War and love can they combine [PV Cassandre]

War and love can they combine

Je regardais amèrement Night et Jade, ensemble. Bon, qu’on se mette d’accord, je n’étais pas jaloux. Bon peut-être un peu. Attendez, je ne suis pas jaloux de Night hein ? Je ne veux pas mettre Jade dans mo lit, cela n’a absolument rien à voir ! Non, mais je me sentais délaissé. Mon meilleur ami passait le plus clair de son temps avec Jade, et pas avec moi du coup. Quant à Jade, on n’avait pas fait de farce ensemble depuis… depuis qu’elle sort avec Night en fait. Je songeais depuis quelque temps à les séparer mais même si je suis parfait, je savais que je n’y arriverais pas seul. Qui de mieux pour séparer quelqu’un que moi ? Un Aphrodite. La réponse s’imposa d’elle-même dans ma tête. Ne restait plus que choisir la personne idéale. Voyons… qui connaissait à peu près Night ou Jade ? Je me souvins soudain que Night m’avait parlé de son mentor en amour. Cassandre… Cassandre Avery ! Peut-être qu’elle pourrait m’aider ! Je filai vers le bungalow des Aphrodite. Puis, je la vit seule dans le bungalow. Malgré l’interdiction qui disait qu’un garçon et une fille de deux bungalows différents ne doivent pas être seuls dans un bungalow, j’entrai décidé. En plus, c’était le bungalow des Aphrodite quoi. Ça craint un max. Si je me faisais surprendre… je préférais ne pas y penser. La fille me regardais comme si je venais d’une autre planète mais ne dis rien le bungalow sentait le parfum écœurant et je n’avais envie que d’une chose, sortir J’engageai la conversation :

Coucou Cassandre ! Bon voilà, tu sais que Night et Jade sont ensemble… et bah, leur relation ne me plaît pas du tout ! Alors, je me disais que tu pourrais me venir en aide pour les séparer. Tu es très réputé dans le coin.

Je lui souris en attendant une réaction, comme elle ne venait pas, j’ajoutai :

Alors on fait alliance ? La guerre et l’amour c’est presque pareil ! C’est cruel et stratégique !

J’espérais tout de même qu’elle ne croyait pas que je voulais les séparer pour avoir Jade ! C’est pour ça que je précisai :

Night est mon meilleur ami, tu vois. Et il passe tout son temps avec elle. C’est chiant !

Ft.

Cassandre et Yan

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HRP:

Actuellement, cette saloperie de parfum qui venait de je ne sais où embaumait tout ton bungalow, tandis que tu tentais tant bien que mal de faire partir cette odeur à en piquer les yeux tellement elle était forte. Tu n’aimais pas les parfums de ce genre là, tu étais plutôt du genre à prendre quelque chose de discret, pour ne pas faire trop avec ta personne, car tu étais tout sauf discrète. Tu avais tout tenté : ouvrir les fenêtres, faire des courants d’air, te transformer en colombe pour battre des ailes et faire partir cette infâme odeur –bon, certes, c’était idiot parce que ta petit taille et des ailes médiocres n’avaient pas servies à grand-chose, secouer autant de draps que tu le pouvais dans l’optique que l’odeur disparaisse… En vain. Tout cela n’était que pur échec, des essais inutiles, une dépense futile d’énergie. Tu t’étais finalement écroulée sur ton lit, reprenant ton souffle en manquant de t’étouffer avec l’odeur. Qu’est-ce qui pouvait bien produire cette chose ? Qui avait aspergé ton bungalow de parfum, si quelqu’un était derrière tout ça ? Tu soupiras bruyamment en te révélant, une moue dubitative se dessinant sur ton visage clair. Soudain, tu entendis un bruit provenant de l’entrée. Des bruits de pas sourds sur le bois de la terrasse du bungalow. Tu relevas la tête, tirant sur ton cou en tentant de voir qui c’était, encore une fois, en vain. Tu baissas finalement la tête, inclinant ton dos vers l’arrière tout en mettant tes mains sur ton lit, derrière toi, pour te supporter, croisant tes jambes et attendant que celui qui avait eu l’audace de monter malgré l’interdiction –car ce devait être un homme, vue le bruit lourd que ses pas faisaient sur le bois, à moins que ce soit une femme de… forte corpulence- traitant sur le sujet que deux personnes du camp se sexe opposé n’ont aucun droit de se retrouver dans les bungalow. Comprenez, il peut se passer des choses. Tu souri à cette pensée avant de voir arriver un grand gars, bien battis, blonds et aux yeux bleus, que tu connaissais peu, mais assez pour mettre un nom sur ce demi-dieu : Yan quelque chose, fils d’Arès, le fameux amant si connu de ta chère mère. Tu le regardais, les yeux plissés, attendant qu’il te donne l’objet de sa visite malgré l’interdiction. Ce devait être très important. Quoique, il était plutôt du genre à ne pas écouter les règles, celui-là ! « Coucou Cassandre ! Bon voilà, tu sais que Night et Jade sont ensemble… et bah, leur relation ne me plaît pas du tout ! Alors, je me disais que tu pourrais me venir en aide pour les séparer. Tu es très réputé dans le coin. » tu éclatais de rire face aux derniers mots qu’il avait lancé. Réputée dans le coin ? En sachant que le coin, c’était le camp. C’était vrai que tu avais cette fâcheuse habitude de briser quelques amourettes pour avoir l’un des deux amants dans ton lit pour quelque jours, avant de tenter de les remettre ensembles s’ils le voulaient toujours. Seulement, là, ce n’était pas la même chose. C’était Night. Et Jade. Même si pour cette dernière, tu n’avais pas tant d’affection que ça. Tu l’aimais bien, ça passait. Tu avais dû apprendre à la connaître pour donner des conseils à Night, en plus de "l’apprentissage" que tu lui avais fourni. Night qui était un ami –un homme, certes- à qui tu tenais beaucoup. C’était rare, que tu ressentes de l’affection pour un homme, sans vouloir aller plus loin. Mais le plus loin, il était déjà arrivé. Tu inclinas ta tête sur le côté droit, observant Yan sans répondre. Le vingtenaire te souriait, mais, voyant que tu n’avais pas l’intention de répondre pour l’instant, s’empressa d’ajouter « Alors on fait alliance ? La guerre et l’amour c’est presque pareil ! C’est cruel et stratégique ! » ton front se plissa et un sourire se forma au coin de ta bouche. A l’intérieur, tu te mordais la langue pour ne pas rire. Pourquoi ferais-tu ça pour lui ? Tu avais d’autres choses à faire, que de séparer deux amoureux dont tu n’attendais rien de la part d’un des deux. Et de toutes manières, pourquoi cherchait-il à les séparer ? Qu’est-ce que ça lui apporterais ? Pourquoi y tenait-il tant que ça ? Etait-ce pour Jade ? Ou peut-être même pour Night, qui sait, tu ne portais aucun jugement sur les attirances des uns des autres. Tu le laissas poursuivre, tandis que tu commençais à regarder ta manucure : il serait tant que tu modifie un peu ça. « Night est mon meilleur ami, tu vois. Et il passe tout son temps avec elle. C’est chiant ! » Tu arquas le sourcil droit. Son meilleur ami… Tu soupiras avant de répondre « Tu sais, Yan, c’est ça, un couple. Ils restent ensembles, pour se connaître. C’est logique. Tous les couples font ça. C’est assez égoïste, ce que tu dis là. » tu souriais. Tu aimais bien l’égoïsme, c’était amusant à voir. Tu ajoutas de cet air mielleux « Et de toutes manières, pourquoi je ferais ça ? Je n’ai rien contre eux, moi… Et puis, peut-être que tu peux te débrouiller seul, non ? Je vais finir par en faire mon second métier, si vous me demandez tous de séparer un couple. » Tu n’attendais pas grand-chose de Yan, juste à savoir réellement ce qu’il voulait faire, et ce que lui attendait de toi.

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Cependant, la colère monta peu à peu en moi. La fille regardait ses ongles comme si elle s’ennuyait d’être là. De plus, ce parfum commençait à me donner la nausée et je n’avais désormais plus aucune envie de rester ici. Sans compter que je ne comprendrais jamais pourquoi les femmes se tartinaient les ongles de vernis, cela n’avais purement aucun sens ! Puis elle soupira avant de répondre :

Tu sais, Yan, c’est ça, un couple. Ils restent ensembles, pour se connaître. C’est logique. Tous les couples font ça. C’est assez égoïste, ce que tu dis là.

Elle sourit comme si elle regardait un gamin qui ne comprenait strictement rien à l’amour. Je me mordis la langue pour ne pas répondre les milliers de phrases qui montait en moi pour la rembarrer et me contentai de l’écouter à poursuivre d’un horrible ton mielleux.

Et de toutes manières, pourquoi je ferais ça ? Je n’ai rien contre eux, moi… Et puis, peut-être que tu peux te débrouiller seul, non ? Je vais finir par en faire mon second métier, si vous me demandez tous de séparer un couple…

Cette fois s’en était trop, elle me regardait comme si elle attendait que je la supplie à genoux. Mais je n’étais pas comme ça. D’habitude, c’était moi qui me servait des autres et non l’inverse ! Là, la fille d’Aphrodite attendait comme une maman qui regardait un gamin turbulent. Et moi, j’étais ce gamin turbulent. Alors, je lui fis mon plus beau sourire pour utiliser ce même ton mielleux qu’elle venait d’utiliser :

Je suis égoïste, et ça me plaît.

J’avais dis cela dans un ton de défi comme si je la défiais de me contredire. J’étais égoïste et alors ? Pour moi, l’amour se résumait au physique et non pas à se connaître comme elle l’avait dit. D’ailleurs, je ne comprenais pas pourquoi, Night et Jade voulaient se connaître. Tous ce qu’ils arriveront à faire, c’est à connaître leurs défauts et se détester par la suite. Tous ce que je voulais moi, c’était d’accélérer le mouvement. Mais visiblement, la fille en face de moi ne voulait pas m’aider sauf si je lui donnais quelque chose en retour et je n’avais rien à lui offrir. Alors je lui dis :

Je vais me débrouiller tout seul tu a raison. Je n’ai besoin de personne pour parvenir à mes fins.

J’avais dit cela d’un ton froid mais poli. Plus rien avoir avec le ton mielleux que j’avais utilisé auparavant ! Je me dirigeai vers la sortie mais je lançai une dernière phrase :

Au fait, je vous conseille vivement de changer de parfum, conseil d’ami.

Cette fois-ci, ce fut un ton moqueur qui accompagnai ma phrase, je lui lançai un dernier regard souriant, histoire de dire que cela ne me dérangeait pas du tout qu’elle ne m’ait pas du tout. Et puis, en un sens, c’était vrai, je trouverais quelqu’un d’autre pour m’aider.

Ft.

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Il se mit à te sourire. Un sourire que tu remarquais ironique, voir dégouté. Tu savais ce qu’il allait te répondre, et tu n’aimais pas ça. Tu allais devoir finir par revenir vers lui, étant donné ses gestes, son attitude, et ses manies. Il allait partir, ça se voyait, déjà qu’il était réticent à entrer. Et ça, c’était la faute à ce foutue parfum que tu ne pouvais sans doute pas plus supporter que lui. « Je suis égoïste, et ça me plait. » avait-il lancé, d’un ton qui se pouvait être autant mielleux que de défi. Tu plissais les yeux. Tu sentais mal ce qu’il allait arriver –dans les deux sens, quelle ironie du sort !-. Mais d’un autre côté, tu appréciais bien ces quelques bribes de Yan que tu connaissais à peine. Son égoïsme à vrai dire, c’était drôle à voir, et intéressant à creuser. Tu voulais connaître les raisons qui l’avaient poussé à venir, mise à part cette fameuse réputation "du coin". Mais pour ça, ce devrais être toi qui irait le rechercher, vue qu’avec ce que tu venais de voir, il n’allait pas te supplier. A croire que tu l’avais sous estimé… « Je vais me débrouiller tout seul tu a raison. Je n’ai besoin de personne pour parvenir à mes fins. » l’imbécile était froid, trop froid, et tu n’aimais pas ça. S’il n’avait vraiment besoin de personne pour faire ce qu’il avait prévu, pourquoi était-il venu te voir ? C’était le genre de mec fier, ça se voyait rien qu’à sa posture et à sa manière de parler, alors si vraiment il n’avait pas besoin de toi pour séparer les deux amants, il ne serait même pas donné la peine de faire un détour jusqu’à ton bungalow. Tu serras la mâchoire en le voyant faire demi-tour et sortir d’un pas lent. C’était lui qui attendait que tu le supplie à genoux de revenir. Mais… Et puis merde. Ta curiosité prendrait le dessus, quoi que tu fasses, et si ce n’était pas tout de suite, ce serait dans les jours qui suivraient la visite du fils d’Arès dans le bungalow de la progéniture de l’ancienne amante de son cher père. Yan se retourna finalement vers toi avant de te lancer un sourire moqueur, pour lancer d’un ton tout identique « Au fait, je vous conseille vivement de changer de parfum, conseil d’ami. » conseil d’ami ? Conseil d’ami ?! Ce n'était même pas ton parfum. Tu lui décochas un regard des plus noires tandis qu’il t’en lançait lui aussi un, comme satisfait malgré l’échec de sa demande. Il n’avait pas le droit de te faire ça. Et toi, tu n’arriverais pas à le laisser dépasser la dernière marche du bungalow. C’était ça, ton problème. Tu voulais toujours tout contrôler, et là, ce n’était pas toi la maitresse du jeu. Tu voulais toujours tout savoir, et là, c’était lui qui savaient tout ce qu’il se passerait. Tu voulais toujours participer à tout, mais là, il était parti sans même avoir insister. Tu grimaças et desserra la mâchoire en voyant Yan sortir du bungalow et en entendant ses pas sur le bois de la terrasse. « C’est quoi, ton plan ? » finis –tu pas lancer alors que tu l’entendais descendre les marches, ou du moins ce que tu devinais comme étant le son qu’un poids humain –certes, vous êtes des demi-dieux, mais à l’apparence humaine !- sur les marches creuses. Le bruit cessa. Il ferait demi-tour ? Tu décroisas les jambes pour te remettre droite, attendant qu’il revienne.

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Fier de ma dernière phrase je sortis du bungalow, mes pas résonnant sur le balcon en bois. Je profitai de l’air pur, sans cette horrible odeur… Alors que je descendais la dernière marche, j’entendis la voix de la fille dire :

C’est quoi ton plan ?

Je me stoppai en me mordant la langue pour ne pas sourire. J’avais vu juste, cette fille détestait ne pas tout contrôler, et là, c’est moi qui détenais les informations. Je fis lentement demi-tour, marchant le plus lentement possible. D’une part parce que je n’étais pas pressé de ressentir cette horrible parfum et d’autre part parce que j’étais sûr que ça énerverai la fille. Et moi, j’adore énervé les gens. Je gravis chaque marche avec une lenteur délibéré. Lorsque j’arrivai sur le balcon, je m’arrêtai un instant pour me préparer à l’odeur. Inspirant une dernière bouffée d’air, j’entrai. Je retrouvai la fille tendue et fière. Un peu comme moi, me dis-je avant de chasser cette pensée de ma tête. Je n’avais absolument rien à voir avec… avec elle. Je laissai le silence flotter pendant au moins cinq bonnes minutes me demandant quand la fille allait craquer. Malgré le sang qui coulait dans ma bouche à force de m’être mordu la langue, je ne pus retenir un sourire que je chassai bien vite en disant d’un ton égal :

Pourquoi te le dirais-je ?

Parce qu’elle allait m’aider, voilà pourquoi. Mais je ne lui dirais rien tant qu’elle n’aura pas dit qu’elle m’aiderait. Je voulais l’entendre de sa bouche. Je voulais la voir ravaler sa fierté, la voir s’incliner devant moi… Bon d’accord, j’abusais un peu, je voulais juste qu’elle admette qu’elle voulait m’aider. D’un autre côté, j’appréciais son regard fier et qui vous mettait au défi de la contredire. Pas de doute, cette fille voulait tout contrôler. Je tirai une chaise me doutant bien qu’elle ne céderait pas facilement. Je m’assis confortablement dessus entre tous ces miroirs et trousses de maquillages. J’allai même jusqu’à fermer les yeux sachant pertinemment que chacun de mes gestes l’énervait. Je ne sais pas combien de temps on passa, là, à se regarder. Tout ce que je sais c’est que j’ai fini par faire abstraction de l’odeur, donc cela signifiait qu’on avait passé pas mal de temps. Puis voyant qu’elle ne se décidait pas, j’ajoutai :

Toi, si noble fille, accepterais de m’accorder, pour me combler de joie, son aide ? Toi, si jolie demoiselle, accepterais-tu de m’accorder, à moi, pauvre imbécile, un peu de son précieux temps ?

Bon, je l’avoue, c’était un peu trop. En plus, je n’avais pas réussi à contrôler ma voix qui avait, malgré moi, prit un timbre moqueur. En plus, je n’en pensais pas un traître mot. Elle n’était pas si noble que ça, je n’étais pas un imbécile et elle n’avait sûrement rien d’autre à faire. Je devais juste admettre qu’elle était jolie. Pas mon style mais bon. En plus rien que l’idée de devoir la supporter me donnait envie de prendre mes jambes à mon cou. J’attendis patiemment sa réaction.

Il marchait, doucement, certes, mais il marchait. Cependant, tu ne pouvais pas suppporter le temps qu’il mettait. Il te faisait attendre, et tu n’aimais pas attendre, surtout après ce qu’il faisait, il laissait la chose durer le plus longtemps possible, pour te rendre folle de rage, tu le savais, ça se voyait, avec son petit sourire sadique… Il arriva finalement devant le cadre de la porte, et tu serras la mâchoire, lui lançant un regard noir avant de détourner les yeux, vexée par ce qu’il t’avait obligé à faire : mettre ta fierté de côté. C’était déjà assez dur pour toi de revenir vers quelqu’un, mais la fierté, c’était sacré. Et tu l’avais oublié, simplement à cause d’une simple curiosité… Ce que tu pouvais me désespérer des fois. Il prit une grande inspiration avant de rentrer : tu pouvais le comprendre, l’odeur était infernale. Tu ne manquerais pas d’en toucher un ou deux mots à tes sœurs, c’était sans doute l’unes d’elles, avec leurs parfums et leurs maquillages qui trainaient partout dans le bungalow… Toi, tu ne prenais pas de place. Une petite trousse de maquillage, deux grosses valises remplies d’habits rangés sous ton lit… Oui, tu ne prenais aucune place par rapport à elles, ou la plupart d’entre elles en tout cas. Après être entré, le fils d’Arès avait attendu, attendu et encore attendu avant d’ouvrir la bouche. Il voulait que ce soit toi qui parle ? Dans ses rêves, tu l’avais fait revenir, c’était déjà assez pour ta fierté. Et puis, tu lui avais posé une question, tu n’allais pas la lui reposer non plus, tu n’étais pas un stupide perroquet. Il finit par sourire, et tandis que tu plissais les yeux, son sourire s’effaçait, aussi vite qu’il était arrivé. « Pourquoi te le dirais-je ? » Ah bah ça c’était la meilleure. On ne répond pas à une question par une question voyons ! Certes, tu le faisais, souvent même, mais tu ne supportais pas que d’autres le fassent. Tu soupiras bruyamment, bougeant la tête, faussement indignée par sa question, sans cependant répondre. Il allait y répondre seul, ou en tout cas, ce serait encore lui qui parleraient pour la prochaine tirade. Tu pouvais très bien répondre par une autre question, mais tu n’en avais pas envie, vexée. Surtout qu’il connaissait la réponse, que je sache, il n’était pas si bête qu’il en avait l’air, tu ne penses pas ? Il tira une chaise avant de s’asseoir dessus, ventre contre le dossier, dans une position parfaitement virile, mais justement bien trop banale pour les hommes. Tu croisais les bras, haussant un sourcil. Non, tu n’allais pas céder, il ne gagnerait pas si facilement, déjà que tu allais l’aider, c’était suffisant. En tout cas, tu ne céderais pas tout de suite, ce serait trop facile. Il te fixait, utilisant des manies qui te tapaient sur les nerfs, comme fermer les yeux dans un temps considérable, avoir l’air d’attendre… Mais non, non et non. Tu l’avais dis et redis, il n’aura pas ce qu’il voudra tout de suite, tu ne ravaleras pas ta fierté encore une fois, tu le regrettais déjà. Et vous êtes restés là, longtemps, à vous fixer. Tu ne finissais même pas t’ennuyer de son beau regard bleu clair, presque aussi profond que les yeux que tu avais aujourd’hui. D’ailleurs, pour aujourd’hui, tu n’avais pas changé de physique, ni tes yeux ni tes cheveux. Tu étais tout comme tu étais née : des cheveux bruns mi-longs, des yeux bleu clairs profonds… M’enfin. Tu t’ennuyais tellement que tu dû pousser une bonne dizaine de soupirs en même pas trois petites minutes. Mais ce serait lui qui parlerais, tu l’avais décidé, et il n’avait pas non plus l’air des plus patient, alors oui, il céderait. « Toi, si noble fille, accepterais de m’accorder, pour me combler de joie, son aide ? Toi, si jolie demoiselle, accepterais-tu de m’accorder, à moi, pauvre imbécile, un peu de son précieux temps ? » Il avait cédé. Tu ne pu réprimer un sourire dès le début de sa phrase, qui s’estompa au fur et a mesure qui continuait, avant de reprendre un air normal, blasé, puis interrogatif. Cet imbécile de fils de montagne de muscle –vue que c’est comme ça que le vieux Adès était représenté le plus souvent- avait pris cet air, faussement ironique et vicieux que tu ne pouvais supporter. Tu le regardais, d’un regard toujours aussi noir avant de te ressaisir puis finalement répondre. « Tu me le dirais, fils d’Arès, pour la simple et bonne raison que tu es revenu. Et ce n’est pas par simple curiosité, tu le sais autant que moi. Tu as besoin de mon aide, tu n’auras pas assez de tact. Alors effectivement, peut-être que je vais t’aider, tout dépens de ton plan. Mais sache que je crains qu’il ne soit pas parfait, et si tu veux vraiment de mon aide, je suis sûre qu’il faudra changer quelques parties. » Tu avais pris cette air hautain autant qu’ironique. Tu voulais te faire comprendre, il n’aurait pas le choix, de toutes manières, c’était soit vous changiez les parties de son plan qui ne te convenaient pas, soit il serait bon pour aller chercher une aide autre part, mais il aurait beaucoup de mal : Jade était appréciée par une grande partie des résidents du camp, aucuns ne voudrait lui "briser le cœur" en la séparant de son "grand amour" comme te l’avait souvent répété Night.

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La fille sourit, puis son sourire s’évanouit. Je crois que dans toute ma vie entière, je n’avais jamais vu de regard aussi noir. Si un regard pouvait tuer, je serais mort mille fois. Finalement elle répondit :

Tu me le dirais, fils d’Arès, pour la simple et bonne raison que tu es revenu. Et ce n’est pas par simple curiosité, tu le sais autant que moi. Tu as besoin de mon aide, tu n’auras pas assez de tact. Alors effectivement, peut-être que je vais t’aider, tout dépens de ton plan. Mais sache que je crains qu’il ne soit pas parfait, et si tu veux vraiment de mon aide, je suis sûre qu’il faudra changer quelques parties.

Ce fut à mon tour de la regarder d’un regard noir. Plus noir que je n’en avais jamais fait. Je n’aurais pas assez de tact et tu sais vu que tu es un fils d’Ares, tu n’es pas capable de réfléchir donc ton plan, c’est sûrement de la merde. Voilà le sens caché de la phrase. Où du moins voilà comment je l’avais ressenti. Soit, je n’étais pas super fort pour briser des couples mais c’était parce que je m’entrainais à des choses plus utiles… Genre combattre des monstres… je poussai un énorme soupir avant de répondre d’un air blasé :

Tu ne crois pas si bien dire.

Je lui souri, du premier vrai sourire de la journée, ni moqueur, ni ironique :

En fait, je n’ai pas de plan.

Je faillis rigoler devant sa tête mais me retins en me contentant de continuer de sourire. Je n’avais pas de plan car je n’étais pas doué pour ça, non, ça c’était son rôle. Je continuais de sourire, persuadé qu’elle allait me traiter d’imbécile ou de je ne sais pas trop quoi. C’est ça le problème avec les filles d’Aphrodite, elles sont toujours sûr d’être les meilleures, les plus belles. Malheureusement Cassandre ne faisait pas exception. Mais cela m’amusait et je continuais de sourire. Je commençais à franchement apprécier cette rencontre. Faire tourner les gens en bourriques, c’est un de mes passe-temps favori ! Je lui dis :

Et c’est pour cela que je suis venu te voir. Un plan, Miss Parfaite ?

Pas de doute à présent, j’adorais cette fille !

Ft.

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Il te lança un regard noir qui te fit sourire plus que peur. Tu avais touché un point faible. Mais était-ce le fait de l’appeler fils d’Arès ? Ou bien de lui dire tout bonnement qui n’était pas assez intelligent pour créer un plan parfait, sans failles ? Tu ne savais pas vraiment, mais ça te faisait plaisir de le voir aussi retourné contre toi. Mais le fils du Guerrier finit par pousser un soupir. Un long soupir. Un soupir comme tu ne les supportais pas, tellement ils étaient longs. Tu n’étais pas comme ces personnes, impatientes, mais tu n’étais pas non plus une jeune femme capable d’attendre trois mille ans –littéralement- pour avoir quelque chose : ta patience avait des limites. « Tu ne crois pas si bien dire. » finit-il par dire, l’air blasé. Tu fronças les sourcils. Alors il valait déjà un plan ? Il y avait déjà réfléchi ? Depuis combien de temps cherchait-il quelqu’un pour l’aider ? Ou bien peut-être que tu avais été tout de suite dans sa ligne de mire, qu’il avait tout de suite pensé à toi pour occuper cette place de briseuse du couple de l’enfant de Nyx et de celle d’Hermès. Il se remit soudain à sourire. Un sourire sincère, cette fois. Ni en coin, ni ironique, ni moqueur, ni rien qui puisse t’énerver. C’était un simple sourire, comme un ami, comme quelqu’un qui contait vraiment sur toi pour l’aider. Un sourire qui te faisait hausser le sourcil gauche, intriguée. Yan, fils d’Arès, avoir un sourire sincère avec toi, fille d’Aphrodite ? C’était complètement impossible. Il cachait quelque chose. Et pourtant, ce quelque chose te donnait envie d’en savoir plus sur ce héro. Il t’intriguait. Et tu pouvais le reconnaître, il était quand même pas mal fichu. Après tout, avec un père tel qu’Arès, il valait mieux ne pas être frêle et innocent. De toutes manières, si ç’avait été ça, Arès ne l’aurait sans doute pas reconnu comme son enfant. La triste réalité de la vie de demi-dieu. « En fait, je n’ai pas de plan. » Tu fermas les yeux. Quoi ? Pas de plan ? Il se foutait de toi, là ? Il se foutait carrément de ta gueule, non ? C’était impossible. Cet imbécile était encore plus idiot que tu ne le pensais. Non, pas idiot : incompétent. Oui, c’était le mot. Certes, il pouvait être un bon épéiste, certes, il pouvait être assez séduisant, certes, il pouvait avoir tué des monstres, mais c’était le pire des organisateurs de projet comme celui-ci. On ne vient pas te trouver pour briser un couple sans idée. On ne vient pas te trouver pour briser des cœurs sans plan. Tu n’irais même pas le voir lui, sans avoir de plan. C’était totalement immoral. C’était comme s’il venait pour te faire faire tout le boulot, et que lui, se retournais les pouces, ou aiguisait ses épées, les cirait, les faisait briller. Pendant que toi, tu t’occupais de mettre au point un plan qui puisse marcher. Un plan sans faille. Un plan parfait, que personne ne pourra casser. Tu soupir, rouvrant les yeux, prenant sur toi pour ne pas engueuler le fils de la Guerre irréfléchie en personne. Après tout, c’était bien le fils de son père, non ? Arès était tout sauf réfléchi. Ce n’était rien qu’un simple tas de muscle. Comment ta mère pouvait-elle lui trouver quelque chose ? Même si, après tout, il est certain que les décisions de la déesse de l’amour sont aussi immorales que celles d’Arès, même si le contexte n’est pas le même. Qui se ressemble s’assemble. « Et c’est pour cela que je suis venu te voir. Un plan, Miss Parfaite ? ». Tu le fusillas du regard, puis inclina la tête sur ton côté droit. Réfléchissant. Comment trouver un plan, en si peu de temps. Un plan infaillible, comme un bouclier fait par les cyclopes travaillant dans les forges marines. Un plan, infaillible, comme la barrière qui protégeait la colonie. Un plan, infaillible, comme la toison d’or qui avait jadis, soigné l’arbre de Thalia, et ressuscité la fille de Zeus. Un plan. Mais ce serait difficile. Difficile de briser l’amour qui unit deux personnes. Sauf si elles se rendent compte qu’elles ne sont pas faites pour être ensembles. Sauf si elles les voient dans les bras d’un autre. Sauf si. Tu souris, puis te redresse vers Yan. « Il faut les éloigner l’un de l’autre. Les faire voir d’autres personnes. Connaître d’autres héros. Leur forger une amitié de béton avec ceux-là, puis les faire ressentir des sentiments. Et le moment venu, l’un des deux amants verra l’autre en train de flirter avec une autre personne. Se rapprocher même dangereusement de cette personne. Et à ce moment, tout s’effondrera pour l’autre. » tu le regarde, amusée par son teint blême. « Il faut les dégouter l’un de l’autre. Il faut qu’ils s’oublient. Et là, on aura réussi. Mais personne ne devra être au courant à part nous. Il faut trouver d’autres héros, ressentant déjà des sentiments, ou peut-être capable de faire croire à une possible futur aventure. » tu levais le sourcil, la bouche en cœur. Avait-il compris où tu voulais en venir ? Avait-il cerné ton idée ? Ou était-il trop idiot pour comprendre ?

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Elle me fusilla du regard et je ne pus m'empêcher de ricaner, la fille de la déesse de l'amour devait sûrement penser avoir à faire aucun grand des imbéciles. D'ailleurs c'était peut-être vrai mais, elle avait le don de me titiller et je ne pouvais pas m'empêcher de lui rendre la pareille. Puis je la vis légèrement incliner la tête et je presque voir les rouages de son cerveau (oui oui, elle en a un) se mettre en route. Dis donc, elle aurait bien pu être une fille d'Athéna... N'y voyait pas là un compliment de ma part, surtout ! Ce que je veux dire, c'est qu'elle est tout aussi rabat-joie ! Elle se redressa brusquement et surprit je manquai de tomber de ma chaise.

Il faut les éloigner l'un de l'autre. Les faire voir d'autres personnes. Connaître d'autre héros. Leur forger une amitié de béton avec ceux-là, puis les faire ressentir des sentiments. Et le moment venu, l'un des deux amants verra l'autre flirter avec une autre personne. Se rapprocher même dangereusement de cette personne. Et à ce moment là, tout s'effondrera pour l'autre.

Je blêmis. Tout cela avait l'air horriblement complexe. Difficile, complexe et long. Des milliers d'objections me vienne à l'esprit mais avant que je pus les exprimer, Miss Parfaite reprit :

Il faut les dégoûter l'un de l'autre. Il faut qu'il s'oublie et là, on aura réussi. Mais personne ne devra être au courant à part nous. Il faut trouver d'autres héros, ressentant déjà des sentiments, ou peut-être capable de faire croire à une possible future aventure.

Elle me regarda, un moue stupide au visage, visiblement elle attendait quelque chose de moi... Je réfléchis donc :

Quel héros pourrait faire l'affaire... Attends, mais si il y a que nous deux qui seront au courant... Oh non ! Pas ce que je pense...

L'idée était trop horrible pour l'exprimer à voix. Même cette fille tordue ne ferait pas ça. Je lui dis dans un froncement de sourcils :

Ben, j'ai une idée ! Tu n'as qu'à appâter Night ! Il m'a un peu parlé de votre passé...

Je ne pus m'empêcher de rire mais je continuai :

Bref, tu te tape Night et tu trouve un de tes frères, en qui tu as confiance bien sûr, pour se faire Jade ! Vous les Aphrodite, vous êtes les rois pour flirter avec les gens non ? Par contre, tu vas galérer pour Night, il est à fond dans la fidélité et tout et tout...

Mon plan me paraissait super génial ! Je lui souris tout fier ! Y a pas à dire, même pour ça je suis génial !

Ft.

Cassandre et Yan

Our Story.

résumé des épisodes précédents

And...

Ajouts HRP.

Il avait blêmi. Quoi ? C’était si compliqué que ça ? Ou alors quelle idée ne lui plaisait pas ? Tu pensais pourtant que c’était en quelques sortes un bon plan. Peut-être cassable, mais qui pouvait tenir la route, et marcher. Alors qu’est-ce qu’il avait à ne rien dire, bon sang ? A moins que les informations mettent du temps à lui monter au cerveau. Ça aussi, c’était possible. Ces Arès, jamais capables de réfléchir. Nom de Zeus, qu’est-ce que ta mère pouvait bien lui trouver, au père de cet héro ? Tu l’observais, tes yeux bleus plissés pour discerner une moindre réaction du fils du dieu de la guerre, mais il avait les yeux dans le vide, comme s’il était plongée dans une intense réflexion. Attendez, quoi ? Fils d’Arès, en pleine reflexion ? Non, non, c’est juste impossible. Tu devais te faire des idées, de grosses, très grosses idées. Il releva la tête, après quelques minutes de réflexion –argh, ce mot concernant un fils d’Arès te donnais des frissons.- « Ben, j'ai une idée ! Tu n'as qu'à appâter Night ! Il m'a un peu parlé de votre passé... » Ah-ah, votre passif, à toi et Night. Que c’était des informations croustillantes, non ? M’enfin, pas la peine de te rappeler ces moments, ça date de maintenant plusieurs années. Tu fronçais les sourcils, attendant la suite. Son "idée" te faisait peur. Non pas pour toi, mais pour l’idée misérable qu’il allait finir de dire. Appâter Night. Il parlait de son meilleur ami comme d’un rongeur à tuer, ou encore d’un poisson qu’on pèche à la ligne. M’enfin. « Bref, tu te tape Night et tu trouve un de tes frères, en qui tu as confiance bien sûr, pour se faire Jade ! Vous les Aphrodite, vous êtes les rois pour flirter avec les gens non ? Par contre, tu vas galérer pour Night, il est à fond dans la fidélité et tout et tout... » finit-il, après avoir rit. Tu hausse un sourcil, tandis qu’il souriait fièrement. Qu’y avait-il de bien pour être fier d’avoir dit de telles conneries ? Même un enfant à peine arrivé à la colonie aurait pu le savoir, ça, que les Aphrodites étaient les meilleurs pour un "boulot" comme tel. La partie avec Night et toi aurait très bien pu ne pas être utile. M’enfin, si ce passé pouvait aider, alors pourquoi pas. Tu reconnaissais avoir légèrement sous-estimé le fils d’Arès, mais vraiment, vraiment, légèrement ! Et jamais tu ne lui dirais, il en serait trop heureux. « Bon. Pourquoi pas. Ça peut toujours se faire, m’enfin. Et pour Night, je ne pense pas que j’aurais tant de mal que ça. Mais ça, ça ne concerne que lui et moi. » finis-tu, d’un ton sec.

War and love can they combine

Miss Parfaite haussa le sourcil. Chez elle, cela rendait le mouvement irritable et chiant. Je dus retenir un soupir d’énervement. Même pour ça elle m’énervait. Elle avait un don. Je me demandais même pourquoi je traînais avec elle. Puis elle sembla le regarder avec un air hautain et je dus vraiment prendre sur moi pour ne pas partir. J’étais plutôt du style a me cassé puis a tapé dans quelque chose mais e me retins bien que mon poing me démangeais. Au lieu de ça je poussai le plus long soupir de toute ma vie et prit un air ennuyé. Même désintéressé.

Puis alors que je commençais sérieusement à m’emmerder, Christelle, enfin Cassandra, bref on s’en fou… un changement passa sur son visage. Comme si elle se soumettait. Mais bien sûr, cette peste ne l’avouerait jamais. Aussi, je fus tout content qu’elle dise :

Bon. Pourquoi pas. Ça peut toujours se faire, m’enfin. Et pour Night, je ne pense pas que j’aurais tant de mal que ça. Mais ça, ça ne concerne que lui et moi.

Même son ton sec ne me sapa le moral. Dans un moment de victoire intense je lui dis :

AH AH AH ! JE T’AVAIS BIEN DIT QUE… AÏE !

En effet sans savoir pourquoi, je me retrouvai par terre. Je clignai pour reprendre mes esprits et m’aperçus que j’étais tombé de ma chaise. Ne jamais se balancer. En me frottant vigoureusement je me relevai les joues rouges de honte. Tout mon beau discours venait partir en fumée et j’accueillis une vielle amie à moi, la mauvaise humeur.

Tout en ramassant ma chaise, je ne pus que voir son regard moqueur. Je faillis dire une connerie mais me contenta d’un regard noir. Je lui répondis tout aussi sec qu’une plante en plein désert :

Ouais, bah trouve un de tes frères pour s’occuper de Jade.

Sans le vouloir, un sourire me vint. Ce plan était excellant. Moi, je n’avais strictement rien à faire et le plan fonctionnerait. Parfait, ma tâche étant accompli, je lui souris. Elle n’avait qu’à se débrouiller pour le reste.

Cependant, quelque chose dans son regard me dis qu’elle n’était pas d’accord avec ma partie « glandouillage. » Je soupirai et me rassis :

Quelque chose ne va pas ?

Ft.

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Sujet: Re: War and love can they combine [PV Cassandre]