité Cronos qui attaquait l’Olympe qui se situe au sommet de l’Empire State Building, mais ça c’est du détail. Enfin, bref, il a fait beaucoup de mort dont mes parents. J’ai combattu au côté des demi-dieux et on a fini par le vaincre. Honnêtement, je pourrais parler pendant des heures, mais que voulez-vous savoir ?

Fascinant ! Tout simplement fascinant ! Matthew m’apporta des informations des plus importes. Je sortis donc de mon sac mon carnet où je pris note de tout ce qu’il venait de parler. Comme dans toutes les légendes, le héros apprit son ascendance que pendant son adolescence ou à l’âge adulte. Le cas de Thésée qui ne découvrit l’identité de son père que quand il obtenait les armes de ce dernier après avoir subi une épreuve de force. Persée, assez jeune si l’on croit les versions les plus anciennes. Ce fut pareil pour Hercule, quand il découvrit ses pouvoirs, etc. Et cette guerre dont il parlait, Cronos le seigneur des titans, père de Zeus serait sorti du Tartare et aurait envahi la grande ville ? Même s’il y avait la brume, cela ne se serait passé inaperçu, tout le monde, j’imaginais aurait remarquait quelque chose. Mais il était vrai qu’on parla il y a quelque temps d’un incident, des gens endormis et des accidents. Cela devait être lié. Mais ce qui m’intriguait le plus, c’était la colonie des sangs mêlés. Les rares informations que j’ai pu obtenir de mon père sur sa vie cacher en parlaient. Là où vivait mon demi-frère. Si Matthew y était allé, peut-être pouvait-il m’aider. Je devais avoir le temps d’en apprendre beaucoup auprès de lui.

Armando – Whoua ! Incroyable. Je suis déjà impressionnée par tout ce que vous venez de dire. Il doit y avoir tellement à en parler. Vous parlez de cette guerre contre Cronos, cela devait être épic comme on dit. J’aurais tant voulu en avoir les détails. Mais ce camp pour demi-dieux m’intrigue tout autant. Vous pouvez m’en parler ? Me le décrire et parler des gens qui s’y trouvent s’il vous plait ?

J’hésitais à lui demander de suite s’il connaissait un pensionnaire qui répondrait au nom de Lombardi Peut-être bien que non. De plus il ne devait porter ce nom. Y avait tellement de choses que j’aimerais savoir et voir et tout cela en un laps de temps. J’écoutais donc avec impatience mon interlocuteur pour entendre ce qu’il avait à me dire, prêt à noter tout cela. Je voulais tout savoir sur la colonie, sur cette guerre contre les titans et sur la vie d’un demi-dieu. J’aurais voulu aussi explorer ces endroits, voir où se trouve ce camp, tous les endroits habitant des sanctuaires ou des repères de monstres… J’étais comme devenu fou, comme tomber dans un paradis archéologique si je puis dire.

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Il s’inquiéta un peu de voir Armando prendre des notes mais, il se dit que de toutes les manières, personne ne le croirait et que ce n’était pas ces maigres informations qui pourrait l’aider à prouver l’existence du monde des dieux. De plus, il n’y avait pas plus terre à terre que les humains. Ils peuvent imaginer tout, jusqu’au plus improbable pour se cacher un monde où eux, pauvres mortels, ne seraient pas les plus puissants. Ce n’est pas un défaut. C’est juste une des caractéristiques humaines, ils adorent être les plus puissants. Et pour Matthew, seules les exceptions, celles qui ne sont pas comme ça peuvent voir à travers la Brume. Comme le mortel qu’il avait en face de lui. Parfois, même certains demi-dieux ne voyaient pas à travers la Brume. Terre à terre. Son interlocuteur le sortit de ses pensées en s’extasiant :

« Whoua ! Incroyable. Je suis déjà impressionnée par tout ce que vous venez de dire. Il doit y avoir tellement à en parler. Vous parlez de cette guerre contre Cronos, cela devait être épic comme on dit. J’aurais tant voulu en avoir les détails. Mais ce camp pour demi-dieux m’intrigue tout autant. Vous pouvez m’en parler ? Me le décrire et parler des gens qui s’y trouvent s’il vous plait ? »

A sa façon de parler, on aurait dit un paléontologue qui se serait retrouvé dans Jurassic Park. Il voulait visiblement tout savoir.

« Et bien, les demi-dieux sont trouvés par des Satyres… »

Il entreprit alors de lui expliquer tout le fonctionnement de la colonie. En passant par la revendication au bungalow, à l’entraînement dans l’arène. Une fois qu’il eut fini, il enchaîna avec les demi-dieux qui y vivaient. Il ne cita aucun nom, évidemment et ne dit pas le lieu où se trouvait la colonie, il n’était pas idiot. Une fois qu’il eut bien tout détaillé, ce qui lui prit très longtemps, il s’arrêta la bouche sèche et attendit de voir la réaction d’Armando. Il devait sûrement avoir une montagne de questions !

Il me raconter énormément de chose sur la colonie. D’abord, les demi-dieux sont trouvés et emmener là-bas par les satyres. J’aurais bien voulu en rencontrer. Il m’expliqua l’organisation, au début, chaque pensionnaire logeait dans un bungalow relié à son parent divin. Cela ne concernait que les douze principaux olympiens. Mais depuis l’attaque de Cronos, de nouveaux bungalows furent construits pour les enfants de dieux-mineurs. Là je me sentais un peu mal pour Matthew. Eris était une déesse connue, sœur d’Arès ; lié à un des plus grands mythes de l’histoire. Mais elle n’a jamais été considérer comme une olympienne importante, ces enfants étaient un peu mis de côté. Je me demandais comment il avait vécu cela. Un peu comme un nouvel élève dans un école ou un membre d’une minorité ethnique, je suppose. Il me raconta par la suite leurs occupations, les jeux qui s’y pratiquaient, ainsi que les entraînements et les combats dans l’arène. C’était un authentique peuple en réalité, qui vivait en suivant les traditions antiques de la Grèce et de Rome. On n’y retrouvait beaucoup de choses. Il me disait tellement d’information que je commençais à avoir une crampe à la main. Je remplissais et remplissais de nombreuses pages, et pourtant, il restait tant à savoir. Quand il eut fini, je fis une courte pose pour laisser ma main se remettre. On devait parler pendant des heures, car le soleil déclinait déjà. Je le mis à sourire à Matthew, bien content de tout ce qu’il venait de m’informer.

Armando – Et bien. C’était impressionnant. Je ne m’attendais vraiment pas à tout cela. Tous ce que vous venez de me révéler me donnent de nouvelles questions à poser. J’aimerais savoir votre ressentis par rapport à tout cela, les lieux sacrés qui se trouve en Amérique, comment sont les dieux, ainsi que sur le déroulement de l’affrontement entre vous et les titans.

Je demandais beaucoup, et bien entendu, je risquais encore de demander. C’était comme visité des ruines ou un parc d’attractions. À peine entrer, on veut déjà tout voir et tout explorer. Mais une chose qu’on nous apprend en archéologie, c’était que chaque chose venait en son temps. Je pouvais faire preuve de patience, mais quand j’étais si proche du graal, façon de parler, je perdais facilement mes moyens et j’avais une envie de foncer dans le tas et affronter les obstacles. Je me mis par contre à regarder l’heure sur ma montre. Il était en effet tard, malgré mon enthousiasme, je ne voulais pas paraître grossier et soûlant en l’assommant de question. Sachant que j’avais eu de la chance d’avoir rencontré un tel être, je savais qu’il avait une vie et que je devais respecter cela. Je lui proposais donc :

Armando – Par contre il se fait tard. Vous devez avoir de nombreux projets en cours et je ne veux abuser. Vous m’avez déjà apporté de nombreuses informations. Si vous préférer arrêter, je comprendrais. Nous pouvons continuer une autre fois, ah moins que discuter pendant toute la nuit ne vous dérange nullement.

Il m’avait déjà offert beaucoup de son temps, et je ne voulais pas le fatiguer et l’énerver. Quoi qu’il décide de faire, je respecterais sa décision. Même si j’avais envie qu’on continue notre discussion pour en savoir plus. J’aurais sans doute de quoi écrire tout une série de livres. Et pour les remplir, je voulais tout connaître.

Hein, t'es pas aussi aveugle que tous les mortels ?! [PV Armando]

Il observa distraitement le soleil qui déclinait rapidement. Le mortel lui fit un énorme sourire en disant :

« Et bien. C’était impressionnant. Je ne m’attendais vraiment pas à tout cela. Tous ce que vous venez de me révéler me donnent de nouvelles questions à poser. J’aimerais savoir votre ressentis par rapport à tout cela, les lieux sacrés qui se trouve en Amérique, comment sont les dieux, ainsi que sur le déroulement de l’affrontement entre vous et les titans. »

Soudain, il se demanda comment Armando faisait pour noircir autant de pages en si peu de temps. Lui-même était dyslexique et donc écrire une page lui aurait pris la journée mais même pour quelqu’un de normal, il écrivait vachement vite. Sans compter qu’il en redemandait. Il finirait peut-être par écrire un bouquin, qui sait. Sans doute pour se montrer respectueux, il ajouta :

« Par contre il se fait tard. Vous devez avoir de nombreux projets en cours et je ne veux abuser. Vous m’avez déjà apporté de nombreuses informations. Si vous préférer arrêter, je comprendrais. Nous pouvons continuer une autre fois, ah moins que discuter pendant toute la nuit ne vous dérange nullement. »

Il haussa les épaules montrant que cela ne le dérangeait pas et il décrivit la grande histoire de la victoire de Percy Jackson sur Cronos avant d’ajouter :

« Honnêtement, à part l’Olympe qui est au sommet de l’Empire State Building, je ne pourrais pas vous citer beaucoup d’autres sites sacrés… Je ne suis pas très branché par le sujet… les dieux, euh, bah, ce sont des dieux et pour être tout à fait sincère, je ne les aime pas beaucoup. Je n’en ai pas rencontré beaucoup personnellement mais, dans le fond, ce sont tous les mêmes, imbus de leur personne, et tout ce qui va avec. Nous, les demi-dieux, on est un peu leurs larbins. Il ne faut pas s’attendre à des mythes glorieux où le demi-dieu est un héro et tout, et tout. Nan, ici, c’est la vraie vie et on meurt pour la plupart dans d’atroces souffrances, à cause des dieux. Mais après, ce n’est que mon ressenti personnel. »

Il avait dit tout cela sur ton très calme dont il était fier. Il sourit aimablement au mortel attendant patiemment sa réponse.

Les détails qu’il me donnait sur cette guerre étaient tout aussi incroyables. Il me parla du commencement, des facteurs qui on mener à cette guerre, les clans qui se sont créés, les participants, les grandes figures qui ont guider ces armées, les demi-dieux comme ce Percy Jackson qui à guider l’armée des dieux contre les demi-dieux rebelles avec les monstres et les titans. On pourrait en faire un film à gros budget. Il y avait de quoi attirer pas mal de monde pour un film hollywoodien. Ce Cronos était un véritable filou, un rusé comme il était nommé par les anciens auteurs. La manipulation qu’il avait employée et son plan machiavélique faisaient froid dans le dos. Et le passage avec Typhon, je me souviens d’un flash info parlant d’une puissante tempête qui avait fait rage à ce moment. D’étranges lueurs tournaient au tour des nuages noirs. À ce moment, je ne me doutais pas qu’il s’agît en réalité des dieux affrontant le père des monstres.

Matthew - Honnêtement, à part l’Olympe qui est au sommet de l’Empire State Building, je ne pourrais pas vous citer beaucoup d’autres sites sacrés… Je ne suis pas très branché par le sujet… les dieux, euh, bah, ce sont des dieux et pour être tout à fait sincère, je ne les aime pas beaucoup. Je n’en ai pas rencontré beaucoup personnellement mais, dans le fond, ce sont tous les mêmes, imbus de leur personne, et tout ce qui va avec. Nous, les demi-dieux, on est un peu leurs larbins. Il ne faut pas s’attendre à des mythes glorieux où le demi-dieu est un héro et tout, et tout. Nan, ici, c’est la vraie vie et on meurt pour la plupart dans d’atroces souffrances, à cause des dieux. Mais après, ce n’est que mon ressenti personnel.

Déjà, dommage qu’il ne connaisse pas plus de lieux. Mais savoir que le mont Olympe se trouvait au sommet du plus haut et célèbre building de New-York fit un choc. C’était comme si un trésor se trouvait à porter de main. J’étais tenté d’y aller et de voir par moi-même cette cité des dieux. Elle devait être magnifique, resplendissant d’or et d’argent avec du marbre blanc. Par contre, de la façon dont le héros parlait des dieux donnait une image moins prestigieuse. Les problèmes de lien entre père et fils, mère et fille., étaient courants chez toutes les familles. Je savais de quoi je parlais. Dans les légendes, les dieux parlaient peux à leurs enfants mortels. Ils intervenaient que trop peux et beaucoup d’entre eux trouvaient une mort « atroce » comme Matt l’avait dit. Il éprouvait une certaine rancune et je pouvais le comprendre. De plus, il était le fils d’une déesse mineur, cela devait être vraiment dur.

Armando – J’imagine que le fait d’être un fils d’un dieu ne doit pas être évident. Et votre mère Eris, n’a-t-elle jamais été présente pour vous ?

Je me doutais déjà de la réponse. De plus Eris, les bonnes relations familiales ne devaient être son fort. Déjà qu’elle aimait provoquer le chaos. Mais on ne trouvait aucune trace d’enfant de cette déesse, du moins aucun demi-dieux issus de cette divinité dans le passé. Là, j’avais l’occasion d’en connaitre un et de savoir ce qu’il pouvait vivre. J’écoutais sa réponse en me demandant quel pouvoir pouvait-il avoir. Les demi-dieux avaient des pouvoirs particuliers, grande force, esprit décupler, maniement d’armes divines, commander à des êtres vivants ou des éléments… Quand il eut fini de répondre, je le lui demandai :

Armando – Avez-vous hérité quelque chose de votre mère ? Caractère, don ou autre chose ?

Hein, t'es pas aussi aveugle que tous les mortels ?! [PV Armando]

Il semblait presque près à aller à l’Olympe tellement ses yeux brillaient d’envie. Il lui posa encore une question :

« J’imagine que le fait d’être un fils d’un dieu ne doit pas être évident. Et votre mère Eris, n’a-t-elle jamais été présente pour vous ? »

Il fit une belle grimace. Présente ? La blague. Aucun dieu n’était présent, mais alors Eris, c’était le pompon ! Tout ce qu’elle avait fait, c’était de le revendiquer en étant ainsi sûr de lui pourrir la vie. Etre le fils d’une déesse mineure passe encore, mais le fils d’Eris, les gens ne te regardent plus pareil. Mais lui, il s’enj fichait comme d’une guigne et c’est sans doute ce qui lui avait permis de survivre à la colonie. De plus, il avait eu des amis contrairement à certain demi-dieu malchanceux. Non, ça aurait pu être pire. Il répondit :

« Elle m’a revendiqué. Et c’est tout, je ne l’ai jamais vu, ni rien. »

Il prit quelque note et en source insatiable de question qu’il était, il ajouta :

« Avez-vous hérité quelque chose de votre mère ? Caractère, don ou autre chose ? »

Il sourit à cette question et répondit :

« Je n’ai provoqué aucune guerre donc, jusque là, tout va bien. Au niveau caractère, je ne pourrais pas vous dire, puisque je ne l’ai jamais vu en personne. Au niveau don, il est vrai que j’ai certains de ses atouts. Je peux bloquer les pouvoirs des demi-dieux et même les talents des mortels pendant quelques minutes. Par exemple, si je l’utilise sur un jongleur, et bien ce dernier serait incapable de jongler, mais ça me fait énormément souffrir, alors, j’évite de l’utiliser. J’en ai un autre, aussi… »

Il jugea les mots inutiles et se concentra sur Armando. En se servant de son pouvoir, il fit ressortir le pire du mortel en utilisant la rancune et attendit de voir ce que ça donnait. Il n’avait jamais fait ça sur un mortel et avait hâte de voir le résultat.

Sa mère la revendiquer, mais sans se rencontrer ? Comment avait-elle procédé ? Etrange. Pendant que je notais ce qu’il venait de me dire, il me parla de son hérédité :

Matthew - Je n’ai provoqué aucune guerre donc, jusque là, tout va bien. Au niveau caractère, je ne pourrais pas vous dire, puisque je ne l’ai jamais vu en personne. Au niveau don, il est vrai que j’ai certains de ses atouts. Je peux bloquer les pouvoirs des demi-dieux et même les talents des mortels pendant quelques minutes. Par exemple, si je l’utilise sur un jongleur, et bien ce dernier serait incapable de jongler, mais ça me fait énormément souffrir, alors, j’évite de l’utiliser. J’en ai un autre, aussi…

Bel humour. C’était rassurant d’entre ça. Ce qu’il me racontait sur son caractère était, bien entendu, classique, on a toujours du mal à se faire une idée objective de soi-même. Mais ces dons étaient des plus… Dérangeant. Bloquer les pouvoirs des autres demi-dieux pouvait être utile dans un conflit, mais bloqué le talent d’un mortel, je ne voyais pas l’utilité. A part manifester un plaisir sadique. Le fait qu’il dise ne pas aimer l’utiliser pouvait être rassurant, mais l‘arrêtait-il pour une question éthique ou pour la douleur que cela lui provoquait ? Apparemment, ce serait plus pour cette raison-là. Par contre, il me parla d’un autre pouvoir. Il n’en dit rien, gardant le silence pour faire planer le mystère. J’étais curieux de savoir de quoi il s’agissait, mais aussi inquiet.

J’attendais donc qu’il m’en parle. Pour une raison que j’ignorais, un souvenir me revint à l’esprit. Je revoyais mon père me parlait. C’était quand il me révéla tout sur notre don et mon demi-frère. Puis ce fut un mélange de tout ce qui m’avait énervé, mit en colère et blesser durant ma vie concernant mon père. Cela s’arrêta sur un tableau où on le voyait à côté d’Athéna avec un enfant dans les bras, sans visage. Ce joli portrait de famille s’assombrissait. La luminosité déclina et une ombre dévorait l’image pour la remplacer par une famille sinistre, plus sinistre que celle de la famille Adams. Quand ce fut le cas, j’ouvris grand les yeux et frappa violemment sur la table avec mon poing en hurlant :

Armando – Non mais comment t’as pu ?!

La table avait tremblé, les tasses s’étaient renversées déversant leur liquide chaud sur le sol. Tout le monde avait retourné la tête, pointant leur regard vers nous se demandant ce qu’il se passait. Je fus gênée et présentai mes excuses pour mon comportement. Me retournant vers Matthew, je compris ce qu’il voulait me parler. Il était responsable de ce coup de sang. Il avait fait remonter en moi ce sentiment enfouis que je désirais enterrer. J’étais à la fois en admiration devant un tel prodige, mais aussi effrayer. Un tel pouvoir ne pouvait provoquer que des ennuis. Il était bien comme sa mère, cela se voyait par le plaisir qu’il éprouvait à me faire subir ça. Nullement besoin qu’ils se croisent pour se ressembler. Le sentiment négatif en moi était encore en éveil et j’avais peur de m’emporter encore. Je me sentais coincé et le stress vint s’ajouter par-dessus le marché.

Armando – Vous, c’est vous qui avait provoqué ça. Je… Je ne….

Les mots me manquaient, j’avais peur que les choses ne commencent à dégénérer d’une façon ou d’une autre. Je devais réussir à me calmer et me montrer bien plus prudent vis-à-vis de Matthew.

Hein, t'es pas aussi aveugle que tous les mortels ?! [PV Armando]

Matthew vit lentement le mortel se décomposer. D’abord, il y vu de la douleur et puis aussi de la colère, voire même de la haine. Il sentait que son pouvoir opérait. Il sentait les pires sentiments d’Armando ressortir même si ce dernier avait tenté de les enfouir au plus profond de lui-même. Il hurla :

« Non mais comment t’as pu ?! »

Il avait frappé la table avec violence et leurs tasses se renversèrent. Toutes les têtes se tournèrent vers eux et Armando s’empressa de s’excuser. Matthew lui, épongea son café qui s’était répandu sur la table et observa le mortel. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’avait pris aucun plaisir à faire ça. En fait, ses pouvoirs ne l’enchantaient guère. Il aurait bien aimé pouvoir s’en débarrasser mais bon, c’était impossible. A voir la tête de son interlocuteur, il se dit que, finalement, peut-être que user de son pouvoir sur lui n’était pas une si bonne idée mais, c’était bien trop difficile à expliquer. Pour le comprendre, il fallait le ressentir. Toujours est-il que l’homme en face de lui le regardait avec un mélange de peur et d’admiration. Enfin plus de peur que d’admiration. Il dit :

« Vous, c’est vous qui avait provoqué ça. Je… Je ne…. »

Matthew hocha lentement la tête et répondit :

« Oui. Ne vous en faîtes pas, je ne recommencerais pas. Je n’aime pas m’en servir mais pour le comprendre, vous deviez le subir. Désolé. Bref, vous voyez que mes pouvoirs sont nettement moins cools que ceux de certains demi-dieux. Je ne peux pas faire jaillir des flammes de mes mains ou voler, non moi, je fais simplement ressentir les pires sentiments des gens. Les plus enfouis. Mais croyez-moi, je donnerais cher pour m’en débarrasser. »

Matthew - Oui. Ne vous en faîtes pas, je ne recommencerais pas. Je n’aime pas m’en servir mais pour le comprendre, vous deviez le subir. Désolé. Bref, vous voyez que mes pouvoirs sont nettement moins cools que ceux de certains demi-dieux. Je ne peux pas faire jaillir des flammes de mes mains ou voler, non moi, je fais simplement ressentir les pires sentiments des gens. Les plus enfouis. Mais croyez-moi, je donnerais cher pour m’en débarrasser.

Je n’étais pas des plus convaincu. Bien vouloir le faire subir à quelqu’un comme ça, il fallait être un peu tordu. S’il m’avait dit, je peux faire souffrir les gens en remontant ce qui est le plus mauvais en eux, mais je n’aime pas le faire. Je l’aurais cru, mais devoir en faire l’expérience, c’était horrible. Je n’avais pas demandé de preuve pour ça. Il veut s’en débarrasser, j’aimerais le croire. Je ne sais pas si c’était encore dut à la douleur émotionnelle, mais j’avais du mal à présent à lui faire confiance. Je préférais me montrer plus prudent à l’avenir avec lui. Non mais sérieusement, la colère ressentit avec ma vision, c’était comme sentir son cœur devenir noir, remplit de haine et d’autres sentiments sombres. La dernière fois que j’avais ressenti quelque chose de proche, il avait fallu une attaque de monstre pour m’aider à me calmer. Là, je devais réussir à le faire par moi-même. J’aurais voulu en apprendre davantage encore sur eux, mais là, j’avais une envie de partir et crier un bon coup. Je continuais donc mes questions, concentré sur le travail aidait à se changer les idées.

Armando – Connaissez-vous beaucoup de demi-dieux ? Le nom de Lombardi vous dit quelque chose ?

Contrairement aux autres fois, ma voix était plus calme, l’excitation et la joie qui m’accompagnaient jusqu’à présent étaient amoindries. Une question apparus dans mon esprit, est-ce que j’avais en face de moi un psychopathe ? Je ne voulais le croire, mais de toute façon, je savais me battre et quand j’aurais eu assez de réponses à mes questions, je partirais dans mes explorations. Découvrir la colonie et le mont olympe par exemple. Bien que je ne fusse qu’un mortel, et donc ne pouvant entrer dans ces lieux magiques, justes les voir me suffiraient. J’écoutai donc la réponse du fils d’Eris, me doutant que la réponse ne serait que négative. Je me demandais aussi, toujours à propos du fait qu’il ma plus ou moins torturer, si ce n’était pas vraiment une malédiction pour lui ? Je ne savais pas vraiment ce que vivait un demi-dieu. La souffrance vécue, les épreuves endurer… Peut-être était-il à cran ? Mais cela n’excusait nullement ce qu’il avait fait. Je voulais bien me montrer compréhensive, mais il y avait des limites à ne pas franchir. Je passerais sans doute outre avec le temps et comment les choses évolueront.

Hein, t'es pas aussi aveugle que tous les mortels ?! [PV Armando]

Matthew chercha en vain l’excitation qui enflammait auparavant les yeux du mortel. C’était remplacé par de la prudence, ou par de la peur, il n’aurait su le dire. Armando avait sûrement compris que le monde divin n’était pas si génial que ça et le fils d’Eris ne regrettait pas de le lui avoir prouvé. En quelque sorte, il lui rendait service. Il le préparait à ses futures rencontres avec des demi-dieux moins conciliants que lui. Parce que, même s’il venait de passer pour un dangereux psychopathe en se servant de son pouvoir, il n’était pas, et de loin le pire. Oh, bien sûr, il aurait pu tomber sur un de ses héros tout à fait typiques avec des pouvoirs les plus cools mais non, il était tombé sur lui, Matthew. Un fils d’Eris au pouvoir quelques peu effrayants. Mais, admettons un instant qu’il soit tombé sur quelqu’un d’autre. Alice par exemple. Il frissonna rien que d’y penser. Et puis, au fond, il s’en fichait de ce que pouvait bien penser le mortel de lui parce que ce dernier ignorait tout. Il s’embarquait dans une histoire qui finirait mal, de son avis. Parce que, une histoire qui implique les dieux finit forcément mal.

« Connaissez-vous beaucoup de demi-dieux ? Le nom de Lombardi vous dit quelque chose ? »

On aurait dit qu’ils venaient tous les deux de plonger dans un lac glacé. La fébrilité et la joie du mortel avait totalement disparu, remplacé par une froideur et une prudence professionnelle. Il avait dû sacrément le secouer avec son pouvoir. En plus, Armando se disait peut-être que finalement, interrogé un inconnu n’était pas une bonne idée. Peut-être qu’il était très dangereux et qu’il avait l’intention de le tuer. Si tel était le cas, alors le mortel était mort. Matthew savait très bien se battre et le mortel restait un mortel. Heureusement, il n’était pas encore au stade où il tuait tout ce qui bouge. Il répondit :

« Je connais pas mal de demi-dieux mais aucun du nom de Lombardi, navré. »

Sa réponse fut négative bien entendu, je ne m’attendais à aucun miracle. Bien dommage tout de même. Je me demandais, comme étant fils d’Eris, Matthew était assez sombre, alors si je rencontrais un enfant d’Athéna ou d’Apollon par exemple, ils seraient un peu plus… Comment dire… Droit, correct, moins psychopathe… Oui, Athéna était une déesse protectrice et Apollon de lumière, bien qu’ils aient des défauts, leurs enfants devaient avoir aussi les bons côtés. Je ne savais pas comment percevoir Matthew, je m’étais laissé emballer par ce que je venais de voir, mais à présent, je devais me demander qui il était réellement. Fils d’Eris, il n’était pas sûr qu’il puisse dire la vérité. Était-il aussi manipulateur et fourbe que sa mère ? Je me posais sans arrêt la question. Je pourrais mettre court à cette discussion et partir. Je trouverais bien un autre demi-dieu moins dangereux ou une créature pacifique comme un satyre par exemple. Mais une part en moi disait que j’avais tort de juger ainsi Matthew. Je ne le connaissais pas et je devais sans doute me laisser influencer par des préjugés. La peur pouvait me faire tromper. Déjà, le sentiment négatif en moi s’estompait et je sentis de moins en moins d’animosité. Je devais donc apprendre à la connaître pour mieux savoir à qui j’avais à faire. Oui, le monde mythologique était rempli de danger et d’êtres malfaisant de tous genres et je devais les identifier. Eris en faisait partie, mais ses enfants ? Comme dans toutes les familles, il y a des enfants sages et d’autre non qui ont les mêmes parents. Un frère violent, un frère calme et empathique. J’aurais bien voulu croire que Matt soit de cette catégorie… Mais je devais m’attendre qu’il en soit autrement.

Armando – Quel genre de demi-dieu êtes-vous ? Vous êtes opposé à votre mère, mais quelle sont vos motivations ? Malgré m’avoir infligé cela, êtes-vous une sorte de superman ou… un Joker ?

En attendant sa réponse, je rangeai mon carnet et fis signe à la serveuse de resservir un café. J’avais posé la question directement, car je n’aimais pas trop tourner autour du pot et cela m’aiderait à avancer et d’avoir un indice sur ses intentions. Je ne me montrais nullement agressive, juste une perte de joie dans ma voix, mais je restais calme et chaleureux. Je ne voulais provoquer d’hostilité, même si c’était lui qui avait commencé en premier, pour ne pas déclencher de conflit. Face à une telle personne, je n’avais pas de chance, mais je ne voulais absolument pas m’en faire un ennemi. Je voulais me convaincre que malgré son origine ténébreuse, il pouvait être un type bien, peut-être un peu paumé.

Hein, t'es pas aussi aveugle que tous les mortels ?! [PV Armando]

La déception se peignit sur le visage de l’homme et Matthew se demanda qui était ce Lombardi. Son frère ? Il allait poser la question mais se retint car le mortel semblait passer à autre chose. A vrai dire, il semblait même observer le fils d’Eris, comme pour lire à l’intérieur de lui. Il se demandait à qui il avait à faire. D’ailleurs, il ne se gêna pas pour poser la question :

« Quel genre de demi-dieu êtes-vous ? Vous êtes opposé à votre mère, mais quelle sont vos motivations ? Malgré m’avoir infligé cela, êtes-vous une sorte de superman ou… un Joker ? »

Matthew profita que son interlocuteur reprenne un café pour se commander un soda bien frais. Malgré le ton chaleureux du mortel, il y perçut toujours la même prudence. Le demi-dieu regretta soudain d’être ici. Bien entendu, il ne le montra pas se contentant de siroter le soda que la serveuse venait d’apporter. Il savait qu’il ne devait pas se mettre en colère pourtant, l’homme qui se tenait en face de lui venait tout juste de réagir comme tout le monde. De se méfier de lui à cause de sa mère. Il n’y pouvait rien, c’était normal pour quelqu’un d’extérieur au monde divin de réagir ainsi mais il venait de foutre Matthew en rogne. Heureusement, ce dernier était très doué pour mentir, alors sans rien laisser transparaître, il rit et dit :

« Vous me demandez si je suis un gentil ou un méchant ? Objectivement ? C’est dur comme question, vous savez… Je ne suis ni tout blanc, ni tout noir, comme vous et comme tout le monde. Je sers simplement ce que je crois juste. Après, j’ai toujours été le gentil dans ma famille, le méchant c’était mon jumeau qui pour le coup était très noir et pas beaucoup blanc. »

Et toi, tu deviens comme lui, tu te souviens de la fille d’Athéna, non ? Il fit taire la petit voix dans sa tête et mentit sans sourciller le moins du monde, il était très doué pour ça et n’eut aucun doute quant à la crédulité du mortel :

« Enfin, je n’ai jamais fait de mal de sang-froid et je n’ai tué que lors de la guerre et aucun demi-dieux donc, je suppose que je suis plus superman ? »

Il éclata d’un rire chaleureux :

« J’en sais rien, en fait ! Mais, quitte à choisir un super-héro,je crois que je préfèrerais être Batman ! »

Matthew - Vous me demandez si je suis un gentil ou un méchant ? Objectivement ? C’est dur comme question, vous savez… Je ne suis ni tout blanc, ni tout noir, comme vous et comme tout le monde. Je sers simplement ce que je crois juste. Après, j’ai toujours été le gentil dans ma famille, le méchant c’était mon jumeau qui pour le coup était très noir et pas beaucoup blanc. Enfin, je n’ai jamais fait de mal de sang-froid et je n’ai tué que lors de la guerre et aucun demi-dieux donc, je suppose que je suis plus superman ? J’en sais rien, en fait ! Mais, quitte à choisir un super-héro,je crois que je préfèrerais être Batman.

Il conclut par un rire. Évidemment, on ne peut se juger objectivement, on a toujours tendance d’exagérer dans un sens ou l’autre. Il se qualifia entre les deux, mais étant le plus sympa par rapport à un frère jumeau. Mais gentil jusqu’à quel niveau ? Il était resté très vague sur le sujet, ce que beaucoup auraient trouvé suspects. Mais il avait une façon de s’exprimer et un regard qui poussait à la confiance. Pourquoi devrais ne pas le croire ? Je n’avais ni preuve qu’il disait la vérité, ni preuve qu’il mentait. Je ne pouvais que lui accorder le bénéfice du doute.

Armando – J’aime bien Batman aussi.

À mon tour, je me mis à rire. Je finissais mon café, me disant que j’en avais appris pas mal. Bien qu’il fût une mine d’or d’information, je devais effectuer mes recherches ailleurs. J’avais tant à explorer et découvrir, un bien dur et long travail. Des personnes à rencontrer, et même si je pouvais trouver Matthew sympathique sous ses airs de psychopathe, j’en restais encore méfiant. Une fois la tasse de café bien vide, je présentai mes respects :

Armando – Monsieur Matthew, je vous remercie de votre grande aide. Ce fut un plaisir pour moi de vous avoir rencontrer. Vous m’avez appris énormément de chose fort intéressante et j’espère que nous aurons l’occasion de renouveler, malgré cette petite expérience peu plaisante. (Je me mis à rire). Je ne vais pas vous retenir plus longtemps et vous laisser à vos devoirs. J’ai aussi des choses importants à faire pour mes recherches. Je vous laisse mon numéro pour qu’on puisse à nouveau discuter si vous le désirez.

Sur un bout de serviette en papier, je griffonnais mon numéro de portable que je fis glisser ensuite vers Matthew. Rangeant mon stylo, je tendis la main vers le demi-dieu, tout sourire aux lèvres pour lui dire au revoir. Je partais en conclusion que cette rencontre, c’était bien passer en général et que le monde mythologique était bien plus incroyable que je l’avais imaginé. Il me tardait de déjà partir pour l’explorer. Et si mon nouvel ami accepter que l'on se reparle, ce ne serait que genial.

Hein, t'es pas aussi aveugle que tous les mortels ?! [PV Armando]

Matthew ne savait pas si le mortel n’avait plus de soupçons du tout mais sûrement que si. Il dit :

« J’aime bien Batman aussi. »

Il rit à son tour. Matthew but lentement le peu de café qui restait dans sa tasse. Finalement, la soirée n’avait pas été déplaisante. Moins que s’il était resté enfermé au QG, en tout cas. Une fois qu’il n’y eut plus du tout de café dans son récipient, il le posa tandis que le mortel lui présentait ses respects :

« Monsieur Matthew, je vous remercie de votre grande aide. Ce fut un plaisir pour moi de vous avoir rencontré. Vous m’avez appris énormément de chose fort intéressante et j’espère que nous aurons l’occasion de renouveler, malgré cette petite expérience peu plaisante. (Je me mis à rire). Je ne vais pas vous retenir plus longtemps et vous laisser à vos devoirs. J’ai aussi des choses importants à faire pour mes recherches. Je vous laisse mon numéro pour qu’on puisse à nouveau discuter si vous le désirez. »

Il griffonna son numéro sur une serviette qu’il fit glisser jusqu’à Matthew. Ce dernier la prit et la rangea dans sa poche en disant :

« Ce serait un plaisir ! »

Il serra la main tendue du mortel avant de se lever. Il était conscient d’avoir bien renseigné l’homme en face de lui et d’avoir éveillé sa curiosité. Il espérait simplement que le mortel ne se ferait pas tuer bêtement en voulant avoir des réponses. Ce serait dommage. En même temps, une autre part de lui s’en contre-fichait. La plus noire, la plus Joker, comme dirait Armando.

Il fit un dernier signe à l’homme puis quitta le petit café. Il retrouva sa moto, l’enfourcha et démarra afin de regagner le QG. Il s’était finalement bien amusé…

Spoiler:

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Hein, t'es pas aussi aveugle que tous les mortels ?! [PV Armando] (terminé)

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