Crépuscule à San Francisco (Yan)
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Crépuscule à San Francisco (Yan)

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MessageSujet: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeVen 31 Juil - 19:58

Cela fait trois mois qu'il y vit et il n'arrive toujours pas à croire que San Francisco soit aussi énorme... Et silencieuse. C'est la première chose qui lui vient en tête alors qu'il regarde la baie, assis sur l'un des énormes pylônes du Golden Gate Bridge, ses jambes pendant dans le vide. L'une des sept merveilles du monde... Même alors que les voitures continuent à passer en dessous de lui, il ne bronche pas, se contentant de fixer l'eau qui s'étend 230 mètres plus bas, notant que ce titre est peut être mérité après tout, même si l'histoire du monument n'est pas toujours bonne. L'ouvrage orange est monumental, donne vue, surtout si on est assez fou pour faire comme lui et monter carrément sur l'un des pylônes porteurs via l'une des échelles de maintenance. Cela dit, il grimace légèrement : à en juger par le vent glacé qu'il sent lui fouetter le visage, même à travers le manteau à capuchon noir deux fois trop grand pour lui, Zeus est en colère... Lui ou Khione... A moins que ce soit l'un des quatre vents ? Peu importe au final. Il se contente de frissonner légèrement avant de se lever, parvenant de justesse à ne pas être emporté par une rafale et commence à redescendre de son perchoir de la même manière qu'il y est monté, souriant en voyant le soleil plonger dans l'océan, sourire qui disparaît presque immédiatement lorsqu'il détourne la tête, voyant Alcatraz apparaître à distance. Il n'a pas osé tenter de se mêler à un groupe de visiteurs : vues toutes les morts qu'il y a eu dans cette prison, il doit y avoir plus de monstres à cet endroit précis que n'importe où d'autres dans San Francisco... Par ailleurs, il n'a même pas besoin d'être un fils d'Hadès pour sentir le désespoir qui imprègne encore cette zone. Peut être parce que sa mère est régulièrement en visite aux enfers ?

****C'est toujours la même chose... Je me retrouve toujours à réfléchir dans des endroits pas croyables et au final, je finis toujours par me perdre. Heureusement que j'ai la brume, sinon...****

Il n'ose même pas finir cette pensé. San Francisco n'est pas plus dangereuse que New York. Enfin... On peut dire que ça dépend des endroits, mais vivre à l'extérieur est assez difficile par moments, entre les monstres, les éléments et quelques mortels avec de mauvaises intentions. Mais il ne peut pas retourner au camp, même s'il le voudrait réellement. Son coeur se gèle dans sa poitrine à cette idée. Retourner au camp ? Après ça ? Après tout ce temps perdu ? Trois ans... Trois ans mis à la poubelle, pour rien. Trois ans passés à rejeter tout le monde, à s'entraîner jusqu'à tomber pratiquement chaque jour, à rejeter même une chance de voir sa mère... Tout ça pour finalement s'enfuir sans autorisation et, le moment venu, être incapable de faire ce pourquoi il a passé tellement de temps à se préparer ! Némésis a un sacré sens de l'humour ! Cette idée résonne avec violence en lui, mais il n'y a rien. Aucune colère ou haine... Il en a juste assez. Vraiment assez de ses stupidités. Du coup, il lève les yeux vers le ciel, s'assurant que son visage est toujours caché dans les plis de sa capuche et grimace en se rendant compte qu'apparemment, monsieur Zap est de mauvaise humeur à en juger par les nuages noirs qui se forment littéralement de nulle part juste au dessus du pont. Fermant un moment les yeux, il murmure légèrement, parfaitement conscient que le dieu peut facilement l'entendre, qu'il parle fort ou pas :

"Seigneur Zeus ? Qu'est ce que... Qu'est ce qui v-vous a mis en colère aujourd'hui ?"

Un léger grondement de tonnerre est sa seule réponse et il se contente de soupirer avant de continuer à descendre, parvenant finalement au niveau public du pont, souriant en se rendant compte que la circulation commence à se calmer. Cependant, il s'arrête d'un coup, sentant un frisson envahir toute sa colonne vertébrale et il regarde rapidement autour de lui. Il n'y a rien... Juste quelques voitures qui passent lentement et une ou deux personnes sur le trottoir d'en face. Rien sur le sien et aucune trace de brume dans les environs, excepté celle qui le cache. Pourtant... Il se sent bizarre. Pas observé, mais...Comme un instinct. Sa main droite se contracte autour de la poignée du katana actuellement fixé obliquement à sa hanche par sa ceinture, fort heureusement cachée par l'énorme manteau tandis que la gauche pend toujours le long du corps, complètement cachée dans les plis du tissu noir. Quelque chose ne va vraiment pas...

****Je ne devrait pas rester là... Quelqu'un approche... Mais où?****

Il s'est toujours demandé comment il faisait pour sentir arriver les problèmes de cette manière. Peut être à force de vivre dans une zone hostile en permanence ? Un effet secondaire du à la brume ? Peu importe. Il commence à marcher lentement, essayant d'avoir l'air le plus innocent possible bien que sa main droite ne quitte pas la poignée de son arme, prêt à la dégainer à tout moment. Il quitte bientôt le pont avant de se déplacer rapidement, prenant par les ruelles pour essayer de semer l'impression... Mais s'arrête lorsqu'une forme apparaît à trois mètres de lui. Une forme qu'il connaît parfaitement.

"A-Adams ?"

Yan Adams... Cela fait pratiquement trois mois qu'il n'a plus vu le fils d'Arès et leur dernière rencontre ne s'est pas bien passée. Ce souvenir lui arrache une légère grimace, cachée par l'ombre de sa capuche. La dernière fois qu'ils se sont vus, il désirait encore la vengeance et était prêt à tout pour l'obtenir. La dernière fois, il a insulté cet homme alors qu'il était venu en paix et lui avait demandé sans la moindre menace de le suivre. La dernière fois...

****La dernière fois... Je l'ai piégé dans l'une des illusions les plus méchantes juste pour me débarrasser de lui. Je lui ai fait croire que le groupe était attaqué par ces maudits clébards, juste pour pouvoir m'enfuir... Encore une de mes plus grandes bêtises... Tout ça à cause de ce monstre... Et ma propre stupidité...****

Une nouvelle grimace s'incruste sur son visage tandis que son coeur se crispe légèrement : il en sait assez pour savoir que les enfants du dieu des conflits ne sont pas du genre à pardonner et encore moins ce genre de choses. Du coup, sa main droite reste crispée autour du manche de son katana, quoi qu'il ne fait aucun geste suspect et ne cherche même pas à accrocher le regard de l'homme, se contentant d'attendre qu'il parle.
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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeVen 31 Juil - 22:02




Crépuscule à San Francisco ft Algol


Ce fut une mauvaise journée. Très mauvaise. Quand on s’échappe d’un musée une horde de monstres à ses trousses, c’est généralement une mauvaise journée. Reprenons du début. Ce matin en me levant, j’ai été voir Night. Il était visiblement épuisé et je ne pouvais rien dire. Depuis qu’il avait eu son poste, il bossait comme un malade. Bref, j’allai là-bas en lui demandant s’il voulait de l’aide. Les traits tirés, il me demanda si j’avais reçu des nouvelles de son neveu. Je grimaçai à l’idée de le revoir. Ce gamin m’avait foutu la honte la dernière fois, alors le revoir ne me donnait pas envie. Je répondis à mon ami que non, surpris de réentendre parlé de lui après trois moi. Il dit qu’il avait des sources qui venaient de San Francisco. Ma grimace s’élargit. San Francisco est pire que New York. C’est la ville des monstres. Cependant, j’étais disposé à y aller. Alors je lui dis :

J’y vais. Je serais de retour dans trois jours maxi.

Puis en voyant sa mine inquiète j’ajoutai :

Te biles pas, je vais le retrouver ce gamin. Je te garantis pas qu’il sera en un seul morceau mais je te le ramène !

Il sourit mais me dit :

C’est de toi que j’ai peur. Contrôle-toi, ok ?

J’hochai la tête en lui promettant de pas tuer le gamin et partis faire mes affaires. Je pris uniquement mon épée et de l’argent mortel. Puis je quittai la colonie en jetant un dernier regard au pin de Thalia. Je sautai dans un taxi en lui demandant de me conduire à la gare de New York.  Une fois dans le train je ne décrispai pas ma main de mon pommeau d’épée. J’observai chaque passant et voyageur comme des monstres. Le trajet fini je sortis et me mis en quête du gamin. Soudain je pâlis. Juste devant moi, une empousai me regardait.
Sans réfléchir, je pris mes jambes à mon cou slalomant le plus vite possible entre les voyageurs. Je m’engouffrai dans la foule et entrai dans un musé. Je vis le gardien pointer le doigt vers moi et je lui balançai un billet avant de franchir le portillon. Bordel, elle m’avait suivit. Sans la regarder, je lui balançai un poignard de bronze céleste que je venais de faire surgir grâce à mes pouvoirs. Je ne sais pas si j’ai atteint ma cible car je me stoppai horrifié.
Cinq énormes monstres devant moi. Je mourrais si je devais devant me jeter dans la mêlée. Je courus à travers les monstres en faisant de grand moulinet avec mon épée. Les gens s’écartaient horrifié, je ne savais pas ce qu’ils voyaient à travers la Brume. Je sortis du musée et faillis me faire renverser par une voiture. Le conducteur sortit visiblement près à en découdre. Sans réfléchir je lui balançai mon poing dans la figure et bondis dans sa voiture. Je savais bien que c’était mal, mais j’avais six monstres qui me collaient aux basques. Et puis l’assurance le remboursera. J’appuyai sur l’accélérateur et la voiture démarra comme une flèche.
Dix minutes plus tard, lorsque je sus que je les avais semés je sortis de la voiture en laissant les clés sur le contacte, qui sait les flics la retrouveront peut-être. Puis je le vis, le gamin. Je m’approchai de lui et lorsqu’il me vit il se crispa sa main collée au manche de son katana.

A-Adams ?

Je lui souris mais en voyant sa tronche, il me fallut une volonté de fer pour tenir ma promesse et lui ne pas en coller une. Cependant, toute trace de vengeance avait disparu de son regard maintenant calme. Légèrement crispé, il faisait tout de même plus mature. Je répondis d’un ton calme, ou du moins, que je voulais calme :

Ouais c’est moi. Ça fait un bail, hein ? Ça te dit de m’accompagner gentiment à la colonie où tu préfères que je t’assomme ?

Bon, je l’avoue les derniers mots étaient partis tout seul. Seulement cette fois-ci, je le battrais, j’avais plus d’entraînement, j’étais plus vieux et j’étais préparé aux coups bas de ce gamin. S’il ne m’accompagnait pas je le vaincrais. En tout cas, il avait de la chance que je n’ai qu’une parole.


Mon dieu, que c’est dur de ne pas étriper un gamin !


© Halloween


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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeSam 1 Aoû - 16:24

"..."

Pas besoin d'avoir l'empathie des enfants d'Aphrodite pour savoir que même s'il lui sourit presque gentiment, Yan est LOIN de lui avoir pardonné l'incident trois mois plus tôt et ce qu'il lui dit l'indique clairement. Al se contente de sourire tristement avant de se débarrasser de son manteau, laissant le froid de la pluie mordre sa chair à travers le t-shirt blanc en dessous. Peu importe ce qu'il a à dire pour sa défense de toutes manières : le fils d'Arès n'écoutera pas. Les enfants de ce dieu sont exactement comme leur père d'ailleurs : ils n'écoutent jamais ! Les souvenirs du camp lui reviennent en mémoire et il grogne légèrement avant de se mettre en position de combat sans pour autant dégainer son épée avant de murmurer froidement, même si sa voix commence à se casser depuis le temps qu'il n'a plus parlé :

"Je me demandais... Qui t'envoies ? S'il voulait me v-voir... Monsieur D n'aurait a-aucun mal à me trouver s-seul et... Je doute qu'il enverrait d'autres demi-dieux faire son t-travail. Traquer un déserteur n'est pas... Censé être le boulot des Harpies normalement ?"

Vu qu'il commence à avoir un peu mal à la gorge, Al cesse de parler, mais reste en garde, quoi qu'il garde les yeux baissés : ce n'est pas le moment... Il ne veut plus faire ça. Pas une fois de plus ! Ses pouvoirs sont pratiquement hors de contrôle maintenant et s'il parvient toujours à générer ses illusions comme avant, sa télékinésie peut s'activer n'importe quand. Trop dangereux de se battre dans cet état ! Autant il se moque complètement des ravages qu'il peut faire sur les monstres, autant il n'a pas du tout envie de s'expliquer avec une divinité et encore moins Arès sur les raisons pour lesquelles il a involontairement mutilé l'un de ses enfants. Heureusement, il n'en a pas vraiment besoin : un petit grondement sourd retentit sur sa droite et il reste un moment pétrifié avant de soupirer, plaçant sa main gauche sur la poignée de son arme tout en se tournant en direction du bruit, juste à temps pour voir deux yeux rouges étinceler dans le noir, ce qui lui apprend que décidément, il ne tombe jamais sur l'un des chiens obéissant aux ordres de sa mère... Il faut toujours qu'il tombe sur ceux d'Hadès...Ou des sauvages. Ça en devient lassant par moments. Sans quitter l'animal des yeux, il murmure froidement au fils d'Arès de sa voix cassée, se préparant à dégainer si la créature tente quoi que ce soit :

"On s'expliquera plus tard... D-dans cette ville, là où y en a un... Y'en a au moins trois... Surveilles tes a-arrières..."

****J'en ai marre de ces bestiaux ! Je pourrais pas croiser autre chose ?! Je sais pas moi... Un Cyclope par exemple ! D'accord, ils sont plus puissants, mais au moins, ils peuvent pas se téléporter et ils sont complètement stupides ! En plus, y'a des ombres partout à cette heure ci : cette saleté a un avantage complet !****

Cette idée le fait légèrement grimacer, mais c'est un peu tard : fuir ne marche pas sur les clébards, surtout dans une zone aussi sombre : ils réapparaissent sur le chemin systématiquement. San Francisco est en plus une zone où il y a beaucoup plus de monstres dans tous les coins, raison pour laquelle il a indiqué à Adams de se méfier : Si dans la forêt de la colonie, les chiens sont rarement en meutes, dans cette ville, c'est beaucoup plus rare d'en avoir un qui frappe seul. Pas le temps d'y réfléchir d'avantage cela dit : un bref éclat dans les yeux rouges est le seul avertissement qu'il reçoit avant que l'énorme chien ne bondisse d'un coup sur lui et il parvient de justesse à esquiver sur le côté tout en dégainant et frappant du même mouvement, chose que l'animal esquive en disparaissant brutalement das une volute noire en plein saut pour réapparaître plus loin ce qui lui fait hausser un sourcil : ça... C'est nouveau...
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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeDim 2 Aoû - 14:05


Crépuscule à San Francisco ft Algol


Je regardai longuement le gamin qui grimaça avant de se mettre en position de combat. Pou moi, le message était clair, il ne rentrerait pas à la colonie de plein gré. Je me postai moi-même en position de combat alors que le gamin répondit d’une voix cassé à force de ne plus avoir parlé :

Je me demandais... Qui t'envoies ? S'il voulait me v-voir... Monsieur D n'aurait a-aucun mal à me trouver s-seul et... Je doute qu'il enverrait d'autres demi-dieux faire son t-travail. Traquer un déserteur n'est pas... Censé être le boulot des Harpies normalement ?

Il s’arrêta comme s’il avait trop mal pour continuer à parler. Toujours en position de combat, il semblait hésité à attaquer.  Comme s’il avait trop peur de me faire mal. Cela me mit encore plus en colère et je le contemplai froidement. Alors que j’allais lui répondre un énorme chien grogna. Je poussai un énorme soupir. Il ne pouvait donc pas me laisser cinq minutes. Un chien des enfers en plus ! Le gamin se retourna lentement la main sur son arme. Il n’avait pas peur et était juste agacé. Ce qui le remonta un petit peu dans mon estime. J’ai bien dit un petit peu ! Il me dit de sa voix cassé :

On s'expliquera plus tard... D-dans cette ville, là où y en a un... Y'en a au moins trois... Surveilles tes a-arrières…

J’acquiesçai en dégainant en empoignant mon épée sans la dégainer. Je toisai froidement le monstre qui se jeta sur Strife. Je dégainai mon épée alors que le gamin l’esquivait de justesse… Le chien disparut pour réapparaître juste derrière moi. D’instinct je me mi dos à dos avec Strife alors que le chien bondissait. Je traçais un geste mortel avec mon épée mais une fois de plus le chien disparut ce qui me fit jurer en grec ancien. Soudain trois autres chiens apparurent nous encerclant.

Ok, là on va se faire défoncer… Et zut…

Trois autres chiens firent leur apparition et je dis à Strife :

Ok écoute moi le gamin, j’ai promis à Night de te ramener vivant donc on va éviter de se faire tuer. Tu sais te battre je suppose ?

Je n’eus pas le temps d’écouter la réponse car les chiens, d’un commun accord sautèrent tous en même temps.


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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeDim 2 Aoû - 21:12

Yan essaye de frapper le chien après que ce dernier soit apparu derrière lui, mais de nouveau, l'animal utilise son voyage de l'ombre en plein saut ce qui, une fois de plus, choque Algol : c'est bien la première fois qu'il voit ces bestioles faire ça ! Habituellement, elles n'utilisent cette capacité que lorsqu'elles se tiennent immobiles dans un endroit sombre ou peut être, en pleine course, mais il n'a vraiment jamais vu un chien utiliser ça alors qu'il ne touche plus terre ! Pour en plus rendre la situation encore plus dangereuse, trois autres chiens sortent d'un coup de nulle part, les laissant tous les deux contre quatre créatures particulièrement affamées à en juger par leur regard. Battre un seul chien n'est pas difficile pour un peu qu'on reste sur ses gardes, mais quatre ? Il n'a plus beaucoup d'autres choix...

****A part utiliser mes illusions, je vois mal comment faire... Mais pour frapper les quatre en même temps... Je vais devoir utiliser la version "aura" de la brume. Accrocher quatre regards à la fois est pratiquement impossible à faire. Problème...****

Le problème, c'est qu'un dégagement d'aura coûte énormément d'énergie, non seulement pour être juste lancé, mais aussi pour être maintenu. De plus, il est incapable actuellement viser avec ce coup ce qui veut dire que non seulement il va obligatoirement frapper les chiens, mais aussi Yan ce qui peut être particulièrement dangereux. Il rit faiblement lorsque le jeune homme lui indique qu'il espère qu'il sait se battre. S'il sait se battre ? Bien entendu ! Cet imbécile croit vraiment qu'il aurait survécu dans cette ville sans savoir combattre ? Il aurait été tué en moins de deux jours ! Cette idée en tête, il soupire profondément avant de murmurer, plaçant son katana horizontalement sur ses deux pouces avant de ramener les deux mains l'une contre l'autre, se concentrant sur une idée qu'il vient d'avoir :

"Tu crois v-vraiment que j'aurai... Que j'aurais s-survécu si longtemps dans c-cette ville sans combattre ? Je v-vais te montrer. Juste... Ignores le chien. Frappe tout, s-sauf le chien."

Probablement son illusion la moins brillante et qu'il hait le plus. Il n'y a aucun honneur à l'utiliser, aucune fierté. Tout dans cette illusion n'est qu'une trahison qui lui retourne l'estomac un peu plus à chaque utilisation, mais dans ce cas précis, c'est déjà moins... Immonde. Forcer des amis à s'entredéchirer n'est pas quelque chose qu'il apprécie, mais là... La meute sera au moins trop occupée à se battre entre elle pour s'occuper de lui et Yan. Cette idée en tête, il ferme les yeux un bref instant, puis les rouvre, projetant d'un coup son aura autour de lui, provoquant l'arrivée d'une forte brume qui, un bref instant, recouvre entièrement la ruelle avant de disparaître. Algol ouvre alors les yeux, voyant que quasiment rien n'a changée, excepté les formes fantomatiques autour de lui et de chaque chien. Lui même est désormais encerclé par la silhouette brumeuse d'un chien de l'enfer, cette dernière dressée et prête à attaquer alors que chaque chien est désormais encerclé par une forme... Sa forme. Les créatures se retournent d'un coup l'une contre l'autre, indiquant que contrairement à lui, elles ne voient que les silhouettes leur semblant complètement réelles, la brume détruisant également leur odorat et la suite commence en carnage. Immédiatement, chaque chien se retourne d'un coup contre un autre, commençant à tenter de tailler un congénère en pièges tandis que Al reste dans la même position : utiliser ses yeux comme médium est beaucoup plus facile pour lancer une illusion car le message reste dans l'esprit de la cible beaucoup plus longtemps ce qui lui donne une fenêtre pour attaquer. Un déploiement d'aura par contre lui demande de toujours rester immobile et de se focaliser uniquement sur l'illusion, cette dernière disparaissant au bout de quelques secondes dans le cas contraire. Continuant à se concentrer, il entend vaguement Yan se déplacer et espère qu'il a retenu son message plus tôt, son esprit restant focalisé sur l'illusion.
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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeMer 5 Aoû - 13:38

jj

Crépuscule à San Francisco ft Algol


Algol respira longuement comme s’il s’apprêtait à sauter d’un toit. Il plaça ses doigts sur son katana avant de les resserrer. Mon sang battait à mes tempes, je me concentrai sur les chiens en garde. J’entendis vaguement Algol dire quelque chose. Sûrement qu’il savait se battre. Je n’entendis pas clairement et au fond je m’en fichais. Je savais qu’il savait se battre, ou du moins qu’il savait utiliser une de ses illusions. Je n’approuvais pas du tout ses méthodes, je trouvais cela lâche et je pensais que la victoire obtenu ainsi était imméritée. Mais si cela pouvait nous sauver la vie… Je me retournai pour le suggérer quand sous mes yeux horrifiés à la place de mon camarade, se trouvait un chien de l’enfer. Je regardai les quatre chiens qui étaient devenu Strife. Je crus que je devenais fou quand je vis le chien de l’enfer me regarder avec insistance avec des yeux qui m’étaient familier, les yeux du gamin ! Je me retournai observant les quatre Strife qui se battaient entre eux. Je compris. Algol avait dû manier la Brume faisant en sorte que les chiens deviennent lui et que lui devienne un chien. Je devais tout attaquer sauf le chien. Je me jetai donc sur les quatre gamins et le reste fut facile. Je les pourfendais en traçant des cercles mortels avec mon épée. C’est fou comme cela m’a fait du bien d’attaquer quatre faux Strife. Une fois le dernier gamin pulvérisé je retournai voir le chien lui glissant ma lame sous la gorge. Je savais bien que c’était Algol mais je continuai de la menacer en lui chuchotant :

Beau coup, le gamin. T’as géré un max. Maintenant suis-moi à la colonie.

J’allai même jusqu’à même mes ressentiments et ma fierté de côté en lui disant :

S’il te plaît.

Je me surpris à penser que si le gamin ne l’avait pas défié la dernière fois, on aurait pu être ami. Je chassai bien vite cette idée cependant. Ce gamin m’avait trompé et insulté et était trop fier pour s’excuser, de toute manière, même ainsi je n’étais pas sûr de lui pardonner. J’avais très envie d’appuyer mon épée plus fort mais la promesse de Night me liait.


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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeMer 5 Aoû - 15:25

A l'évidence, Yan ne l'a pas écouté toute à l'heure dans la mesure où le fils de la guerre est surpris en voyant un chien de l'enfer à la place, regardant tout d'abord deux fois dans sa direction, puis celle des chiens avant de finalement comprendre le message. Par ailleurs, l'homme fait une erreur qui, si elle ne l'arrangeait pas, lui aurait fait se frapper le front d'une main : regarder directement dans ses yeux ? Sérieusement ? Est ce que leur dernière rencontre ne lui a rien appris ?! Il a vraiment de la chance qu'il soit trop occupé par son illusion actuelle pour en lancer une autre ! Cela dit, une fois son message compris, son ancien rival s'occupe des quatre monstres en un temps record, puis revient d'un coup vers lui en lui plaçant son épée sous la gorge avant de le féliciter, puis de lui ordonner de le suivre à la colonie tout en rajoutant "s'il te plait" ensuite, chose qui arrache une légère sensation de gêne dans le coeur d'Al. Quel imbécile... Il n'a toujours pas compris ?! Mais cette fois, pas d'illusions. Il n'essaye même pas de croiser à nouveau le regard du jeune homme et décide juste de tenter sa chance avec un coup de bluff, essayant cependant de retenir une étrange pression qui se met à forcer sur ses tempes : si à cette distance il laisse échapper CE pouvoir... Les dégâts sur Yan risquent d'être violents et ce n'est pas du tout le moment !

"Bravo... C'est un de... Mes clones que tu t-tiens...Ou p-pas..."

Puis, fermant les yeux, il continue à essayer de retenir la décharge qui commence peu à peu à grandir en intensité, en pure perte, rouvrant finalement les yeux et plaçant rapidement sa main droite sur la poitrine de Yan, poussant de toutes ses forces pour le projeter plus loin, parfaitement conscient que la lame ne rentrera pas en contact avec sa gorge : après tout, le fils d'Arès le veut vivant... Du coup, il parvient à faire reculer le jeune homme suffisamment... Et pas une seconde trop tard : la décharge télékinétique jaillit d'un seul coup de son corps, formant une sphère de poussière tout autour de lui et projetant Yan encore plus loin quoi qu'heureusement, ce dernier soit déjà trop loin pour sentir autre chose que la sensation d'un simple "direct" à l'estomac. Mieux vaut ça que finir écrasé contre le premier mur venu par une décharge à pleine puissance. Cette idée résonne dans sa tête d'un seul coup alors qu'il s'écroule à genoux, utilisant son épée pour stopper sa chute tout en tentant de reprendre sa respiration, regardant ensuite Yan reprendre son équilibre. Il ne peut pas s'empêcher de grimacer légèrement avant d'essayer de se relever à son tour, y parvenant bien qu'il manque de retomber :

"Je... J-je veux rentrer, Adams... Je veux retourner à... A la maison... Mais... C'est t-trop dangereux. P-pour moi, comme pour les autres. En plus... Je..."

Sa voix se brise d'un coup. Il VEUT rentrer. Le camp lui manque, ça, c'est sur. Il lui manque tellement que même Monsieur D, celui qu'il surnomme mentalement le "dieu du cola" lui manque avec son caractère de cochon, son humour pourri et sa manière de constamment déformer les noms. Chiron lui manque encore plus avec son caractère prévenant, ses bourdes verbales et ses enseignements. C'est triste à dire, mais même les enfants d'Arès, cette bande de stupides racailles lui manquent de plus en plus. Sans compter Carter, Jade... Ou Luke qui doit avoir quitté le camp désormais. Grognant légèrement, il parvient à se relever complètement avant de se remettre en position de combat. Il ne peut pas rentrer, même s'il le veut plus que tout. Il doit se faire pardonner avant... Aussi bien pour sa fuite que sa lâcheté lorsqu'il a été incapable de faire ce pourquoi il s'était enfuit au départ ! Il doit se débarrasser de ce maudit défaut fatal qui l'a poussé à fuir et surtout, l'aurait tué si Némésis n'avait pas été là pour l'empêcher au dernier moment de commettre sa dernière erreur. Et enfin, il doit reprendre le contrôle sur ce maudit pouvoir. La seule idée de ce qui aurait pu arriver à Yan s'il n'avait pas eue la présence d'esprit de le pousser avant de perdre le contrôle sur sa télékinésie le fait frémir d'horreur. L'un des rares sentiments qu'il a gardé...

"Adams... Mes pouvoirs me désobéissent... Ma télékinésie se... S'active seule... Aux pires moments possibles. Je... Je s-sais pas si c'est à cause de Némésis ou... De quelque chose d'autre mais... J'ai pas eu le... Le courage de tuer cet homme. Je l'avais, il aurait suffit d'un g-geste pour en finir mais... Némésis m'a stoppé. Et après ça... S'il te plait, tu ne comprends p-pas ? Si je rentre à la colonie comme ça, je risque de... De tuer quelqu'un ! Sans compter que... Je dois me faire pardonner avant... Pour ma fuite et pour... M-mon échec. En tant que fils de la guerre, tu peux p-pas comprendre ça ? La honte d'une m-mission ratée ?"

Sans quitter sa position de garde, Al observe le jeune homme avant de secouer légèrement la tête, résistant à la tentation de le piéger dans l'une de ses illusions. C'est justement ça qui a provoqué ce gâchis. Lors de leur dernière rencontre, il était dévoré par cette même soif de vengeance qui a complètement bousillée son existence dès ses neuf ans : s'il avait comprit à ce moment là que c'était son défaut fatal qui parlait et avait suivit le fils d'Arès, ce dernier ne le haïrait pas. Sa télékinésie serait toujours sous contrôle et Némésis... Ou le responsable n'aurait pas rendues ses émotions si glaciales. Être incapable de haïr est une chose, mais ne plus rien ressentir ou presque...

****Il vaut mieux que je parte d'ici... Plus je reste au même endroit, plus c'est dangereux...****

Avec un autre grognement, il se retourne d'un coup et commence à courir en direction de la sortie de la ruelle. Il pourrait vaincre Yan, oui... Mais ça ne ferait que rendre les choses encore pires. Il espère naturellement que l'homme ne le suivra pas, mais il est quasiment sur qu'il le fera... Après tout... Les enfants d'Arès sont encore plus têtu qu'il ne l'était avant sa vengeance ratée...
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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeMer 5 Aoû - 17:58

jj

Crépuscule à San Francisco ft Algol


Algol était visiblement au supplice, tout son corps – enfin, le corps du chien – était tendu à bloc il dit de cette même voix cassé :

Bravo... C'est un de... Mes clones que tu t-tiens...Ou p-pas…

Je retins un soupir, ce gamin n’arrêterais jamais avec ses fourberies. Il forçait essayant de me faire reculer. Je lâchais un peu la pression m’écartant quelque peu comme si je sentais ce qui allait arriver. Strife me poussa et après je ne vis que de la poussière et je me fis littéralement propulser. Je vis le gamin s’écrouler à genoux, son corps était redevenu celui d’un gamin de treize ans. Moi, je me relevai et le regardai bouche bée. Ce gamin, il était puissant, trop puissant. Il me regarda et je décelai une immense douleur dans sa voix quand il dit :

Je... J-je veux rentrer, Adams... Je veux retourner à... A la maison... Mais... C'est t-trop dangereux. P-pour moi, comme pour les autres. En plus... Je...

Il s’arrêta à nouveau en me regardant. Il voulait sincèrement rentrer. Je le voyais, mais il ne le ferait pas, cela aussi je le voyais. Il continua de cette même voix :

Adams... Mes pouvoirs me désobéissent... Ma télékinésie se... S'active seule... Aux pires moments possibles. Je... Je s-sais pas si c'est à cause de Némésis ou... De quelque chose d'autre mais... Je n’ai pas eu le... Le courage de tuer cet homme. Je l'avais, il aurait suffit d'un g-geste pour en finir mais... Némésis m'a stoppé. Et après ça... S'il te plait, tu ne comprends p-pas ? Si je rentre à la colonie comme ça, je risque de... De tuer quelqu'un ! Sans compter que... Je dois me faire pardonner avant... Pour ma fuite et pour... M-mon échec. En tant que fils de la guerre, tu peux p-pas comprendre ça ? La honte d'une m-mission ratée ?

Pendant un instant, je faillis le laisser partir. Son visage était d’une véritable détresse. Puis il redevint le visage inexpressif. Et je vis qu’il allait se barrer. Il grogna, se retourna et se mit à courir. Cette fois ce fut un énorme soupir que je lâchais, avant de le suivre. Je devais le rattraper.

Je courus à travers les touristes quand il se mit à pleuvoir. Je jurai en grec ancien avant de me remettre à slalomer. Je me retrouvai vite trempé. Quand soudain, j’aperçus Algol. Je fis une brève accélération. Je le rattrapai tout en réfléchissant. Si je ne pouvais pas le toucher sans qu’il m’explose au visage j’étais mal parti. Je me mis à bonne distance de lui. Je lui criais de toutes mes forces avec toute la haine, la colère, tous les ressentiments que j’avais gardés enfoui durant si longtemps :

Ecoute-moi ! Au lieu de fuir, écoute ! Tu as tout faux ! Tu es lâche ! Tu te crois noble en  refusant de rentrer en prétextant ne vouloir blesser personne ? Non, c’est de la lâcheté ! Tu refuses de voir la vérité ! Tu as d’immenses pouvoir qui t’effrayent mais au lieu d’en tirer profit et d’essayer de les contrôler tu fuis ! En faisant ça, tu n’essayes pas de te faire pardonner, tu te voiles la face ! Pour te faire pardonner rentre à la colonie ! Rentre chez toi ! Contrôle tes pouvoirs ! Et par pitié, apprends à ressentir ! Tu ne ressens rien ! Tu n’es qu’une coquille vide ! Tu sais pourquoi ? Parce que tu es seul ! Je suis ta seule relation humaine depuis trois moi ! Et de me dis pas que je peux comprendre ! Ce qui détermine ton pouvoir, ce n’est pas de réussir ou d’échouer sa mission, mais c’est de rentrer tête haute en cas d’échec ! Toi tu ne fais rien de tout ça ! Tu as tout faux !





Mon dieu, que c’est dur de ne pas étriper un gamin !


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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 20:03

Même alors qu'il s'enfuit, Al ne peut pas s'empêcher de le sentir, toujours ce froid glacial qui n'a rien à voir avec la pluie qui trempe complètement son corps. Quelque part au fin fond de son esprit, il se rend compte qu'il a oublié son manteau dans la ruelle, mais peu importe. Il peut presque sentir Yan le poursuivre ce qui, autrefois, lui aurait provoqué sensation de rage, mais qui maintenant, ne fait que lui pincer désagréablement le coeur tandis qu'il se souvient des raisons pour lesquelles l'homme est après lui : Night... Night Halliwell, fils de Nyx et par conséquent, son oncle direct, étant à sa connaissance le seul fils adulte de la déesse de la nuit. L'homme l'a littéralement pris sous son aile lorsqu'il est arrivé à la colonie, furieux, amer et déjà littéralement dévoré par ce qui allait détruire trois années de sa vie par la suite. Peu importe la froideur qu'il montrait, ses crises de colère et en général, son comportement plus que déplorable, Night ne l'a jamais lâché, si bien que ça ne le surprend au final même pas que l'homme ait envoyé quelqu'un à sa poursuite, certainement trop occupé pour le traquer lui-même. Cela dit, il se doute d'une chose : si jamais son oncle met la main sur lui, le sermon qu'il va encaisser sera presque aussi long et pesant que la présence d'Alecto... Idée qui manque de le pétrifier d'horreur... Alecto... La dernière fois qu'il a vu son oncle peu avant sa fuire, l'homme lui avait indiqué que les trois furies lui devaient apparemment une faveur. Il n'irait pas jusque là quand même ?! D'un autre côté, il lui a envoyé un fils d'Arès qui a de sacrées raison de lui en vouloir, d'ailleurs, puisqu'on en parle... Al s'arrête finalement de courir, regardant le fils de de la guerre derrière lui. Même plongé dans ses pensés, il a clairement entendue la tirade de ce dernier et il ne peut pas s'empêcher d'incliner la tête. Bien sur qu'il sait que l'homme a raison. Son coeur est froid... Tellement froid après avoir été si longtemps grillé par la haine. Il ressent toujours vaguement la peur de revenir : vu comment il est partit, il se doute que l'accueil ne va pas lui plaire... Surtout par monsieur D. Mais après ce qu'il a fait...

"Tu crois vraiment que je serais le bienvenu à la colonie après ça ? Après avoir désobéi aux ordres de... De pas un, mais T-TROIS puissants ? Et pas n'importe lesquels en plus : le chef, le directeur de la colonie et l'une des femmes les plus revanchardes du m-monde, r-rien que ça... Trois années p-passées à... A ignorer les autres ? Dis moi, je s-suis censé ressentir quoi ? Ma vie pendant trois ans a... A été un mensonge créé par rien d'autre qu'un stupide défaut fatal... Une illusion encore plus immonde que t-toutes celles que t'as pu voir depuis que tu me connais."

Tout en prononçant ces mots, Al commence à reculer lentement, laissant la foule commencer à noyer sa silhouette, bénissant le fait que personne ne semble se rendre compte de sa présence à cause de la brume. Souriant tristement à Yan, il ferme un moment les yeux, les rouvrant ensuite, se rappelant néanmoins de Night. Son oncle lui manque beaucoup aussi. Autant que la plupart des gens du camp en fait. Mais est ce qu'il pourrait aller le voir dans cet état ? Son oncle l'a accepté à l'époque où il était un sale gosse désirant plus que tout la vengeance, mais est ce qu'il supporterait de le voir tel qu'il est maintenant ? C'est une question à laquelle il n'a aucune réponse, si bien qu'il laisse la foule le séparer complètement du fils d'Arès avant de murmurer, juste assez fort pour que ce dernier l'entende :

"Dis à m-mon oncle que... Que j'irais le voir dans quelques jours... Quant à toi, on se reverra plus tard, j'espère dans de meilleures circonstances... Si..."

Préférant ne pas terminer sa phrase, il se retourne, disparaissant complètement dans la foule avant de commencer à suivre cette dernière. Une action dangereuse en règle générale, quoi qu'au moins, il sait une chose : seuls les monstres feront attention à lui dans un tel attroupement, le soleil terminant son plongeon et tout le monde étant pressé de se mettre à l'abri à cause de la pluie. Même s'il regrette déjà de ne pas avoir suivit Yan, Al se contente de grimacer légèrement, frictionnant ses bras à travers son pull, complètement trempé par la pluie glaciale. On dirait qu'il va encore devoir utiliser ses illusions pour se trouver quelque chose de chaud, manquait plus que ça...
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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeSam 29 Aoû - 12:55

jj

Crépuscule à San Francisco ft Algol


Le gamin semblait approuver mes paroles, sage pour une fois, et cela me redonna confiance. Que le gamin a encore un petit peu de raison. Ce n’est pas encore sûr et malheureusement la tirade du gamin m’enleva le peu d’histoire que j’avais réussi à grappiller. En effet il me dit :

Tu crois vraiment que je serais le bienvenu à la colonie après ça ? Après avoir désobéi aux ordres de... De pas un, mais T-TROIS puissants ? Et pas n'importe lesquels en plus : le chef, le directeur de la colonie et l'une des femmes les plus revanchardes du m-monde, r-rien que ça... Trois années p-passées à... A ignorer les autres ? Dis moi, je s-suis censé ressentir quoi ? Ma vie pendant trois ans a... A été un mensonge créé par rien d'autre qu'un stupide défaut fatal... Une illusion encore plus immonde que t-toutes celles que t'as pu voir depuis que tu me connais.

A qui la faute, avais-je envie de répondre. C’était de sa faute et je sentis une vague de colère et mon corps s’embrasa malgré la pluie glacé qui plaquait mais vêtement. Je sentis mon degré d’adrénaline monté et mes poings se contractèrent tandis que je prenais une grande inspiration. Je vis le gamin s’éloigner tout en disant :

Dis à m-mon oncle que... Que j'irais le voir dans quelques jours... Quant à toi, on se reverra plus tard, j'espère dans de meilleures circonstances... Si…

Il ne termina pas sa phrase et laissa sa silhouette se fondre dans la foule disparaissant totalement. Je sentis la force divine d’Ares me prendre tout entier lorsqu’il disparut et je me jetai dans la foule avec rage qu’il fallait que je bouge ou que sinon j’allais littéralement péter un câble. Comprenez bien, avoir la force physique suprême comme pouvoir, cela peut paraître cool mais en fait pas du tout. Si je ne l’utilise pas alors la colère me fait péter un câble.

Je le vis marchant tranquillement avec la foule et le plaqua violemment contre le mur. Là, j’avais très chaud. Je le tenais fermement par le col si bien qu’il ne pouvait pas m’échapper. Je lui soufflai de toute ma colère :

Ecoute-moi bien le gamin, jusque là, j’ai été particulièrement calme et j’ai essayé de te convaincre que Zeus en soit témoin. Alors maintenant, je ne vais pas te lâcher, tu n’as qu’à faire je ne sais quelle illusion ou même me tuer mais je ne te lâcherai pas !


Mon dieu, que c’est dur de ne pas étriper un gamin !


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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeLun 31 Aoû - 12:56

A l'évidence, Yan n'a pas du tout l'intention d'abandonner dans la mesure où Algol sent d'un coup une main se refermer autour de son col et le traîner vers une ruelle avant de le plaquer contre un mur. La première chose qu'il voit ensuite n'étant autre que le regard enragé du jeune homme ce qui lui apprend au moins une chose : l'Ichor d'Arès coule et coule bien dans les veines de sa descendance. En fait, on dirait presque une variante moins puissante de la bénédiction du dieu de la guerre. Moins puissante car il est sur que si le jeune homme s'était laissé allé, il lui aurait déjà brisé le cou. Alors que le fils du conflit lui indique froidement qu'il a essayé de rester calme et de le convaincre, Al est un instant surpris, à plus forte raison quand le jeune homme prend Zeus à témoin, mais d'un coup, il se met à tiquer, surtout quand Yan lui indique qu'il ne le lâchera pas sauf s'il le piège dans une illusion ou le tue, ce qui le fait grimacer : cet imbécile n'a pas encore compris ? S'il voulait le piéger dans une illusion, il l'aurait déjà fait, à plus forte raison que le jeune homme le regarde droit dans les yeux depuis qu'il l'a agrippé. Au lieu de ça, Al se contente de poser sa main droite sur le torse de l'autre demi dieu, le regardant froidement et commence à se concentrer, une aura noirâtre nimbée de reflets rouges commençant à tourner autours de ses jambes, tandis qu'il murmure légèrement :

"Tu veux... Une démonstration de... De pourquoi je ne peux PAS rentrer ? T-très bien..."D-désolé pour ça...

C'est difficile... S'il met trop d'énergie, Adams risque fort d'être transformé en flaque rouge sur le mur situé moins de trois mètres derrière lui tandis que lui-même risque de perdre quelques centimètres de chair en frottant contre le mur. Cette idée en tête, il utilise une chose dont il ne s'était plus servie depuis des années... Bien avant son arrivée à la colonie en fait. Son genou droit fuse d'un coup, percutant à toutes vapeur entre les jambes du demi-dieu de la guerre et profitant du choc, , Al poursuit son mouvement en assénant une droite au visage du jeune homme, laissant ensuite exploser son aura dans un claquement sonore, sentant son corps être brutalement propulsé vers le haut, le vent et la pluie commençant à fouetter chaque parcelles de sa chair, ainsi que ses cheveux. Il avance alors les mains, prêt à se rattraper à la rambarde de l'escalier de secours avant de se rappeler qu'avec la pluie, ça risque d'être particulièrement difficile d'assurer sa prise. Pas comme s'il avait le choix cela dit... L'explosion télékinétique l'a propulsé à plus de dix mètres et franchement, il n'a pas envie de savoir ce qui arrivera si son corps redescend... Cette idée en tête, il frissonne légèrement, mais parvient de justesse à s'accrocher, bien qu'il soit forcé d'enrouler ses deux bras autour de la rambarde, grimaçant une fois de plus en sentant le métal humide lacérer sa peau à cause de la friction, un bruit de tissu lui apprenant que son T-shirt est également bon pour la poubelle. Cela dit, il se contente d'inspirer profondément, enjambant ensuite la rambarde, bien qu'il entende un bruit métallique qui lui apprend que la vibration provoquée par son explosion télékinétique a malheureusement déployée l'échelle en bas ce qui veut dire que Yan peut facilement le rejoindre du coup, il se retourne, observant la blessure à son bras ce qui lui permet de voir que même si ça saigne encore, ce n'est pas vraiment grave et il la panse rapidement en enroulant ce qui reste de son T-shirt autour, commençant ensuite à rapidement monter les marches quatre à quatre, parvenant sur le toit en un clin d'oeil. En temps normal, l'idée qu'il a lui paraîtrait stupide, dangereuse et plein d'autres choses, mais là, si le fils d'Arès peut arriver à le découvrir au milieu d'une foule aussi dense, à part le semer sur les toits...

****Une poursuite sur les toits de San Francisco ? Si l'un de nous deux ne finit par en morceaux sur le goudron plusieurs mètres plus bas avant la fin de la soirée, ce sera un sacré miracle... Bon, testons notre chance alors... J'espère que Dame Tyche veillera sur nous deux...****

Cette pensé en tête, il commence de nouveau à courir, prenant assez d'élan pour sauter sur le toit d'en face, quoi qu'il manque de tomber dans la rue en dessous. Une poursuite Parkour lors d'un orage ? Il doit vraiment être complètement fou ! Certes, ça ne tonne pas pour l'instant, mais si Zeus décide de compliquer encore plus les choses, ça ne va pas être facile, entre la pluie et les éclairs ! Périr carbonisé par un choc électrique ou broyé par une chute ne sont pas vraiment ses manières favorites de rejoindre ses parents, mais d'un autre côté... De nouveau, son coeur se refroidit légèrement : est ce que ce serait si horrible ?! De retourner à la colonie ? Yan le lui a dit après tout : les dieux ne sont pas en colère ou en tous cas, c'est ce qu'il a cru comprendre... Mais le souvenir de sa télékinésie lui revient en tête et la peur qu'il a de se réveiller un jour et de voir les cadavres de ses frères et soeurs, broyés pendant la nuit par l'un de ses dégagements psychiques résonne en lui. Il ne peut pas rentrer... Pas comme ça ! Du coup, il recommence à courir, bondissant ensuite sur un autre toit, bénissant le fait qu'il y ait autant de ruelles étroites dans cette ville, pouvant entendre Adams lui courir après quelques mètres en arrière. Chose assez étrange... Il sent d'un coup son coeur se réchauffer légèrement en dépit de la pluie glacée qui fouette son torse nu. Qu'est ce que c'est que... Cette émotion ? Pourquoi il a l'impression que son corps pèse une centaine de kilogrammes en moins d'un coup ? Peu importe : il faut qu'il arrive à semer l'autre demi-dieu, quitte à prendre des risques. Jouer les funambules sur un énorme câble par ce climat ne le tente pas vraiment, mais... Son intelligence reprend d'un coup le dessus : prendre des risques est une chose, mais carrément aller au suicide ? Alors qu'une rue plus large que les autres se rapproche au fur et à mesure, il commence à se concentrer, espérant que pour une fois, sa télékinésie répondra réellement à l'appel, sinon...
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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeMer 2 Sep - 13:37

jj

Crépuscule à San Francisco ft Algol


Le gamin posa sa main sur mon torse et là, je faillis pété une pile. Ile me dit calmement :

Tu veux... Une démonstration de... De pourquoi je ne peux PAS rentrer ? T-très bien... D-désolé pour ça...

Il parut réfléchir et sans prévenir il me mit un gros coup de pieds entre les jambes. Le choc violent me plia en deux et il en profita pour me mettre une violente droite. Puis son aura éclata et je ne vis plus rien. Juste une violente propulsion qui me catapulta contre le mur où je m’échouai lamentablement. Je ressens une violente douleur entre les jambes et ma joue me brûlait. Je me relevai brûlant de rage. Tout mon corps commençait à s’échauffer et quand je le vis sur le toit, je n’hésitai pas. Je grimpai tant bien que de mal en songeant que si j’arrivais à le retrouver dans une foule pareil, les toits ne devrait pas poser problème.

De plus une idée pareille était si stupide qu’elle m’excitait. Le gamin se prit pour un ninja et sauta de toit en toit et j’aurai sûrement rigolé si la haine m’en empêchait pas. Je m’empressai de faire de même mon physique décuplé grâce par le don. Je sautais sans mal et gagnai vite du terrain. Visiblement Strife s’en aperçut car il fit la chose la plus stupide du monde. Il sauta dans le vide. Alors que je me précipitais pour voir si oui ou non il avait été aplati comme une crêpe (vous trouveriez ça étrange si je souhaitais que oui ?) une voix m’interpella :

Police de San Francisco ! Les mains en l’air !

Je me tournai vivement et restai bouche bée, trois flic me visaient avec leurs mitraillettes depuis le bas de l’immeuble. Un quatrième m’avais rejoint sur le toit et sous mon regard hébété me passa les menottes. Il me dit d’une voix morne :

Vous êtes en état d’arrestation pour avoir saccagé un de nos célèbres musées et d’avoir menacé un enfant et même de l’avoir battu. De plus vous avez marché sur les toits de propriétés privées. Vous avez le droit de garder le silence, tout…

J’arrêtai d’écouter. D’accord, j’avais saccagé un musée. Mais les monstres aussi. D’accord, j’avais menacé un gamin et oui je l’avais tapé mais lui aussi et les conditions étaient spéciale. Quant aux toits je m’en fichais. Bon, j’étais dans de beau drap. Pourquoi la brume ne l’avait pas masqué ? Le policier me signifia que les témoins leur avait envoyé les photos et qu’il me montrerait tout ça au commissariat. Je soupirai maudissant les témoins en question. Toujours en menaçant d’une mitraillette, il me fit descendre du toit. Aussitôt tout ses copains flics m’encadrèrent et là, je ne pouvais pas m’en sortir tout. Alors, priant pour que Strife m’entendent, je hurlai :

D’accord Strife ! On fait une trêve ! Si tu viens m’aider et ben, disons que je te pardonne le coup dans les noisettes !

Le policier me regarda comme si j’étais fou, et je l’étais sûrement vu que je demandais de l’aide à Strife.


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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeSam 5 Sep - 13:20

Avec le recul... Ce n'était peut être pas sa meilleure idée... Algol ne peut pas s'empêcher de grimacer à cette pensé tandis qu'il se relève lentement, grognant légèrement lorsqu'il sent le sang couler fortement de sa main droite. Sa télékinésie a agit, oui, mais juste assez pour l'empêcher de se tuer ou en tous cas, d'obtenir une blessure grave, laissant ainsi sa main s'égratigner sévèrement sur l'asphalte à l'atterrissage.En dépit de la légère douleur aux jambes, il parvient à se relever avant de regarder sur les toits... Juste à temps pour voir Yan se faire arrêter par la police de San Francisco ce qui le pétrifie instantanément. Même de là où il est, il entend quelque chose à propos d'un musée saccagé et... D'un enfant battu ? Il comprend alors que la brume a certes caché la situation, en tous cas, concernant leur "conversation", mais de la pire des manières possibles et il n'a absolument pas besoin du cri de Yan quelques minutes plus tard pour le convaincre d'aider ce dernier : apparemment, son pouvoir le protège lui, mais pas les autres. Le problème, c'est que les forces de l'ordre sont assez nombreuses. En regardant de près, il se rend compte qu'il y a une vingtaine d'agents de police, tous armés et sur le qui-vive ce qui signifie qu'il va encore devoir utiliser son dégagement d'aura pour sortir Yan de ce guêpier, mais le problème...

****Trois dégagement télékinétiques incontrôlés, un partiellement contrôlé, une illusion de masse sur des chiens de l'enfer, et maintenant, une illusion de masse sur vingt personnes ? Si je finis pas dans le coma ou en tous cas, si je tombe pas d'épuisement après ça, ce sera un sacré miracle. D'accord, les mortels sont moins résistants et donc, les piéger demande beaucoup moins de puissance, mais...****

Cette idée le fait frissonner fortement : se retrouver sans défense à San Francisco est le cauchemar de tous les sangs-mêlés car autant le dire, c'est une condamnation à mort et un accès direct au royaume d'Hadès. Peu importe si un demi-dieu est complètement épuisé : son odeur reste toujours pareille et attire toujours impitoyablement les monstres. S'il s'écroule maintenant, il périra, c'est presque sur. Cependant... Une idée lui arrive en tête et il rit amèrement tandis que son coeur se gèle dans sa poitrine : quelle ironie... Les mêmes personnes sur qui il va lancer son illusion... Vont peut être devenir celles qui sauveront sa vie après ça ? Yan sera forcé de le laisser en paix : pas moyen qu'il tente de s'emparer de lui avec vingt policiers partout autour. Quant aux monstres... Un hôpital a l'étrange particularité de dégager une odeur très semblable à celle d'Alcatraz, sachant que malheureusement, les médecins n'arrivent pas toujours à sauver leurs patients. Certes, son odeur sera toujours présente, mais noyée par toutes les autres ce qui devrait le protéger plus ou moins durablement. Par ailleurs...

****Je me suis toujours demandé comment ça se faisait que personne ne m'ait jamais reconnu alors que je cherchais ce type... Je suppose que j'utilisais involontairement la brume pour empêcher les mortels de savoir qui j'étais... Revoir un gosse disparu depuis trois ans réapparaître, ça promet... Mon oncle va me tuer pour ça...****

Frissonnant légèrement à cette pensé, il commence à concentrer ses pouvoirs alors que Yan est conduit vers l'une des voitures. Night Halliwell a toujours eu les meilleures intentions envers lui, mais s'il y a bien une chose qu'il a comprise depuis sa fuite, c'est que l'homme est froid comme un roc, très à cheval sur certaines règles et n'est pas du genre à pardonner les stupidités. Après tout, il lui a envoyé Yan... Alors il frémit à l'idée de ce que l'homme pourrait lui faire. Non pas qu'il lui fera vraiment du mal... Normalement, mais il est sur que la punition qu'il endurera si son cher oncle décide de se mêler personnellement à la fête ne va pas lui plaire... Et contiendra au moins un entretien avec une certaine Alecto... Pas le moment d'y penser cela dit. Il se concentre légèrement, voyant de nouveau la brume l'encercler et sent immédiatement une forte fatigue l'envahir, gelant presque complètement chaque centimètre carré de son corps, sa vue commençant à "nager" alors qu'il s'efforce de marcher, sortant de sa cachette pour se diriger vers les policiers, souriant en voyant deux énormes voitures composées de brume jaillir venant d'un angle de rue, six gangsters dans chacune d'entre elle tirant sur l'autre et plusieurs balles "fusant" un peu partout, l'une d'elle le ratant de justesse. S'il n'était pas aussi épuisé, il éclaterait de rire en voyant la réaction des policiers, ces derniers oubliant complètement Yan et se cachant derrière leurs véhicules en criant, essayant de tirer sur les deux véhicules spectraux, la moitié du groupe bondissant dans leurs patrouilleuses pour poursuivre les gangsters. Voyant cela, Al regarde le fils d'Arès sur le trottoir d'en face, montrant son bras et sa main ensanglantés, puis profitant du fait qu'aucun policier ne le regarde pour faire un signe de tête au jeune homme, lui ordonnant silencieusement de profiter de l'aubaine et de fuir avant que son illusion ne prenne fin. Même si le demi-dieu est lui aussi pris dans le sort, il devrait comprendre que ce n'est pas réel, en tous cas, il l'espère. Sa fatigue augmente fortement et il grimace, sentant ses genoux percuter le sol tandis que sa tête commence à tourner de en plus vite. Il n'a cependant pas le temps de penser d'avantage : une forme vêtue de noir intercepte de justesse la chute vers le sol, Al voyant quelques points métalliques ça et là, comme des tâches brillantes et il reconnaît un uniforme de police, un doigt se posant sur son menton pour relever sa tête... Et à en juger par l'exclamation qu'il entend, le policier qui le retient a apparemment reconnu à qui il avait à faire ce qui lui apprend qu'il est trop sonné pour retenir la brume autour de lui, son illusion disparaissant peu de temps après. Il croit vaguement entendre quelqu'un prononcer son nom, suivit de près par quelque chose ressemblant à "il a été touché", mais ses sens sont tellement flous qu'il arrive à peine à réfléchir, un regard vers le trottoir d'en face lui indiquant que Yan a disparu ce qui le fait sourire légèrement, même s'il est sur que le jeune homme ne risque pas de renoncer.

****Je... Je m’attendais à... A être sonné, mais... Pas à ce point... Je peux plus... Bouger...****

Alors que quelqu'un le soulève et ne commence à l'emmener, certainement vers une voiture de patrouille... Ou est-ce une ambulance ? Les gyrophares allumés lui vrillent complètement les yeux, même alors qu'il les ferme. Il peut sentir ses réserves d'énergie essayer de se régénérer, mais ses blessures, aussi légères soient-elles saignent toujours et apparemment, utiliser ses pouvoirs aussi intensivement n'était pas la meilleure idée. Enfin, au moins, Yan est libre... C'est déjà ça. Un dernier sourire illumine ses lèvres alors qu'il ne peut pas s'empêcher de sentir une forte envie de rire en se rappelant des réactions de la police devant son petit manège, mais finalement, il finit par soupirer avant de perdre complètement conscience, son dernier souvenir étant la sensation d'un produit glacial, mais légèrement piquant passant sur ses blessures.
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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeSam 5 Sep - 16:08

jj

Crépuscule à San Francisco ft Algol


>Je vis soudain les policiers me lâcher et se précipiter dans le vide. Inquiet, je regardai autour de moi et j’aperçus Strife qui me fit signe de fuir. Il avait sûrement manipulé la brume. Je courus et me cachai à l’angle de rue. Je le vis soudain s’effondrer sur lui-même. Il avait dépensé trop d’énergie… Il aurait très bien pu me laisser faire coffrer mais non… Je sentis une petite vague de reconnaissance pour ce gamin. Puis un policier qui revenait sans doute de l’illusion créer par Algol cria :

Il a peut-être été touché, vite !

En un éclair, une ambulance arriva et l’emporta sous mes yeux impuissants. Touché par quoi ? La tête pleine de question, je mis au point un plan. Complètement fou mais un plan quand même.

Je détruis les menottes utilisant ma force surhumaine. Je courus au magasin de fringue le plus proche et entrai dans la boutique délabré. J’achetai là-bas un jean, un sweat, une casquette et des lunettes de soleil. En me changeant, je m’aperçus que je saignai méchamment du genou. Maugréant contre Zeus, je ne pris pas garde du coup de tonnerre. Je payai et sortis en sifflotant d’un air innocent. Au moins, je n’étais pas reconnaissable. J’hélai un taxi en lui désignant l’hôpital le plus proche.

Je payai, encore une fois, et entrai dans le bâtiment. Je détestais les hôpitaux, c’était funèbre et triste. Je regardai pensivement les murs blancs quand la dame de l’accueil m’interpella. Je m’approchai et lui dit de ma voix la plus roc.

B’jour m’dame ! J’suis venu voir le gamin Algol Strife ! L’est ici ?

Elle me regarda et me rétorqua :

Algol Strife est bien ici, Monsieur…

Je souris en disant :

Strife, Yan Strife m’dame, j’suis son oncle et j’veux le voir.


Elle refusa alors de me donner la chambre en disant qu’il était sous haute surveillance après avoir disparu trois ans. Une autre question vit s’ajouter et j’eus beau la supplier elle refusa. Je me mis même à chialer et pourtant rien à faire. En désespoir de cause je lâchai un petit « s’il vous plaît. » Elle secoua négativement la tête et je serrai les poings. Elle décréta qu’elle avait mieux à faire et s’en alla laissant l’ordinateur sans surveillance.

N’en croyant pas ma chance, je passai par-dessus el comptoir et mes doigts volant frénétiquement sur les touches, je réussis à trouver le numéro de chambre de Strife. Je remerciai chaque dieux que je connaissais avant d’emprunter les escaliers et de me rendre à sa chambre. Deux policiers gardaient sa porte. Je savais que je n’aurais aucun mal à les battre mais le tout était de faire ça en silence. Je m’approchai de un et le bâillonnai de ma main avant de l’assommer silencieusement et avant que l’autre put comprendre quoi que ce soit, il s’effondra aussi par terre.

J’entrai dans la chambre et vit Algol, allongé et inconscient. Alors je cherchai un moyen de le faire sortir je dus me résigner à casser la fenêtre verrouillé et à sortir par les escaliers de secours qui logeaient près de la fenêtre. Le verre se brisa facilement mais avec un boucan épouvantable. Je pris Algol dans mes bras et dévalai les escaliers à toute allure. Je sentis les flics dans mon dos. Alors je balançais Strife sur mon épaule et continuai ma lancée.

Ce que je vis sortit tout droit du rêve. Une femme sortit de voiture pour fumer et ne la verrouilla pas. Avant qu’elle puisse comprendre ce qui ce passe, je démarrai en trombe Strife avachis sur le siège passager toujours inconscient. La femme hurla et j’entendis le gyrophare des policiers derrière moi. Je tournai, accélérai, freinait. Au bout d’une heure, je les avais semés et je repris le chemin de la colonie avant que quelque chose d’horrible arriva. En effet au bout d’une heure de voiture, la caisse tomba en panne d’essence. On était au beau milieu de la campagne sans rien autour…




Mon dieu, que c’est dur de ne pas étriper un gamin !


© Halloween




"Minuit... ça faisait longtemps..."

La Lampade ne répond pas, même s'il sent les yeux qui, il le sait, sont verts phosphorescents le fixer. Il ne sait que très peu de choses sur elle, même sa corpulence réelle lui étant inconnue, la "suivante" de sa mère apparaissant systématiquement recouverte d'un épais halo noir laissant uniquement paraître ses yeux et sa lampe. Le peu de choses qu'il sait sur la nymphe sont qu'elle est celle qui l'a amené à son père le jour de sa naissance ainsi que celle qui lui a sauvée la vie trois ans plus tôt, bien qu'elle n'ait pas attendue son réveil pour disparaître. Minuit ne lui a jamais adressé un seul mot, même s'il sait qu'elle n'est pas muette, mais il a toujours pu ressentir une sensation de... Pure déception émaner de son regard à chaque visite onirique qu'elle lui a accordée. A tel point que parfois, c'est à se demander qui est réellement sa mère : Hécate ne lui a jamais rendu visite... Et elle l'a littéralement abandonné suite à la mort de ses parents. Minuit en revanche est apparue deux ou trois fois dans son enfance, puis une bonne quinzaine de fois dans ses rêves depuis trois ans, ne lui disant jamais rien, mais essayant silencieusement de lui faire renoncer à sa vengeance, chose qu'il était trop stupide pour faire. Cette idée en tête, il ferme de nouveau les yeux avant de soupirer, murmurant légèrement :

"Oui, je sais... Mais je l'ai déjà dit à Adams... Je suis... Censé ressentir quoi ? Je préfère encore... Plus avoir de coeur p-plutôt... Que de sentir ça."

La sensation de déception émanant de la nymphe augmente d'un coup à cette phrase, mais Al ne bronche pas, se contentant de garder les yeux fermés tandis qu'une main glacée se pose sur son épaule gauche, la serrant légèrement, n'essayant pas de lui faire mal, mais juste... Dans un mouvement qu'il reconnaît vaguement comme étant fait pour le consoler. Cependant, son coeur reste froid, le contact de l'eau glacée sur ses pieds et de la main qu'il peut sentir, même à travers son Trench-coat ne faisant rien, mise à part lui faire songer à ce qui aurait pu se produire si seulement il avait écouté les gens autours de lui au lieu de poursuivre stupidement une vengeance qui, au final, ne lui aurait rien apporté... Pas même de la satisfaction personnelle. Alors qu'il rouvre les yeux, le monde semble d'un coup changer autour de lui, l'eau noire lui montrant diverses images. Lui-même, riant en serrant le petit Carter dans ses bras après une quelconque farce de ce dernier, s'entraînant aux arts de leur mère avec ses autres frères et soeurs... Et même, pendant un bref instant, s'entraînant au maniement des armes avec... Est ce que ce sont Luke et Yan ? Cette idée le fait ricaner amèrement, surtout lorsqu'il se voit ensuite mangeant un hamburger avec Night un bref instant avant que le phénomène ne disparaisse. Night ? L'emmener au Mcdonalds ? D'où cette idée lui vient ? L'homme est toujours occupé et plus froid qu'un mur de briques... Vraiment pas du genre à emmener un enfant dans un fast food. La main serre son épaule droite un peu plus fort alors qu'il détourne le regard, observant de nouveau la lune/soleil noir, une seule idée lui venant en tête :

****Quel est l’imbécile qui a dit que vivre sans regret était facile...****

Presque inconsciemment, il pose sa main droite sur celle de Minuit, sentant le froid glacé émanant du halo d'ombre autour d'elle, se rappelant de ce que les Lampades sont censées représenter : les mystères d’Éleusis. L'art de l'agriculture offert par Déméter à la ville d’Éleusis tandis qu'elle cherchait sa fille, Perséphone enlevée par Hadès. Encore à ce jour, il se demande qu'est ce que les nymphes, toujours entourées d'ombres ont à voir avec l'agriculture, quoi que la partie "mystère" leur va plutôt bien. Cependant, il n'a pas le temps d'y penser d'avantage : la main disparaît d'un coup de son épaule dans une volute noirâtre, suivie de près par un soupir retentissant comme un courant d'air, lui murmurant de "retourner dans son monde" et une lumière aveuglante explose autour de lui, le contraignant à fermer les yeux. Alors qu'il se retrouve complètement dans les ténèbres, une impression de poids vrille l'intégralité de son corps et une migraine abominable explose. Son premier réflexe est de porter la main vers son front pour essayer de soulager l'impression, mais ses bras semblent peser des tonnes et refusent catégoriquement de bouger, si bien qu'il se contente de grogner, ouvrant les yeux... Juste à temps pour voir du noir... Ou plutôt, un pare-brise donnant sur une nuit sans lune. A en juger par le juron qu'il entend vaguement à côté de lui, quelque chose ne va pas, mais toujours complètement sonné, il n'arrive même pas à paniquer, essayant de se rappeler de ce qui s'est passé pour qu'il se retrouve dans cet état. Les souvenirs lui reviennent peu à peu en tête : Sa rencontre avec Yan, la confrontation avec les chiens de l'enfer, puis la poursuite façon Parkour sur les toits, s'arrêtant par l'arrestation du fils d'Arès.

****Oh... Ça me revient... J'ai dépensé trop d'énergie et... Mais alors, qu'est ce que je fais là ? Je devrais pas...****

Il s'attendait à se réveiller à l'hôpital, certainement avec au moins un ou deux policiers à ses côtés. Alors qu'est ce qu'il fait dans une voiture, apparemment arrêtée au milieu de nulle part avec... Yan ? Il reconnait en effet la voix et au prix de gros efforts, parvient à tourner la tête, regardant sur sa gauche ce qui lui montre le fils d'Arès, grimaçant fortement en se rendant compte qu'apparemment, la voiture est en panne. Mais la principale question n'est pas là : qu'est ce qu'il fait avec l'autre demi-dieu ? Est ce que ce dernier a réussit à le sortir de l'hôpital ? Malgré la présence de la police ? S'il était dans son état normal, il aurait certainement éclaté de rire à cette pensé : les enfants d'Arès sont à sa connaissance aussi furtifs et subtils qu'un Drakon pendant la saison des amours. Les sens d'Al continuent à se mettre en branle, lui indiquant que les restes de son T-shirt ont été retirés de ses blessures et remplacés par des bandages, un éclat blanc couvrant son torse lui apprenant qu'il porte une tunique d'hôpital, quoi qu'il porte toujours son jean... Et heureusement d'ailleurs. Cela dit...

"Adams ?"

Pour le coup, il se demande si l'hôpital n'a pas rajouté à son épuisement une dose d'anesthésiant dans la mesure où il arrive à peine à réfléchir. A moins qu'il ait vraiment abusé sur son énergie ? C'est la première fois qu'il s'épuise à ce point. Cela dit, il grogne légèrement, essayant de nouveau de bouger, parvenant tout juste à se redresser sur son siège... Avant de grimacer légèrement lorsque la radio se met en marche, ce qui lui apprend qu'il s'agir d'une de ses voitures dont les options fonctionnent, même quand il n'y a plus d'essence aussi longtemps que la batterie est active. Mais ce qu'il entend le choque légèrement, même dans son état :

"Un enlèvement a eu lieu il y a deux heures dans l'hôpital de San Francisco. Un jeune garçon nommé Algol Strife, disparu mystérieusement trois ans plus tôt après l'assassinat de ses parents venait d'être retrouvé par la police lors d'une fusillade entre deux gangs dans laquelle il venait d'être blessé. Alors que le jeune garçon se reposait à l'hôpital sous étroite surveillance, un individu non identifié a réussit à passer toute surveillance et à assommer deux gardes avant de s'emparer du blessé et de l'emmener, en volant une voiture qui venait de s'arrêter. La police est sur les dents et cherche à présent le kidnappeur et sa victime dans tout le comté. Le signalement de l'enfant est..."

Al préfère s'arrêter d'écouter, fixant comme il le peut le fils de la guerre à côté de lui, grimaçant légèrement lorsqu'il sent que son corps lui désobéit toujours. Ce type a réussit à s'emparer de lui dans un bâtiment sécurisé et à fuir sans être arrêté ? une seule question lui vient en tête, franchissant ses lèvres, malgré la faiblesse encore plus forte de sa voix :

"T'es... T'es sur que t'es un fils d'Arès ? Je... J'aurai dit que... Que s-seul un enfant d'Athéna a-aurait eu la... L'intelligence et la... La f-furtivité pour faire ç-ça..."
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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeMar 15 Sep - 17:00

jj

Crépuscule à San Francisco ft Algol


>Je jurai en grec ancien en tapotant furieusement. Puis je vis que Stife se réveillait et je ne pus que me dire qu’il avait pas une tête de déterré. Il me dit :

Adams ?

Je ne pris pas la peine de répondre puisqu’à l’évidence, j’étais bien moi. Pour me passer les idées je mis la radio et me rendis compte que cela n’améliora pas mon humeur. En effet, une voix de femme disait :

Un enlèvement a eu lieu il y a deux heures dans l'hôpital de San Francisco. Un jeune garçon nommé Algol Strife, disparu mystérieusement trois ans plus tôt après l'assassinat de ses parents venait d'être retrouvé par la police lors d'une fusillade entre deux gangs dans laquelle il venait d'être blessé. Alors que le jeune garçon se reposait à l'hôpital sous étroite surveillance, un individu non identifié a réussit à passer toute surveillance et à assommer deux gardes avant de s'emparer du blessé et de l'emmener, en volant une voiture qui venait de s'arrêter. La police est sur les dents et cherche à présent le kidnappeur et sa victime dans tout le comté. Le signalement de l'enfant est…

Je fermai les yeux arrêtant d’écouter avec un haut-le-cœur. Bon sang, où était cette fichue Brume quand on avait besoin d’elle ? Mystère. Elle me faisait passer pour un kidnappeur ! Bon sang ! Algol me dit alors d’une voix très faible :

T'es... T'es sur que t'es un fils d'Arès ? Je... J'aurai dit que... Que s-seul un enfant d'Athéna a-aurait eu la... L'intelligence et la... La f-furtivité pour faire ç-ça...

Je souris, à moins de m’y tromper, c’était un compliment. Même si bon, il défavorisait les fils d’Ares, on ne pouvait pas tout demander. Je lui répondis donc :

Bah, ce n’était pas compliqué et les gardes n’étaient pas qualifiés… j’ai juste eu à…

J’entrepris de tout lui raconter achevant d’un air morose :

Je t’aurais bien laissé dans cet hosto mais tu semblais dans la galère alors j’ai préféré te récupérer, j’espère que ça ne te dérange pas… Et au moins, la bonne nouvelle c’est qu’ils ne m’ont pas identif…

Je n’eus pas le temps de finir que la fille de la radio s’écria :

Information de dernière minute ! Après maintes recherches nous avons finalement trouvé l’identité d’un kidnappeur. C’est Yan Adams, jeune new-yorkais, blond et baraqué au volant d’une voiture volé….

Bon, là, je ne pouvais plus trouvé d’avantages à cette galère. J’étais actuellement recherché à San Francisco si ce n’est plus. Je me pris la tête dans les mains. Puis regardai Algol voir s’il avait entendu.


Mon dieu, que c’est dur de ne pas étriper un gamin !


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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeDim 20 Sep - 12:54

Une longue explication plus tard, Algol en aurait envie de se frapper le front d'une main si ses bras pouvaient seulement revenir à leur poids d'origine. Soit le niveau de la police de San Francisco est vraiment tombé bien bas, soit Yan est vraiment doué dans ce qu'il fait. Franchement ? Arriver à assommer deux policiers positionnés juste devant une porte ? Sans qu'aucune alerte soit donnée ? Traverser une fenêtre avec un enfant censé être sous surveillance et en plus, voler une voiture au nez et à la barbe non seulement des poursuivants, mais aussi de la propriétaire de la voiture qui fumait juste à côté ? La brume a l'air d'être plutôt... Sélective avec le fils d'Arès, le protégeant juste assez pour qu'il puisse accomplir ses missions tout en le faisant apparaître sous le pire des jours possibles, chose qui est prouvée quand la radio se remet à parler juste après que le jeune homme lui indique qu'au moins, il n'a pas été identifié, juste pour démentir cette phrase, ce qui arrache un léger grognement à Al, même s'il est trop épuisé pour se mettre en colère : récapitulatif : ils sont en panne au milieu de nulle part, en pleine nuit, c'est à dire là où les monstres sont le plus actif. Ils sont dans une voiture volée qui est désormais recherchée par toutes les polices du comté. Leurs descriptions ont été données ce qui veut dire que tout le monde, civils et policiers les recherchent ce qui veut dire que demander de l'aide leur est complètement impossible : Yan serait enfermé, lui-même serait renvoyé à l'hôpital où, s'il parvenait à survivre une nuit, il rejoindrait forcément l'orphelinat le plus proche ce qui en ferait une cible parfaite pour tous les monstres... Alors que le jeune homme le regarde, comme pour lui demander s'il a entendu, Al se contente de baisser la tête, trop sonné pour paniquer et répond doucement :

"Je... J'aimerai s-savoir... Qu'est ce que tu as fait à... T-tyché pour qu'elle te haïsse à... A c-ce point ? Tu as... T-tabassé un de c-ces enfants ou q-quoi ? M-mère ne v-veille plus s-s-sur moi depuis trois ans mais... Même moi, j'ai p-plus de chance que ça."

Cette idée lui gèle le coeur instantanément : il a posée la question à Chiron peu de temps avant son départ, vu que d'après ses frères et soeurs, Hécate protégeait toujours les siens en dépit des anciennes lois, mais le centaure n'a fait que détourner le regard en lui indiquant qu'il n'en savait rien et que peut être, son comportement avait juste déplu à la déesse. Si l'idée lui avait fait légèrement mal en apprenant que même sa mère biologique ne le soutenait pas, il avait rapidement reconnu un mensonge, mais là... Qu'est ce qui a bien pu arriver à Hécate pour qu'elle délaisse ses fonctions à ce point ? La brume ne couvre pratiquement plus personne excepté ceux qui peuvent la manipuler et les mortels n'oublient plus rien ! Cela dit, il n'arrive même pas à y réfléchir, sa tête devenant trop lourde alors qu'il sent ses réserves d'énergies continuer à se remplir lentement. Trop lentement.

"Faut... Qu'on trouve un abri... Et v-vite. C'est la n-nuit que les m-monstres sont... Les plus actifs. Sans compter qu'on est t-tous les deux recherchés et qu'on p-peut pas demander de l'aide : Vu que notre signalement a été donné... A moins que tu v-veuilles aggraver encore p-plus ta situation en arrêtant une voiture, tabasser le conducteur et t'enfuir avec ? Sinon..."

Une idée lui arrive d'un coup en tête, comme une aiguille lui traversant le crâne en sortant du brouillard provoqué par son épuisement : Yan n'est pas officiellement dans une quête d'après ce qu'il a compris. Ce qui veut dire que la loi de non-intervention des dieux est un peu plus relaxée que d'habitude. Le jeune homme a fait quelque chose que son père aurait certainement adoré d'après ce qu'il sait sur le comportement du dieu. Donc, peut être... Alors qu'il commence à se rendormir, Algol murmure légèrement, sentant le poids de son corps augmenter à nouveau :

"Pries... Arès... T'es pas en... Mission. Il a le d-droit de... D'intervenir si tu... Lui demande. Ramène... Ramènes moi à mon oncle, s'il te plaît... Il pourra nous... Aider..."

Il essaye d'expliquer que vu ses pouvoirs, Night pourrait peut être aider à faire passer les problèmes qu'ils ont tous les deux, mais le poids de son corps atteint un tel niveau qu'il n'arrive même plus à faire quoi que ce soit. Ce n'est pas du tout le moment de s'endormir, ça, il n'y a pas de doutes, mais il a apparemment bien plus pioché dans ses réserves qu'il ne le croyait et son corps l'a complètement lâché pour le moment. Ça, lus le fait qu'il n'a plus mangé correctement depuis un certain temps, c'était trop en demander et il a à peine le temps de finir sa phrase qu'il perd de nouveau conscience, son corps s'écroulant complètement sur le siège.
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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeMer 23 Sep - 16:08

jj

Crépuscule à San Francisco ft Algol


Algol avait l’air d’avoir reçu un coup de marteau. En un sens je le comprenais moi aussi. J’avais l’impression d’avoir moi-même reçu un coup de marteau. J’étais, on était dans sacré galère. Et sans vouloir exagérer. Car même si j’ai connu pire, je ne souhaite pas finir en prison. Quant à Algol, il allait retourner à l’hôpital et se faire bouffer tout cru. Je soupirai et non pas d’aise en détachant la ceinture que j‘avais pris la peine d’attacher. Je crus apercevoir une ombre inquiétante et mon cœur rata un battement. J’étais si attentif à la route, le cœur battant la chamade que j’entendis à peine Algol qui dit :

Je... J'aimerai s-savoir... Qu'est ce que tu as fait à... T-tyché pour qu'elle te haïsse à... A c-ce point ? Tu as... T-tabassé un de c-ces enfants ou q-quoi ? M-mère ne v-veille plus s-s-sur moi depuis trois ans mais... Même moi, j'ai p-plus de chance que ça.

J’eus un sourire dénué d’amusement. Sans blague ? De plus, je m’étais tenu à carreaux avec Hécate sachant qu’elle était dangereuse. Et je commençais sérieusement à en avoir marre des ennuis. Pourquoi donc la Brume me foutait autant dans la merde ? Mystère ! Algol parut faiblir un instant t dit plus faiblement :

Faut... Qu'on trouve un abri... Et v-vite. C'est la n-nuit que les m-monstres sont... Les plus actifs. Sans compter qu'on est t-tous les deux recherchés et qu'on p-peut pas demander de l'aide : Vu que notre signalement a été donné... A moins que tu v-veuilles aggraver encore p-plus ta situation en arrêtant une voiture, tabasser le conducteur et t'enfuir avec ? Sinon...

Oui, je le savais ça ! De plus que la route s’assombrissait et cela ne me dit rien qui vaille. Je me creusai la cervelle cherchant une idée. Bon sang !

Prie... Arès... T'es pas en... Mission. Il a le d-droit de... D'intervenir si tu... Lui demande. Ramène... Ramènes moi à mon oncle, s'il te plaît... Il pourra nous... Aider...

Je ne pus empêcher une grimace suivit d’un petit sourire. Prier mon père semblait tout simplement horrible mais au moins j’avais réussi ma mission ! Algol se rendormit et je poussai un gémissement en lui obéissant. J’adressai une prière maladroite à mon père et attendit. Au bout d’une quinzaine de minutes, une voix rugit, si forte que me couvris les oreilles :

Fils indigne ! Incapable de se débrouiller tout seul ! Je vais t’aider mais tu me devras quelque chose ! Jamais rien sans rien bonhomme !

J’allais lancer une réplique bien sentie mais je gardai le silence attendant son aide. Soudain le moteur de la voiture en panne vrombit et je sus exactement que faire. Une puissance filtra dans mes veines et j’en savourai chaque petit instant. Puis je mis la voiture en marche et suivis mo instinct.  La caisse démarra au quart de tour et je mis toute la vitesse slalomant entre les arbres à une vitesse folle. Je conduisis jusqu’au petit matin sans ressentir la moindre once de fatigue. Arrêtant la voiture, je remercie mon père puis repris vite mon remerciement. Je venais de voir un panneau où était inscrit « Bienvenue au Canada ! » On était à l’opposé de la colonie. J’entendis un rire moqueur dans ma tête et fus convaincu que c’était le rire de mon père. Puis je sentis son pouvoir s’évaporer et une grande fatigue m’envelopper. J’entrepris de réveiller Algol avant de faire l’acte le plus héroïque de ma vie. M’effondrer sur le volant avec un ronflement !


Mon dieu, que c’est dur de ne pas étriper un gamin !


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MessageSujet: Re: Crépuscule à San Francisco (Yan) Crépuscule à San Francisco (Yan) Icon_minitimeVen 2 Oct - 17:22

Même alors qu'il est inconscient et de retour dans cet enfer inversé, Al ne peut pas s'empêcher de se demander ce qu'il a bien pu manger pour avoir une idée aussi stupide. Prier Arès ? Franchement ? Cela dit, il se reprend rapidement en se souvenant que même si Arès n'est pas du tout l'olympien le plus fiable il est aussi le seul qui pourrait les aider actuellement : Adams est son fils après tout... Cette idée, il grogne légèrement, laissant de nouveau ses pieds tremper dans l'eau glacée, ramenant ses genoux contre sa poitrine. Il n'a rien contre les dieux... Après tout, ils ont une tâche assez pénible à accomplir en permanence et il se doute que régner sur un royaume s'étendant sur le monde entier n'est pas une partie de plaisir, mais de là à compliquer encore plus la vie de leurs progénitures... Un nom en particulier lui revient en tête : Lamia... Sa propre soeur et la cause principale de chaque décès arrivant chez les sangs-mêlés depuis des siècles, tout ça à cause d’Héra. La déesse du mariage est probablement l'une des divinités qu'il hait le plus depuis longtemps : outre le fait qu'elle soit censée protéger les couples mariés et n'a absolument rien fait pour ses parents, le fait qu'elle soit en plus responsable de la malédiction de sa soeur tout ça parce qu'elle n'était naturellement pas capable de passer sa rogne sur son infidèle de mari, préférant donc systématiquement s'attaquer aux innocents... Il ne comprend pas vraiment pourquoi Hadès est le dieu le plus détesté alors que sa soeur est responsable de bien plus de désastres et souffrances que lui. Après tout, chaque fois que quelqu'un est tué par la faute de la déesse et de ses vengeances, Hadès récupère certes l'âme, mais ce n'est pas comme s'il avait demandé à être le dieu de la mort originellement sachant que ce royaume lui a été attribué par la ruse. Cependant, alors que son esprit retourne à sa haine pour la reine des dieux, Al ne peut pas s'empêcher de frissonner. Quelle haine ? Avant, quand il haïssait quelqu'un, son coeur brûlait, son sang s'enflammant dans ses veines. Sa haine lui donnait de la puissance en plus et d'une certaine manière, lui donnant l'impression d'exister. De vivre. Mais maintenant... Tout ce qu'il ressent n'est qu'un pincement au coeur et l'impression que son corps se glace. Avoir le souvenir d'un coeur est une chose, mais depuis sa rencontre avec Némésis...

****C'est ça qu'elle m'a fait...****

Il sent toujours. Ses émotions sont là, quelque part, mais elles sont comme étouffées. Complètement réprimées, glacées et incapables de sortir. Cette idée le fait ricaner amèrement alors qu'il comprend de nouveau l'ironie de la punition de Némésis : en dehors de sa haine, il considérait ses autres émotions comme une perte de temps ou une faiblesse. Après tout, pour lui, elles ne lui donnaient rien, excepté plus de douleur quand il se rappelait de ses parents. D'une certaine manière, Némésis lui a donné ce qu'il voulait, mais maintenant qu'il l'a, il ne peut pas s'empêcher de se demander ce qui a bien pu lui passer par la tête pour désirer quelque chose de ce genre. Du coup, il soupire légèrement à nouveau, fixant ensuite le ciel écarlate au dessus de lui, avant de tout simplement fermer les yeux, sentant le sable et l'eau glacée disparaître, le laissant dans un vide complet dans lequel il flotte, notant vaguement les murmures autour de lui et l'impression d'être surveillé, même s'il reste lové sur lui-même, les yeux fermés. Du moins, jusqu'à ce que quelque chose ne pose la main sur lui, le forçant à relever la tête en ouvrant les yeux, immédiatement aveuglé par la lumière. Alors qu'il les referme rapidement, il se rend compte que son corps n'est plus lové sur lui-même, mais avachis contre quelque chose d'à la fois mou et rugueux. Le soleil semble cogner sur quelque chose, mais surtout ce qui attire le plus son attention, c'est qu'il frissonne fortement, le froid venant presque vriller son corps à travers la tunique qu'il porte. Rouvrant lentement les paupières, il grimace lorsque la douleur revient, mais reste un instant troublé : Canada ? Qu'est ce qu'ils... Foutent là ? Un ronflement à sa gauche le tire de ses pensés et il voit Adams, avachis sur le volant ce qui lui indique que le jeune homme a certainement conduit toute la nuit. Son esprit se remettant en plis, il se rend immédiatement compte de ce qui a du se produire et il sent son coeur se geler désagréablement : c'est tout Arès ça...

****J'avais entendu parler de la frénésie guerrière, mais je pensais pas qu'elle pouvait aussi faire ça... Je suppose qu'Arès a donné un surplus de puissance à Adams tout en redémarrant la voiture, mais au lieu de l'aider à rejoindre la colonie, il a décidé de le "punir" à sa façon pour sa faiblesse et de carrément nous balancer jusqu'au Canada...****

Grimaçant fortement à cette idée, Al relève la tête, fixant les alentours ce qui lui permet de détecter un village à environ vingt mètres de là. Son esprit encore embrumé l'empêche de se rappeler des villes frontalières, mais il essaye de se souvenir, en pure perte, notant simplement la présence d'une station-service. Cela dit...

****J'ai assez récupéré pour utiliser mes pouvoirs, mais... Faut que je fasse attention. En plus, laisser Adams seul dans cet état, même pour quelques minutes... Suffirait qu'un monstre traîne dans le coin pour que ça tourne mal... Enfin, vu comment je suis habillé...****

Si cacher sa tunique d'hôpital serait facile avec ses pouvoirs, ses illusions ne le protègent malheureusement pas du froid pour autant. D'accord, ils sont au Sud du Canada ce qui veut dire que le froid n'est pas aberrant pour le moment, mais il fait néanmoins assez frais pour qu'il frissonne, même dans la voiture. En regardant l'heure sur le tableau de bord, il voit qu'il est encore tôt : à peine sept heures du matin ce qui veut dire que les trois quarts des commerces sont encore fermés. Attendre deux heures devant une porte, habillé seulement d'un jean et d'une légère tenue d'hôpital le tente vraiment pas, surtout lorsqu'il se rend compte que lorsque Adams l'a "kidnappé", ce dernier n'a pas jugé utile d'embarquer ses baskets, quoi qu'il peut le lui pardonner : la situation était pas vraiment favorable... Heureusement, Sermentière et Mavrou Tripa sont là, toutes deux sur la banquette arrière, la lumière du soleil se reflétant sur le fourreau du katana. Cette idée en tête, il frictionne ses bras, frissonnant de nouveau en se rendant compte qu'il fait vraiment frais le matin, agrippant ensuite avec sa main gauche l'épée derrière lui... Juste pour s'arrêter immédiatement lorsque ses doigts accrochent une couverture posée sur le siège. Une couverture qui, il serait prêt à le parier, n'était pas là deux secondes plus tôt.

****Qu'est ce que... M... Mère ?****

Non, c'est complètement impossible. Sa mère n'a plus rien fait pour lui depuis son arrivée au camp ! De plus, il n'a sentit aucune aura divine : si une divinité avait fait apparaître ça dans la voiture, il l'aurait obligatoirement sentit ! D'un coup, une vision apparaît dans le coin droit de son regard. Deux yeux verts phosphorescents qui le fixent entre deux arbres, mais dès qu'il tente de focaliser son champ de vision dans cette direction, les deux billes disparaissent, même s'il les a reconnues : Minuit ? En plein jour ? La Lampade n'apparait normalement qu'en pleine nuit et uniquement dans ses rêves : il ne l'a jamais vue autrement ! Cependant, ce n'est pas le moment de se poser des questions : saisissant la couverture, il se dépêche de se pelotonner dedans, notant la chaleur qui en émane et surtout, qu'elle est assez grande pour cacher la totalité de son corps, Katana compris. Son regard est de nouveau attiré par Yan, toujours en train de ronfler à côté de lui et un bref instant, il envisage de lui fausser compagnie avant de se rappeler qu'il n'a toujours pas de chaussures et que même si son énergie est revenue, il est toujours recherché, tout comme le jeune homme : se cacher demanderait trop de puissance pour ce que ça vaut, sans compter qu'il commence à en avoir marre... Toujours fuir, toujours se cacher... Toujours avoir à voler. Même dans son état, il sait que c'est mal, surtout quand on a une maison où retourner. Mais là est tout le problème... Retourner à la maison ? Avec un pouvoir complètement hors de contrôle ? Sans même s'en rendre compte, il pense d'un coup tout haut :

"Je peux p-pas... P-pas comme ça... Mon oncle... Mon oncle peut m'aider. Quand... Quand Adams se réveillera, j'en p-parlerai avec lui... Il le f-faut..."
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Crépuscule à San Francisco (Yan)

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