J'aimerais dire que mon histoire est aussi merveilleuse que moi, mais non. Malheureusement contrairement à moi mon histoire n'est pas parfaite. Au contraire, certains passages de ma vie m’ont humilié plus que tout, m’ont détruit. Cependant, je n’ai pas toujours été comme cela. Je sais très bien ce que vous vous dîtes : « Ce gars-là, il est prétentieux et méchant. » Je ne vous dirais pas le contraire car c’est vrai. Mais c'est un masque. C’est mon ancienne vie qui a forgé celui que je suis devenu, pour le meilleur ou pour le pire. Avant, ma mère disait qu’on n’était pas forcément le reflet de son passé. Mais je crois que c’est faux. C’est mon passé qui m’a fait être cet homme, c’est mon passé qui a gâché ma vie. En tant que sang-mêlé, on a tous eu une vie difficile. Le mien ne l’est pas forcément plus que les autres. Mais moi, je n’ai pas réussi à le surmonter ni à l’oublier. Bref voici mon histoire.
Il faut savoir que je vivais avec ma mère, Nadia Adams. Et pour moi, c’était le seul être qui comptait. On vivait à New York dans un petit studio. Tout se passait bien, j'ai passé là-bas dix ans de ma vie. Dix ans de paix, de prospérité, autrement dit,  dix ans sans monstres ni… Poséidon. Un beau jour, enfin plutôt un mauvais jour, je m’en souviens comme si c’était hier, alors que je rentrais de l’école, une bête immonde tenait ma mère entre ses pattes. C’est le premier monstre que j’ai vu et malheureusement pas le dernier. Ma mère hurlait, se débattait. Le monstre l’a jeté au sol avec tant de violence que j’en ai été choqué. J’étais mort de trouille, mais j’ai vu rouge. On ne touche pas à ma mère ! Le monstre était terrifiant. Je ne me souviens plus exactement de son aspect physique, tout ce dont je me rappelle c'est qu'il était gigantesque, au moins trois mètres. Alors, j'ai pris mon courage à deux mains et je lui ai sauté dessus. Je ne sais pas si vous connaissez les grands films d’action où le héros réussi à tuer le monstre et à sauver son être cher, mais je peux vous dire que cela ne se passe que dans les films. Parce que moi quand j'ai sauté sur le monstre dans le but de le tuer je me suis fait éjecter. Il était juste au-dessus de moi. Moi, pauvre gamin de dix ans… Je le revois encore quand il a levé sa patte pour m’achever, je me souviens encore de son odeur putride. Pire, je me souviens encore du hurlement de ma mère quand elle a encaissé le coup à ma place. Elle s’est effondrée et une flaque de sang s’est élargie sous elle. A la main, elle tenait une épée. Une vrai, de couleur bronze. Elle me l’a tendue dans un ultime geste et lorsque je l’ai saisie, j’ai fait le geste le plus naturel qui soit. J’ai tendu le bras et le monstre a explosé.
J’ai baissé les yeux vers ma mère et mes larmes ont coulé à flot, tout ce sang… mais elle vivait. Et j’ai été pris d’un ultime espoir. Je me souviens exactement de ses dernières paroles :
« Yan… cette épée… garde là… cadeau de ton père… »
Elle s’est arrêtée pour cracher un peu de sang avant de reprendre :
« Appelle… Sophie… Va vivre chez elle… »
Je l’ai interrompu, même si j’étais encore gosse, je comprenais ce qu’elle voulait dire, elle insinuait qu’elle allait mourir…
« Maman ! Tu ne vas pas mourir ! Tu n’as pas le droit ! Tu me l’as promis ! »
Elle a simplement souri et a dit :
« Je t’aime… »
Je ne me souviens que vaguement du reste. Je crois que j’ai hurlé, pleuré, supplié. J’ai secoué le corps de ma défunte mère. Je me souviens de l’ambulance puis de Sophie en larmes. Plus tard, alors que totalement épuisé, j’étais sur le point de m’endormir, telles furent mes dernières pensées : ma mère est morte en me protégeant, elle est morte dans mes bras.
Pendant plusieurs semaines, j’ai consulté des psys en chaîne et ils m’ont forcé à reparler du monstre, de revivre la scène et, après cette éprouvante épreuve, ils ne m’ont pas cru lorsque j’ai évoqué le monstre. L’affaire a été cataloguée : accident de la route. Mais moi, je savais que c’était faux. J’ai vécu deux ans chez Sophie. C’était la sœur de maman. Mais un jour, un de ses fils a touché à mon épée et s’est amusé à jouer avec. Je me rappelle la colère sourde qui m’avait enveloppée. Ce cadeau était de ma mère, et peut-être de mon père. Je lui avais arraché des mains et il m’avait hurlé dessus. Il était beaucoup plus vieux que moi mais cela ne m’avais pas empêché de l’envoyer à l’hôpital. Puis Sophie m’a dit que je n’étais plus le bienvenu. J’ai été catalogué : gosse à problème. Puis la colonie m’a repéré et recruté.

On m'a conduit dans le bungalow des Hermès mais, à peine ai-je fait un pas à l'intérieur qu'Ares m'a revendiqué. Toute ma vie s’expliquait. Tout. Au fil des années, je me suis amélioré, je suis même devenu  un des meilleurs épéistes. J'ai aussi développé des dons. Par exemple, ma force surhumaine et aussi le fait de pouvoir matérialiser toutes les armes de mon choix. Cependant, je préfère l'épée. On m’a confirmé que cette épée appartenait à mon père. Elle se nomme Pumanik. J’étais bien là-bas mais horriblement seul. Alors un de mes frères m’a ouvert les yeux. J’étais seul mais le meilleur ! Le plus fort ! Je n’avais besoin de personne pour vivre. C’est ainsi que je suis devenu le gars prétentieux que je suis.
Puis, une fois le moment venu on m'a attribué une quête. Enfin une quête ! Cependant, ce n'était pas le genre de quête où il faut sauver  le monde. Non cela, paraît-il, c'est réservé aux héros. Comme si je n'en étais pas un. La quête consistait à aller délivrer un cyclope coincé au fond de la forêt d'Amazonie. Il était soi-disant surveillé par le Minotaure en personne. Bien sûr, ces n'étais qu'une histoire inventée pour me motiver. Il n'y avait véritablement aucun monstre. Ce misérable le cyclope s'était uniquement emmêlé dans les ronces et trop stupide pour s'en délivrer. Chiron avait dû m’envoyer là-bas pour se débarrasser de moi un moment. J'étais si en colère que j'ai hurlé à Poséidon qu'il était trop bête de laisser ses créatures errées en liberté. Autant dire que cela ne lui a pas plu et il me la prouvé. Lorsque je suis rentré par un fleuve mon bateau a chaviré. Je me suis réveillé sur la plage avec une petite lettre de Poséidon   : Cher demi-dieu, sache qu’à l'avenir il ne faut pas critiquer un dieu. J'espère  que tu te souviendras de ce châtiment mais, sache qu'il n'est pas le dernier. Depuis, à chaque fois que je m'approche trop de l'eau, je peux être sûr de m'y retrouver à demi noyé. Je n'ai jamais été aussi humilié de ma vie. A partir de ce moment, j'ai commencé à vouer une haine sans pareil au dieu de la mer.
Voilà à quoi se résume ma vie.

Sois la bienvenue sur Filiorum Ex Deorum, Yan Adams ! Te voilà donc validé ! Ce que je pense de ta fiche c'est qu'il faudra faire attention à l'avenir vis-à-vis des nombreuses fautes que tu fais un peu partout. Nous demandons une orthographe correcte, tâche à passer un coup de correcteur avant de poster tes futurs rps Concernant le personnage, j'ai trouvé sa haine envers Poséidon un peu forte par rapport à la raison que tu lui donnes, mais si l'on part du principe qu'un enfant d'Arès peut être assez orgueilleux, ça peut coller. Attention juste dans les rps, à ne pas jouer les monsieur trop parfait et trop fort (et ou trop à fond sur j'aime pas Poséidon) ça pourrait dégoûter certains camarades de jeu ! Sinon, je te souhaite un bon jeu parmi nous ! .

Maintenant que tu fais partie des nôtres, voici ce que tu en dois surtout pas oublier Si ton personnage est un double compte, rendez vous juste ici. Ensuite n'oublie pas d'ouvrir ta fiche de liens à cet endroit et ta fiche de sujets juste là. N'oublie pas de remplir ton profil, c'est toujours plus agréable pour les gens avec qui tu rp Si tu veux obtenir un job au sein de la colonie ou hors colonie en fonction de ton personnage c'est ici que ça se passe.

Enfin, si t'as une question, une suggestion, une demande, une idée, bref, n'importe quoi, ou même si t'as juste envie de causer, n'hésite pas à t'adresser à Lucianna Jackson, Grace Turner, Neal Evans, Sonny Gaither ou Williams Peverell, tes administrateurs qui sont là pour toi !

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