Bonjour et bienvenue sur Filiorum ex Deorum ! Inspiré des romans de Rick Riordan, ainsi que des films, le forum reprend la saga Percy Jackson. Viens vite nous rejoindre, qu'est ce que tu attends ?
Filiorum ex Deorum
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Messages : 658 Date d'inscription : 07/07/2015 Localisation : Quelque part dans le monde et/ou dans les bras de mon Héphaïstos♥
Feuille de Personnage Arme(s): une dague, un pistolet semi-automatique et massue en métal hybride que seul le possesseur peut arriver à soulever . Familier(s): Objet(s):
Sujet: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Dim 26 Juil - 19:23
I made a dream Yan Adams & Eléa Stiles
J'étais bien décidée à retrouver ma mère, coûte que coûte, mais bien que têtue, je n'en étais pas moins dépourvu d'un certain sens logique. Je venais de débarquer en Grèce, et avant de commencer mes investigations, je devais prendre un peu de repos. Je m'enquis d'un endroit pour la nuit, et le lendemain à l'aube, je commençais à mener ma petite enquête. Je n'avais pas obtenu grand chose, car il était difficile de trouver des informations en partant de rien. Cela dit, grâce à l'ambassade j'obtiendrais sans doute quelques renseignements de base ou bien je pourrais dénicher des idées afin de savoir par où commencer.
Plus j'y réfléchissais, plus je m'étonnais de connaître si peu de choses sur ma mère. Je ne m'étais jamais intéressée à son passé jusqu'à maintenant, cela dit, me contentant de vivre l'instant présent, à cause de tout ce qui avait pu m'arriver dans la vie. Cela devait sans doute rendre un peu égoïste... Je ne sais pas. Pour l'heure, je sais juste que je suis arrivée un jour où l'ambassade était de toute façon fermer. Je n'avais donc que mon weekend pour me préparer un plan "d'attaque" et pour faire un peu de tourisme. Je n'étais pas ici pour le boulot, mais bel et bien en congés, du moins, officiellement. Officieusement, j'étais sur la trace de ma mère.
Dimanche arriva bien rapidement, et je me décidais à me coucher tôt, pour aller à l'ambassade aux premières heures. Heureusement qu'elle se situait à Athènes... Il n'avait pas fallu longtemps à mes paupières pour se fermer, et je dormais déjà du sommeil du juste quand je commençais à m'agiter, à cause de mon rêve.
J'ouvrais soudainement les yeux, il était quatre heures et je me redressais en sursaut dans mon lit:
-Il faut que je l'appelle! Que je le vois!
Puis je me frottais les yeux, la bouche pâteuse, et la gorge sèche. Je me levais alors pour prendre un verre d'eau, le cœur battant, puis me passait un coup sur le visage. J'étais en nage. Comme à chaque fois que je faisais un rêve prémonitoire. C'était un peu comme cela que je distinguais les cauchemars des vrais rêves... Celui là était différent de celui que je faisais depuis petite.
Enfin mon cerveau se remit en marche, et je m'adossais au lavabo, tentant de réfléchir à la question, en remuant les doigts, les levants un par un dés que j'énonçais un élément dont je me souvenais:
-Récapitulons, jeune homme, dans la vingtaine, épée à la main, et... Et ce brouillard épais...Puis ensuite les grandes avenues de New-York avec toutes ces publicités... le sang...
Je me mis à frissonner, rien qu'à cette dernière vision qui me glaçait les sangs, et j'étais subitement prise par un sentiment d'urgence, si je ne le prévenais pas, il aurait plus que de gros problèmes. Il était question de vie ou de mort, et mon sixième sens m'indiquait que c'était bien plus urgent que toute le reste, d'autant plus que je n'arrivais pas encore à déterminer le temps qu'il restait avant que chaque rêve se change en réalité.
-Désolée maman, mais tu vas devoir attendre encore un peu.
Je sors mon téléphone portable et préparais déjà mes bagages:
-Bonjour, je voudrais connaître l'heure des prochains vols pour New-York et réserver un billet...
Je raccrochais une demie heure après, en remerciant l'hôtesse qui m'avait aidé à effectuer ma transaction puis après une bonne douche un rapide trajet en taxi et l'enregistrement de mes bagages je prenais la voie des airs pour la City de New-York. Même si j'ignorais encore comment je le retrouverais parmi les milliers des gens qui peuplaient la Big Apple.
***
Une vingtaine d'heures de vols passées et 7 heures de décalage horaires dans les pattes, j'éprouvais le besoin d'aller me relaxer. J'entre dans un café, mais étant donné l'état piteux des WCs, j'en ressors aussi sec... Je fais toujours ça quand j'arrive dans un établissement du genre, car il me serait impossible d'imaginer boire quoi que ce soit qui provienne d'un endroit dont le manque d'hygiène était à déplorer.
Quelques cafés plus tard, donc, j'entrais dans un établissement qui me fit sourire. A peine avais-je franchis la porte qu'une drôle de sensation s'emparait de moi. J'éprouvais comme des fourmillements dans tous mon corps et j'étais comme persuadée que c'était ici que je devais être, et pas ailleurs. Une fois sortie des toilettes, je prie une boisson et m'installais près des vitres, pour regarder un instant les gens passer, puis observait la foule qui se massait dans l'établissement pourtant peu bondée quelques instants auparavant:
-Oh ! Je le regardais avec les yeux écarquillés, alors que d'instinct j'avais pointé mon doigt vers lui. Ce n'était pas franchement poli, mais je venais de le reconnaître. Aussitôt que je me rendis compte de mon geste je rabaissais mon bras et m'avançais vers lui, mon gobelet à la main:
-Vous! Yan! J'ai quelque chose à vous dire!
Peut-être que le pauvre allait penser à un plan drague à la mords-moi le nœud d'une couguar friande de chair fraîche, mais honnêtement, comment aurais-je pu l'aborder différemment, et c'était le cadet de mes soucis pour le moment:
Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Dim 26 Juil - 20:37
I made a dream
Je me levai d’excellente humeur. Premièrement, j’avais fais un règle très agréable. J’étais confortablement assis dans un café entouré de jolies demoiselles. Maintenant que j’y pense, le café dont j’avais rêvé existait vraiment. D’ailleurs, j’allais y aller ! C’était décider ! Je sortis donc de mo lit et me changeai. Je me regardai dans la glace, torse nu. J’admirai ma belle silhouette avec des abdos. Bref, je m’adorais. J’enfilai un tee-shirt et sortis sans oublier de prendre mon épée, Pumanik que j’accrochai à ma ceinture. Le plus dure à présent était de quitter la colonie sans être vu. Je piquai un sprint et franchis la barrière avant de sauter dans un taxi. Le chauffeur a roulé si lentement que j’ai failli me rendormir. Je le payai oubliant le pourboire (vous avez vu le prix des taxis de nos jours, alors payé en plus non merci), et je me mis en route. Je galérais pour trouver le café dont j’avais rêvé mais j’avais le sentiment que je devais y aller. Je me faufilai parmi les touristes et les new-yorkais. Bizarrement personne n’avait entendu parler de ce lieu que je recherchais. Finalement, découragé, je rentrai dans un autre café. L’endroit était si miteux que je ressortis aussi sec en continuant de marcher. Le temps était brumeux de sorte que je n’avais qu’une envie me mettre au chaud. Je me faufilais dans des ruelles où y trainaient des gens très louche. Finalement je le vis. Le café ! Tout content j’entrai et commandai un coca. Puis je m’assis confortablement en posant mon épée sur la table, bien en évidence. De toute manière les mortels étaient trop bêtes pour la voir et j’espérais que cela dissuaderait les monstres de venir me chercher des noises. Puis alors que j’allais ressortir passant devant la foule une femme s’approcha en me pointant du doigt :
Oh !
Elle baissa son doigt comme si elle se rendait compte que c’était impoli. Je dégainai mon épée, convaincu, d‘avoir à faire à un monstre mais lorsque je lui tranchai le bras, mon épée passa à travers. J’en conclus que j’avais à faire à une mortelle qui c’était trompé de personne. Celle-ci n’avait visiblement rien remarqué à mon attaque et tant mieux d’ailleurs !
Vous ! Yan ! J’ai quelque chose à vous dire !
D’accord la situation était en train de dégénérer complètement. Comment connaissait-elle mon nom ? Je cherchai dans ma tête si je la connaissais. Finalement elle déclara :
Je vous ai vu dans mes rêves.
Ok, là, tout s’explique… Ah non en fait ! Ne comprenant rien à rien, je l’emmenai à une table où je tirai une chaise pour elle, en parfait petit gentleman. Puis, après m’être assis je réfléchis à la situation, pour un demi-dieu, c’était tout à fait normal d’avoir des rêves prémonitoires mais pour une mortelle ? Tout ce que j’espérais, c’est qu’elle ne m’avait pas vu mourir d’une mort atroce. Mais vu son air paniqué, je n’étais pas convaincu… Je lui dis :
Vous êtes mortelle, mais vous avez des rêves prémonitoires ? C’est étrange… Sans vouloir vous vexez, je ne crois pas vous avoir déjà vu… On se connaît ?
Là on peut mettre le HRP entre spoiler - ou pas -.
Eléa A. Stiles
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Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Lun 27 Juil - 14:17
I made a dream Yan Adams & Eléa Stiles
Je m'attendais à me faire traiter de folle, et en l'instant je comprenais ce que ma mère avait dû ressentir quand on lui avait prétendu qu'elle délirait. Est-ce qu'elle disait finalement la vérité... Si c'était le cas... Pas le temps d'y penser plus avant ni même d'en avoir la chair de poule, car, contre toute attente je me fis mener à une table.
Déjà premier point positif, le séduisant jeune homme ne me regardait ni de travers, ni comme une demeurée, et sans afficher un jugement d'aucune sorte. J'obtempérais alors en m'installant là où il m'avait galament placée, appréciant le geste. Je posais mon gobelet sur la table pour éviter de le renverser, et posais les mains bien à plat devant moi, sur la tranche de bois, tentant vainement de calmer ma nervosité.
J'ouvrais la bouche pour reprendre la parole mais comme le blondinet entamait déjà la discussion je me mis à l'écouter poliment mais finissant par être abasourdie. Je ne comprenais pas grand chose à ce qu'il venait de me dire, ses paroles ne prenaient pas sens dans mon cerveau étriqué d'une personne qui n'était pas au courant de ses choses là.
Un peu surprise, je tentais de me calmer, et pour une fois, cela marchait bien. La tête désormais un peu plus froide, je répondis d'un ton posé:
-Eléa Stiles, enchantée, et non... on ne se connait pas... du moins, pas personnellement... Mais j'ai rêvé de vous... comme je vous l'ai déjà expliqué... pourquoi, je ne sais pas... Je sais juste que vous êtes en danger de mort, et que si je ne vous préviens pas... cela aura des conséquences dramatiques... Je devais absolument vous rencontrer pour vous prévenir et c'est fait... par chance!
Je baissais un peu le volume de ma voix, me rendant compte qu'on parlait quand même de ce genre de choses alors qu'on était quand même très entourés. Certes, le brouhaha ambiant qui s'élevait de plus en plus autour de nous comme un lourd bourdonnement devait couvrir légèrement nos propos, cependant je restais sur le qui vive:
-Vous... vous m'avez désignée comme "mortelle", tout le monde est mortel, alors pourquoi ce choix de terme? Et je fais le même rêve depuis petite, je sais que ce n'est pas commun, mais je ne le contrôle pas... Je ne sais même pas comment ça fonctionne mais je crois que ça a toujours fait parti de moi... Je n'ai jamais cherché à en savoir plus... Aussi étrange soit-il, c'est comme ça...
Et je disais vrai, je n'avais pas eu le temps, de toute façon, de me préoccuper de tout cela, ma vie étant déjà remplie avec d'autres choses. Je devais déjà bien remercier monsieur le hasard de m'avoir poussé sur les pas de Yan, je ne crois pas que j'obtiendrais un autre coup de pouce de sitôt.
-A vrai dire... Je ne prétends pas moi-même savoir toute mon histoire, ni celle de ma famille...
Je n'avais pas revu mon père depuis qu'il a quitté ma mère donc... si j'ignorais certaines choses, je ne pouvais plus que m'adresser à lui... Mais comment le retrouver ici... Peut-être que depuis, il avait même beaucoup bougé et quitter le continent américain. En fait je percutais qu'à ce niveau là, j'étais mal partie. J'ai encore deux parents, et je ne sais même pas où ils sont...
Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Lun 27 Juil - 17:27
I made a dream
La mortelle était visiblement très très nerveuse. Elle tenta de se calmé. J’avoue je trouvais la scène amusante mais ce fut d’un ton posé quel me répondit :
Eléa Stiles, enchantée, et non... on ne se connait pas... du moins, pas personnellement... Mais j'ai rêvé de vous... comme je vous l'ai déjà expliqué... pourquoi, je ne sais pas... Je sais juste que vous êtes en danger de mort, et que si je ne vous préviens pas... cela aura des conséquences dramatiques... Je devais absolument vous rencontrer pour vous prévenir et c'est fait... par chance!
Je ne suis pas sûr qu’à sa place j’aurais appelé ça une chance. J’avais entendu plusieurs fois Chiron parlé de mortelle doué de cette capacité. Notre oracle en ait la preuve vivante. C’est plus surprenant qu’elle m’ait vu, moi, dans ses rêves. Enfin, c’est plutôt la partie en danger de mort et conséquences dramatique qui m’embêtaient. Je sais ce que vous vous dîtes. C’est un demi-dieu, il devrait avoir l’habitude d’être en danger de mort et bla bla bla… mais je vous assure que quand c’est une mortelle inconnue qui vient vous l’annoncé vous avez une bonne raison de vous inquiétez. Ça fait froid dans le dos. La mortelle continua de parler mais à voix basse. Je me penchai pour l’écouté :
Vous... vous m'avez désignée comme "mortelle", tout le monde est mortel, alors pourquoi ce choix de terme? Et je fais le même rêve depuis petite, je sais que ce n'est pas commun, mais je ne le contrôle pas... Je ne sais même pas comment ça fonctionne mais je crois que ça a toujours fait parti de moi... Je n'ai jamais cherché à en savoir plus... Aussi étrange soit-il, c'est comme ça...
Je vois, elle n’était au courant de strictement rien. De notre monde, je dis bien. En tout cas, elle sait qu’elle a un don. C’est déjà ça ! Elle finit par dire :
A vrai dire... Je ne prétends pas moi-même savoir toute mon histoire, ni celle de ma famille...
Elle avait dit cela d’un ton tellement… je n’ai pas de mot… je me suis senti obligé de compatir. En même temps, j’avais envie de rire quant à ma propre famille. Si elle savait ! Je lui dis :
Yan Adams, je suis ravi de vous rencontré. Quant au danger de mort, ne vous inquiétez pas je le suis souvent. Vous savez, moi aussi je ne connais pas tout de ma famille.
Et c’est mieux comme ça d’ailleurs, sinon quel horreur. Connaître tous des dieux, pas pour moi merci. Puis quitte à ce qu’elle me prenne pour un fou je lui déballai tout :
Je vous ai appelé mortelle, car, et vous vous trompés sur ce point, tout le monde n’est pas mortel. Je ne sais pas si vous êtes doué en mythologie grecque mais tous ses dieux là, Zeus Poséidon et tout et tout, bah ils existent. Moi-même, je ne suis pas dieu, seulement demi-dieu. Fils d’Ares, dieu de la guerre. Vous vous êtes une mortelle douée de clairvoyance. C’est rare mais comme vous l’avez dit cela fait parti de vous. Vous vous demandez sûrement comment ça se fait qu’on puisse se cacher. Et bien il y a la Brume, elle masque et transforme tout aux yeux des mortels. Peut-être que si votre don se développe, vous pourrez voir à travers. Là je tiens en main une épée, mais vous ne voyez sûrement qu’une fourchette ou quelque chose comme ça. La Brume la masque. Après libre à vous de me croire ou de partir en courant.
Ça pour le coup c’était du direct. C’était tout moi !
Là on peut mettre le HRP entre spoiler - ou pas -.
Eléa A. Stiles
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Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Mer 29 Juil - 0:05
I made a dream Yan Adams & Eléa Stiles
Je réprimais un petite phrase du style "je le savais déjà petit" à l'énoncé de son prénom. Déjà parce que j'ignorais son nom de famille, ensuite parce que ça aurait été malpoli, et surtout parce qu'il était très courtois de se présenter à moi et je pouvais reconnaître en lui la preuve qu'il avait été bien élevé. Je perdis cependant mon sourire, quand il déclara être habitué à être en danger de mort. Quel genre de métier exerçait ce si jeune homme pour être aussi blasé par l'idée même de la mort. Ou bien c'était sensé me rassurer ou sa manière de fanfaronner, comme un gosse qui prétend" même pas peur" face à quelque chose qui l'effraie au plus haut point?
Je passais de l'inquiétude à la curiosité. Il ne connaissait pas tout de sa famille... Il est orphelin? Ou bien cela voulait dire que comme dans toutes les familles, des secrets étaient bien gardés au sein de la sienne? Cela dit, je ne mis pas longtemps à l'observer avec curiosité, avalant une gorgée de mon breuvage, tout en l'écoutant. Je m'étouffais d'ailleurs en écoutant sa diatribe, et il me fallut un moment pour faire taire ma quinte de toux.
-Euh???? Attendez??? Attendez!!! Attendez.... bon... euh... Vous voudriez me faire croire que tout ce que j'ai appris durant mes années d'école et de travail à l'université... ainsi que dans les bouquins que j'ai lu... est réel?
Il avait parlé trop vite, et m'avait donné trop de renseignements d'un coup, si bien que j'avais du mal à tout assimiler et que je posais des questions entrecoupées de micro-silence, à mesure que tout m'arrivait au cerveau. Je me massais les tempes bien sagement, du bout des doigts:
Et donc... vous... enfin... toi... tu serais... quoi? Un demi-dieu? Cela aussi ça existe?
Je tiquais un peu, et fis une légère grimace rien qu'à l'idée:
-Une minute...vous n'êtes pas sérieux... cacher votre existence... par des artifices...? Je suis désolée... mais... si bien que je crois en mon don, je dois vous avouer que j'ai besoin de preuves de ce que vous m'avancez... parce que là... ça reste assez loufoque... Je n'ai déjà pas cru ma mère quand elle a parlé de malédiction à mon encontre... ce n'est pas pour prendre à la légère les paroles d'un inconnu... quoi que si je me fie à mon instinct, je serais sans doute tentée de vous croire... Pourquoi ce serait possible que je bénéficie de ce don, mais que ce genre de "monde" ne pourrait pas exister...?
Je posais ma main sur la dite fourchette en question et eut uniquement la sensation de me piquer avec. Mon don m'avait mené à lui... pourquoi tomberais-je sur un homme qui tente de m'inventer des choses... Maman... si c'est ça... pardonne-moi...vraiment... Pourtant, je secouais négativement la tête:
-Allez... dîtes moi que c'est un canular... hein?
Mais je le fixais, et je dois dire que s'il était un bonimenteur, il était sacrément doué, parce que la conviction et la rapidité avec laquelle il m'avait exposé la situation et ce que j'appellerais une fable pour enfants... Je ne demandais pourtant qu'à le croire, même si cette pensée m'effrayait... Quand on bascule d'un monde rationnel à l'idée d'un monde réel qu'on croyait intangible, il y a de quoi perturber toute personne saine d'esprit:
-Donne moi une preuve... montre-moi quelque chose qui fait que je pourrais te croire... Et pourquoi on ne pourrait pas voir ça... nous les "mortels"?
Je grimaçais une nouvelle fois, détestant cette différence dans la dénomination. Comme si parce que quand on était pas né dieu ou demi-dieu, on était forcément rien... Bon, je suppose que je devais y croire un peu... ou commencer du moins, pour en venir à ce type de réflexion.
Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Mer 29 Juil - 13:12
I made a dream
La mortelle avala de travers et j’attendis patiemment qu’elle la fasse taire. Néanmoins, elle ne partit pas en courant ce que j’étais forcé d’admirer. Honnêtement, si quelqu’un, un inconnu, venait vous voir en vous annonçant que tous les dieux existe vraiment, que feriez vous ? S’étouffer avec son café est très raisonnable. Elle bafouilla :
Euh???? Attendez??? Attendez!!! Attendez.... bon... euh... Vous voudriez me faire croire que tout ce que j'ai appris durant mes années d'école et de travail à l'université... ainsi que dans les bouquins que j'ai lu... est réel?
J’avais sûrement parlé trop vite et lui avais donné trop de renseignement d’un coup. Je crains qu’elle ne puisse pas tout assimiler d’un coup. Comme si son cerveau filtrait tous les éléments avant qu’elle comprenne. Elle se massa les tempes :
Et donc... vous... enfin... toi... tu serais... quoi? Un demi-dieu? Cela aussi ça existe?
Elle grimaça comme si l’idée était horrible. Elle continua à parler :
Une minute...vous n'êtes pas sérieux... cacher votre existence... par des artifices...? Je suis désolée... mais... si bien que je crois en mon don, je dois vous avouer que j'ai besoin de preuves de ce que vous m'avancez... parce que là... ça reste assez loufoque... Je n'ai déjà pas cru ma mère quand elle a parlé de malédiction à mon encontre... ce n'est pas pour prendre à la légère les paroles d'un inconnu... quoi que si je me fie à mon instinct, je serais sans doute tentée de vous croire... Pourquoi ce serait possible que je bénéficie de ce don, mais que ce genre de "monde" ne puisse pas exister...?
Elle toucha mon épée sans se couper et je crus voir du regret dans ses yeux. Qu’avait-elle abandonné pour venir me voir ? Pour me sauver ? Elle devait se dire que je plaisantais car elle secoua négativement la tête :
Allez... dîtes moi que c'est un canular... hein?
Il y avait un tel désespoir dans sa voix, que un élan de compassion m’enveloppa.
Donne moi une preuve... montre-moi quelque chose qui fait que je pourrais te croire... Et pourquoi on ne pourrait pas voir ça... nous les "mortels"?
Elle demandait sincèrement à me croire et je vis du défi dans ses yeux lorsqu’elle dit « mortels » comme si elle voulait me prouver que ce n’était pas que des bons à rien. Preuve qu’elle commençait à assimiler que notre monde pouvait exister. Je repris ses questions une à une :
Tout est réel, tous ce que vous avez étudié et lu, tout.
Je lui souris de manière encourageante :
Les demi-dieux aussi existent. J’en suis un, c’est pourquoi je suis souvent en danger de mort. Nous, les demi-dieux sommes des aimants à monstres.
Je réfléchis à une preuve que je pouvais lui donner mais rien ne me vint à l’esprit.
Vous savez, il est assez dur de vous donnez une preuve parce que tous vous est masquez par la preuve. Vous ne pouvez rien voir car vous pouvez inventez tout est n’importe quoi pour que cela reste dans votre réalité. Mais certains mortels, comme vous, sont plus ouvert et développe des dons. Vous devez me croire. Quant au danger de mort qui me menace, pourriez-vous me décrire votre rêve ?
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Eléa A. Stiles
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Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Mer 5 Aoû - 9:58
I made a dream Yan Adams & Eléa Stiles
Je le regardais bien sagement, observant chacune de ses réactions, oui, il me regardait comme si j’étais une personne normale, à laquelle il racontait des choses des plus normales, alors que cela ne correspondait à ma conception de la norme habituelle. Avant, pour moi, les mythes, les dieux, c’était pure fantaisie. Désormais j’allais devoir y croire… et si on réfléchissait bien ça collait… avec mon don ?
Tout est réel, tous ce que vous avez étudié et lu, tout.
Je me mordis la lèvre, assez brièvement. Je n’étais pas encore prête pour tout cela, malgré ma demande de preuves. Je ne voulais pas y croire… parce que si j’y croyais… si je me référais à mes propres connaissances… cela faisait probablement de moi...un oracle ou un oracle en devenir…
Je crus un instant que j’allais m’évanouir, et je tentais de dévier le cours de toutes ces pensées, palissant tout de même à vu d’œil, histoire de ne pas m’étaler sur le carrelage du café, devant tout le monde. Je me massais de nouveau les tempes, quelque chose n’allait pas, mais je ne savais pas trop bien quoi.
Son sourire m’apaisa pourtant quelque peu, malgré la bombe qu’il venait de lâcher. Pourtant, bien vite mon anxiété revint au galop et cela devait se voir à mes sourcils froncés. Demi-dieu ? Aimants à monstres ? Non mais là c’est trop pour moi… vraiment… Et on ne pouvait rien voir de tout ça… de mieux en mieux… Par contre, sans le savoir il venait de rassurer une partie de ma conscience. Si je suis juste une humaine plus ouverte que les autres, cela ne fait pas de moi un oracle non ? Parce que bon, je ne veux pas assumer un truc aussi lourd…
Je pris le temps de déglutir un peu et bus le reste de mon café d’une traite, pour me requinquer :
-Oui… nous les humains on est champion dans l’art de se voiler la face quand ça nous arrange…Euh… attendez… je crois qu’il va juste me falloir un truc plus fort qu’un café, mais on n’est pas dans un bar… je… vais cherchez un smoothie… vous en voulez un ? Avec un peu de chance ça gèlera mes neurones en ébullition, plaisantais-je. Quel parfum ?
J’attendais son choix puis allait chercher la commande au comptoir, heureusement, il y avait très peu de queue. Je prenais mes achats après les avoir réglé, naturellement, et je vis une jeune femme installée à la place que j’occupais quelques secondes auparavant. Le jeune homme avait l’air franchement charmé. Je l’appelais pour lui demander si tout allait bien, mais je ne reçus aucune réponse retour. Ah ok, il était passé en mode plan drague alors il m’ignorait de peur qu’on pense qu’on est ensemble… ou alors… pourquoi ça clochait ?
J’avançais et posais le tout sur la table. Ni l’un, ni l’autre ne daigna m’adresser un regard ni même la parole, trop occupés à parler entre eux. Soudain je poussais un petit cri à peine audible, et je revoyais soudain ma vision de la dernière fois… du jeune homme…cela correspondait en tout point, sauf qu’à ce moment de ma vision, il était sensé avoir une épée, et la jeune femme une tête hideuse, de créature répugnante… La suite avait été plus sanglante, j’avais eu juste après un flash du jeune homme, les tripes à l’air, et baignant dans le sang, et la bestiole qui me fixait étrangement tandis qu’elle se délectait de sa chair… Tout autour, il y avait des morts, dans le même état, les yeux grands ouverts et un rictus apeuré sur le visage.
Non, ça ne se passerait pas comme cela si je pouvais l’empêcher et je devais réagir au plus tôt pour que Yan « ouvre les yeux » au plus vite, sinon, tous ces innocents allaient mourir, et lui aussi… demi-dieu ou pas.
-Yan… je dois te parler… c’est urgent… Tu m’entends ?
Comment je fais moi, pour le sortir de là ? Je le tirais par le bras, comme une petite copine jalouse, assez fortement, pour l’attirer à moi, mais je ne savais pas si cela changeait grand-chose. Boarf, il fallait refroidir le processeur non ? Je répugnais à ce que j’allais faire, mais si je devais jouer un rôle et leurrer la bête, il fallait que je sois un minimum crédible et que je joue mon rôle à fond :
-Chéri ! C’est un ordre, tu arrêtes de parler à cette greluche ou sinon…
Je vis bien la jeune femme ricaner. Elle se disait sans doute que je ne suis qu’une impuissante petite mortelle. J’écartais le pantalon et le slip du blondinet sans m’attarder sur la vue, et y versait les smoothies bien glacés. Si cela ne fonctionnait pas, alors on était perdu. Puis je reposais les gobelets vides, singeant la colère, en les écrasants presque sur la table et le traînait ailleurs par le bras, après cette simulation de scène de jalousie.
Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Jeu 6 Aoû - 16:13
I made a dream
Je crus que la mortelle allait s’évanouir, en effet elle pâlissait à vue d’œil. Je commençais à me dire que c’était une grossière erreur de lui raconter tout ça. J’essayai de sourire d’un air compatissant, mais elle ne semblait pas super rassurée. Elle but la fin de son café avant de dire :
Oui… nous les humains on est champion dans l’art de se voiler la face quand ça nous arrange…Euh… attendez… je crois qu’il va juste me falloir un truc plus fort qu’un café, mais on n’est pas dans un bar… je… vais cherchez un smoothie… vous en voulez un ? Avec un peu de chance ça gèlera mes neurones en ébullition. Quel parfum ?
Elle essayait vaguement de faire face en plaisantant, alors je ris pour l’encourager, avant de lui que j‘adorais le smoothie fraise. La mortelle alla passé commande et je la suivis du regard quand je vis une jolie demoiselle s’inviter à ma table. Je ne pus m’empêché d’afficher un sourire idiot en passant en mode séducteur. Elle parlait d’une voix douce et mélodieuse et je lui répondais hochant la tête comme un imbécile.
J’entendis vaguement Eléa m’appeler mais je l’ignorai, j’étais bien. Vraiment bien. Cependant quelque chose clochait. Je ne sais pas quoi. La mortelle posa ses smoothies avec violence sur la table en me disant :
Yan… je dois te parler… c’est urgent… Tu m’entends ?
Non, je ne l’entendais pas et je n’avais pas envie de l’entendre aussi je l’ignorai mes pensées focalisé sur la belle femme en face de moi. Elle me tira par le bras, ce qu’elle pouvait être bornée ! Je n’avais qu’une envie qu’elle s’en aille j’essayai de lui dire mais ce fut un genre de grognement qui sortit. Finalement, elle me hurla dessus :
Chéri ! C’est un ordre, tu arrêtes de parler à cette greluche ou sinon…
Cette greluche ?! Qui avait osé traiter ma belle de greluche ? Une bouffée de colère m’envahit, j’allais détruire cette… cette… Je n’eus pas le temps de porter mes réflexions plus loin car un sentiment de froid s’empara de tout mon être. Plus particulièrement dans mon caleçon. J’hurlai comme un dingue en courant partout, tout en criant « froid, froid ! »
Mais, à part le large côté négatif, j’avais recouvré mes esprits. La jeune femme que j’avais prise pour mon âme sœur avait une… Je préférai ne pas regarder. C’était une empousa… J’attrapai mon épée et la tua d’un coup sec. Elle explosa nous couvrant de poussière de monstre. Puis je regardai le café. Je poussai un petit gémissement, il était rempli de monstre, pas un seul humain à part la mortelle.
D’ailleurs celle-ci me regardai horrifié. Je l’attrapais par la main et je courus dehors l’entraînant avec moi. Je lui hurlais de courir, toujours courir. Je ne savais pas si les monstres était derrière nous et l’idée de fuir me répugnait, j’étais un enfant d’Ares mince ! Cependant je ne pouvais pas prendre le risque de blesser la mortelle. Alors, on continua de courir, mais une pensée s’accentuait au fur et à mesure que les monstres gagnaient du terrain :
*On est fichu !*
Là on peut mettre le HRP entre spoiler - ou pas -.
Eléa A. Stiles
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Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Jeu 27 Aoû - 1:25
I made a dream Yan Adams & Eléa Stiles
Je n’en étais plus à me demander si c’était mal ou pas ou bien si cela allait être efficace. J’avais joué du peu de ressources que je possédais face à l’urgence de la situation, j’avais totalement improvisé. Même si j’avais mis trop de temps à mettre ce plan à exécution. Je relâchais Yan quand il se mit à courir partout en courant au froid. Si j’avais pu, j’en aurais bien ri, mais là, les circonstances étaient bien trop graves pour que je m’accorde ce luxe. D’ailleurs, je commençais à me dire qu’il allait vite falloir qu’on reparte avant d’avoir la jeune femme sur le dos, enfin, ce qui était sensé en être une, et je repensais à mes bouquins que j’avais potassés sur les bestiaires mythologiques… Si j’en croyais mes souvenirs, on était Yan et moi, en grand danger de mort. Et je crois qu’heureusement que je ne savais pas qu’il n’y avait pas qu’un seul monstre dans la salle sinon j’aurais hurlé à la panique. Ce qui aurait considérablement amoindri nos chances de bénéficier de l’avance que nous conféraient nos connaissances. Avec un peu de chance, on pourrait partir discrètement, non ? Parce que là… Si c’était vraiment une Empousa… GULPS !
Et bah non, on n’allait pas passer inaperçu parce que mon partenaire de fuite avait oublié ce que signifiait le mot prudence, manifestement. Il venait de réduire la créature à néant. Ce qui en soit était une bonne chose même si j’étais surprise qu’une fourchette puisse causer tant de dommages irréparables. Ah oui… C’est vrai… C’était une épée que je ne pouvais pas voir. Mais enfin… Il faut quand même une sacrée puissance pour arriver à ce genre de résultats ? J’ouvris de grands yeux, médusée, et surtout paralysée par la peur, et s’il ne m’avait pas entraîné à sa suite, je n’aurais pas bougé d’un iota, bien trop choquée. Cette vivacité d’esprit… Il me semble que c’était à elle que je devais mon salut. Rapide, net, efficace, n’usant de pas beaucoup de cervelle, malgré cela, ce mec avait un instinct de survie qui m’aurait rendu admirative si on n’avait pas été pressés par les évènements. Je courais donc derrière Yan, incrédule, en mode zombie. À peine si les mots qu’il prononçait me parvenaient au niveau du système nerveux. Je suivais bêtement, sans cogiter, sinon j’aurais directement fait le lien entre les capacités et les qualités du jeune homme, et sa probable ascendance divine… Arès… Je ne sentais même pas mes jambes, qui auraient dues me faire un mal de chien en l’instant. Adrénaline merci ! Il est temps de te réveiller cocotte, parce que là, tu vas passer un sale quart d’heure !
Ouais, ouais, c’est ça, t’es juste dans un cauchemar longue durée. Sauf que j’en émergeais brusquement quand déjà une des créatures nous rattrapait à une vitesse prodigieuse. C’était assez affolant parce qu’en gros, je ne voyais qu’une bonne femme super canon en train de courir à la vitesse d’un TGV alors que normalement… Alors forcément, quand un autre me percuta de plein fouet tandis que l’autre se tenait derrière Yan, j’étais bien obligée de prendre la mesure de la réalité des choses. Elles n’étaient tout bonnement pas ce qu’elles semblaient être. C’était assez déroutant au final, parce que je devais apprendre à vivre avec l’idée que j’allais devenir aveugle un jour, et en même temps, je ne me serais jamais sentie aussi aveugle qu’à l’instant même. Je trébuchais violemment en arrière, manquant percuter le blondinet, et j’eus comme le souffle coupé, en atterrissant sur le capot d’une voiture, dont je dégringolais rapidement. Je hurlais, comme pour prévenir monsieur de l’arrivée de notre amie la « succube », mais m’est avis qu’il n’avait pas eu besoin de moi pour s’en rendre compte. Je cherchais de quoi me défendre, tâtonnant au sol pour essayer de trouver n’importe quoi qui ferait office d’arme. Je ne trouvais rien malheureusement à portée de main. J’essayais de me relever, malgré le mal de chien que j’avais dans le dos à cause de l’impact. Je crois bien même que je saignais un peu de je" ne savais trop où", et ce qui était sûr, j’aurais de nombreux hématomes importants, si je n’en ressortais pas avec quelque chose de cassé. Je me relevais tant bien que mal, ne ressentant rien, car le corps encore trop chaud pour constater quelque chose de grave- et s’il y avait eu fracture je n’aurais pas pu me relever de toute manière- et observais les alentours. Un bâton… Cela ne ferait pas l’affaire, mais si cela pouvait faire diversion le temps que Yan leur règle leur compte ?
Je tapais donc dans ce que je voyais comme le ventre d’une des jeunes femmes avec mon ustensile bas de gamme, et commençais à courir pour la narguer, à l’exact opposé de mon condisciple de fortune, pour qu’il se charge de la première tandis que j’occupais la seconde. Cela ne durerait sûrement pas longtemps. C’était déjà miraculeux que je ne meure pas quand la bestiole m’avait foncé dedans. Elle gagne d’ailleurs déjà bien trop de vitesse celle-là ! Et je sentis qu’on me saisit, à la gorge. Soudain, je me trouvais surélevée, et je hurlais encore une fois, en me débattant de toutes mes forces, même si cela ne servait probablement à rien. Mes pieds et jambes brassaient l’air, et je commençais à suffoquer. Bien loin de me douter qu’on risquait de voir débarquer le reste de ses copines sous peu si on ne dégageait pas la place au plus vite. Est-ce que c'est des crocs, que je sens près de mon ventre?
Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Jeu 27 Aoû - 15:21
I made a dream
Je courais vite, mais, même ainsi je sentais que les Empousa se rapprochaient. Je courais en mode on va mourir. Si je n’avais pas de cœur, j’aurais hurlé sur la mortelle pour qu’elle accélère mais je craignais qu’elle tombe dans les pommes. J’eus soudain l’impression qu’un camion me rentrait dedans et la main d’Eléa m’échappa tandis que je fus propulsé quelque mètre plus loin.
Je lâchais un rapide « fait chier. » En effet, mon nouveau jean venait de se trouer. Oui, je suis en danger de mort et je m’inquiète d’un jean et alors ? Je m’aperçus vaguement de mon genou en compote mais l’adrénaline ne me laissa pas le temps d’avoir mal. Une Empousa fut sur moi en même pas deux secondes. Je la repoussai mais elle était coriace. J’esquivai une tornade de coup et de crocs. Je m’essoufflais mais refusais de fléchir.
La situation se retourna et je repris le dessus quand j’entendis un cri. Je poussai de toutes mes forces la soi-disant jolie fille et je sentis mon cœur louper un battement. Je venais de me rendre compte que le cri provenait de la mortelle. Elle battait des pieds en l’air, suffoquant d’être étranglé. Alors, pour la première fois en dix ans, j’eus peur pour quelqu’un d’autre que moi.
Pour la première fois en dix ans, je me souvins comment la sensation était désagréable. Pour la première fois en dix ans, je sentis cette colère monter en moi. Cette colère que je n’avais pas ressentie depuis si longtemps. Cette colère que l’on éprouve lorsqu’on attaque un être cher. Je sais que ça à l’air ridicule mais se faire verser un smoothie glacé dans le caleçon, ça tisse des liens.
Aussi, je tournai le dos à l’Empousa que j’étais en train de combattre pour hurler à celle qui tenait Eléa.
EH ! LE FAUX VAMPIRE ?
Je vis ses yeux indignés lorsqu’elle tourna la tête vers moi mais je ne lui laissa pas le temps de répliquer et lui tranchai la tête. De la poussière de monstres salie nos vêtement et je rattrapai la mortelle qui avait l’air sous le choc. Son visage perdit les peu de couleur qui restait lorsqu’elle fixa quelque chose derrière moi. Je me retournai à contrecœur pour voir une dizaine d’Empousa.
On était fichus et j’en étais intimement convaincu. Je me tournai vers Eléa :
Ecoutez-moi, il faut que vous fuyiez, courez le plus rapidement possible et ne m’attendez, je vais les distraire.
Priant pour que la mortelle obéisse je courus vers les monstres en songeant que ce serait sûrement la dernière bataille de ma vie. Aussitôt, je fus à terre une Empousa sur mon ventre ses crocs tout près de mon cou. Alors je lui donnai un fabuleux coup de pieds et je me relevai avec un air de défi. Avant de blêmir, en effet, j’étais encerclé par une bande de jolies filles en colère. Autrement dit j’étais mort. Je songeai que au moins, la mortelle était loin et vivante avant que la mêlé se referme sur moi.
Là on peut mettre le HRP entre spoiler - ou pas -.
Eléa A. Stiles
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Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Dim 30 Aoû - 1:47
I made a dream Yan Adams & Eléa Stiles
Voilà, je voyais ma dernière heure arrivée. J’avais combattu bien des choses dans ma vie, et j’allais mourir, entre les mains d’une croqueuse d’homme version hellénistique. Au propre, comme au figuré. Alors que je commençais à perdre espoir, Yan vint me sauver. En achevant la bête, mais le temps que je reprenne mon souffle, il était déjà trop tard. Une fois à terre, quand le jeune homme, inconscient, décida de se jeter dans la mêlée pour me laisser la vie sauve, ce qui était mignon mais totalement irréfléchi sur le moment, je refusais de prendre mes jambes à mon cou.
Certes, je mourrais de peur, et surtout, je ne savais pas quoi faire. J’aurais pu lui obéir, mais il venait de me sauver la vie, et je n’étais pas du genre à fuir au moindre coup du sort. D’autant plus que si mes souvenirs étaient encore frais dans ma mémoire, les Empousa n’en avaient qu’après les hommes. Les femmes ne servaient de petit déjeuner que si on avait contrarié leur plan. En gros, j’étais la seule porte de salut de mon petit kamikaze blond.
Il fallait que j’agisse, et vite, parce que là, elles étaient prêtes à lui faire la peau. C’était le moment de faire dans l’improvisation. On avait une voiture à proximité, donc de l’essence. J’avais un vieux t-shirt sur moi, et ce n’était pas le moment de jouer les pudiques. Sauf que je n’avais pas envie de mourir brûlée, et que je n’avais pas tout à disposition pour fabriquer une bombe artisanale.
Je reculais et tournais le visage pour ne pas prendre des bris de verre au visage. L’alarme hurla, produisant un bruit infernal qui sembla déranger momentanément ces folles furieuses. Qui se tournèrent toute vers moi. J’essayais de captiver leur intention le temps que Yan se relève :
-Hey sales charognards ! Vous êtes si laides que vous éprouvez le besoin de vous attaquer à un pauvre mec gringalet, débile, impuissant, sans aucune force et sans défenses à plusieurs !, les provoquais-je en me frottant le coude ensanglanté. Au moins j’avais conservé mon haut, je pourrais m’en faire un bandage par la suite.
Ce n’était peut-être pas très probant. Mais j’avais bien remarqué que la précédente colère de Yan avait décuplé sa force quand il s’agissait de me sauver contre mon étrangleuse. Si je malmenais un peu son égo, peut-être que je pourrais pousser cette rage à sortir, et à faire de lui une arme de destruction massive ? Je n’aimais vraiment pas ce procédé, car j’avais l’impression de le manipuler, mais j’avais folle espoir que ce moyen nous permette de survivre, et qu’il apprendrait à contrôler ce qui me semblait être un don, suite à notre péripétie.
Je me saisis d’un morceau de verre, et sans prévenir, je me jetais sur la première Empousa, chargeant la bête comme un taureau en hurlant, l’envie de survivre primant sur mes peurs viscérales, et j’enfonçais la lame à diverses reprises dans son poitrail. Cela ne la tuerait pas mais aurait au moins le mérite de la mettre hors jeu pendant quelques secondes.
Dernière édition par Eléa Stiles le Mar 8 Sep - 11:58, édité 2 fois
Invité
Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Dim 30 Aoû - 18:37
I made a dream
Bon, vous savez les moments légendaire où on voit notre défiler devant les yeux, signe qu’on est en train de mourir ? Et bien sachez que c’est complètement faux ! Tout ce qu’on ressent c’est une affreuse peur qui vous dévore les entrailles et une envie de hurler qui ne vous lâche pas. J’essayai de jouer mon type courageux et du coup je ne criai pas. Une dizaine de yeux avides de sang étaient fixé sur moi et celles qui paraissaient être la chef avançait doucement vers moi, une intense satisfaction sur son visage.
Elle se lécha les lèvres quand soudain un horrible bruit sonna vrillant mes tympans. Je me retournai lentement craignant de voir ce qui allait apparaître et toutes les Empousa firent de même. Soudain, je sentis tout mon sang se vider d’un coup. La mortelle était là, un morceau de verre à la main abordant un air de défi. Si je n’étais pas déjà à terre, je crois que je serai tombé. Visiblement, je m’étais trompé, la mortelle n’était pas dotée d’un cerveau. Elle dit en criant :
Hey sales charognards ! Vous êtes si laides que vous éprouvez le besoin de vous attaquer à un pauvre mec gringalet, débile, impuissant, sans aucune force et sans défenses à plusieurs !
Je sais qu’elle essayait de faire distraction mais là, elle me distrayait moi aussi. Alors, sous mes yeux horrifiés elle courut vers une Empousa et lui sauta férocement dessus l’attaquant avec son bout de verre. Puis, toujours sous mes yeux horrifié elle se fit projeté quelque mettre plus loin. Le monstre, visiblement en colère d’être interrompu durant ce qui semblait être un strip-tease sanguinaire se jeta sur Eléa. Alors s’en m’en rendre compte, je fus à mon tour sur le monstre le tailladait de toute part. Une fois le monstre explosé, je me relevai avec l’envie d’en découdre, toute peur remplacé par la colère et un bon stock d’adrénaline.
Le reste se passa comme dans un rêve, je fendais, feintais, parais pendant ce qui sembla être une année entière. Les monstres explosaient partout et moi, je ne comptais plus les blessures. Mais quand vint la dernière Empousa je la coinçai en lui disant, la menaçant avec la pointe de mon épée :
La prochaine que vous vous en prenez à quelqu’un, faîtes en sorte qu’il ne compte pas pour moi.
Sans pitié, je la tuai et me tourna vers Eléa :
Et toi, que je ne te reprenne jamais à me traiter de gringalet, débile, impuissant, ou même de sans aucune force.
Je lui souris indiquant que je plaisantais et tomba à terre toute adrénaline vidé. Je me sentais fatigué, blessé et j’avais mal. Je n’osais même pas dénombrer le compte de mes blessures. Je regardai la mortelle attendant une réaction de sa part suite à ce qui venait de de passer.
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Eléa A. Stiles
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Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Mar 8 Sep - 11:59
]
I made a dream Yan Adams & Eléa Stiles
Je ne luttais pas longtemps contre la créature, qui d’un simple geste m’envoya dans les airs. Je finis très vite par retomber, dans un petit bruit sec. Si je m’en sortais sans rien de cassé, cela serait un miracle, car déjà elle fonçait de nouveau droit sur moi. Je levais mon bout de verre, par automatisme, comme si à lui seul il réussirait à me défendre contre la créature. Contre toute attente, même si mon stratagème n’avait pas fonctionné, je vis la bête se faire pulvériser en un temps record, ainsi que ses acolytes. Couverte de sang et d’autres substances que je n’aurais su identifier, je m’allongeais, comme mon partenaire de combat, histoire de me remettre et de reprendre quelques forces. Ma main était restée crispée sur le bout de verre, comme si j’avais peur qu’on nous surprenne de nouveau, et me mis à sourire en entendant Yan :
-Je peux rien te promettre… mais honnêtement… ce que t’as dit à l’Empousa… c’était pas très fin… Tu l’as tuée, la dernière… techniquement ton avertissement était donc caduc…
Je rougis pourtant bien malgré moi en repensant à ce qu’il avait dit à la fausse jeune femme. Je ne me faisais pas d’idées, c’est juste que mis à part ma mère, je n’avais plus l’habitude qu’on me dise qu’on tenait à moi. En tout cas, c’était à noter. Les insultes ne marchaient pas… Par contre être une personne à laquelle il tient et en danger réveillait donc son pouvoir :
-Est-ce que tu as conscience de ce qui vient de se passer ? De ce qui t’a fait réagir et comment ton pouvoir s’est déchaîné à la suite? Et… merci d’avoir dis que je compte pour toi…C’est… touchant… Et désolée pour les insultes, j’avoue que j’espérais te mettre ainsi dans une fureur noire, car tu as l’air plus fort quand énervé…
Je me forçais à me redresser, malgré ma fatigue, et quelques contusions, quelques écorchures et quelques côtes qui devaient sans doute être fêlées, et me relevais, en serrant les dents sous la douleur, qui m’arracha une larme de douleur. Je la fis vite disparaître, pour faire ma fière et expliquais à mon ami afin de l’inciter à se relever :
-Tu as vu le restaurant… elles étaient beaucoup plus nombreuses que cela… On devrait décamper avant que d’autres n’arrivent. On passe à mon hôtel pour se nettoyer et se changer ? Je… Enfin, on devrait se rendre à l’hôpital je crois, mais on ne peut pas débarquer comme ça... Et je vais avoir besoin d’aide pour…en fait oublie ça…
J’allais devoir me débrouiller seule pour retirer mes vêtements et me doucher, mais je ne pouvais décemment pas le lui demander. Je détournais le regard, en rougissant un peu :
-Trêve de bavardages… filons, à moins que tu connaisses quelqu’un qui puisse nous soigner sans qu’on se fasse remarquer ?
On devrait partir tant que j’ai encore quelques forces, avant que je ne trouve Yan dévoré par ces odieuses créatures. J’aurais tellement préféré que tout ceci ne soit encore qu’un rêve, cela aurait rendu les choses moins compliquées et moins dangereuses.
Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Lun 14 Sep - 17:41
I made a dream
Elle sourit et répondit :
Je peux rien te promettre… mais honnêtement… ce que t’as dit à l’Empousa… ce n’était pas très fin… Tu l’as tuée, la dernière… techniquement ton avertissement était donc caduc…
J’hochai la tête pensivement. Aussi je ne la vis pas rougir. Elle me tira de mes pensées qui viraient aux noires et continua :
Est-ce que tu as conscience de ce qui vient de se passer ? De ce qui t’a fait réagir et comment ton pouvoir s’est déchaîné à la suite? Et… merci d’avoir dis que je compte pour toi…C’est… touchant… Et désolée pour les insultes, j’avoue que j’espérais te mettre ainsi dans une fureur noire, car tu as l’air plus fort quand énervé…
Je balayai ses pardons de la main, je savais qu’elle avait voulu bien faire et je ne lui en voulais absolument pas. Quand au don, il se déclenchait quand j’étais énervé et là, j’avais été très furax. Pas à cause de ses insultes mais au fait que l’on s’attaque au gens que j’aime.
Sans répondre je me remis en position assise observant chaque détail de mon corps. Je n’avais rien à part une vilaine entaille sur le torse. Elle ne nuisait pas à ma vie alors j’observai Eléa. Elle avait sûrement des côtes fêlée et beaucoup de futurs bleus. Je savais qu’elle soufrait et j’eus le tact – pour une fois – de ne pas réagir à sa grimace. Je lui aurais bien donné de l’ambroisie mais elle se consumerait ce que, bizarrement, je préférais éviter. Elle dit :
Tu as vu le restaurant… elles étaient beaucoup plus nombreuses que cela… On devrait décamper avant que d’autres n’arrivent. On passe à mon hôtel pour se nettoyer et se changer ? Je… Enfin, on devrait se rendre à l’hôpital je crois, mais on ne peut pas débarquer comme ça... Et je vais avoir besoin d’aide pour…en fait oublie ça…
Je ne lui demandai pas ce qu’elle voulait dire car elle rougit si fort que ça en enleva la pâleur mortelle de son visage. Elle finit par dire :
Trêve de bavardages… filons, à moins que tu connaisses quelqu’un qui puisse nous soigner sans qu’on se fasse remarquer ?
Je secouai négativement la tête. Je ne connaissais personne, sauf les Apollons de la colonie. Mais je ne pouvais pas l’emmener là-bas. Le mieux était l’hôpital. Enfin pour elle, moi je l’accompagnerais mais je n’avais qu’une rikiki entaille, pas de quoi en faire une histoire.
Je me mis debout en soupirant et faillis pousser un cri à la violente migraine qui me prit manquant de me faire faire tomber. Surpris, je repris l’équilibre tandis qu’un horrible mal de tête persistait et une incroyable fatigue. Je savais que l’utilisation du don ferait ça mais pas dans de telle proportions ! Je luttai contre la nausée et appela un taxi. Une fois celui-ci arrivé, je lui racontai qu’on était tombé à vélo quelque rue plus loin.
Je montai dans la voiture appuyant ma tête contre la vitre pour lui donner un peu de frais.
Eléa A. Stiles
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Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Sam 26 Sep - 20:10
I made a dream Yan Adams & Eléa Stiles
Bon, ça commençait bien, on n’allait pas passer inaperçus… J’étais au moins rassurée d’une chose, lui n’était pas blessé. Personnellement, je ne sais pas comment je tenais encore debout seule, à cause des douleurs qui me vrillaient les côtes et qui se réveillaient. Sauf que je ne pouvais pas laisser tomber mon ami qui semblait très mal en point lui aussi. Était ce un souci interne, ou bien juste un contre coup de notre attaque qui se manifestait à présent ? J’avais tellement peur qu’il ait quelque chose de grave, que clairement je ne me posais même plus de question sur la douche ou sur l’état dans lequel nous étions. Je filais avec lui, aussi vite que possible pour m’engouffrer avec lui dans le taxi.
Je tremblais, essayant de me calmer et de conserver une certaine force mentale pour ne pas m’évanouir dans la voiture. Et puis une certaine fierté m’empêchait d’avouer devant Yan que j’avais mal, alors qu’il était aussi très mal en point. Sans doute mon côté garçon manqué.
Je positionnais une main sur son épaule et demandais avec un peu de panique :
-Tu vas... MIEUX?
Je n’avais pas pu faire autrement que de presque crier le dernier mot, tellement j’avais mal, et un poing dans la bouche me fit tenir le coup. Heureusement, j’entrevoyais déjà l’hôpital de là où nous étions. Il faudrait encore passer par quelques moments d’attente, selon le monde qu’il y aurait, mais je me devais de tenir bon. Pour protéger Yan…
Le chauffeur se gara, et j’avançais les billets, lui affirmant qu’il pouvait garder la monnaie et je pris Yan par le bras, comme pour le soutenir un peu. S’il le refusait, il serait encore tant de le voir se dégager de mon semblant d’étreinte.
- Je… Je crois que je t’aime bien…
Il va falloir qu’on patiente et qu’on remplisse des formulaires, tu devrais aller t’asseoir. Une fois le hall d’entrée franchit, je lui ramenais la fameuse paperasse en essayant de faire taire les lancements et restais debout. Il me semblait que j’arrivais à mieux me contenir ainsi et que j’avais moins mal. Je remplissais mes papiers et quelques larmes jaillirent bien malgré moi de mes canaux lacrymaux.
-Yan… ça… ça te dirait de me raconter ce que tu n’as pas pu me dire… tout à l’heure ?
Je sous entendais bien-sûr avant l’attaque des monstres succubes. Oui, cela passerait le temps, il le fallait. Sinon je n’allais plus pouvoir me contenir très longtemps. Je commençais à voir des étoiles papillonner devant mes yeux, et ce n’était pas à cause d’une vision. Un bruit sourd se fit entendre, et pendant quelques secondes je perdis conscience. Se fut très court mais la douleur avait fini par me terrasser. Si bien qu’on me faisait passer en premier. Je fis signe au blondinet de me suivre et croisais son regard, le priant de mentir pour moi :
-Il est de ma famille, c’est mon petit frère, il peut venir avec moi ?
L’infirmière ne soulevant aucune opposition, c’était parfait. Nous fûmes installés dans une pièce dévolue aux médecins. Je fus invité à m’allonger sur le siège recouvert de papier tandis que mon compagnon de fortune devrait se contenter d’un tabouret. J’attendis que l’infirmière fut partie pour dire :
-Alors ?
Je me contorsionnais une nouvelle fois en serrant les dents. Ce que j’avais mal !
Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Lun 28 Sep - 17:39
I made a dream
Je regardai défiler le paysage, les dents serrées. Je voyais Eléa pâlir de plus en plus aussi, ignorant le contre-coup de mon don, je me penchai discrètement vers le chauffeur en lui chuchotant :
Ma sœur est extrèmement mal en point, alors par pitié magnez-vous !
J’avais dit cela d’un ton plus sec que voulut, mais j’avais mal et la douleur me rendait de mauvaises humeur. Je sentais à peine le regard inquiet d’Eléa, trop occupé à m’inquiéter pour elle. Finalement, elle me demanda :
Tu vas MIEUX ?
Je sentais toute sa douleur dans sa voix et je ne pus qu’être plus inquiet, aussi je hochai la tête m’arrêtant aussitôt quand celle commença-ci à tourner. Quand enfin ce traînard de chauffeur nous laissa devant l’hosto, je fis semblant de ne pas remarquer le semblant d’étreinte d’Eléa et en profita pour la soutenir.
Je crois que je t’aime bien…
Oui, elle devait sacrément m’aimer pour rester avec moi alors qu’elle venait de se faire attaquer par une horde d’Empousa ! Je crois que moi aussi, je l’aimais bien, rien que pour le fait de serrer les dents et de ne pas gémir come l’aurait fait un mortel qui a subi ce qu’elle a subi. Cela n’empêche que j’étais malade d’inquiétude pour elle. On entra dans l’hôpital et je me souvins que j’avais horreur de ça. Ça sentait le malade. On nous fit asseoir. Je savais qu’il y avait ensuite la longue et exaspérante attente. Je regardai la jeune femme remplir les papiers et eus le tact de ne pas réagir à ses larmes de douleur. J’estimai qu’elle avait bien le droit à quelques larmes étant donné la situation. Finalement, elle me répondit :
Yan… ça… ça te dirait de me raconter ce que tu n’as pas pu me dire… tout à l’heure ?
J’ouvris la bouche pour répondre, mais elle devint encore plus pâle si cela était possible. Je la vis fermer les yeux et je crus bien qu’elle s’était évanoui. Je la vis fermer les yeux et je crus bien qu’elle s’était évanoui. Je poussai un imperceptible soupir de soulagement et elle dit à l’infirmier :
Il est de ma famille, c’est mon petit frère, il peut venir avec moi ?
Je lui décochai un regard meurtrier le défendant de me l’interdire et il ne souleva aucune objection. Puis, ils nous conduirent dans une pièce où se passerait la deuxième partie de l’attente. On l’allongea sur un siège recouvert de papier tandis que je m’assis sur un tabouret. Avec une grimace. La panique ayant momentannément chassé la douleur, la revoilà en force. Ma compagne me demanda :
Alors ?
Avec une grande inspiration j’entrepris de lui expliquer :
Bien alors comme je le disais… Je… je suis un demi-dieu… fils d’Ares.. Le dieu… le dieu de la guerre… Nous avons été attaqués par des… des Empousa… ce sont des sortes… de vampire mais antique… en vrai, elles sont très moches… mais… mais elles ont un pouvoir qui ensorcelle les hommes et on est imméditaement à leur merci… donc je voulais te dire merci… sans toi, je serais mort…
Je dus m’arrêter confondant sans cesse les mots qui se bousculaient, incapable de faire une phrase correcte avec une douleur qui empirait. Je ne pus continuer mes explications, d’une part parce que je commençais à voir des étoiles et d’autre part parce que le médecin arrivait. Il m’observa un instant et voyant le sang sur mon tee-shirt voulut m’ausculter. Je secouai négativement la tête lui désignant Eléa qui avait plus besoin de lui que moi. J’espérais de tout cœur qu’elle n’allait émettre aucune objection au fait que je refusais de me faire examiner. Telle que je la connaissais, elle voudrait s’assurer que je vais bien. Je poussais un petit soupir et attendis anxieusement de voir ce que la jeune femme avait.
Eléa A. Stiles
Messages : 658 Date d'inscription : 07/07/2015 Localisation : Quelque part dans le monde et/ou dans les bras de mon Héphaïstos♥
Feuille de Personnage Arme(s): une dague, un pistolet semi-automatique et massue en métal hybride que seul le possesseur peut arriver à soulever . Familier(s): Objet(s):
Sujet: Re: I made a dream ! [PV Yan Adams] (terminé) Dim 11 Oct - 16:10
I made a dream Yan Adams & Eléa Stiles
Bon, malgré la douleur, au moins je ne vis plus trente six chandelles tourner autour de ma tête. C’était sans doute bon signe. Je voyais bien par contre, que mon ami n’était pas bien en point. Mais si j’avais bien compris une chose, c’est qu’il pouvait se montrer aussi fier que moi. Alors si je lui avais proposé d’échanger les places, il m’aurait probablement achevée d’un simple regard, et je l’aurais vexé. Les mâles ont parfois un de ces égos…
Je fronçais les sourcils, en l’entendant parler. La douleur transparaissait dans le timbre de sa voix, et j’en étais encore plus inquiète. En tout cas, même si j’étais choquée et surprise en même temps, certaines choses s’expliquaient :
-Fils d’Arès… rien que ça… Oh je savais bien qui il était ce dieu. Et ce qu’étaient des empousas. J’avais assez lu de trucs sur les bestiaires mythologiques pendant mes études pour comprendre qu’il avait s’agit de cela. Mais… Entre la théorie et les voir en vrai… Il y avait une grande différence. J’en aurais presque été déçue de ne pas avoir pu voir leur laideur. Mais c’était peut-être mieux ainsi. Elles m’auraient peut-être trop effrayée et je n’aurais pas eu autant de courage face à elle pour aider mon ami. Parfois il était salutaire d’ignorer certaines choses…
- Je ne remettrais pas ta parole en doute étant donné ce qu’on a pu voir… Et tu n’as pas à me remercier… On était dans le même bateau tous les deux… Et j'ai fais ce que je pensais juste et naturel. En tout cas j’apprécie que tu aies le courage de l’exprimer… Et passer au dessus de ta vanité pour le faire…
Si ça ce n’était pas la preuve qu’il s’était attaché à moi… Il devait véritablement bien m’apprécier pour oser l’avouer. Parce que s’il descend d’Arès et qu’on en croit les légendes, ce n’est pas le plus doué pour témoigner de ses émotions. J’aurais même pensé qu’il n’en éprouvait pas ce barbare là. Enfin… Est-ce qu’il est ainsi en vrai ? J’aurais aimé le savoir, par curiosité, et parce que j’aimais voir plus loin que le bout de mon nez. Certaines choses n’étaient pas forcément faîtes uniquement de blanc ou de noir. Par égard pour son fils, j’essaierai de ne pas me montrer irrespectueuse devant lui si un jour je venais à croiser sa route, même si cela m’étonnerait fortement.
Les médecins arrivèrent enfin, et se mirent à m’ausculter. J’allais objecter que mon ami en avait besoin, mais à lire dans son regard, cela n’aurait pas été une bonne chose. Et puis, cela aurait pu paraître louche au médecin qu’il se remette si vite pour un humain. Je ne voulais pas qu’il puisse encourir le risque que son identité soi dévoilée. Sinon on le traiterait en rat de laboratoire et on voudrait lui poser des tas de questions. Or, je me dis que ce qu’il m’avait avoué devait rester de l’ordre de la confidence, me doutant que cela pourrait mettre des vies en périls. Car il n’était certainement pas seul au monde à être un demi-dieu. De plus Yan me faisait confiance. Je n’allais pas le trahir. Alors je lui fis un sourire, comme pour lui faire comprendre que tout allait bien et qu’il devrait se détendre, en attendant.
Quand le médecin m’examina, je poussais un cri de douleur quand il palpa simplement mes côtes, par-dessus mon haut. Il m’aida à le retirer pour mieux observer mon corps, à savoir si je ne souffrais pas d’autres lésions. J’étais un peu gênée de me retrouver en soutien gorge devant mon ami mais me doutait qu’il était assez dans les choux pour ne rien voir réellement. Du moins j’essayais de m’en persuader. Cela m’éviterait de penser à la douleur.
-Une côte fêlée… et quelques hématomes qui partirons d’ici une semaine ou deux. Vous avez de la chance… Cela aurait pu être pire… Vous êtes sûre d’être uniquement tombée de vélo ? -Oui, oui docteur…
Il n’insista pas même s’il nous regardait tous les deux d’un œil sceptique et prodigua les soins nécessaires à mon rétablissement. Il me fit une ordonnance, m’intima de me rhabiller et nous étions rapidement « mis à la porte », avec une facture dans les mains. C’était bien les médecins ça… et les urgences. On m’avait fait promettre de garder le repos au moins une semaine. Je souris en disant que j’allais obéir, mais c’était mal me connaître. Bien-sûr je ne ferais rien de dangereux, mais si je devais bouger, pour le boulot ou pour mon enquête, je le ferais.
J’appelais un taxi et pris Yan avec moi. Direction mon hôtel. Je rêvais de ma douche mais surtout d’une bonne heure de sommeil. Et même si le blondinet n’en disait rien, j’étais à peu près sûre qu’il aurait au moins besoin de cela pour se retaper.
-Je suis fière et enchantée de te connaître Yan…Vraiment… Je suis contente d’avoir rêvé de toi et d’avoir pu te venir en aide, en combattant à tes côtés. On va se reposer, ça te dit ? Après ça sera douche, repas bien copieux, et DVD si tu veux ? Cela te dirait petit frère?
Je lui fis un grand sourire complice, en référence au mensonge qu'on avait inventé à l'hôpital. Il accepta et depuis nous sommes comme frères et sœurs, à la vie, à la mort.