Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther
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Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther

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MessageSujet: Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Icon_minitimeJeu 6 Juil - 9:12

C’était une soirée plutôt lugubre. New York était victime d’un puissant orage qui grondait de ses éclairs et de ses coups de tonnerres à répétition. La soirée de Marjorie avait failli être annulée mais celle ci disait que ce n’était pas ce sale temps qui allait gâcher les festivités. Après tout, elle venait d’être nommée rédactrice en chef et se devait de fêter ce nouveau poste avec ses amis et ses collègues, qui malgré la jalousie, se forçaient à la féliciter. Alejandro, après s’être longuement préparé, venait d’arriver sur les lieux de festivité. Il portait un polo de qualité, que sa mère lui avait offert quelques années auparavant pour le féliciter d’avoir obtenu son diplôme, ainsi qu’un pantalon simple et un foulard qui lui entourait le cou. La soirée se passait dans une énorme salle de réunion du QG du magazine. L’homme devait emprunter les ascenseurs pour se rendre à cette salle en priant qu’ils ne tombent pas en panne à cause de cet orage. Il arriva en un seul morceau à la salle, où une musique barbare se faisait entendre. Il découvrit une partie de ses collègues en transe, sûrement à cause de l’alcool qui faisait déjà son effet. Le journaliste se dirigea vers Marjorie qui discutait avec deux hommes qu’il ne connaissait pas et lui dit:

- Merci pour l’invitation. Cette soirée va être géniale, en tout cas, mes félicitations pour ce nouveau poste.

Alejandro était sincère. Il savait que la jeune femme le méritait car elle s’impliquait beaucoup dans son travail. Surtout, il avait de bonnes relations avec elle, ce qui représentait un sacré avantage pour lui. S’il était dans ses petits soins, il allait bientôt lui présenter son projet secret. Comme il la connaissait, il savait très bien qu’elle serait à ses côtés pour l’aider dans son enquête. Il avait même des doutes sur ses rééls intentions, parfois il croyait que Marjorie éprouvait plus que de l’amitié pour lui. L’enquêteur pouvait davantage en profiter.


- Oh merci beaucoup mon petit, lui dit la femme, profite bien de cette soirée. Essaie donc le whisky que j’ai ramené, je suis sûre que tu vas aimer.

Elle avait soufflé cette dernière phrase dans l’oreille d’Alejandro. Il ressentait un certain sous entendu mais n’y faisait pas tellement attention, elle puait l’alcool à plein nez puisque cette fille était déjà bourrée. Il se servit tout de même un verre et constata que la boisson avait bon goût et qu’elle lui faisait déjà tourner la tête. Il s’adossa à un mur, en tentant de rester conscient quand soudain, il remarqua un homme inconnu pour lui, qui le regardait droit dans les yeux. Alejandro ne put s’empêcher de sourire, tellement son magnifique regard l’avait pénétré.

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MessageSujet: Re: Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Icon_minitimeDim 27 Aoû - 23:05

Ether se para de ses meilleurs atouts pour cette soirée. Il appréciait infiltrer des soirées mortelles et se faire passer pour un type tout à fait normal de temps en temps. Cela faisait partis des plaisirs qui le faisaient aimer son immortelle existence. Quoique son existence éternelle risquait d'être assez perturbé en ce moment ! Ce n'était pas le moment de penser à cela, après tout, la soirée battait déjà son plein. Bien que n'étant pas le dieu des vêtements ou de la mode, Ether savait s'habiller et appréciait la haute couture. Étant un dieu, il pouvait aisément faire apparaître de nouveaux vêtements. C'est ainsi, qu'il arriva à la soirée, habillé simplement avec une démarche élégante. Tout le monde semblait déjà bien rempli. Ether connaissait pas mal de monde, se faire passer pour un mortel et jouer sur plusieurs tableaux permettait de jouir de nombreux avantages. De plus, cela lui donnait une bonne image et lui permettait de s'amuser. Il repéra la principale intéressée qui lui fit un signe de la main ; Marjorie. Le dieu devina qu'elle avait abusé sur les verres, mais ne s'en formalisa pas. « Alors, rédactrice en chef hein ? » La jeune femme le dévisagea avec un large sourire. « Ouaip ! Contente de te voir ! Fais comme chez-toi ! » Et la voilà repartie.

Ether se mêla aisément à la foule et attrapa un verre avec quelque chose dedans. Il n'était pas un expert en alcool, mais ce verre-là était bien chargé vu l'odeur. Sans doute de la vodka avec quelque chose en plus. Dans tous les cas, il but son verre cul-sec. Ether avait revêtu une réellement enveloppe mortelle et il ressentit le liquide chaud descendre dans ses entrailles. Cela n'était pas suffisant pour lui faire tourner la tête cependant, il faut dire qu'il tenait très bien l'alcool en tant que mortel. En tant que dieu, la question ne se posait pas, bien sûr. Ether retrouva Marjorie avec un de ses collègues. Après avoir repris un verre, il enchaîna les fous rires, la discussion était animée et Ether s'amusait pleinement. Une quatrième personne vint pour saluer la jeune femme. Le dieu remarqua qu'elle semblait fortement attirée par cet homme, ce qui fit légèrement sourire Ether. Il observa le beau brun s'éloigner puis reporta son attention sur la jeune femme. « Excuse moi. » Le faux-mortel retourna prendre un verre tout en surveillant Alejandro du coin de l’œil. Comment avait-il deviné ? Peu de choses restaient secrètes avec lui. Ether discutait ici et là avec n'importe qui, puis au bout d'un moment, il croisa les yeux d'Alejandro. Il lui fit un discret sourire tout en soutenant son regard.

Parler avec les yeux, c'était tout un art et après des millénaires, le dieu savait parfaitement utiliser son charme. Apercevant le sourire d'Alejandro, Ether lui fit un clin d’œil une forme d'invitation a aller vers un endroit plus tranquille. Je sais ce que vous pensez, draguer le love interest d'une amie ça ne se fait pas. Mais Ether s'en fichait pas mal, s'il voulait s'amuser ce soir, autant bien le faire. Marjorie avait tenté une approche subtile bourrée de sous-entendu. Ether tentait autre chose. Vu le temps, la soirée se faisait exclusivement à l'intérieur, mais l'orage semblait s'être calmé mystérieusement. Le dieu rajouta un sourire charmeur pour se mettre en valeur et se dirigea vers Alejandro d'un pas sûr. « J'ai une bouteille, on partage ? » Fit-il charmeur en montrant la bouteille de whisky. Ether prit soin d'examiner plus en détail l'homme en face de lui. La question, c'était de savoir s'il aimait les roses ou le parfum ou même les deux. Même si Ether avait déjà une petite idée derrière la tête.


Dernière édition par Éther le Sam 2 Sep - 19:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Icon_minitimeMer 30 Aoû - 10:01


Quand il se dirigea vers Alejandro avec son sourire charmeur, le chilien crut que son coeur allait rater un battement. Il ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait. D’habitude, la vue d’une personne qui lui plaisait le rendait pas insensible mais il savait quand même contrôler ses émotions. Aujourd’hui, c’était différent. Le journaliste pensait que c’était l’effet du premier verre de whisky qui le rendait si romantique. Il fallait dire qu’il avait toujours eu du mal à tenir l’alcool et qu’en quelques verre seulement, il se retrouvait dans un état d’ébriété plutôt avancé. Pourtant, il aimait retrouver son état d’euphorie car il se sentait comme libéré de lui même et de ses ambitions démesurées. Il pouvait devenir une autre personne, quelqu’un de cool qui n’aimait pas se prendre la tête et pouvait se lâcher à n’importe quel moment.

Le jeune homme ne lâcha pas l’autre du regard, il était comme ensorcelé. Il avait l’impression qu’une aura puissante qu’il ne pouvait expliquer se dégagea de cet homme. Il semblait aspirer à un profond respect, peut être était-il un grand directeur de magazine ou un grand rédacteur en chef. Mais non, c’était encore autre chose, quelque chose qui dépassait l’humanité. En fait, il était juste beau comme un Dieu. Et comme cette expression lui correspondait parfaitement ! Alejandro avait connu quelques belles femmes, un peu moins de beaux hommes, mais celui ci sortait complètement du lot. Intérieurement, il perdit alors toute son assurance. Et c’était la première fois, quel pouvoir cet homme exercait sur lui ? Ses clins d’oeils, son sourire … tout semblait être magique. Quand il l’invita à aller parler ailleurs, l’humain chercha à cacher son trouble, tout en essayant de le suivre.

- J'ai une bouteille, on partage ?

Alejandro esquissa un petit sourire, imitant celui de l’homme. Peut être qu’en se comportant de la même manière, il allait retrouver toute son assurance. Il regarda la bouteille qui se trouvait entre ses mains. Avec un bouteille de cette taille, il n’allait pas garder longtemps les pieds sur Terre. Mais peu importe, il était là pour se détendre. Il se risqua pourtant un sous entendu.

- Avec plaisir … Tant qu’on partage pas autre chose.

Quel boulet. S’il le pouvait, il aurait mis son propre poing dans la figure. Alejandro se tenta de se ressaisir, en prenant deux verres en plastiques et en versant le contenu de la bouteille dans ces récipiants. Le whisky était puissant, la gorge du journaliste était en feu. Cependant, il ressentait déjà les effets euphoriques de la boisson qui entraînent aussi la dépendance. Il se reprit plusieurs verres de whisky et comme poussé d’une envie de discuter, se tourna vers l’homme.

- Ce whisky est … divin. Mais fort aussi. Je me demande où t’as pu t’en procurer … Sinon tu fais quoi dans la vie ? Parce que je crois que je t’ai jamais vu ici … Enfin je sais plus … Dis-moi ton nom peut être que je vais m’en rappeler.

Plongé dans la béatitude, il fixait d’un regard presque stupide ce Dieu de la beauté qui ne semblait manifester aucune faiblesse face à la puissance du whisky.

- Moi c’est Alejandro … Paraît que je suis un bon moteur dans l’entreprise … Parce que j’ai de bonnes qualités d’écriture, que j’ai toujours de bonnes idées, que je suis bosseur … Je travaille même sur un projet secret en ce moment qui risque de cartonner à terme. Tu travailles sur quoi toi ? J’aimerais bien voir tes petits projets ...

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MessageSujet: Re: Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Icon_minitimeJeu 31 Aoû - 10:02

Oui, un dieu peut être bourré, s'il en a envie, il suffit juste qu'il abaisse ses protections, qu'il rajoute pas mal de nectar et le tour est joué ! Au fur et à mesure des verres, Ether voyait bizarrement, il se sentait bien, l'état de béatitude dans lequel il se trouvait le mettait parfaitement bien, mais ce n'était pas le même état que son partenaire de boisson. « Ce whisky est … divin. Mais fort aussi. Je me demande où t’as pu t’en procurer… Sinon tu fais quoi dans la vie ? Parce que je crois que je t’ai jamais vu ici… Enfin, je sais plus… Dis-moi ton nom peut être que je vais m’en rappeler. » Il fit un petit sourire à l'entente du mot "divin". Alejandro avait du mal à parler dirait-on. Tant mieux, Ether ne tiendrait pas plus droit que lui dans quelques instants. « J'ai un ami... Il a plus le droit d..Boire alors il me refile ses bouteilles... » C'était une demi-vérité, car personne ne lui avait donné cette bouteille. « Sinon je suis William de Winter... Et toi ? » Dit-il plongeant son regard dans ceux d'Alejandro. « Moi je suis Alejandro … Paraît que je suis un bon moteur dans l’entreprise … Parce que j’ai de bonnes qualités d’écriture, que j’ai toujours de bonnes idées, que je suis bosseur… Je travaille même sur un projet secret en ce moment qui risque de cartonner à terme. Tu travailles sur quoi toi ? J’aimerais bien voir tes petits projets ... »

Un projet secret ? Bien, Ether aimait les petits secrets. Il rajouta du nectar à sa boisson sans qu'Alejandro ne s'en aperçoive et bu le tout d'une traite. Ça y est ! « En fait... Je... Je me suis fait inviter ! » Il rigola légèrement. « Sinon, je soigne des gens, je ne fais pas grand chose d'autre... » Il leva les yeux au ciel puis il adopta un ton charmeur. « Mais je suis doué pour d'autres choses... » Cette phrase aurait été plus belle si elle avait été dite par quelqu'un de sobre, mais vu qu'ils étaient dans le même état, ce n'était pas vraiment un problème. « Tu viens d'améri...que latine, hein ? J'aime bien ton accent... » C'était léger, mais Ether avait l'oreille pour reconnaître ça et puis son prénom en lui-même sonnait exotique. Le protegenoi laissa son regard traîner sur Alejandro. Il lui semblait qu'il était encore plus beau comme ça ! Une fois alcoolisé, les idées n'étaient jamais vraiment très clair. Ether le savait très bien ! Ou plutôt, William le savait. Un blanc s'installa après un petit moment, c'était bien, le ciel étoilé était magnifique et l'on pouvait apercevoir la voûte céleste. Reportant son attention sur Alejandro, il prit soin de le détailler encore plus, de prendre le temps d'apercevoir toutes les molécules de son existence, tous les atomes qui pouvaient le composer.

Alejandro était plutôt pas mal et Ether avait été charmé par ce jeune mortel. « Tu travailles sur quoi toi ? » Ether ne pouvait pas tout deviner, les pensées des gens lui étaient interdites et s'il pouvait aisément deviner un prénom, une origine, ou même un désir, il ne pouvait pas vraiment en savoir plus. Il en savait un minimum sur les gens et parfois ça suffisait, mais il était curieux et il aimait bien les mortels, ils avaient un petit truc en plus que les autres dieux n'avaient pas. Ether se laissa ramener à doucement à la réalité, le vent était frais, mais l'alcool lui réchauffait ses entrailles, si bien qu'il ne sentait presque rien, ça lui allait. Au bout d'un moment, alors qu'il était en train d'écouter Alejandro lui répondre, il joignit ses lèvres aux siennes. Bien sûr, ce que le journaliste disait l'intéressait, mais, il y avait une chose qui l'intéressait beaucoup plus.
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MessageSujet: Re: Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Icon_minitimeSam 2 Sep - 9:56


Au bout du septième verre, Alejandro ne tenait absolument plus en place. Il s’accouda contre le mur, l’air totalement idiot avec son verre à moitié plein et ses rires d’ivrogne sans retenue. L’autre, qui avait résisté un peu plus longtemps que son camarade, tombait à son tour dans la même euphorie artificielle que son compagnon. Son élégance, son aura puissante, son sourire charismatique semblaient s’être envolés avec les dernières traces de conscience qui lui restaient. Pour un homme qui avait l’air d’être puissant, il s’était réduit au même état scandaleux que le journaliste qui était un homme qui aimait bien cacher sa lucidité. L’alcool faisait des ravages danx cette pièce. Si les hommes étaient complètement ivres, les collègues d’Alejandro étaient dans un état plus avancé encore. Marjorie, ne tenait plus debout, ses camarades avaient dû lui emporter une chaise pour s’asseoir afin de continuer à bavasser, dire des mots qui n’avaient plus aucun sens. Les autres journalistes l’écoutaient d’un air détaché, trop préoccupés par leur état actuel et leur verre entre les mains. Ainsi, toutes les personnes de cette pièce étaient à la merci de l’alcool, véritable dictateur de l’état mental des fêtards.

- J'ai un ami... Il a plus le droit d..Boire alors il me refile ses bouteilles… Sinon je suis William de Winter... Et toi ? En fait... Je... Je me suis fait inviter ! Sinon, je soigne des gens, je ne fais pas grand chose d'autre… Mais je suis doué pour d'autres choses… Tu viens d'améri...que latine, hein ? J'aime bien ton accent… Tu travailles sur quoi toi ?

Alejandro écoutait à peine ce que lui disait son compagnon. Il était entré dans un état de transe et il n’arrivait plus à s’y libérer. Les sous entendus, les questions indiscrètes… plus rien ne l’atteignait… L’alcool avait créé une barrière entre les deux ivrognes qui coupait tout moyen de contact vocal. Pourtant, il laissait une liberté considérable aux gestes d’affections. Le journaliste n’arrêtait pas de toucher l’épaule de William, on aurait un véritable animal affectueux qui attendait ses caresses. Puis, il rigolait à chaque mot que prononçait ce William, qui avait encore la conscience de répondre à ses questions.

Le jeune homme cherchait ses mots pour répondre à la question de son interlocuteur. Il mimait des gestes de savant comme se gratter le haut de son crâne ou encore de porter une main à son menton. Ne trouvant plus les mots, il finit par planter son regard imbécile sur celui de l’homme. Une sorte de connexion s’établit entre les deux et libéra un soupçon de désir que le chilien n’avait jamais ressenti avant. Alors quand William approcha son visage du sien, il ne tenta même pas de reculer. Ses lèvres se joignirent aux siennes, par une manifestation d’amour incontrôlable. Il glissa une main sur sa joue puis prolongea le baiser. Il était encore partagé entre l’envie de l’embrasser encore et encore et celle de reprendre un verre d’alcool pour que le rêve dure indéfiniment. Il finit par s’écarter.

- Moi c’est Alejandro … et ouais mon ... pote, je suis chilien … Mon accent est irrésistible hein ? Et t’as pas tout vu ! Je sais y faire avec les gonzesses moi … et même les hommes … en fait je sais y faire avec beaucoup de monde …

Ses phrase n’avaient plus aucun sens. Il balançait toutes ses qualités de séducteur sans même soupçonner un seul instant qu’il se rapprochait davantage de William.

- Je travaille … sur la mythologie grecque … ou romaine je sais plus. Mais je veux pas parler de ça … Parle moi de ce que tu sais faire toi … de tes projets. Ça m’intéresse un peu …

Complètement bourré, il lâcha son verre de whisky et s’écroula sur son futur amant. S’accrochant à son cou, il lui donna des baisers fougueux sur les lèvres, les joues, le cou ; sur toutes les parcelles de peau qu’il trouvait. Puis, Il finit par lui donner un long baiser langoureux où sa langue se mit à chercher celle de l’homme, dans l’espoir de s’accrocher à elle, de ne jamais la quitter, comme ce rêve dans lequel il était plongé. Il releva les yeux vers lui.

- Pourquoi t’es aussi beau …? Je trouve que c’est pas humain de l’être comme ça … T’es un Dieu … un Dieu de la beauté ...

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MessageSujet: Re: Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Icon_minitimeSam 2 Sep - 20:59

Ether jubila quand Alejandro répondit à ses avances. Vu qu'ils étaient tous les deux sous les effets de substances enivrantes, le romantisme de la scène était assez ridicule à voir, mais la scène provoqua l'effet d'une bombe en Ether qui aurait bien voulut continuer, si seulement Alejandro ne l'avait pas subitement arrêté, ce à quoi Ether aurait voulu répondre par un autre baiser, mais il se contenta de tenir la main du latino qui se trouvait sur sa joue. Souriant légèrement ou faisant une grimace, heureusement qu'ils étaient tous les deux alcoolisés. « Moi c’est Alejandro … et ouais mon ... pote, je suis chilien … Mon accent est irrésistible hein ? Et t’as pas tout vu ! Je sais y faire avec les gonzesses moi … et même les hommes … en fait je sais y faire avec beaucoup de monde … » Ether lui lança un regard malicieux, empreint de sous-entendu. « Je n'en doute même pas... » Dit-il, le laissant se rapprocher de plus en plus sans se douter de ce qui allait se passer. Le dieu se sentait bien et il avait réussi à s'enticher d'un mortel pour ce soir. Il n'avait sûrement pas prévu de terminer dans cet état-là par contre, c'était une des rares fois où il se trouvait si bien éméché. Ether l'écoutait parler de ses projets et fronça un sourcil en apprenant qu'il travaillait sur la Mythologie grecque. Qu'elle coïncidence ! Cela allait devenir intéressant.

Ether aurait bien voulu en savoir un peu plus, et même répondre à ses questions, mais au lieu de cela, il sentit le liquide froid du verre couler sur ses vêtements suivis d'Alejandro qui s'affala sur lui. Surpris, mais bizarrement pas gêné le moins du monde, la divinité se laissa soudainement porter dans cet élan d'amour par Alejandro, ressentant des décharges électriques à chaque fois qu'Alejandro posait ses lèvres sur sa peau nue jusqu'à finalement partager un long baiser qui eut un goût de trop peu quand l'Argentin y mit fin encore une fois. « Pourquoi t’es aussi beau …? Je trouve que c’est pas humain de l’être comme ça… T’es un Dieu … un Dieu de la beauté ... » Ether laissa un rire nerveux sortir. Il voulait plus, il voulait aller plus loin. « Je ne suis pourtant pas le dieu de la beauté » Dit-il en ramenant Alejandro sur ses lèvres avec sa main gauche. Cela faisait longtemps que le dieu n'avait pas ressenti autant de passion. Tellement qu'il en oublia la fête autour et ses vêtements trempés et sentant le whisky. Ether avait des papillons dans le ventre. Sûr qu'il aurait aimé continuer de boire, l'activité était aussi plaisante. Mais il avait trouvé une meilleure occupation pour la soirée et il espérait qu'Alejandro pense la même chose. Le rêve aurait pu continuer, les baisers d'Ether se faisant plus démonstratif de ce qu'il voulait réellement.

« Z'êtes sûr que vous...voulez pas une chambre vous deux ? » Lança une voix suivi de cris de joie. Sans réfléchir, Ether poussa Alejandro sur le côté et se releva d'un coup. La terre lui sembla tout d'un coup bouger, cela faisait vraiment bizarre. Réussissant à garder sa dignité, le dieu répondit avec finesse. « C'est vrai ça pourquoi pas ? » Joignant le geste à la parole, il aida Alejandro à se relever, le soutenant bras dessus bras dessous. Ether venait de redescendre d'un coup, se rappelant qu'ils n'étaient pas tout seul. Ils étaient tous bien alcoolisés et lui tout autant. Il avait même du mal à tenir debout, mais s'il tombait, Alejandro tomberait aussi et c'était assez moyen pour la dignité du dieu ! Ether repéra Marjorie, endormie sur une chaise. Cela aurait été marrant de voir sa réaction, mais Ether avait beaucoup mieux à faire. Lançant un regard magnétique à Alejandro, le dieu n'avait qu'une envie, c'était s'éclipser de la soirée et se téléporter ailleurs, mais vu son état, ils auraient sûrement atterri dans un mur ou dans un autre pays. Il n'aurait sûrement pas dû se relever aussi vite, sa tête tournait et il risquait de lâcher Alejandro. « On peut...On...peut cont..inuer quelque part d'autre... » Fit-il charmeur.
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MessageSujet: Re: Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Icon_minitimeSam 16 Sep - 8:58


Ce William avait quelque chose de mystérieux qui attirait fortement Alejandro. L’homme ne pouvait pas l’expliquer. En fait, en dehors de sa consommation exagérée d’alcool, il y avait quelque chose qui le poussait à lui offrir toutes ses démonstrations d’amour et ce, même s’ils ne se connaissaient pas finalement. L’inconnu était irrémédiablement beau, dégageait une force incroyable qui forçait à le maintenir en respect et avait une manière de s’exprimer tout à fait subtil. S’il savait faire passer beaucoup de choses à travers son regard intrigué et ses gestes d’une douceur contrôlé, il savait aussi manier l’art du langage à la perfection. Dans son état d'alcoolémie avancé, Alejandro avait des pensées instables. Était-ce la réincarnation de Dom Juan ? Serait-il revenu d’entre les morts pour nous rejouer des mauvais tours ? Ou Casa Nova peut être ? Non, l’homme était davantage. Il était plus fort que tous ces gens. Conscient ou ivre, il était impossible de ne pas tomber sous son charme.

Mais ce qui était encore plus drôle, c’était que Alejandro ne le laissait pas non plus insensible. S’il était encore en état, il se réjouissait de pouvoir faire autant d’effets à une personne aussi belle, pleine de charmes et qui n’hésitait à rentrer dans son jeu. Alors, lorsque le chilien se mettait à parler, William resta attentif tout en gardant une certaine distance. Peut être qu’il ne vivait pas l’alcool de la même manière que l’autre, peut être qu’il était plus calme, qu’il arrivait à contenir son besoin de bavarder.

- Je n'en doute même pas…

Le journaliste s’était lancé dans des phrases qui n’avaient ni queue ni tête. Il disait absolument n’importe quoi mais au moins il arrivait à combler le vide qui s’installait entre les deux hommes lorsque Alejandro arrêtait de l’embrasser. Cet idiot avait déjà réussi à retourner la situation en s’écroulant sur l’inconnu et en lui disant avec passion qu'il était un Dieu.

- Je ne suis pourtant pas le dieu de la beauté.

En temps normal, cette phrase aurait fait l’effet d’un électrochoc qui aurait réveillé la passion première de l’humain. Il lui aurait sermonné de questions, l’aurait jugé avec beaucoup d’intérêts car cette phrase était bien trop ambiguë pour laisser échapper une occasion pareille de tomber sur un Dieu. Mais l’alcool l’avait vaincu. Il n’était plus dans son état normal.
Un invité interpella les deux jeunes hommes et leur dit d’un ton rieur de continuer leurs affaires autre part. Tout le monde était complètement bourré. La fête était un véritable carnage lorsqu’on la regardait avec encore un peu de sérieux. William s’était dégagé du latino. Ce dernier ne comprit même pas son geste, n’y fit même pas attention. Il était sur son petit nuage, l’air aussi abruti qu’un gamin.

- C'est vrai ça pourquoi pas ? On peut...On...peut cont..inuer quelque part d'autre...

Il aida le journaliste à se relever. Son ton charmeur attira son attention et blottie contre lui, Alejandro releva ses yeux d’ivrogne et rencontra la face rayonnante de son compagnon. Il lácha un drôle de hoquet avant de lui dire:

- Hic ! Ouaaaaaaais … allons au bureau de Marjorie … comme ça on pourra être tranquille tout en fêtant sa promotion … parce que, c’est comme si on était à sa fête, en étant dans son bureau … T’as compris ? Ahaha amène moi mon Dieu-d’autre-chose-que-de-la-beauté, je peux même plus tenir debout !

Et il attendit d’être emmené dans le bureau de collègue. Tout était très calme dans cette pièce, la fête et l’ambiance alcoolique qui en émanait semblait déjà très loin. L’endroit était idéal pour un tête à tête amoureux et pour que Alejandro finisse par retrouver ses esprits, pour qu’il se rende compte enfin de la chance qu’il avait d’être tombé sur un Dieu. Et qui semblait bien l’aimer en plus.
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MessageSujet: Re: Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Icon_minitimeDim 17 Sep - 20:36

La porte claqua derrière les deux hommes et ils se retrouvèrent bientôt sur le tapis, ou alors c'était de la moquette ? Dans tous les cas, encore une fois, c'était Alejandro qui était tombé sur le dieu et les voilà tous les deux sur le sol. L'endroit était calme et suffisamment insonorisé pour qu'aucun son n'entre...ou ne sorte... Un éclair malicieux passa dans le regard du dieu. « S'il y a un deuxième dieu de la beauté, je suis sûr que c'est toi ! » C'était assez bidon comme compliment, mais Ether n'était pas vraiment en état de sortir quelques choses de plus romantiques. Tout ce qu'il voulait, c'était du calme et...Alejandro. Le mortel avait un petit quelque chose en plus, Ether pouvait le sentir. Sans doute, voyait-il à travers la brume ! Approchant le visage d'Alejandro contre le sien, il entama un long baiser passionné. C'était maladroit, mais sur l'instant, c'était suffisant, d'autant plus que malgré le calme et l'éloignement de la fête, ils étaient toujours sous l'emprise de la boisson ! Ether mis fin au baiser pour laisser le mortel respirer. Et oui, étant ce qu'il était, il n'avait pas vraiment besoin de respirer, mais ce n'était pas le cas des mortels. Le dieu passa une main sur la joue d'Alejandro, notant tous ses détails physiques dans son esprit. Les mortels étaient tellement fragiles et si éphémères, ça en devenait presque effrayant.

Même si le tapis était confortable et que le bureau était tranquille, Ether préférait être dans un endroit beaucoup plus confortable. Aussi, il poussa tendrement Alejandro sur le côté pour se retrouver cette fois-ci sur lui. Posant une nouvelle fois ses lèvres sur celles de l'Argentin, il claqua des doigts en même temps et en un rien de temps les voilà dans son loft, avec une vue imprenable sur les hauteurs de New-York, et plus exactement sur le lit d'Ether. Il avait réussi à ne pas réapparaître dans un mur malgré l'alcool. La divinité primordiale s'en fichait un peu de révéler sa véritable nature à Alejandro, de toute façon, ils étaient tous les deux alcoolisés. En temps normal, il ne l'aurait jamais fait étant donné qu'il était sûrement traqué par la Résistance et qu'il ne savait pas si Alejandro avait un lien avec ce groupe. En fait, il n'y avait pas vraiment réfléchi, ça ne lui ressemblait pas de ne pas faire attention ! Ses deux gardes du corps robotisés le gronderaient sûrement, mais Ether n'en avait que faire de ces deux automates garde du corps ! Car pour l'instant, il était bien trop occupé avec le journaliste à faire autre chose et il avait bien l'intention d'en profiter pendant un moment. Avec des millénaires d'expérience, il savait très bien comment en profiter ! Le protegenoi s'attaqua à la chemise d'Alejandro, laissant un baiser sur chaque parcelle de peau nue et laissa ainsi le rythme de l'amour se poursuivre pendant un long moment de plaisir.

Après une nuit agitée bien remplie Ether sommeillait tranquillement. Les premiers rayons du soleil vinrent lui caresser la joue et il se réveilla doucement. Il était fatigué et sa vue était embrumée. Heureusement qu'il était un dieu et qu'il n'avait pas les effets de la gueule de bois. Être bourré lui suffisait amplement, si en plus il se mettait à avoir des maux de tête maintenant. Il resta confortablement comme ça pendant un moment puis décida de se lever, abandonnant les bras musclés d'Alejandro. Il marcha dans la pièce, enfila un caleçon puis s'étira un moment. Puis en s’asseyant sur le lit, il essaya de se remémorer plus en détail la nuit dernière. Déjà, il était sûr d'une chose, c'est qu'il avait réussi à ramener quelqu'un à la maison et que la nuit avait été divine ! Bizarrement, ça, il ne l'avait pas occulté de sa mémoire ! En revanche, le reste était flou, normalement, les dieux pouvaient se souvenir de tout quand il le désirait, mais là Ether avait du mal à se rappeler. C'était sans aucun doutes les premiers effets de sa condition divine qui commençait à s'estomper, laissant place à une condition mortelle. Ça, c'était mauvais pour lui. Il aurait le temps d'y réfléchir plus tard ! Pour le moment, il avait un bel argentin dans son lit avec lui et rien que ça, ça suffisait à le faire sourire !
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MessageSujet: Re: Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Icon_minitimeJeu 26 Oct - 10:10


Alejandro était l’homme le plus confiant qui existait sur cette planète. Rien ne le décontenançait, rien ne l’éloignait de ses objectifs, rien ne le rendait plus faible que les autres. Mais cette soirée là, juste parce que William avait décidé d’entrer dans sa vie, le journaliste s’était transformé. Il était devenu l’un des jouets que l’amour malmenait. Il avait quitté son costume d’être humain sérieux pour devenir un simple objet, victime de la manipulation que ce sentiment opérait sur lui. Pourquoi et comment un sentiment avait autant la force de transformer une personne ? Certaines en perdaient la raison. L’attirance était sûrement l’un des fils conducteurs de cette émotion si puissante. C’était surtout un piège dans lequel tombait n’importe quelle personne amoureuse. On s’attache, on se lie puis au fil du temps les liens qui nous lient deviennent des ronces. On se fait mal par jalousie, on fait mal à l’autre par jalousie. On pique et on se fait piquer. C’était la vision que l’argentin avait de l’amour. Il ne s’était jamais attaché pour des raisons logiques. L’amour dure un instant, de quoi remplir une personne de bonheur avant de l’abandonner pour ne laisser que des miettes semblables au malheur. Le brun ne voulait pas devenir l’une de ces parias que les auteurs critiquaient tant dans les livres. L’amour rend aveugle certes, mais le temps qu’on passe à aimer nous rend cinglé. Alors oui, Alejandro pouvait se faire critiquer parce qu’il était un libertin aux yeux du monde. Et alors ? N’était-ce pas mieux de l’être quand on ne cherchait qu’à être heureux ?

Pourtant, lorsque le journaliste avait atterri dans l’appartement de l’homme et, accessoirement, dans son lit, toute sa vision qu’il portait sur l’amour avait disparu. Enfin non, pas tellement, il profitait tout de même de l’instant présent et son état d’ivresse l’aidait assez pour suivre cette idée du bonheur à la lettre. Mais a contrario de ses anciennes aventures, il ne réfléchissait pas. Et au fond, n’était-ce pas mieux de ne pas réfléchir finalement ? Ne pas réfléchir aux suites des événements, vivre simplement, vivre… Malheureusement, Alejandro n’était qu’un simple humain, son existence sur la terre ne valait rien, comme les 7 milliards autres personnes qui occupaient cette planète. Il n’était ni un Dieu, ni un demi dieu, il n’allait rien apporter de concret. Il n’avait pas les moyens de sauver le monde ou de le détruire, juste d’essayer de le tourmenter un peu à sa petite échelle. Alors il avait beau se remettre sans cesse en question, chercher à briller, rester réaliste, il n’allait rien faire du tout et c’était surement la seule vérité qu’il n’arrivait pas accepter. Et c’était dommage de ne pas s’en rendre compte.

La nuit avait été torride mais parfaite du début jusqu’à la fin. Lorsque William l’avait déshabillé, il avait pour la première fois de sa vie, ressenti de l’amour. Les baisers qu’il avait laissé sur son corps resteraient des marques évidentes de son bonheur. Il avait aimé goûter la peau de son partenaire aussi, il voulait l’imiter, laisser chez lui les traces indélébiles de l’amour qu’il avait éprouvé pour lui durant cette nuit. Alors oui, il s’était laissé être une marionnette mais il n’avait joué que la première partie de l’histoire. Il ne comptait pas jouer la deuxième, par respect pour ses convictions malgré tout. Mais il s’était promis de vivre, il avait vécu cette nuit. Il n’avait juste pas réfléchi et cela lui avait fait du bien. C’était ce qui manquait dans ses histoires d’amour, l’absence de réflexion.

Alejandro se réveilla avec une atroce gueule de bois. Sa tête pesait si lourde sur son épaule, c’était la première qu’il vivait une douleur pareille. Il s’adossa contre le dos de son oreiller et se trouva surpris de ne pas être dans chambre. Il resta pourtant calme, cherchant à se remémorer les événements de sa soirée. Marjorie, l’alcool, le bureau, William… tout lui était revenu en mémoire comme un deuxième coup qu’il se prenait à la tête, encore plus violent que sa gueule de bois. Il s’était montré si nul… Lui, qui s’était juré de ne pas être victime de quoique ce soit, avait mal vécu ce réveil. L’amour, le bonheur, il s’en fichait… Mais l’alcool, non. L’alcool ne pouvait pas être plus puissant qu’un sentiment, impossible. L’argentin passa une main sur sa tête et chercha du regard l’homme avec qui il avait partagé son lit. Il ne tarda pas à la trouver. Il avait eu tout le loisir de découvrir son corps la nuit dernière, mais le voir avec un certain recul fit presque rougir le jeune homme. Grand, musclé, brun… Il avait oublié qu’il avait passé la nuit avec un homme aussi beau.


- J’ai super mal à la tête. Je ne comprends pas ce qui s’est passé hier soir, je ne consomme jamais autant d’alcool… J’espère que je n’ai pas été trop ridicule.

Il chercha ses vêtements du regard. Ils étaient totalement éparpillés dans la chambre. Mais comme s’il était devenu pudique, il n’osa pas se lever pour aller les chercher, préférant rester caché derrière le drap qui recouvrait ses jambes. Mais sa gêne le rendait tout à coup froid.

- Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Je ne te connais même pas. Je viens de réaliser que je ne t’ai jamais vu au boulot. Alors qui es-tu ? Que faisais-tu réellement à cette fête ? D’ailleurs, il faudra que je pense à ne plus participer à aucune fête. L’alcool sera toujours là pour me faire perdre la tête.

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MessageSujet: Re: Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Icon_minitimeJeu 26 Oct - 21:04

Ether prit sa tête entre ses mains et bailla longuement. Décidément, la nuit avait été torride et il était sûr de s'en souvenir après. Il sentit près de lui Alejandro se réveiller. Il se rappelait son prénom, c'était un bon début déjà ! Ether se retourna et lui fit un sourire en passant une main dans ses cheveux bruns pour se recoiffer. Tout était parfait ! Le seul problème, c'est qu'Ether ne reconnaissait pas sa chambre. En fait, ils n'étaient pas à New-York. C'était bien le problème ! « J’ai super mal à la tête. Je ne comprends pas ce qui s’est passé hier soir, je ne consomme jamais autant d’alcool… J’espère que je n’ai pas été trop ridicule. » Ether n'avait rien à dire sur ce coup-là, il avait bu aussi et si son état était moins horrible que celui d'Alejandro, il avait tout de même été sous l'emprise de la boisson. Le dieu lui fit un sourire et s'approcha de lui. « Tu étais magnifique et tu l'es toujours. » Puis il attira Alejandro à lui pour joindre ses lèvres aux siennes une nouvelles fois. Ether en profita cependant pour guérir Alejandro de son problème de gueule de bois avec ses pouvoirs. Puis il mit fin au baiser après un moment. Il n'avait pas oublié le goût des lèvres du mortel et il en voulait encore bien-entendu. Alejandro semblait soudainement agité, il semblait gêné. Ether l'observa un moment scruter la pièce avec ses beaux yeux. Il était partagé entre l'envie de rire ou bien de le mettre à l'aise.

« Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Je ne te connais même pas. Je viens de réaliser que je ne t’ai jamais vu au boulot. Alors qui es-tu ? Que faisais-tu réellement à cette fête ? D’ailleurs, il faudra que je pense à ne plus participer à aucune fête. L’alcool sera toujours là pour me faire perdre la tête. »

Il avait retrouvé la parole tien ! Heureusement qu'Ether était là pour guérir des vilaines gueules de bois. « Journaliste hein ? » Se moqua gentiment le dieu des airs. En effet, Alejandro avait un esprit vif et ça Ether l'avait tout de suite remarqué. « C'était amusant quand même non ? » Dit-il en sous-entendant qu'il avait bien aimé passer la nuit avec lui et qu'il espérait que lui aussi. « Je suis sûr que tu sais déjà ce que je suis. » Fit alors Ether avec un clin d’œil malicieux. Bien sûr, après le baiser, le voilà soudainement guéri de sa gueule de bois et comme Ether l'avait analysé, Alejandro n'était pas bête du tout. Ether s'assit contre le dossier du lit juste à côté de l'Argentin. Si Alejandro était gêné de sa nudité, le dieu en revanche n'avait aucun problème à se tenir là en caleçon juste à côté de lui. Après tout, il avait exploré toutes les parcelles du corps d'Alejandro et il avait bien envie de recommencer. « Je suis Ether, le dieu de la lumière et du ciel supérieur. » Pensif, il rajouta. « Appelle moi William, c'est mieux comme ça. » Il avait une identité mortelle, autant l'utiliser et puis plus personne à part les dieux l'appelaient Ether. Sachant qu'il passait son temps sur terre et qu'il ne voyait presque plus de dieux, c'était étrange pour lui de l'appeler par son nom divin. Et puis personne ne lui adressait de prière donc, ça ne servait à rien de l'appeler "Ether".

*toc toc toc* Une dame entre alors en baragouinant quelque chose. Ether reconnut le langage comme étant du chinois. Soudain, apercevant les deux hommes, elle semble s'excuser et claque la porte en sortant. « J'ai dû me tromper de destination... » Constate-t-il alors. Puis il jette un sourire à Alejandro se voulant rassurant pour ne pas l'effrayer ou même l'impressionner. Après tout, cela impressionnait toujours les gens quand il donnait sa véritable identité. L'effet de l'alcool l'avait fait atterrir dans un hôtel à Pékin. La vue était sympa à première vue, mais ce n'était pas vraiment l'endroit idéal pour se réveiller, il y avait un bruit pas possible à l'extérieur. Finalement, Ether se leva du lit et marcha dans la pièce pour attraper ses vêtements et lança les vêtements de son compagnon d'une nuit sur le lit. « Vu qu'on est ici... Un petit-déjeuner sous le soleil de Chine ça te dit ? » Lui dit-il alors avec un sourire. De toute façon, Alejandro ne pouvait pas tellement refuser. Après tout, il était aussi coincé en Chine, en plus il aurait été compliqué d'expliquer le pourquoi du comment il était ici ! Puis bon, Ether n'était pas un monstre. « Avant ça, je vais faire une douche... Je sens le... Le whisky ! » Il envoya un clin d’œil à Alejandro puis prit la direction de la salle de bain de l'hôtel.
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MessageSujet: Re: Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Love's just a feeling ? × Alejandro & Éther Icon_minitimeSam 4 Nov - 9:26


Alejandro ne s’attendait pas à ce que cette matinée se transforme en cauchemar. Même s’il restait dans l'incompréhension la plus totale par rapport  à la soirée de la veille, il ne pensait pas que passer la nuit avec cet inconnu allait avoir autant de conséquences. Mais pour l’instant, il ne savait rien, il était trop sonné pour se rendre compte de quoique ce soit. Sa gueule de bois n’en finissait pas, mais heureusement William s’en était rendu compte. Ce dernier s’approcha de lui après qu’il ait posé toutes ses questions et l’attira vers lui pour lui donner un baiser passioné. Le journaliste ne le rendit pas, comme s’il avait oublié comment s’y prendre. Une fois le baiser rompue, il sentit que les effets de l’alcool s’étaient tout à coup envolés. Ses idées étaient devenues plus claires mais il ne savait pas si c'était vraiment une bonne nouvelle. Son partenaire était tellement calme comparé au chilien. Il n’avait pas du tout l’air surpris, semblait même se réjouir de la situation. Alejandro avait posé ses questions mais l’autre n’avait pas cillé et avait répondu de la manière la plus naturelle du monde.

- Journaliste hein ? Je suis sûr que tu sais déjà ce que je suis. Je suis Ether, le dieu de la lumière et du ciel supérieur. Appelle moi William, c'est mieux comme ça.

Le journaliste crut qu’il allait s’évanouir. Oui, il avait senti que quelque chose ne tournait pas rond chez William la veille. Il dégageait une aura si puissante qu’il en était déstabilisé. Il avait senti que par sa simple présence, il était clairement un être supérieur qui attirait plus le respect qu’autre chose. Était-ce à cause de cet aura que Alejandro avait succombé à son charme ? Maintenant, qu’il y pensait, c’était très probable. Mais il ne voulait pas s’avouer qu’il avait effectivement passé la nuit avec un Dieu. Les Dieux n’étaient pas des êtres que le jeune homme qu’il appréciait réellement. Son article répondait parfaitement à cette animosité. Les Dieux étaient devenus le pilier de sa vie mais en même temps il ne les aimait pas car il sentait que quelque chose clochait dans leur monde. Véritablement, la relation entre Alejandro et les Dieux ressemblait celle d’un esclave et d’un maître. L’esclave n’appréciait pas le mal que le maître lui faisait subir mais il savait qu’il dépendait de lui et qu’il ne pouvait pas vivre sans lui surtout. Alors certes il le détestait, mais en silence. Alors être déjà naturellement inférieur à un Dieu excédait le journaliste mais dépendre d’eux le rendait dingue. Mais il n’avait pas le choix. Dans le silence, il allait de toutes façons trouver le moyen de les surpasser.

Quelqu’un frappa à la porte. William, enfin plutôt Éther alla ouvrir, laissant le jeune homme mariner dans sa colère. Il entendit quand même des sons qui ne lui étaient pas familiers. Éther revint quelques instants plus tards.

- J'ai dû me tromper de destination… Vu qu'on est ici... Un petit-déjeuner sous le soleil de Chine ça te dit ? Avant ça, je vais faire une douche... Je sens le... Le whisky !

Quoi la Chine ? Le pays qui était à l’autre bout du monde ? À quelques milliers de kilomètres de New York alors que le journaliste devait retourner travailler le matin même ? Il allait réellement perdre connaissance. En plus, cela avait l’air de ne pas du tout choquer Éther ! Comment pouvait il être aussi joyeux alors que Alejandro était au bout du rouleau ? Profitant que le Dieu soit sous la douche, le brun enfila son caleçon et sortit par le balcon prendre l’air. Malgré la pollution de Pékin, il avait l’impression de retrouver des couleurs quand même. Sa colère ne s'apaisait pourtant pas. Il avait envie de maudir tous les Dieux, surtout Éther, qui avait joué avec les sentiments du chilien. Alejandro était amoureux. Mais le fait qu’il pensait que ce n’était pas réciproque le mettait en rogne. Il ne devait pas le lui rendre, cela ferait trop plaisir à ce soit disant Dieu de la lumière. Il retourna à l’intérieur et vit son partenaire tout propre l’attendre avec son saint piternel sourire.

- Écoute Éther, j'ignore pourquoi tu m’as fait ça… Peut être que le fait d’être un Dieu t’autorise à jouer avec les sentiments des simples mortels comme moi. Mais si tu es vraiment un Dieu et que tu sais tout sur tout, tu dois probablement savoir que je ne vous porte pas dans mon coeur tes amis et toi. J’écris un article sur vous et sur votre monde d’un oeil très critique. Alors en allant me draguer de la sorte, tu as peut être cherché à me déstabiliser. Mais crois-moi, le journalisme, c’est toute ma vie. Je refuse de me soumettre à ton pouvoir.

La colère ne disparaissait pas. La tristesse venait s’accrocher à son coeur. Alejandro ne voulait pas mettre un terme à cette relation qui avait pourtant si bien commencé. Mais par respect envers ses convictions, il allait devoir tout arrêter et continuer son travail. Il enfila ses vêtements et se dirigea vers la porte d’entrée.

- De toutes façons, je suis en Chine sans rien avoir sur moi. Je ne pourrais donc pas venir travailler à mon bureau ce matin. Mais je vais quand même chercher un moyen pour rentrer à New York le plus vite possible. Alors tu peux aller manger ton petit déjeuner tout seul, moi je me casse d’ici.

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