The forest is dangerous [Ombeline & Matthew]

Matthew, prudent, s’aventura entre les arbres, épée bien en main. Il essuya la sueur qui coulait le long de ses tempes. Le soleil tapait fort aujourd’hui, et sa course dans la forêt n’avait pas arrangés les choses. Son tee-shirt blanc était noir. Le monstre qu’il traquait, ou inversement, il ne savait pas, était intelligent. Il aurait préféré combattre un gros monstre idiot. Enfin, de base, il aurait préféré pouvoir se balader tranquille. Mais bon, sa condition de demi-dieu l’en empêchait et il y a des années qu’il s’était fait une raison.

Un bruit dans les buissons attira son attention. Il se retourna brusquement, et il vit son monstre dans les feuillages. Avec un sourire de vainqueur, Matthew s’approcha discrètement de lui par derrière. Mais la créature se retourna à temps et para le coup de Matthew en lui griffant l’épaule. Avec une grimace de douleur, le fils d’Eris se recula. Il se maudit de son imprudence et repartit à l’attaque. Plus épuisant que prévu, le Résistant parvint quand même à en venir à bout et à l’expulser au Tartare.

Le souffle court, Matthew observa sa plaie. Elle n’était pas profonde mais voilà qui avait tâché et déchiré son tee-shirt. Il soupira et rangea son épée. Lorsqu’il releva la tête, il sursauta en apercevant une jeune fille qui l’observait. Il resta un instant figé avant de sourire. De toute manière la Brume devait sûrement déformée la vérité. Gêné, il tenta d’être poli et désigna sa coupure :

- Je me suis emmêlé dans les ronces, rien de grave.

Néanmoins, la jeune mortelle ne semblait pas vouloir reprendre son chemin tranquillement. Légèrement déstabilisé, il fronça les sourcils. Il trouvait déjà étrange qu’une adolescente se balade dans la forêt ainsi, mais bon… Les jeunes étaient étranges, à présent…

- Tu devrais rentrer, la nuit ne va pas tarder à tomber, recommanda-t-il.

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« feat matthew»

En cette journée ensoleillée, Ombeline avait décidée d’aller faire une petite promenade loin du camp des chasseresses pour profiter un peu de la solitude. Non pas qu’elle n’aima pas ses sœurs chasseresses loin de là elle s’entendait fort bien avec la plupart d’entre elle mais des fois elle avait ce besoin de s’isoler sans non plus aller trop loin ne prenant rien à part son arme dissimulée au cas où elle rencontrerait des monstres. Puis au détour d’un recoin de la forêt elle entendit un bruit dans les feuillages et se mit en position méfiante avant de voir un monstre puis un demi-dieu qui le tua. Perplexe et méfiante en voyant qu’il s’agissait d’un homme la jeune chasseresse resta plantée là à le regarder il sembla d’ailleurs la prendre pour une simple adolescente puis qu’il lui parla comme si il était dangereux pour elle de rester en forêt mais surtout comme si il pensait qu’elle ne savait pas voir les monstres à travers la brume.

- ce n’est pas moi qui me suis faîte attaquée par un monstre je ne risque pas grand-chose ici je connais cette forêt dans ses moindres recoin ou presque.

Une voix ou ne paraissait nul émotion mais à son regard on pouvait voir qu’elle restait méfiante comme toujours lorsqu’elle était en présence d’un homme ne leur faisant absolument pas confiance d’une part ensuite autant dire qu’en tant que chasseresse elle avait prêté serment à renoncer à la compagnie de ceux-ci. Bien que méfiante elle s’approcha du jeune homme pour jauger de l’état de sa blessure en restant à distance. Déjà tant qu’elle ne savait pas à qui elle avait à faire elle resterait sur ses gardes ensuite devait-elle lui dire ou non qu’elle fût une chasseresse ? Et à bien y regarder le jeune homme était trop loin de la colonie pour en venir peut-être y allait-il ? Elle resta ainsi à le regarder en réfléchissant tranquillement en même temps jugeant de la situation rapidement comme toujours tout en jaugeant de la réaction de son vis à vis.

- je peux savoir à qui j’ai à faire au moins ?

Ombe était du genre direct certes et de plus elle n’avait pas vraiment sa langue dans sa poche et bien que d’apparence elle ne faisait que 14 ans il ne fallait pas la prendre pour une gamine idiote pour autant. Ceci étant dit en ce qui concernait le jeune homme en face d’elle elle ne savait pas quoi en penser. Allié ou ennemi ? Ombeline n’ignorait pas que la Résistance cherchait à se venger des dieux en quelques sortes, à les décimer et qu’il ne ferait pas de cadeau à ceux qui aidait les dieux. Donc elle devait rester vigilante lorsqu’elle rencontrait un demi-dieu inconnu des fois qu’il ne soit pas amical du coup. Car en tout état de cause en tant que Chasseresse elle était fidèle à une divinité en plus de rester fidèle aux Olympiens en règle générale, bien que c’est surtout à sa mère et à Artémis qu’elle restait fidèle plus qu’aux autres en y réfléchissant bien. En attendant elle aimait bien savoir à qui elle s’adressait question de politesse en sommes. Après elle ne voyait rien dans son comportement qui soit menaçant ou donnait lieu à la jeune chasseresse de sortir ses armes ou son bouclier afin de se protéger cependant si elle ne craignait rien dans l’immédiat du jeune homme ses sens restait en alerte sur ce qui se passait autour d’eux.

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- Ce n’est pas moi qui me suis faîte attaquée par un monstre je ne risque pas grand-chose ici je connais cette forêt dans ses moindres recoins ou presque.

Matthew eut un petit sourire surpris. Bien, visiblement il n’avait pas à faire à une mortelle. Il devient donc prudent, alors qu’elle s’approchait un petit peu. Son ton était d’un calme imparable contrastant son regard méfiant. Il la scruta des yeux. Une gamine ? Oui, peut-être, mais elle avait quand l’air très jeune pour paraître si calme. Sans compter qu’ils étaient dans une forêt qu’elle disait connaître. Autrement dit, il n’y avait aucun doute pour Matthew. C’était une chasseresse.

- Je peux savoir à qui j’ai à faire au moins ?

Le fils d’Eris retient un sourire. Elle était directe au moins. Il la voyait, alerte, autant que lui-même l’était. Les chasseresses avaient une apparence trompeuse et il refusait de se laisser piéger. Quant à lui dire qui il était, il doutait que sa réponse soit satisfaisante. Elles étaient loyales à Artémis. Une déesse. Et donc logiquement contre la Résistance. La conclusion était que la chasseresse était donc son ennemie. Néanmoins, il n’allait pas l’attaquer sauf si elle le faisait elle-même. Pour l’instant, il n’y avait tout de même aucune animosité.

- Bien sûr, mais la réponse ne te plaira pas, chasseresse. Matthew Schaeffer, officier de la Résistance.

Il lui sourit, restant calme. Il voulait bien montrer qu’il ne comptait pas lui faire de mal. Pas qu’il y est d’ambiguïté en cas de combat. Il ne voulait pas non plus qu’elle ramène ses copines parce que, s’il pensait pouvoir la vaincre sans trop de problèmes, une horde de servantes d’Artémis enragées à ses trousses était une autre histoire. Néanmoins, il n’avait pas eu envie de mentir. Le temps où la Résistance était secrète est révolu et désormais, il en avait marre de se cacher.

- Je ne compte pas me battre avec toi. Je tuais seulement le monstre qui me poursuivait.

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Calme sans doute trop pour le si jeune âge dont elle avait l'apparence elle ne s'étonna pas outre mesure qu'il comprenne qu'elle était une chasseresse. En revanche Ombeline restait en alerte même si elle ne montrait aucune animosité envers le jeune homme. Lorsque celui-ci se décida à lui dire qui il était-elle comprit pourquoi il lui avait dit qu'elle n'apprécierait pas puisqu'il faisait partit de la résistance cependant il m=ne montrait aucune intention de s'attaquer à elle alors pourquoi le craindrait-elle au juste je vous le demande ?

- je vois. Enchanté si je puis Dire Matthew c'est - ça ? Moi c'est Ombeline Chase et comme tu l'as compris je suis bel et bien une chasseresse de dame Artémis.

La moindre des politesses était quand même de se présenter à son tour non? Non pas qu'elle est une folle envie de se présenter à lui non plus il restait un homme mais bon elle n'allait pas jouer les effaroucher non plus tout de même. Hors de question de passer pour une faible gamine devant cet homme et encore plus vu qu'il faisait partit de la résistance. Déjà qu'avec son apparence de petite fille on ne la prenait pas toujours au sérieux alors si en plus, elle se laissait impressionner... Lorsqu'il lui assura ne pas vouloir l'attaquer elle le jaugea quelque instant pour juger de sa sincérité puis se rapprocha un peu plus signe qu'elle n'avait clairement pas peur de lui-même si elle se méfiait toujours un peu.

- Si tu avais voulu m'attaquer tu l'aurais fait depuis longtemps il me semble et tu ne m'aurait pas laisser approcher si prêt sans m'avoir menacer de ton arme au passage et on ne parlerait pas tous les deux calmement c'est certain.

Simple et d'une logique imparable Ombe n'était pas du genre à mâcher ses mots et avait ce petit côté de toujours Analyser Correctement une situation. Ombeline n'était pas la fille d'Athéna pour rien et le prouvait par sa grande intelligence et cette capacité à pouvoir analyser chaque situation, quelle qu'elle soit. N'allez surtout pas croire de parce qu'elle n'était pas bien grande elle étaît inoffensive et dénuer d'intelligence se serait une grave erreur de jugement. Entendant un bruit dans les feuillages elle fit apparaître son arc et prépara une flèche qu'elle envoya directement dans l'œil d'un cyclope qui chargeait dans leur direction et soupira il n'était pas très discret ceux-là.

- que fait un lieutenant de la Résistance si loin de son QG et dans une forêt où il peut être à tous moment attaqué par les monstres ? Ce n'est pas très bien fréquenté par ici tu devrais te méfier tu sais surtout lorsque tu es seul.

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- Je vois. Enchanté si je puis Dire Matthew c'est - ça ? Moi c'est Ombeline Chase et comme tu l'as compris je suis bel et bien une chasseresse de dame Artémis.

Matthew nota la politesse dont faisait preuve la chasseresse. Il en était heureux car l’idée de devoir combattre maintenant n’était clairement pas sa première envie. Elle alla même jusqu’à s’avancer un peu vers lui. Il réprima un petit sourire devant son audace. Elle voulait lui faire comprendre qu’elle ne se laissait pas impressionner par lui. Il admira cela bien qu’à son goût cela relevait de l’imprudence. Enfin, il ne comptait pas lui faire de mal. Du moins, pour l’instant. Mais, il aurait suffi qu’elle soit tombée sur un résistant moins…conciliant pour qu’elle soit morte.

- Si tu avais voulu m'attaquer tu l'aurais fait depuis longtemps il me semble et tu ne m’aurais pas laisser approcher si prêt sans m'avoir menacé de ton arme au passage et on ne parlerait pas tous les deux calmement c'est certain.

Il acquiesça à sa logique imparable. Il se souvenait plus que bien de ce genre de raisonnement. Sophie… Ce nom lui fit remonter des souvenirs qu’il aurait préféré oublier. Néanmoins, alors que ce souvenir dansa devant ses yeux, il apprit à l’apprécier. Il était presque sûr, désormais, d’avoir à faire à une fille d’Athéna. Il jeta un rapide regard vers le ciel, comme pour voir si la déesse les observait. Puis, sans prévenir, il dégaina son arme lorsqu’un cyclope sortit des buissons. Avant de pouvoir agir, de dernier se désintégra, une flèche dans son œil. Il sourit une fois de plus, admirant la vivacité de la chasseresse.

- Que fait un lieutenant de la Résistance si loin de son QG et dans une forêt où il peut être à tout moment attaqué par les monstres ? Ce n'est pas très bien fréquenté par ici tu devrais te méfier tu sais surtout lorsque tu es seul.

Matthew passa une main dans ses cheveux avant de rengainer son arme avec un soupir :

- Il semble que les monstres soient attirés par moi. Mais ne t’inquiète pas pour moi, je pense pouvoir me débrouiller.

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Ombeline esquissa un léger sourire qui mourut sur ses lèvres rapidement comme à son habitude cen’était pas juste de fait qu’elle était en présence d’un garçon quoique… Ombe savait très bien que le risque même calculée qu’elle avait pris à s’approcher un peu plus de Matthew pourrait être pris comme un excès de zèle, mais la fille de la sagesse était loin d’être inintelligente et calculait toujours tout ce qui en un sens pouvait fortement la desservir par moment à bien y réfléchir.

- Je suis plus que certaine que tu peux bien te défendre seul les résistants savent se battre tout de même et puis tu dois combattre sans cesse des monstres attirés par l »odeur de ton sang depuis pas mal de temps comme n’importe quel sang-mêlé il y a peu de chance que tu ais besoin d’aide sur ce domaine mais pour un résistant se promener dans la forêt seul à proximité d’un campement de chasseresses avec les tensions entre vous et les dieux je ne suis pas sûr que cela soit très sûr pour l’un comme pour l’autre d’ailleurs.

Là encore, Ombe avait fait une analyse purement logique en soi. Loin d’elle l’idée de se croire fortement en sécurité et capable de battre n’importe qui elle avait ses faiblesses aussi et devait en tenir compte. Par ailleurs si elle avait aucunement l’envie de se battre contre Matthew et que lui non plus ne cherchait pas à se battre cela n’aurait pas forcément été de même avec une autre personne de leurs camps respectifs. Elle resta donc à cette distance qui prouvait ainsi qu’elle n’était pas agressive vis-à-vis de lui et qu’elle n’avait nullement l’envie d’en découvre mais restait tout de même alerte doutant fortement que ce cyclope se soit aventuré seul dans les parages généralement ils étaient en groupe il valait lieux être prudent par conséquent.

- Qui est ton parent divin ? Enfin libre à toi de ne pas me répondre si tu ne le veux pas.

Ombeline avait toujours plus ou moins été interloquée, ou bien même avide d’en savoir plus sur les raisons qui avaient poussés les résistants fils et filles de dieux comme elle à se retourner ainsi contre l’Olympe. Certes les dieux avaient interdictions d’avoir le moindres contacte avec leur progéniture mortelle et beaucoup d’entre eux en voulaient à leurs parents divins pour ce délaissement. Même elle par moment en voulait un peu à sa mère même si elle avait pris conscience que celle-ci ne faisait qu’obéir à Zeus lui-même… Cependant qu’est-ce qui pouvait poussé des enfants à se retourner ainsi contre leur parents au point de vouloir les tuer pour les remplacer ? leur en vouloir pour leur abandon était une chose en sois mais au point de le leur faire payer ainsi elle avait d mal à saisir il y avait forcément autre chose qu’elle ignorait tout simplement mais quoi le tout était de le découvrir et peut-être qu’avec Matthew elle pourrait enfin le savoir à moins que cela soit top secret allez savoir .

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- Je suis plus que certaine que tu peux bien te défendre seul les résistants savent se battre tout de même et puis tu dois combattre sans cesse des monstres attirés par l’odeur de ton sang depuis pas mal de temps comme n’importe quel sang-mêlé il y a peu de chance que tu ais besoin d’aide sur ce domaine mais pour un résistant se promener dans la forêt seul à proximité d’un campement de chasseresses avec les tensions entre vous et les dieux je ne suis pas sûr que cela soit très sûr pour l’un comme pour l’autre d’ailleurs.

Matthew sourit, suivant parfaitement la logique de la jeune fille. Il ne prit néanmoins pas à son analyse. Qu’aurait-il pu dire de toutes manières ? Qu’il n’était qu’un inconscient ivre d’adrénaline ? C’était totalement faux. Il se battait déjà suffisamment dans sa vie pour avoir envie de le faire par plaisir. Ses pas l’avaient simplement guidé ici, tout simplement.

- Qui est ton parent divin ? Enfin libre à toi de ne pas me répondre si tu ne le veux pas.

Il lut dans ses yeux une grande curiosité. Il retint un soupir. Il n’avait pas la patience nécessaire, aujourd’hui, d’expliquer à quel point les dieux méritaient de mourir. Et pourtant, il voyait que l’adolescente – qui n’en était pas une – se posait la question. Il connaissait ce genre de regard par cœur. Il dit sobrement :

- Ma mère est Eris.

Il la détailla du regard, en gardant tout de même un œil sur les alentours. Dans cette forêt, ils n’étaient pas à l’abri de monstres. De monstres un peu plus coriace que le cyclope de tout à l’heure. Il sourit avant de dire avec confiance :

- Je ne te retourne pas la question parce que, depuis tout à l’heure, je ne peux que constater que tu agis en digne fille d’Athéna.

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Ombeline écouta Matthew en restant en alerte constante à leur environnement en bonne chasseresse d’Artémis mais même en simple demi-dieux il était vital pour eux de rester alerte dans un lieux comme celui-ci. Lorsqu’il répondit qu’il était fils d’Eris elle n’en fut pas plus étonné que cela après tout nombres de deux avaient enfantés des enfants mortels certes sa mère était à part en donnant naissance spirituellement à ses enfants car elle était tout de même l’une des trois déesses Vierges de l’Olympe avec Artémis mais à part cela tous les autres étaient en mesure d’avoir une descendance mortelle. Cependant elle esquissa un léger sourire amusé qui s’effaça bien vite lorsqu’il la dit fille d’Athéna en même temps qui ne le savait pas lorsqu’on l’entendait parler stratégie.

- bien vu mais il est vrai que mon tempérament doit aider à définir que je suis une fille de la sagesse. A savoir si je fais honneur à ma mère cela reste à prouver je pense… j’espère au moins y arriver un jour je ne susi pas à même de juger de cela par moi-même. Seule ma mère pourra dire si oui ou non je lui fait honneur ce n’est pas à moi de le dire à mon sens.

Ombeline énonçant juste une pensée, une vérité serait plus exact quand on y songe. Elle n’avait aucunement le droit de juger de la situation si oui ou non elle faisait honneur à sa mère d’elle-même du moins. Certes elle faisait tout pour que cela soit le cas que sa mère soit fière d’elle car elle cherchait sa reconnaissance comme bon nombre d’enfant de dieux devait chercher celle de sont parent divin mais la seule à pouvoir lui dire qu’elle lui fait honneur était sa mère et personne d’autre elle e pouvait donc en aucun cas se dire d’elle-même qu’elle faisait la fierté de sa mère du moins c’était sa conception des choses à elle. Ombeline sentit quelques choses non loin et en alerte dégaina son arc pour voir arriver des monstres.

- Nous avons de la compagnie on dirait… On finira cette charmante discussion après leur avoir fait leur fête tu ne crois pas ?

Ombeline se mit dos à Matthew sans avoir peur de se faire attaquer par lui car il avait clairement démontrer depuis leur rencontre qu’il ne voulait pas s’attaquer à elle et le plus urgent restait les monstres qui les encerclaient tout deux. Pour une fois ce groupe avaient été diablement silencieux et Ombeline n’aimait pas vraiment cela. Elle décocha deux flèches directement en plein cœur de deux chiens des enfers qui avaient bondit vers eux puis sans perdre plus de temps elle reprit une autre flèche pour tirer de l’autre côté et transpercé un autre monstre au passage. Un peu d’exercice ne faisait jamais de mal après tout.

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- Bien vu mais il est vrai que mon tempérament doit aider à définir que je suis une fille de la sagesse. A savoir si je fais honneur à ma mère cela reste à prouver je pense… j’espère au moins y arriver un jour je ne suis pas à même de juger de cela par moi-même. Seule ma mère pourra dire si oui ou non je lui fais honneur ce n’est pas à moi de le dire à mon sens.

Matthew grimaça. Les filles d’Athéna étaient-elles toutes aussi naïves ? A ses yeux, chercher le reconnaissance d’une déesse était à peu près aussi utile que d’essayer de convaincre un Allié du bien-fondé de leur cause. Néanmoins, les paroles de la chasseresse le ramenèrent à une période de sa vie qu’il préférait éviter. Non, pas une période… Une personne. Sophie. Cette fille d’Athéna qu’il avait tuée. Mais pas seulement. C’était avec elle qu’il avait découvert cette partie de lui. Et du plaisir qu’il en retirait. Il garda le silence, préférant ne rien dire. Partir dans ce genre de débat, était futile et il en était conscient. Il sentit de la présence autour de lui et il dégaina son épée alors qu’Ombeline disait :

- Nous avons de la compagnie on dirait… On finira cette charmante discussion après leur avoir fait leur fête tu ne crois pas ?

Elle se mit dos à lui, arc tendu. Il était surpris. Surpris de sa naïveté. Elle lui faisait assez confiance pour cela. Elle était stupide. Avec un soupir, il se tourna lui-même, puisque visiblement, la chasseresse était trop gentille pour lui faire le moindre mal. Il entendit les flèches sifflées, alors que lui-même sauta sur un chien des Enfers. Une dizaine de minutes plus tard, légèrement essoufflé, et tous les monstres morts, il se tourne vers Ombeline.

- J’aurais pu te tuer.

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Ombeline regarda la poussière disparaître totalement signe que tout les monstres avaient rejoint le tartare, sans être le moins du monde essoufflée puisqu’elle s’était tenue à distance des monstres pour se préserver on ne savait jamais après tout. Ombeline fit donc disparaître son arc aussi simplement qu’elle l’avait fait apparaître, à savoir d’un seul geste puis, se tournant vers Matthew lorsqu’il lui fit remarqué qu’il aurait pu la tuer notre jeune chasseresse haussa les épaules simplement dans un premier temps avant de lui répondre se doutant que depuis le départ ses réactions devait sérieusement perturbé son vis-à-vis.

- - Tu m’aurais tué depuis longtemps si tu avais voulu le faire où du moins tu aurais essayé car je ne me laisserais pas tuer si facilement sache-le. J’ai peut-être à jamais l’apparence d’une adolescente de 14 ans mais je ne suis pas stupide si cela peut te rassurer bien que je doute que tu t’y intéresse fortement enfin bon. Dans d’autre circonstance je n’aurais pas agit ainsi mais là vu le nombre de monstres autour il y avait peu de chance que tu perdes ton temps à vouloir me tuer alors que tu ne l’as pas fait des le départ tout simplement. Question de logique on était encerclé de monstres qui avançait vers nous cela aurait été un mauvais calcule de ta part si tu avais voulu tenter ce coup-là donc autant se préoccuper des monstres dans ce cas là non ? On est certes dans deux camps opposés pour autant pourquoi m’aurais-tu tuée là à ce moment précis alors que depuis le début de cette rencontre tu ne l’as pas fait ? Tu en aurais eu largement l’opportunité depuis tout ce temps. Certes en me mettant dos à toi en quelques sortes je te donne le choix du roi car une facilité de pouvoir le faire plus facilement dirons-nous, pour autant le plus urgent était les monstres et c’est le choix que tu as fait donc je n’avais pas tort de ne rien craindre de toi à ce moment-là du moins.

Ombeline savait que dans un contexte de guerre il en aurait largement profité qu’il n’aurait jamais conversé avec elle bien gentiment alors qu’ils étaient ennemi, seulement voilà depuis le départ ni l’un ni l’autre n’avait eue l’envie ou ne serait-ce tenté d’égorger l’autre ils n’avaient juste pas envie de tuer gratuitement du moins pour Ombeline si elle adorait tuer les monstres c’était une chose mais se battre contre d’autres demi-dieux si elle pouvait l’éviter alors elle le faisait sans hésité. Elle ne connaissait pas assez Matthew pour savoir ce qu’il en était pour lui mais v=bien qu’elle se méfia des hommes grandement elle devait avouer que lui semblait tout de même avoir un certain honneur et que ses convictions pour faire partie de la résistance et se retourner contre les dieux devait être assez justifier à ses yeux du moins c’est l’impression qu’il lui donnait de premier abord.

- - Je n’ai aucun mal à tuer les monstres je dois dire que cela m’amuse grandement et que c’est distrayant même, maintenant m’en prendre à d’autres demi-dieux je n’apprécie pas trop cela mais, si c’est une nécessité comme en tant de guerre par exemple, d’une bataille en sommes je ne ferais pas de quartier. Mais si les circonstances ne donne pas lieu à de menace je ne vois pas pourquoi je devrais faire quelque chose qui me répugne c’est tout.

Non Ombeline était loin d’être naïve ou trop gentille du moins pas au point de se laisser tuer sagement dans une bataille voir même il fallait le dire bêtement juste pour ne pas avoir à tuer elle-même il ne fallait pas pousser non plus mais voilà si elle pouvait épargné des vies lorsque celle-ci ne la menaçait pas alors elle le ferait sans aucune hésitation cela pouvait sembler stupide pour certain mais pas pour elle en tous les cas. Pas avec ce qu’elle avait vécu dans le passé et qui avait forgé et transformer le caractère de l’enfant qu’elle avait été autrefois.

- Cela peut te sembler étrange, stupide… tu peux même croire que je suis trop gentille en étant ainsi mais je suis loin de l’être. J’ai juste ma vision personnel des choses et je ne tue que lorsque j’y suis réellement obligée lorsqu’il ne s’agit pas de monstre. De plus je suis de nature assez méfiante de base surtout avec les hommes que je n’apprécie guère mais ce n’est pas pour autant que je dois les tuer ou autre alors qu’ils ont juste croiser ma route ? je ne suis pas un assassin ou quelqu’un qui aime tuer tout simplement. Certains aime cela bien que je ne comprenne pas comment on peut aimer ôter la vie je ne suis pas non plus dans leur tête pour savoir ce qu’ils aiment tant là dedans.

Et c’était vrai, Ombeline avait du mal à comprendre que ‘on puisse aimer tuer ainsi gratuitement les autres, lorsque c’était en temps de guerre cela était malheureusement monnaie courante qu’il y est des morts, c’étaient même inévitable comme lorsque durant des chasses de monstres certaines de ses sœurs chasseresses tombaient… Dans ses circonstances on s’y attendait toujours mais ceux qui tuait en dehors de batailles, de guerre elle ne pouvait ni comprendre ni se mettre à leur place cela la dépassait. Regardant Matthew à distance raisonnable depuis qu’elle avait cesser le combat elle cherchait à déterminer ce qui pouvait pousser un résistant à être si loin des siens dans une forêt où il ne pouvait ignorer décemment qu’il pouvait y croiser les chasseresses. Certes il aurait pu être à des lieux du campement des chasseresses en venant se promener ici mais quand même tous savaient que la forêt était souvent la résidences de la déesse Artémis et ses chasseresses alors lorsque l'on était pas du même camp ne devait-on pas éviter cela ? Mais bon peut-être avait il ses raisons.

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- Tu m’aurais tué depuis longtemps si tu avais voulu le faire où du moins tu aurais essayé car je ne me laisserais pas tuer si facilement sache-le. J’ai peut-être à jamais l’apparence d’une adolescente de 14 ans mais je ne suis pas stupide si cela peut te rassurer bien que je doute que tu t’y intéresse fortement enfin bon. Dans d’autre circonstance je n’aurais pas agit ainsi mais là vu le nombre de monstres autour il y avait peu de chance que tu perdes ton temps à vouloir me tuer alors que tu ne l’as pas fait des le départ tout simplement. Question de logique on était encerclé de monstres qui avançait vers nous cela aurait été un mauvais calcule de ta part si tu avais voulu tenter ce coup-là donc autant se préoccuper des monstres dans ce cas là non ? On est certes dans deux camps opposés pour autant pourquoi m’aurais-tu tuée là à ce moment précis alors que depuis le début de cette rencontre tu ne l’as pas fait ? Tu en aurais eu largement l’opportunité depuis tout ce temps. Certes en me mettant dos à toi en quelques sortes je te donne le choix du roi car une facilité de pouvoir le faire plus facilement dirons-nous, pour autant le plus urgent était les monstres et c’est le choix que tu as fait donc je n’avais pas tort de ne rien craindre de toi à ce moment-là du moins.

Matthew sourit légèrement. Elle ne manquait pas cran, cette chasseresse. L’envie lui viendrait presque de lui donner une leçon, néanmoins, il n’en fit rien. Il estimait s’être assez battu pour le reste de la soirée et l’envie de se battre avec une fille d’Athéna lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Il essayait d’être un homme bien.

- Je n’ai aucun mal à tuer les monstres je dois dire que cela m’amuse grandement et que c’est distrayant même, maintenant m’en prendre à d’autres demi-dieux je n’apprécie pas trop cela mais, si c’est une nécessité comme en tant de guerre par exemple, d’une bataille en sommes je ne ferais pas de quartier. Mais si les circonstances ne donnent pas lieu à de menace je ne vois pas pourquoi je devrais faire quelque chose qui me répugne c’est tout.

Distrayant ? Pff cette fille était bien une chasseresse. Matthew ne voyait pas l’amusement dans le fait de se faire constamment chasser par des monstres les plus moches les uns que les autres. En revanche les demi-dieux ? Autre histoire… La chasseresse semblait vouloir se plonger dans un débat psychologique sur ses états d’âmes mais le Résistant n’était pas d’humeur, aussi il se contenta d’acquiescer alors qu’elle ajouta :

- Cela peut te sembler étrange, stupide… tu peux même croire que je suis trop gentille en étant ainsi mais je suis loin de l’être. J’ai juste ma vision personnelle des choses et je ne tue que lorsque j’y suis réellement obligée lorsqu’il ne s’agit pas de monstre. De plus je suis de nature assez méfiante de base surtout avec les hommes que je n’apprécie guère mais ce n’est pas pour autant que je dois les tuer ou autre alors qu’ils ont juste croiser ma route ? je ne suis pas un assassin ou quelqu’un qui aime tuer tout simplement. Certains aime cela bien que je ne comprenne pas comment on peut aimer ôter la vie je ne suis pas non plus dans leur tête pour savoir ce qu’ils aiment tant là dedans.

Franchement agacé à présent d’être pris pour un psy, Matthew ressentit clairement le besoin de s’en aller. Elle était peut-être sympa, mais là, elle était juste chiante. Avec un soupir ennuyé, Matthew haussa les épaules.

- Je vais te le dire. Tuer provoque le sentiment jouissif d’être tout puissant. Tuer de sang-froid est encore mieux. Nous, les meurtriers, nous sommes peut-être des fous que tu ne comprends, il n’empêche, qu’on le fait quand même. Tuer des monstres ne procurent aucune satisfaction puisqu’ils ne meurent pas à proprement parler. En revanche, rayer quelqu’un de cette Terre de manière définitive, oui c’est cool.

Il s’éloigna légèrement, prenant le chemin du retour. Puis, il se retourna afin de dire une dernière chose :

- Néanmoins, la prochaine que tu t’interroges sur la psychologie des tueurs, évite de le faire seule en pleine forêt, avec un assassin en face de toi. Sauf si tu cherches à te faire tuer. Certains de mes amis sont à un stade plus avancé de la folie.

Il lui offrit un sourire poli avant de s’éclipser pour de bon parmi les arbres.

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Ombeline voyait bien que Matthew semblait s’agacer, il ne devait pas avoir l’habitude de voir quelqu’un tenter de psychanalyser des tueurs ou chercher à la comprendre ou bien pensait-il qu’elle cherchait à se servir de lui comme psy ? Ombeline était moins de vouloir décortiquer à ce point mais il est vrai qu’elle avait tendance à se poser des questions sur tout et à vouloir tout comprendre cela ne servait pas toujours qu’en bien il fallait bien le reconnaitre d’ailleurs. Néanmoins notre jeune chasseresse ne fut pas plus surprise de son agacement et écouta ce qu’il lui dit de manière impassible cogitant dessus. Lorsqu’il commença à partir, elle ne le retint pas mais fut surprise de sa dernière réplique esquissant un léger sourire amusé.

- J’ai tendance à vouloir tout décortiquer et je sais que cela pourrait me jouer des tours en d’autres circonstance mais merci du coseil je sais très bien prendre soin de moi seule. Peut-être à une prochaine fois même si les circonstances pourraient être bien moins cordiale je le crains.

Ombeline lui rendit son sourire poli bien que restant distante et se détourna à son tour pour regagner enfin le campement des chasseresses et regagner sa tente pour continuer ses travaux personnelles n’ayant pas de nouvelle mission pour l’heure. Autant en profiter tant qu’elle le pouvait non ? Il faudrait d’ailleurs aussi qu’elle songe à s’entraîner un peu durant cette période sans mission pour ne pas perdre la main comme qui dirait. Saluant au passage quelques-unes de ses sœurs chasseresses à son retour, elle en avait profité pour ramener quelques provisions qu’elle confia à une des jeunes chasseresses avant de disparaître définitivement sous sa tente pour ne plus en sortir à moins évidement d’être appelé par Dame Artémis. Elle s’installa parmi ses feuilles de dessins et repris son travail ne se préoccupant plus pour l’heure de cette curieuse rencontre qu’elle avait fait avec un résistant. Toutes à ses plans de dessin Ombeline s’activait puisqu’elle en avait la possibilité profitant ainsi aussi d’encore un peu de calme, non pas qu’elle n’appréciait pas celle qu’elle considérait comme sa seconde famille mais elle avait besoin de cette isolement de temps à autres.

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