aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé)
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aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé)

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MessageSujet: aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) Icon_minitimeDim 23 Nov - 22:09




   


Aidan & Sonny
One day you're gonna wake up and find that ♦ New dream is losing is shine and ♦ Nobody is by your side ♦ And when the rain comes down and your losing your mind ♦ So who you gonna run to, where you gonna hide ♦ Glitter and gold won't keep you warm ♦ On those lonely nights ♦ And all those friends that were such a chore ♦ You're gonna need them more than ever before.
La vie était un enfer. Non, il n'aurait jamais cru penser cela, mais aujourd'hui il en était réduit à... Penser à des choses tristes, traîner dans son propre bar, faire des tours et des tours dans son petit appartement... Il avait perdu beaucoup ces derniers jours. Oh, il refusait de l'avouer, il se le refusait, mais il n'avait rien arrangé, il n'avait rien fait pour que sa situation s'améliore. Il avait maudit les dieux pendant des journées entière, il les avait maudit de lui avoir enlevé la seule personne qui commençait réellement à prendre de la valeur à ses yeux. Oh penser à quelqu'un de la sorte ne lui été jamais arrivé, du moins, pas comme ça. Alors pourquoi avait-il fallu que cela tombe sur... Sur lui. Cet être mortel, têtu, insolant et arrogant qui... Bah, il n'avait rien à dire là dessus, il était pareil. Une vraie relation amoureuse ? C'était du chinois pour Sonny. Il ne connaissait pas tout simplement parce qu'il n'avait jamais cherché à connaître. Il était tout simplement.... Pitoyable, mais refusait de le reconnaître. Non, il était Sonny, le grand Sonny tout beau,parfait, génial que tout le monde l'aimait. Garçons, filles, tout le monde le voulait, tout le monde avait envie de lui. Du moins, c'est ce qu’il avait toujours cru. En réalité il était juste quelqu'un, il n'avait rien de spéciale mise à part une parenté divine qui facilitait les choses. Il tapa du poing sur la table de son salon-cuisine. Le verre de vin qui se tenait sous nez semblait le narguait. Sonny n'était pas un grand buveur de vin, mais exceptionnellement, aujourd'hui il s'était laissé tenté. Il l'attrapa et le fixa longuement. Il voulait être avec lui, et lui seul. Il voulait que tout le monde autour lui fiche la paix, il voulait s'excuser, faire quelque chose pour Aidan lui revienne. Parce que c'était comme ça, il l'aimait, alors il devait être avec lui. Et il en serait ainsi. Sauf que pour le moment il avait fuit, le laissant tout seul. Il avait fuit parce que Sonny lui avait fait des avances, il avait fuit parce que Sonny lui avait aussi crier dessus... Et d'autre. Il s'était jamais disputé avec lui, jamais. C'était d'ailleurs pour ça que leur affaires marchaient si bien. Il passa une main dans ses cheveux, il avait tout gâché. Oh il se souvenait du jour où il l'avait rencontré, un humain parmi tant d'autre s'était-il dit. Avec son  frangin il avait vu là une bonne affaire. Et de là avait débuté une amitié qu'il pensait chouette, sans faille. Sauf qu'avec Sonny il fallait toujours que tout dérape, c'était usant fatiguant. Et au jour d'aujourd'hui, il avait sûrement touché le fond. Il s'approcha de sa fenêtre. Il était là, juste dans l'habitation d'en face. Oh les dieux se moquaient vraiment de lui là, c'était comme si ils le narguaient, qu'ils prenaient un un malin plaisir à lui montrer que ce qu'il voulait vraiment était à porté de main, mais à la fois totalement inaccessible. Il péta alors un nouveau câble, envoya valser tout ce qui lui tombait sous la main. Quelqu'un sonna, pendant un vague instant il eu le sentiment que c'était lui mais non, quand il ouvrit ce fut une blondinette qui se tenait là, sur le pas de sa porte. Il lui demanda sèchement ce qu'elle foutait là, elle eu l'air surprise. Oh mais oui, elle devait être une de ses filles à qui il avait promis un danse, un truc con, débile, inutile dans le genre. Mais qu'il était con ! Il n'était pas d'humeur, vraiment pas. Elle lui annonça son prénom, Caroline, bête comme ses pieds. Elle avait beau avoir le récolter du siècle, il y posa un bref instant les yeux avant de se dire que finalement, elle ne lui convenait pas. Elle lui annonça alors qu'elle venait pour boire et s'amuser. Il eu un bref sourire, mais bien sûr, s'amuser. Elle devait en connaître des choses pour s'amuser. Oh il voyait clair dans son jeu, mais il ne rentra pas dedans. Il commença à refuser, elle insista lui déballant des choses absolument incohérente et Sonny lui gueula dessus, la traitant d'anguille anorexique. Il lui claqua la porte au nez, écrasant ses orteils en passage et entendit la pauvre filles s'enfuir en courant. Mais qu'est ce qu'elle était chiante ! Son portable sonna, un fournisseur qu'il envoya chier exactement pareil. Non il était pas d'humeur, il fallait qu'il parte, loin d'ici, loin de cette ville nulle, pourrie. Quelques mois devraient suffirent, alors il sortit une de ses nombreuses valises au couleurs vives. Il commença à les remplir, jetant de temps à autres des regards par la fenêtre.

Le lendemain Sonny cru que sa vie était vraiment, vraiment terminé. D'un côté, heureusement qu'il avait faire ses bagages et qu'il les avaient déposé dans son bar, juste avant de partir. Le matin même il était partit acheté un chien, et pas n'importe quel chien, le genre que Sonny trouvait glamour, mais parfaitement ridicule.  La bête en question se nommait Daisy, et inutile de préciser la race, cela se voyait à des kilomètres vu sa taille réduite, ses yeux énormes et ses oreilles d'éléphant. Il en avait pris un autre aussi, pour le fun. Et là était arrivé le drame. Quant il rentra dans son bar il trouva un nuée de pompiers – qu'il aurait trouvé fort attirants en temps normal – en plein inspection des lieux. Le drame, son chez lui avait pris feu. Les pompiers avait pris soin de lui sortir ses quatre valises avant qu'elle périssent elle aussi dans les flammes. « Ma vie est foutue ». Il avait les larmes aux yeux, ses deux toutous dans les bras, mais refusait de le montrer. La tête haute, il se mit en tête de trouver un logement. Il se mit à pleuvoir, et tout ce qu'il trouva à faire fût de traverser la route. Les larmes ne se verrait pas, avec toute cette flottes... il monta à pieds l'escalier, après tout, il n'habitait qu'au dernier après tout ! Allons bon. Il graina un peu des pieds mais se félicita d'être assez bien bâti pour supporter ses nombreux bagages. Et il arriva enfin devant la porte. THE porte, l'étape fatale, le le... le mur de béton. Il se stoppa net. Il allait lui dire quoi. Pas un vieux discours à l'eau de rose quoi que vu les nouveaux changements qu'avait subit Sonny, il en serait capable. Et pas de baise précipité, il ne l’aimait visiblement pas... Et le haïssait sans doute. Il sonna alors, légèrement anxieux. Oh c'était comme le jour de ses neuf ans, quand il avait avoué à la plus belle fille de l'école que la toile qu'il avait peinte était pour elle. Et qu'elle avait osé dire qu'elle était parfaitement hideuse. Sonny s'était vengé, évidement, et lui avait fait faire le tour de la récréation en petite culotte. Il tapota aussi sur la porte et murmura ;

- Aidan ?

Loupé, ce fut un Clovis, en tee shirt jaune canari et en jean blanc qui l’accueillit. Il soupira, non, pas lui... Quoi que, son grand sourire venait de lui redonner un peu de courage.

- Clovis, ton frère est là ?
- Ouais ouais ! J'vais faire les courses, mais ouais il est là !


Ah Clovis, le gamin de quinze ans... Gamin de quinze ans qui lâcha uen bombe juste avant de partir, parapluie sous le bras et panier à légume dans l'autre main.

- Aidaaaan ! Ton sexy partenaire est làààà !

Là il eu une soudaine envie de le frapper. Mais il avait déjà filé, alors comme un con il poussa un peu ses bagages dans l'entrée et attendit. Oh, il avait un cadeau pour lui en plus. Dès qu'il se pointa, il se força à ne pas le fixer, surtout pas. Il devait arrêter de le regarder comme une chose magnifique qu'il désirait plu que tout au monde. Alors il lui tendit le paquet – avec le chien dedans – et implora les dieux pour que Aidan ne lui colle pas un pain.

- Cadeau ! Tu as dû voir que... Mon chez moi vient de brûler, Daisy et moi on peut rester un peu chez vous le temps des travaux ?

Oui, oui, il devait dire oui, sinon il ne voyait pas où il allai passer les prochaines soirées. Pas chez une de ces filles sans cervelles dont il ne se rappelait même pas le nom, idem pour les garçons. Non, chez Clo' et Aidan c'était bien. Évidement, chez le gars qui lui avait tiré dessus l'autre jouer, quelle idée lumineuse !


   
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Dernière édition par Sonny Gaither le Jeu 4 Déc - 10:01, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) Icon_minitimeMer 3 Déc - 21:28

Le premier verre n'avait été qu'une erreur. Un simple moyen de se détendre avant de dormir, avant d'avoir à lutter contres ces pensées qui venaient le hanter dès qu'il fermait les yeux. Ca avait été l'ami d'un soir, pour mieux se glisser dans le sommeil et chasser toutes ces idées noires. Un verre, un seul. Et puis il s'était rendu compte que sa compagnie n'était pas si désagréable que cela, et il avait rajouté un second verre. Un second ami. Deux personnes sur qui compter quand il rentrait le soir pour mieux chasser sa camarade la mort qui l'accompagnait tout au long de la journée. Mais deux verres, deux amis, ça n'était pas encore assez. La situation avait rapidement dégénéré, sans même qu'il s'en rende compte. Un ami, deux amis, trois amis et, oh, un quatrième. Et puis même un cinquième, tant qu'on y est. Ses soirées se faisaient chaudes, agréables. Un soir, Aidan avait ajouté la compagnie d'un homme et il avait découché. Lui qui n'oubliait jamais de rentrer, qui ne se laissait jamais aller parce qu'il n'en avait pas le droit... Il s'en était donné l'autorisation. Ca avait été une soirée plus douce que les autres encore, plus chaude, plus belle. Au matin, quand il était rentré, ses vieilles amies les sombres pensées l'attendaient, et il avait filé dans sa chambre sans mot dire. Sans oublier ses camarades. Il avait fallu quoi... Trois semaines ? Un mois ? Il avait perdu le fil, comptant uniquement les heures entre chaque petite pause qu'il s'accordait. Trois semaines pour couler, un mois pour se noyer.

« Aidaaaan ! Ton sexy partenaire est làààà ! »

Un mois pour se noyer, douze pour ressusciter. Quand Clovis hurla, de l'autre côté de la maison, Aidan se tenait devant leur minuscule fenêtre, en train d'observer les volutes de fumée qui grimpaient dans le ciel, qui serpentaient, se déformaient... jusqu'à disparaître. Un peu comme lui, en fait. Il porta son verre à ses lèvres comme par automatisme – dangereux automatisme que celui acquit en moins d'un mois – avant de prendre lentement la direction de l'entrée. Clovis n'était plus là, sans doute parti pour une destination mystérieuse dont le chasseur se fichait éperdument. À la place se tenait l'amour de sa vie. Il était amusant de voir combien la délciate compagnie d'un verr pouvait faciliter l'accession à ses pensées les plus intimes, tellement intimes qu'elles s'étaient cachées à lui pendant des années.

« Oh mais qui voilà... Ca s'rait pas l'connard, un peu ? »

Ce n'était pas l'alcool qui lui faisait manger des lettres ou qui lui dictait d'afficher cet affreux sourire sans joie, c'était amplement volontaire. Cependant, le bel ami le verre devait bien aider.  S'appuyant contre le cadre de la porte, son corps faisant barrière entre le couloir et le reste de l'appartement, il croisa les bras et fixa son voisin d'en face. Le pire dans l'histoire ? C'est qu'il avait bien envie de lui, là, tout de suite. Mais sespensées s'égaraient... Elles n'étaient pas toujours très fiables, ces derniers temps. Quand il leur prenait le loisir de s'enfuir, il prenait un verre supplémentaire, pour y voir plus clair et chasser les démons.

« Cadeau ! Tu as dû voir que... Mon chez moi vient de brûler, Daisy et moi on peut rester un peu chez vous le temps des travaux ? »

Le cadeau passa à peine par les mains d'Aidan, finissant sa course sur le parquet. Le rire tout aussi dépourvu d'amusement que son sourire l'était de joie masqua le japement de douleur du chien. Une gorgée pour ne plus avoir envie de pleurer, et on était reparti.

« Alors comme ça, tu goûtes à la vie de sans-abri ? C'est original... Tu viens faire la manche aussi ? »

Aidan s'écarta enfin de l'entrée, ignorant chien(s) et valise pour regagner le confort de l'appartement sombre.
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MessageSujet: Re: aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) Icon_minitimeJeu 4 Déc - 10:25




   


Aidan & Sonny
One day you're gonna wake up and find that ♦ New dream is losing is shine and ♦ Nobody is by your side ♦ And when the rain comes down and your losing your mind ♦ So who you gonna run to, where you gonna hide ♦ Glitter and gold won't keep you warm ♦ On those lonely nights ♦ And all those friends that were such a chore ♦ You're gonna need them more than ever before.
Il y avait comme quelque chose d'étrange chez lui. Pourtant Clovis ne lui avait rien dit. « En même temps, depuis le temps, tu devrais savoir que ce gamin est pas une source très fiable... ». Il buvait ou quoi ? Aidan qui buvait, il leva un sourcils et entra, suivit des deux chiens qui sautaient partout, das tout les sens. Oh ils allaient mettre un peu de vie ici parce que là c'était vraiment... Monotone. Monotone et terriblement déprimant, il avait envie d'attraper une corde et de se la passer autour du cou. Faire la manche, et puis quoi encore, comme si il était obligé de faire la manche.

- Merci c'est gentil, je prend la chambre d'amis !

Le sans gène de Sonny était parfois irritant. Bon, il devait bien avoir une chambre d'amis par ici non ? Il y posa toutes ses valises en soupirant. Son épaules lui faisait encore un peu mal, même s'il fallait avouer que ce médecin pakistanais avait fait des merveilles afin de laisser le moins de traces possible. Il alluma toute les lumière et ouvrit toute les fenêtre de l'appartement.

- T'es bourré ?

Il le détailla longuement et oh, illumination. Évidement qu'il buvait, parce qu'il était comme lui dans un sens, peut être totalement perdu. Bon, sauf que Sonny lui ne buvait pas, il ne mangeait plus. Chacun son truc hein ? Il avait toujours trouvé que la compagnie de l'alcool était dangereuse. Dès qu'on était sous son emprise, on était plus maître de sois même et c'était une chose qui terrifiait le jeune homme. Et alors il eu une vision 'horreur ; un Aidan complètement mort, tout le monde ne profitait, il perdait tout, et vu que son frangin était incapable de le protéger, il tomberait vite dans une dépression et et...

- Nan t'es pas sérieux, elles sont où ?

Et Sonny se mit à sautiller dans tout les sens, à la recherche des bouteilles. Et il en trouva, et toute partir par la fenêtre. Oh il se fichait pas mal de la dame ou du monsieur qui se recevrait une bouteille dans la tronche, Aidan ici présent était bien plus important. Les bruits de verres qui éclataient résonnait dans la rue et Sonny continua alors son manège, complètement hors de lui. Il haïssait être dans cet état. Un coup il était joyeux, souriant, et l'autre c'était plus... L'homme qui faisait n'importe quoi parce qu’il voyait que tout lui échappait. Et la chasseur était en train de lui échapper. Il savait très bien ce qu'on faisait dans son état, parce que lui même, combien de fois avait-il profité du chagrin de cœur de pauvres gars et de pauvre filles venus cherché un peu de réconfort dans son bar ? Il avait arrêté de compter. Il termina sa course sur la canapé le plus proche et le regarda longuement. « C'est de ta faute, regarde ce que tu lui as fais. » Non, pas seulement de sa faute, un peu de la sienne aussi. C'était pas lui qui lui avait tiré dessus. Bon, c'était lui qui dans un accès de rage avait tenté de l'étrangler. Daisy tenta de sauter sur ses genoux – mais sa taille étant réduite – Sonny l'attrapa d'une main et la posa à côté de lui. C'était trop silencieux, beaucoup trop silencieux. Les pensées défilaient dans son cerveau. Il avait envie de s'excuser, de lui sauter dessus, de le taper, de l'embrasser, de jeter ce chien par la fenêtre, de le serrer dans ses bras, de lui confier tout les efforts qu'il faisait pendant un mois pour être plus... Sage. Parce que oui, Sonny en avait fait, contre son grès, contre sa propre éthique. C'était dur de ne pas être sois. Il avait eu de multiple occasion et, à sa manière, il était resté fort. Il prit la tête entre ses mains et ferma les yeux, respirant plus doucement. Peut être qu'il n'avait pas dû venir, ou peut être qu'il allait devoir l'aider à remonter la pente ? Oh mais de ce qu'il connaissait d'Aidan il allait le repousser. Il ne l'aimait pas, il le haïssait même, voilà à quoi en était réduit le fils d'Aphrodite. Oh, sa mère devait bien se moquer de lui, elle devait se dire que son fils lui offrait un bon divertissement, une romance complètement raté.

- Qu'est ce qu'on a fait hein ? chuchota t-il à lui même.


   
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MessageSujet: Re: aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) Icon_minitimeSam 27 Déc - 17:46

Elles n'étaient pas cachées, pas vraiment. Jusqu'à présent, Aidan n'avait toujours vécu qu'avec Clovis et ce dernier respectait ses affaires. Il n'y touchait pas, c'était aussi simple que cela. Sonny en revanche, c'était une autre paire de manches. Si le chasseur l'observa sans vraiment bouger, c''était simplement parce que la colère le paralysait sur place, le clouait au milieu de la pièce tandis qu'abasourdi, il contemplait le sang-mêlé s'agiter autour de lui. Un silence psant finit par s'installer difficilement alorsqu'ils se toisaient, l'un assis, l'autre debout. Deux pauvres types lamentables qui se regardaient en chiens de faïence, attendant que l'un d'eux rompe cette immobilité insupportable. Finalement, ce fut Aidan qui craqua le premier. Sa main s'écrasa sur la joue de Sonny une nouvelle fois, comme si ce geste qu'il n'aurait jamais osé faire voilà quelques mois était devenu leur unique moyen de communiquer. Une méthode plus simple que les mots, tout aussi douloureuse et beaucoup plus barbare. Mais ce qui était amusant, c'est qu'Aidan ne prenait même pas la peine de fermer le poing, de frapper de façon réellement efficace. Le geste était plus symbolique qu'autre chose, c'était de la rage sans le véritable désir de blesser. Le claquement qui résultat de cette brève altercation fit revenir le silence dans la pièce.

« Je t'aurais bien jeté par la fenêtre. » C'était vrai. « Mais j'aurais eu des ennuis. » C'était vrai aussi. « Sors de chez moi, Sonny. »

Aidan traversa la pièce et ouvrit d'un coup de pied le sac de coure qui traînait dans un coin, une expression provoquante lui tordant le visage.

« Santé mon bon compagnon, santé. »

Celle-ci, il l'avait mérité. Elle allait simplement le réchauffer, lui qui allait presque claquer des dents tant cette conversation le glaçait. La bière allait lui remonter le moral un bon coup, et ensuite ça irait mieux. Ensuite, il arrêterait. Il n'était pas un alcoolique, loin de là, elles l'aidaient simplement à tenir le choc, elle l'accompagnait dans ce deuil de Sonny. C'était bien de ça qu'il s'agissait : le deuil d'une personne, même si elle était encore en vie et qu'elle se tenait juste en face de lui, là, maintenant.

« Tu sais le plus dingue ? J'ai envie de t'embrasser, là. »

Il avait envie de beaucoup plus même, aussi reprit-il une gorgée pour se changer les esprits. Il se retourna brusquement sur la pointe des pieds, lui faisant face.

« Et j'sais même pas pourquoi je te dis ça. T'es qu'un con, Sonny Gaither, un sale petit con ! Un con, t'entends ? » Devant l'absurdité de leur conversation, Aidan éclata de rire.
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MessageSujet: Re: aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) Icon_minitimeDim 28 Déc - 23:06




   


Aidan & Sonny
One day you're gonna wake up and find that ♦ New dream is losing is shine and ♦ Nobody is by your side ♦ And when the rain comes down and your losing your mind ♦ So who you gonna run to, where you gonna hide ♦ Glitter and gold won't keep you warm ♦ On those lonely nights ♦ And all those friends that were such a chore ♦ You're gonna need them more than ever before.
Et dans le nouvelle scène de « La vie est une farce pas drôle », de Aidan et Sonny, on pouvait ajouter aisément cette scène, qui reflétait à merveille... Leur cas. Unique en leur genre, même à la télé, dans toutes les séries romantique, d'action, d'horreur ou autre qu'il avait pu voir Sonny ne s'était retrouvé dans une telle situation. Donc pas de mode d'emploi pour arranger le tout, de plus, le seul type dont il espérait un jour, devenir plus qu'un ami, était un humain parfaitement imprévisible. Et qui s'était mis à boire, une mauvaise chose donc. Une paire de claque, voilà ce qu'il reçut. Il se massa la joue, en essayant de comprendre la profonde amitié qui lié Aidan et les claques. Franchement, il l'avait pas embrassé là, il lui rendait juste visite. Bon d'accord, il comptait clairement s'installer ici le temps de retrouver son cabaret bar. Il lui confessa qu'il aurait aimé le faire passer par la fenêtre et Sonny jeta un coup d’œil à la rue et au trottoir qui l'attendait en bas. Sans façon, il ne mourrait pas comme ça, pas aussi vite, trop de choses encore à faire sur cette terre. Non pas qu'il soit président ou dieu, mais quitter maintenant ce monde, c'était trop tôt. Surtout comme ça. Il s'imaginait bien la scène, là haut. « Comment t'es mort toi ? » « Oh bah c'est simple, un mortel fou de rage m'a poussé du haut du dernier étage de son immeuble. Mais je l'aime, alors ça compte pas ! ». Pathétique. Il le regarda donner un coup de pied dans un pauvre sac qui n'avait rien fait et il se passa une main dans les cheveux histoire de déstresser un coup. De l'embrasser, là ? Il était vraiment... Les mots commençaient à lui manquer quand il s'agissait de définir cet étrange être humain. Il avait toujours trouvé que Clovis était le plus chelou des deux, mais en réalité, le rôle s'inversait clairement ces jours ci. Il se retrouva face à lui, un peu trop prêt à son goût, et un flot d'injure lui parvint.

- Je t'entends très bien oui. Je suis un vrai petit con, et c'est pas nouveau.

Son ton était sec, il ne voyait pas pourquoi relancer sur un nouveau flots de jurons servirais à quelque chose, avec tout, il n'était pas couché avec Aidan. Sauf que là, il était trop près, beaucoup très près et les enfants d'Aphrodite n'étaient pas très connu pour leur retenu. Voire pas du tout. Et Sonny avait beau faire tout les efforts du monde, se convaincre de reculer, se dire que de toute façon Aidan ne le méritait pas et qu'il n'avait plus qu'à se trouver un autre prince charmant, enfin, façon de parler, rien ne le faisait bouger. Et ce rire, ce rire qui lui donnait à son tour envie de rire mais il n'en fit rien. Oh il aurait pu le laisser rire encore longtemps mais il n'était pas connu pour sa grande patience. Enfin disons qu'il était patient, mais pas tout les jours, ni vingts quatre heures sur vingts quatre. Il l'avait cherché de toute façon, c'était dans sa nature. Il aurait du lui rendre sa claque, ou pire, mais il posa ses mains sur sa taille et l'attira contre lui. Fermant les yeux, il posa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa. Tout ce qu'il espérait, c'était que Clovis ne rentre pas et ne vienne pas perturber ce moment dont il rêvait chaque jours. Les boulés plus tard... Il laissa ses mains se balader sous le tee shirt du jeune homme, sans doute en faisait-il trop, mais il était un as des mains baladeuses depuis le temps. Il avait envie de tout chez lui, chose que Sonny n'avait pas ressentit depuis très longtemps. Si c'était ça être amoureux, alors c'était un sentiments horrible. Ne jamais pouvoir être satisfait. Ou alors c'était propre à Sonny. Il s'était toujours dis qu'il y avait un petit défauts chez chaque personne, pour lui il n'en voyait aucun. Enfin, il en avait un tas mais il refusait de les voir tel quel. Il aurait pu prolonger tout ce plaisir, après tout, il en avait envie. Et peut être qu'Aidan aussi au fond... Bah il n'en savait rien. Ses lèvres se décollèrent des siennes et il reprit sa respiration, plus régulière, moins saccadée. Il sentait qu'il avait sans doute fait une bêtise mais tant pis, il en valait la peine, quoi qu'il pense. Il n'avait aucune envie de se détacher de lui et pourtant il le fit. Il porta la main à sa ceinture, il c'était juré en venant ici de le faire. L'arme d'Aidan, qu'il avait soigneusement gardé depuis le jour où il lui avait tiré dessus. Oui, il aurait pu la jeter, en faire n'importe quoi, mais il savait qu'elle avait de la valeur à ses yeux. Il lui tendit, un mi sourire aux lèvres. Encore, il en voulait encore. Sauf que non, il sentait qu'il allait devoir attendre.

- Je crois qu'elle t'appartient...

« Si tu veux me faire sauter la cervelle c'est maintenant ou jamais petit mortel, je sais que tu as eu cette idée. Après tout, je serais pas le premier, t'aime bien ça, tuer les gens comme moi hein ? » Il le pensa si fort, tout devait se lire dans ses yeux. Pourtant il ne recula pas d'un pas, jusqu'au bout il ne fléchirait pas.


   
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MessageSujet: Re: aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) Icon_minitimeMar 30 Déc - 21:16

« Eh bah parfait ! »

Ils en étaient presque ridicules, mais leur relation n'avait pas toujours eu cet aspect un peu extrême. Avant, quand ils n'y avaient pas tous ces non-dits entre eux, quand ils n'avaient pas enchaîné les situations gênantes, inattendues et les disputes, ils s'entendaient à merveille. Parfois, Aidan se prenait à rêver de cette époque où ils étaient amis, juste amis, simplement les meilleurs amis du monde, cette époque où l'amour et tout ce qui l'accompagnait ne faisait pas partie de leurs bavardages quotidiens. Même avant la dispute du cabaret, qui s'était littéralement achevée dans le sang, leur amitié était tendue. Mais c'était la faute à Sonny, et uniquement la sienne. S'il ne l'avait pas brutalement embrassé à Paris, s'ils... Lui, Aidan, avait bien fat de le repousser : ça n'aurait jamais fonctionné, pas quand on les voyait aujourd'hui, à se sauter à la gorge chaque fois qu'ils avaient le malheur de se croiser. Mais malgré ce ton venimeux, cette violence, ils se retrouvèrent à s'embrasser. Comment et pourquoi étaient deux excellentes questions, mais Aidan n'en avait pas la moindre idée. Il savait que Sonny l'avait attrapé par les hanches pour l'attirer jusqu'à lui. Il avait senti ses lèvres se poser sur les siennes. Le chasseur aurait pu le repousser, et il avait d'ailleurs essayer, mais son corps et son esprit étaient comme qui dirait entrés en conflits. Tout lui criait de le rejeter avec violence, de s'éloigner de... Ça. Et ce ça l'avait irrésistiblement attiré, le forçant à se presser contre lui plus fort, répondant à ses caresses brûlantes, lui rendant son baiser presque avec violence. Aidan n'était pas exactement vierge, le terme ne pouvait s'appliquer, mais il n'avait jamais connu ça, jamais un amour aussi dévorant. Brutal. Quand Sonny le repoussa... Disons qu'Aidan redescendit à peine sur Terre.

« Tu l'as gardée. »

Une voix douce, qui contrastait avec l'expression de son visage. Il avait perdu le contrôle. Deux fois. Il avait tiré sur Sonny par colère, il avait répondu à son baiser par amour. Il était déchiré entre ces deux sensations, ne savait plus vraiment ce qu'il devait faire, comment faire. Amoureux ? Non. Malade d'amour. C'était une maladie furtive et sinstre qui s'était enracinée en lui. Sonny était son centre du monde, celui autour de qui tout tournait. Sa rage, sa vie, son bonheur. Absolument tout. C'était peut-être pour ça qu'il le haïssait aussi profondément : Aidan l'indépendant ? Amoureux ? Impossible. Il tremblait de colère, mais était-ce seulement de la colère ? Alors qu'il résistait contre cette envie dévorante de se jeter sur le sang-mêlé, là, dans le salon même ? Comme en réponse à ce chaos intérieur, le canon de l'arme se posa sur le front de Sonny. Doucement, presque gentiment, sans le moindre rapport avec son agitation interne.

« Tu sais que je pourrais te tuer. »

Oui, tu le sais. Tu le sais, je le lis dans tes yeux. Provocation. Le doigt d'Aidan effleura gentiment la gachette. Douceur et délicatesse. Presque de l'élégance. Ils étaient proches, trop proches, il n'y avait même pas besoin de viser. Juste d'appuyer sur la détente. La poitrine du chasseur se soulevait rapidement, à croire qu'il venait de courir un marathon. Deux secondes après, et il se pressait de nouveau contre son camarade, réclamant un nouveau baiser, ses mains se glissant bien malgré lui sous ses vêtements, bataillant contre son t-shirt. Un instant, un seul et bref instant, jusqu'à ce qu'Aidan repousse violemment Sonny, le projetant contre le mur, et le tienne en joue.

« Arrête ça. Quoi que tu fasses, arrête. »
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MessageSujet: Re: aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) Icon_minitimeJeu 1 Jan - 19:12




   


Aidan & Sonny
One day you're gonna wake up and find that ♦ New dream is losing is shine and ♦ Nobody is by your side ♦ And when the rain comes down and your losing your mind ♦ So who you gonna run to, where you gonna hide ♦ Glitter and gold won't keep you warm ♦ On those lonely nights ♦ And all those friends that were such a chore ♦ You're gonna need them more than ever before.
Il allait vraiment faire ça ici ? Il loucha sur l'arme pointé sur son front, en se disant que lui rapporter son jouet préféré n'était peut être pas une si bonne idée finalement. Mais il s'était promit de le faire, maintenant c'était un peu tard. Il attendit que le coup part, mais rien ne vint. Peut être qu'au fond, il s'était trompé. Peut être qu'au fond Aidan ne voulait pas le voir mort ? « T'as raison, je suis bien mieux vivant... » Il eu une brusque envie de se gifler pour ce qu'il venait de penser. Franchement, faire de l'humour maintenant… Il prit alors la décision de baisser l'arme de lui même mais le mortel ne lui laissa pas le temps d'aller bout. Non au lieu de ça Aidan avait prit les devants et le demi-dieu le laissa faire, trop agréablement surpris pour tout arrêter. Ce fut assez bref, il termina plaqué au mur et ne pu s'empêcher d'afficher un sourire béa. Oui, un de ses sourires qui apparaissaient sans rien demander, et qui restaient même quand on se sentait parfaitement con.

- Je fais rien. Rien du tout.

Il leva les mains en l'air en signe de protestation. Que voulait-il qu'il fasse ? C'était quand même pas de sa faute si ? Un peu quand même, un enfant d'Aphrodite avait du mal à être repoussant, même en y mettant toute sa bonne volonté. Et pas d'enjôlement cette fois ci, pas avec lui. Sony contrôlait assez bien son pouvoir pour se contenir et choisir avec qui l'utiliser, et avec qui il fallait éviter. Et Aidan, était une exception. Jamais au grand jamais il userait de cela sur lui. « Et j'aimerais que tu baisse cette arme si possible… Je sais qu'avec toit tout est possible alors par pitié... » Il baissa les mains doucement. Autant éviter de l'affoler avec des gestes brusques. Sait-on jamais, ce gars était la définition même du mot imprévisible. Il s'approcha, confiant et posa sa main sur celle tenant l'arme. Il la baissa doucement, en évitant soigneusement de viser un de leur pieds.

- T'es pas obligé de faire ça tu sais ?

Il plongea son regard dans le sien et se demanda alors quand il avait commencé à l'aimer à ce point. C'était étrange, il ne se souvenait d'aucun moment où tout ça lui avait paru évident. C'était arrivé, comme ça. A Bordeaux tout semblait s'être éclaircie. Et c'était là que qu'il avait commencé à comprendre. Puisque c'était quelque chose de nouveau chez Sonny, il y allait à l'aveuglette. Quant à Aidan… Du temps où ils étaient meilleurs amis, il ne lui semblait pas qu'il soit déjà sortit avec quelqu'un, ou même qu'il lui parle de ça. Il était un vrai mystère ce gars, et qu'est ce qu'il aimait ça ! Il posa un main sur la poitrine du chasseur et là, le temps sembla se figer. Franchement, il aurait tout donné pour avoir un autre parent divin à ce moment là. Aphrodite plus les sentiments qui l'animaient en ce moment même ne faisait pas bon ménage. Du style Hypnos. Ils faisaient quoi ces mômes à lui ? Pioncer et puis voilà. La seule gamine du dieu qui lui eu été donné d'observer était une blondinette vraiment étrange, molle, qui traînait avec un gars tout aussi étrange. Ses doigts se serrèrent un peu plus et sa respiration sembla ralentir. Il aurait voulu lui dire autre chose, en fait il avait un tas de choses à lui avouer, mais il 'en fit rien. A seule chose c'était le prénom de l'homme qui se tenait en face de lui, il se le répétait en boucle dans sa tête, ce prénom résonnait sans cesse. Il en était complètement obsédé, et c'était quelque chose de tellement horrible. Personne n'était inaccessible, mais Aidan lui… Ils étaient encore jeunes, certes, ils avaient toute une vie devant eux pour arranger les choses. Mais les accidents, et autres désagrément de la vie d'un demi dieu étaient vite arrivés. Alors il l'embrassa de nouveau. Il passa es bras autour de son coup et se laissa emporter. C'était dans ces moments là, intime, qu'ils avait l'impression qu'ils étaient les Rois de monde. Que rien ne pouvait les arrêter, c'était leur temps. Encore et encore. Profiter de lui, l'embrasser à nouveau, le sentir se coller contre lui. Et sentir ses mains sur son corps. Son odeur, ses gestes, il voulait juste qu'il reste. Accro ? Peut être. Parce que d’aussi loin qu'il se souvienne, le petit Sonny n'avait jamais vécu un tel attachement. Quand il avait commencé à déconner, il était jeune. C'était même plus qu'un jeu qu'autre chose quand à treize ans il commença à se chercher. Mais là c'était différent. Pas avec lui, pas avec l'homme avec qui il avait développé une amitié sincère depuis des années, une réelle complicité. Son chasseur de demi-dieux. Il en avait envie, son corps en avait envie. Ce fût donc Aidan qui se retrouva contre le mur quelques secondes lus tard. Un jappement se fit entendre, et un deuxième quand Daisy vola à travers la pièce. Le rouge lui été monté aux joues, et comme si le jeune homme allait s'envoler tout à coup, il agrippa de ses deux mains son tee shirt. Il croisa son regard, et osa enfin. Sa demande était clair. Il en mourrait d'envie mais il préférait être sûr.

- …Aidan ?


   
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MessageSujet: Re: aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) Icon_minitimeMar 6 Jan - 16:34

Mais si, il y était obligé. Il s'y sentait obligé. Aidan ne pouvait pas aimer Sonny, quelque chose le lui interdisait, il le sentait. Dans ce combat étrange qui les unissait, Sonny et lui, ils étaient aveugles. Ils avançaient au hasard, un pas en avant, deux en arrière. Chaque fois que l'un se rapprochait de l'autre, l'autre s'empressait de s'éloigner, de battre en retraite. Sonny était inaccessible. Loin devant lui. Sonny était un demi-dieu, partageant le sang d'une déesse. Sonny était beau. Il était gentil. Il avait ce qu'il désirait quand il le désirait. Aidan ne voulait pas n'être qu'un nom de plus dans un calepin. À sa façon, il se rendait lui-même inaccessible, empêchant n'importe qui d'arriver jusqu'à lui. Il était agressif. Il n'était pas un gentil. Il était un tueur. Tout l'opposé de l'homme qui se tenait en face de lui, qu'il embrassait comme s'il n'allait plus jamais le revoir. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Sonny. Ce nom tournait et retournait dans son esprit, le hantant n'importe quand, n'importe où. Il n'en voulait pas, il n'en voulait plus. C'était presque un maléfice à la longue d'être aussi obsédé par quelqu'un, de le vouloir lui et rien que lui. De le désirer à en perdre la raison. Sa supplication, il n'en voulait. « Vas-y. Vas-y, bordel avant que je ne change d'avis. » Il était soûl. Complètement soûl. Et il n'avait jamais eu autant envie de quelqu'un. Il n'avait jamais aimé personne. Ses parents avaient dû oublié quelque chose lors de sa conception. Enfin c'était ce qu'il s'était toujours dit jusqu'à... Sonny. Le prénom tournait encore dans sa tête, il ne pensait qu'à lui. Qu'à tout ce qui était lui. Il était prisonnier entre le mur et le fils d'Aphrodite. C'était étouffant, merveilleusement étouffant. Il reçut chacun des baisers avec une joie presque malsaine et batailla contre cet odieux t-shirt qui l'empêchait de mieux sentir Sonny contre lui.

Ils étaient à poil. Littéralement. Dans le couloir. Lui et son meilleur ami. Soûl ou pas, l'absurdité de la situation le prit brutalement à la gorge et il repoussa Sonny. Pour de bon cette fois-ci. Récupérant t-shirt et autres habits qui traînaient, il traversa l'appartement si vite qu'on aurait pu penser à de la téléportation. La porte de sa chambre claqua derrière lui et il enfila ses habits à la hâte, bataillant avec le pantalon puis le haut. Quelle idée d'avoir deux jambes ou deux bras aussi ? Enfin, il se laissa tomber contre le vulgaire panneau de bois qui le séparait de Sonny. Mais qu'est-ce qu'il avait fait ? Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez lui ? « Va-t-en, Sonny. » Sa voix était fatiguée. Épuisée même. Il se traîna à quatre pattes jusqu'à sa table de nuit, renversant livres et cachets pour le sommeil à la recherche de son amie. Ah... Il savait qu'elle était là. Pas besoin de verre, il descendit une grande gorgée d'alcool, sentant son ventre se réchauffait délicieusement. « Va-t-en ! » Qu'est-ce qui n'allait pas chez lui ?
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MessageSujet: Re: aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) aidan × glitter and gold won't keep you warm. (terminé) Icon_minitimeMer 7 Jan - 13:41




   


Aidan & Sonny
One day you're gonna wake up and find that ♦ New dream is losing is shine and ♦ Nobody is by your side ♦ And when the rain comes down and your losing your mind ♦ So who you gonna run to, where you gonna hide ♦ Glitter and gold won't keep you warm ♦ On those lonely nights ♦ And all those friends that were such a chore ♦ You're gonna need them more than ever before.
Il faisait partit de ces gens que Sonny avait du mal au fond, à comprendre. Pourquoi connaître les sentiments des gens, leurs envies et tout ce qui allait avec c'était du gâteau en temps normal pour lui. C'était sans doute pour ça qu'Aidan était un être si... Frustrant. Il n'y avait qu'à voir ce qui venait de se passer, entre rire ou pleurer Sonny hésitait encore. Pourtant, malgré une certaine gêne qui commençait à grandir à lui, Sonny se sentait bien. Impossible d'expliquer pourquoi. Sans doute parce qu'il venait d'accomplir quelque chose dont il rêvais depuis longtemps. Deuxième fois qu'il était tombé amoureux, et deuxième fois que tout partait de travers, ça devait être lui le soucis. Ou alors il tombait sur les mauvaises personnes à chaque fois. Il se leva à son tour et attrapa ses affaires une à une. Rien à faire il resterait ici. De toute façon il n'avait nul part où aller, ou plutôt, il avait une flemme immense d'aller sonner aux portes. Ils avaient une chambre de libre ici, alors c'était là qu'il allait dormir. Et vivre aussi, jusqu'à que son appartement soit entièrement refait. Il murmura un petit « ouais ouais » sachant très bien qu'Aidan devait le maudire plus qu'autre chose. Un jour peut-être les choses seraient normales entre eux. Un jour peut-être leur relation serait saine, dépourvue de haine ou autre, bref, tout ce qu'il y avait entre eux en ce moment. Tant qu'à faire, Sonny croisait les doigts pour que cela ne tarde pas trop. Tout le monde savait que la durée de vie des demi-dieux était généralement inférieure à celle des mortels. Et la porte s'ouvrit. Ce fut un Clovis souriant, les bras chargés de boites à pizzas qui rentrait, la banane comme jamais. Les deux chiens – enfin les choses à poil et à quatre pattes – se jetèrent sur lui et le petit demi dieu parut tout content d'avoir de la compagnie. Tant mieux, au moins un d'heureux dans cet appartement. La joie commençait à manquer ici.

- Hey les gars ! Regardez qui est de retour ~ Soirée pizzas ça vous dit ? Parce que je suis passé chez un...

Et son regarda tomba nez à nez avec celui de Sonny, qui le regarda de travers un bref instant avant de se rendre compte que ses fringues étaient encore dans ses bras. « Et merde... » Le frère Tyrell ouvrit de grand yeux et piqua un far.

- Bah quoi, t'as jamais vu un mec à poil ?

Sur ces paroles très constructives il claqua la porte derrière lui. La réponse était sans aucun doute non, pas Clovis. Non Clovis c'était... La naïveté et la pureté, tout simplement. Ben plus maintenant. Et il devait s'attendre encore moins à voir son patron dans cet état, dans son appartement. Bah, il oublierai vite de toute façon. La dernière chose qu'il entendit avant de se cacher sous sa couette, c'était le bruit des boites à pizzas qui tombaient au sol une à une.


   
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