Léo Fabiani est né le 5 août 1992 dans un très belle soirée. Sa mère, Tina Fabiani était de service dans son restaurant malgré sa grossesse qui lui empêchait de se déplacer sans se crisper. Quand elle avait perdue ses eaux, elle tenait une assiette de spaguetti bolognese qu'elle avait lâché un hurlant de douleur. Le personnel, c'est à dire, Romero et... Romero, s'était précipité vers elle. Il n'eut pas le temps de la conduire à l'hôpital, seulement de l'emmener à l'arrière du magasin et à appeler un médecin. Heureusement, en entendant des cris de douleur, un médecin qui était venu passer une soirée à manger de pene parmegiano s'était proposé de rendre service à d'aider Tina à accoucher. Seulement quelques minutes plus tard, les cris d'un bébé déchiraient l'ambiance tendue, Léo était né et avec trois semaines en avance. A croire qu'il était pressé de découvrir de découvrir le monde, se sepesse (s'il savait).

Léo était un petit garçon joyeux et pas très difficile. Il était quand même assez indépendant malgré le manque de père à ses côtés. Notos n'était jamais venu le rendre visite même pas sous une autre forme. Sa mère était attristée par cette attitude. Elle voyait tous les jours son fils sourire à a vue de n'importe quoi, il s'épanouissait tandis que la pauvre Tina se faisait un sang d'encre pour lui. Comment allait-il vivre sans père ? Comment allait-elle faire pour vivre sans lui ? Il avait réussi pourtant. Ils avaient réussi.

Le fils de Notos se débrouillait plutôt bien dans la vie, il travaillait très bien à l'école, il était bien élevé et aidait beaucoup sa mère dans son restaurant. Le seul soucis qu'il avait, c'était qu'il était un grand voleur qui ne présentait que de grands avantages pour lui. Sa mère n'était pas au courant, car il était très discret dans cette activité. La première qu'il avait volé, Léo avait huit ans. C'était à l'école primaire, il avait très faim car il avait oublié son goûter. Il avait prit à son camarade de classe qui était à côté de lui, une barre chocolaté sans même que le camarade puisse le voir.
Et depuis ce jour, Léo volait mais il était spécialiste dans le « pick pocket ».

A l'âge de onze ans, il avait appris que sa mère voulait épouser son collègue de travail, Romero. Cet homme était encore marié à l'époque de l'accouchement de Tina mais le couple qu'il formait avec sa femme n'avait pas survécu. Il s'était résigné à être célibataire pendant quatre jusqu'à ce qu'il s'était rendu compte des sentiments qu'il éprouvait à Tina. Ils étaient réciproques. Léo avait assisté au mariage sans grande envie que ce Romero était son nouveau père, seule sa mère comptait pour lui. Et le lendemain des festivités, Romero avait débarqué chez sa nouvelle femme avec sa petite fille de  huit ans du nom de Dina. A cause du manque de place dans la maison, la petite Dina devait partager sa chambre avec Léo qui ne rouspétait qu'intérieurement. La solitude l'avait poursuivit depuis qu'il était né, maintenant fallait qu'il partage la chambre avec une personne qu'il ne connaissait pas ! Sa mère l'avait supplié « Oh Léo, je t'en supplie, elle est si mignonne ! » puis lui répondait platement « Oui maman. » et Tina sautait de joie. Quant à ce bon Romero, il n'était pas tellement chaleureux avec Léo au point de le surnommer bastardo. « Tu as bien raison d'écouter ta mère bastardo. » disait Romero le plus souvent possible. Mais en revanche, le partage de chambre se passait à merveille contre toute attente.

La fille de Romero s'était révélée être un vrais petit ange. Dina était la crème des petites filles, gentille, douce, intelligente et aimable, Léo l'aimait comme sa petite sœur. Un jour, il avait même voulu lui apprendre l'art du vol. Celle-ci sans broncher suivit Léo dans une rue commerçante. « Tout d'abord Dina, tu dois repérer ta victime. ». Léo pointa du doigt discrètement vers une femme d'une cinquantaine d'année avec une veste en fausse fourrure et un sac à main aux poches ouvertes. « Ensuite tu t'approches d'elle discrètement. ». Léo se dirigea vers la femme en faisant des grimaces pour amuser Dina et passa à côté lentement en reprenant un air sérieux. Il tendit une main vers une poche et il en sortit un porte monnaie. Il reprit son chemin jusqu'à arriver devant Dina qui avait les yeux grands ouverts, elle était impressionnée. « T'es trop fort Léo ! ». Le garçon lui sourit en lui donnant le porte monnaie. « Je sais. ». Soudain une ombre se pencha vers Léo et Dina. Ils se retournèrent avec inquiétude et se rendirent compte que c'était Romero qui les regardait avec colère. Surtout Léo. « Bastardo, tu n'as pas autre chose à faire que montrer à ma fille les pires conneries de la Terre. Le manque de père ne te fait pas du bien. ». Il l'avait vu naître Léo et il osait dire toutes ses méchancetés.

A l'âge de quatorze ans, Léo était devenu un vrais as des vols. De cette passion, il récoltait des portes monnaies qu'il mettait sous son lit. En principe il gardait l'argent et le porte monnaie, il jetait que les cartes bancaires et autre morceaux de papiers qui traînaient comme les numéro de téléphone. Il ne s'amusait jamais à faire des canulars au risque et péril de faire connaître l'identité du voleur tout comme l'utilisation de la carte bancaire. Un jour, une mafia italienne se manifesta devant lui alors qu'il revenait du collège. Les hommes l'emmenèrent dans un endroit glauque, une ancienne décharge et l'installèrent sur une chaise. Le chef arriva, le salua et lui fit une proposition « Petit, nous surveillons tes actions depuis longtemps, il s'avère que tu es un vrais voleur en herbe. Veux-tu te joindre à nous ? Si tu acceptes tu verras ta récompense de travail doubler. ». Léo ne répondit pas et fixait l'homme qui se trouvait face à lui. « Donnez au petit une cigarette. ». Un homme tendit à Léo une cigarette. Le garçon la mit dans sa bouche et l'homme alluma la cigarette pour lui, c'était la première fois qu'il fumait. « Alors petit ? C'est oui ? ». Léo toussa violemment car il n'avait pas l'habitude encore de la consommation de tabac. Il. regarda le chef de la mafia avec un air de moquerie et un sourire malin sur ses lèvre. « Non. ». Les hommes s'écartèrent laissant place au chef qui se leva et alla voir Léo. « Non ? Veux-tu que je te menace ? ». Léo le fixa d'un air de défi. « C'est bon vous allez pas me la faire à moi. On connaît tous la mafia italienne et patati et patata. Et puis quoi ? Vous allez menacer ma famille c'est ça ? C'est non. ». L'homme le regarda cruellement. « Tu veux de l'argent c'est ça ? ». Léo resta méfiant et sur ses gardes, un de ses hommes pourrait lui sauter dessus à tout moment. « Vous croyez quoi ?! Je ne colaborerais jamais avec vous ! Vous croyez que vous me faites avec votre tête de poisson clown et votre bouche en cul de poule. ». Le chef grogna et ordonna à ses hommes d'attraper Léo. Il courut à toute vitesse en évitant les hommes. Il sortit de la décharge à tout vitesse et se retrouva face au chef qui avait prit un raccourci. Il s'arrêta voulu se retourner mais il était pris au piège ; avec un geste qu'il ne pouvait expliquer, Léo fit un mouvement de bras dans l'air et une poubelle frappa le chef qui fut projeter cinquante mètre plus loin. Léo était surpris et se demandait ce qu'il lui arrivait. Pas le temps. Il repartit en courant rejoindre la ville. Derrière lui, les hommes aidèrent le chef à se relever encore étourdit par le choc. « Je crois que ce petit sera dur à tuer » dit l'homme, l'anemoi cruellement.

De quinze à dix sept ans, Léo se débrouillait toujours aussi bien en vol. Il formait avec quelques amis, un petit groupe de voleur. Ils se donnaient des heures de rendez-vous, partaient à la chasse et revenaient deux heures après et partageaient leurs butins. En général, ça se passait plutôt bien, les partages étaient équitables et il n'y avait jamais de dispute. Pour dire la vérité, si on rencontrait ces gars (et cette fille), on aurait pas vraiment envie de leur chercher des poux... En bref, chacun posait ses vols sur une table et puis on décidait à qui devait tel butin. En général, celui qui a le plus volé, avait le droit aux meilleures affaires. « Bon les gars, aujourd'hui c'est Francesca qui a le plus volé, donc c'est à elle que revient ce porte feuille volé d'une grand mère... ». Il arrivait parfois ce genre de chose c'était comique mais il fallait savoir que ce porte feuille renfermait des choses intéressantes... « Oh non ! Encore ! » tonna Marco. « C'est pas possible.. » ajouta Luca. « Comment tu fais ? » demanda Ugo. « Je suis plus douée que vous c'est tout. » répondit Francesca avec un sourire fier. Et pourtant ils ne s'étaient jamais battu et étaient unis comme les doigts de la main.

Léo a obtenu son diplôme à l'âge de dix sept ans et demi tout comme ses amis malgré leur aspect voyou. Le groupe avait dû se séparer pour les études donc tracer chacun de leur côté leur vie. Ils restaient néanmoins en contact. Léo avait quitté l'Italie pour s'installer aux Etats Unis et faire des études de sciences politiques. Au départ, il était sceptique à l'idée de quitter sa mère et sa demie sœur Dina mais en même temps soulagé de ne plus supporter Romero. Il s'était installé aux environs de New York dans une colocation très sympathique avec une fille d'origine Colombienne et un américain natal.
Il était très impatient pour son premier jour de cour. Il avait essayé de bien s'habiller, polo et cravate, il n'avait jamais été aussi élégant. Il s'était installé dans l'amphithéâtre à une rangée du milieu et attendait le prof arriver. Soudain, une fille qui avait l'air à la fois perdue mais en même temps à la recherche de quelqu'un s'installa près de lui et souffla bruyamment. Léo était plutôt dragueur et ne s'était pas privé de lui faire la cour « Hey salut minette. ». La jeune fille n'était pas vraiment impressionnée mais elle le dévisagea avec des yeux ronds et souffla doucement « C'est toi... ». Léo n'eut pas le temps de répondre, elle lui prit par le bras et l'attira vers l'extérieur. Ils croisèrent le professeur qui les fixait avec intrigue. Une fois dehors, Léo lui dit d'un ton légèrement agacé « Ouah t'es une fille rapide... Mais c'est-à-dire qu'on ira se promener après hein ? On a cour Je te rappelle. ». La fille le regarda, alarmée. « T'inquiète c'est pas pour te draguer que je viens hein. Mais tu as quel âge ? Vers les dix huit ans ? Comment ça se fait que tu ne sois jamais allé à la colonie ? ». Léo la regarda amusée, elle était vraiment bizarre cette fille. « Bah si je suis déjà parti en colonie de vacance dans les Alpes... ». La fille lui prit le bras. « Ecoute, je suis une demi déesse venue te chercher pour te ramener à la colonie des sangs mêlés. Je suis Zita, fille d'Hermès et toi ? Oh pitié, non c'est vrais tu sais pas qui tu es... Vu ta tête je dirais Apollon. Non et puis après tout je sais pas... Mais on s'en fiche on part à la colonie tout de suite ! ». Cette fille parlait beaucoup trop. Léo était au bord d'une crise de nerf il allait exploser, la prochaine il ne causerait plus avec une tarée. « Pardon, non. On attendra les vacances hein ? Là je vais en cours. ». Il allait partir mais Zita le retint « Tu ne comprend pas si tu ne viens pas avec moi, les monstres te trouveront et te tueront et... ». Ils se retournèrent d'un coup en entendant le rire sournois du professeur qui devait leur faire cours « Tient tient vous ne devriez pas être en cours ? ». Il regarda Léo d'un œil mauvais. « Ooh ça fera deux fois plus à bouffer... ». Zita se mit devant Léo qui ne comprenait plus rien. « Une fille d'Hermès et oooh surprise... c'est rare et ça faisait longtemps... Notos ? ». Il s'approcha dangereusement des enfants. Et rit bêtement. Et se transforma en un espèce de monstre, un dragon selon Léo. Il écarta les ailes et montra les crocs. Il repoussa Zita et attaqua Léo qui était plus vulnérable. Zita, qui était tombée au sol, se releva et se mit devant Léo et lança une flèche dans l'oeil du monstre. Léo tomba et Zita lui lança un porte clé. « Tu veux que je fasse quoi de ça ? ». C'était une épée accroché au porte clé. A l'effleurement du doigt du garçon, l'épée grandit d'un coup. Il la prit dans sa main. Zita se prit un coup de griffe et tomba à terre, elle était blessée au bras droit. Le dragon se jeta sur elle mais Léo courut et lui asséna un gros coup d'épée dans le ventre. Le dragon hurla et partit en fumée. L'italien regarda son épée puis la jeune fille qui souffrait à terre. Il l'aida à se relever et lui demanda si tout allait bien. Zita lui montra d'un geste crispé sa poche qui contenait une gourde de nectar. Léo lui donna cette gourde et l'aida à boire. En quelques secondes, Zita se remit de ses blessures et se releva. Elle siffla et un cheval ailée atterrit devant aux. Un cheval ailée ? Léo se rendit enfin compte que tout ça était irréel. Il se tourna vers la jeune fille qui lui souriait. « Merci, tu... ». Léo hurla en désignant le cheval. « C'est quoi ce bordel ? On est en train de me piéger dans une émission de téléréalité ou c'est moi qui délire complètement ? Le prof qui se transforme en monstre, toi qui lui lance une flèche, moi qui me bat avec une épée alors que je l'ai jamais fait avant. Et le mieux, un canasson volant ? Nan mais je rêve ? Je délire ? Et le monstre m'a dit que j'étais le fils de Notos. C'est qui lui ? Mon père ? C'est pas possible... ». Léo tourna dans tous les sens tandis que Zita se mordait les lèvres. « Calme-toi, c'est normal. C'est nouveau pour toi mais tu t'y habituera vite comme tous les fils de Dieu... Et Notos est le dieu des vents du sud. Je t'amène à la colonie, Chiron t'expliquera tout. ». Léo avait les yeux rouges, il était à la fois en colère et avait envie de pleurer. « Je rêve. Mon père n'ait jamais venu me voir et maintenant je découvre que c'est un Dieu ? De quoi ? De la mythologie grecque c'est ça ? Comme ce qu'on apprenait en histoire à l'école. Mais c'est pas vrais. Tout ça ne peut pas exister. Jamais ! ». Il se prit la tête entre les mains, il faisait une vrais crise de panique et Zita ne trouvait plus les mots pour le calmer. Il s'écroula à terre et s'évanouit, choqué de tout ça. Il ne s'était pas habitué. Il ne s'y habituera jamais.

Léo s'était réveillé au bungalow de Notos de la colonie. A ses côtés se trouvait un homme mi-cheval, mi-homme, Chiron. Il mit une serviette au front, visiblement chaud et tendue. Léo se leva pourtant brusquement comme si il s'était remis en un rien de temps. « Qui êtes vous ? Où suis-je ? Où est Zita ? ». Chiron lui sourit et le regardait d'un air bienveillant. « Je suis Chiron. Zita t'a amené ici, tu t'es évanoui. Tu es au bungalow de Notos, tu as dormi quelques heures mais tes frères et sœurs se sont bien occupés de toi. ». Léo reprit le même regard alarmé qu'avec Zita. « Quoi ? J'ai des frères et sœurs ? Non mais je rêve. JE RÊVES! ». Il marcha vers la porte du bungalow mais Chiron lui barra le chemin. « Où vas-tu ? ». Léo répondit. « Je m'en vais. Je retourne à New York pourquoi ? ». Chiron prit un air sérieux. « Tu ne peux pas partir comme ça sans aucune connaissance du danger, sans capacité à te battre contre des monstres. Tu as posé les pieds aux Etats-Unis, ils savent que tu es là et sont affamés. Il te pourchasseront. Tu dois resté quelques temps ici, au moins pour apprendre à te battre... ». Léo ouvrit la porte à coup de pied. « Jamais, je ne resterais ici. Vous entendez ?! Je pars, j'ai des études à faire moi. Faites comme si je n'étais jamais venu. Oubliez-moi et pour les monstres je me débrouillerais avec ce pseudo porte clé... ». Il s'en alla. Et fit tout le nécessaire pour quitter la colonie, tout seul.


Entre ses dix huit et vingt trois ans, Léo vivait serainement. Son petit moment à la colonie était du passé et mettait ça de côté. Il avançait dans ses études et ne s'était jamais préoccuper des monstres, d'ailleurs aucun ne s'était manifesté depuis l'épisode du professeur qui s'était transformé en monstre. Il vivait toujours en colocation avec les même personnes, la colombienne, Lara, et l'américain natal, Alex. Les trois là étaient les meilleurs amis du monde et s'adoraient. Vivre ensemble, était un vrais moment de plaisir. Leur appartement était minuscule, il y avait seulement une chambre de quelques mètres carrés, mais ils la partageaient sans broncher, même Lara, qui pour une fille devait avoir un peu d'intimidité, se plaisait. Seulement voilà, les années, se poursuivaient et les amis manquaient d'argents. Ils avaient donc décider de chercher quelqu'un d'autre et étaient tombé sur une fille.


Cet après midi là, les trois amis s'étaient installés sur le canapé en buvant un peu de bière et en fumant du tabac. Léo était au milieu et avait entouré Lara de ses bras. Il l'aimait beaucoup cette fille et épprouvait des sentiments pour elle depuis quelques mois. Léo était doué pour draguer mais quand il avait réellement des sentiments pour quelqu'un, il avait du mal à les avouer. Mais l'alcool et le tabac lui faisait perdre la tête, il n'arrêtait pas de répéter qu'il était fou d'elle pendant qu'Alex se tapait des barres tout seul, il explosait de rire sans vraiment que personne ne sache pourquoi. On sonna à la porte, Alex fut le premier à le remarquer et se leva et ouvrit la porte. Pendant ce temps, Léo rapprocha son visage de celui de Lara, il tentait de l'embrasser. Seulement voilà, une blonde hystérique déboula en hurlant dans l'appartement, Lara et Léo se séparèrent et regardèrent la nouvelle venue avec surprise. La blonde salua tout le monde et posa ses valises. « Alors comment ça va tout le monde ? Elle est où la chambre ? ». . Et depuis ce jour, ils se coltinèrent la pire des emmerdeuses. Déjà, ils devaient faire ménage à quatre et partageait la chambre avec cette Héléna. Elle était insupportable, elle parlait tout le temps et aimait bien critiquer les gens. Elle se plaignait très souvent aussi, surtout aux garçons. Ils ont dû la supporter pendant un mois jusqu'à jour tout bascula.


Léo se préparait pour aller à l'université. Il était devant la glace et rajustait sa cravate. En même temps, il se demandait où était passé ses amis car il n'avait vu personne au réveil, à part Héléna, comme par hasard. Elle arriva discrètement derrière Léo. « Humm... Que tu es mignon, dommage que je sois forcer de te tuer... ». Il se retourna brusquement et la regarda choqué. « Pardon ? ». Elle s'approcha doucement de lui et son bras effleura le sien. Elle lui à ses oreilles « Viens, je sais où sont tes amis... ». Elle lui prit le bras et l'attira vers le balcon. Léo faillit s'évanouir, des espèces de vents assez matérialisé pour les voir. Lara et Alex étaient suspendus au dessus du vide avec une corde que maintenait les esprits. Héléna s'approcha de Léo et lui souffla à l'oreille « Tu vois, si tu ne te rend pas, tes amis mourront. ». Et les souvenirs de Léo revenaient douloureusement, il s'était fait piéger par des monstres comme lui avait dit ce Chiron, ils l'avaient détecté et voulaient à présent le tuer. Ses amis ne pouvaient plus parler, ils avaient un bandeau sur la bouche. Héléna se transforma en esprit du vent et tourna autour de Léo. « Nous sommes des anemoi. Tu te rappelles ? On s'est déjà vu à Naples. Je suis enchanté de te revoir à nouveau et pouvoir enfin te tuer. Nous sommes des anemoi de tes oncles qui ne t'apprécient pas trop. Tu aimes tes amis ? Rends-toi et ils seront sains et saufs, au quel cas contraire, ils seraient morts et toi aussi. ». Les anemoi se mirent à rire. Léo plongea dans sa poche en espérant qu'il ait gardé ce porte clé. Heureusement, il le sortit avec un autre trousseau de clé. Il se transforma en épée et attaqua les anemoi, sans succés malgré ses coups violents. « Tu rêves petit, tu ne pourras jamais nous tuer. En attendant je vois que tu ne souhaite pas te rendre... ». Le anemoi claqua des doigts et ses collègues s'envolèrent avec les amis de Léo. Celui-ci hurla et courut en essayant de les rattraper. Héléna l'anemoi, le prit par le col de son polo et s'envola avec. Une fois arrivé à une certaine hauteur, les anemoi s'arrêtèrent. Héléna regarda les mortels un à un « Avec une chute mortelle, je pense que ça ira comme mort. ». Elle fixa Léo qui se débattait comme il pouvait en regardant ses amis deséspérés face à la situation, ils le suppliaient de faire quelques chose. « Je propose qu'on tue le fils de Notos en premier ». Héléna sourit méchamment. Elle lâcha Léo qui tombait dans le vide. Il ferma les yeux en priant pour que sa chute ne soit pas douloureuse et pria de toute ses forces quand soudain, il s'arrêta net dans le ciel, il était transporté par un vent ou plutôt il le contrôlait, il n'en croyait pas ses yeux. L'anemoi le toisa d'un regard haineux. « Sale petit demi dieu. « . elle désigna l'anemoi qui portait Alex. « Détache-le ! Et fait le tomber dans le vide ! ». L'anemoi détacha les cordes d'Alex et le jeta dans le vide. Léo ordonna au vent de voler vers Alex le plus vite possible mais il n'y parvint pas. Cependant, le mortel frappa le toit de plein fouet et roula jusqu'au bord du toit où il tomba de nouveau mais s'accrocha à une antenne. Léo était soulagé et vola vers Lara. Héléna avait ordonné elle aussi, de la laisser tomber avant de s'occuper de l'italien. « Attendez ! » avait crié Lara. « Léo ! Ne vient pas c'est un piège ! Ils me tueront de toute façon, ce sera toi ou moi ! Vas aider Alex ! ». Léo s'arrêta tandis que les anemoi se mirent à rire. « J'ai tout fais pour te protéger depuis que tu es à New York, je sais qui tu es... Je... Je suis une demi déesse solitaire aussi, je... J'ai été à la colonie, je sais comment me défendre... Toi non... ». Léo était en état de choc et refoulait ses larmes. L'anemoi qui tenait Héléna se crispa. « C'est une fille d'Euros, les gars. ». Léo faillit leur dire de tuer lui que Lara, mais c'était trop tard, l'anemoi disparut avec la fille qui avait jeté son dernier regard à Léo. Héléna se tourna vers Léo. « Nous avons ramené la fille plutôt que toi. On s'était trompé, c'était elle la personne qu'on devait tuer finalement... Bizarre... En attendant, bon voyage petit, je n'ai pas besoin de toi ! ». Héléna lui frappa au bras et les vents ne tenaient plus Léo qui tomba sur le toit. Il se releva avec une horrible douleur au bras et accourut vers Alex qui était pendu au dessus du vide. Il avait les mains moites et appelait son ami à l'aide. Le garçon qui n'était qu'un simple n'avait pas compris de ce qu'il s'était passé mais était apeuré. Léo courut rejoindre l'autre côté du toit tant qu'il a pu mais Alex lâcha prise à la seconde où Léo arrivait et tomba sur le sol. Léo se pencha et vit l'horreur. Alex était couché sur la chaussée et ses membres étaient disposés de sorte à faire une étoile. Il filait de sang coulait le long de son crâne et forma une flaque à côté de lui. Léo se retint de pleurer et de crier. Ses amis étaient morts, tuer par les propres serviteurs des Dieux qui étaient censés être sa famille. Quel était l'interêt d'une telle barbarie ? Pourquoi ? Léo ne pardonna jamais au Dieu d'avoir fait une chose pareille. Jamais.
Après ce moment dramatique de sa vie, Léo était revenu quelques temps à la colonie pour les vacances d'été. Il se sentait plus que seul à New York et sa vie était un véritable cauchemar. Il ne voulait plus voir personne, donc il n'avait plus de coloc'. Il travaillait pour la première fois de sa vie pour payer l'appartement, dans un fast food miteux, il s'était fait interrogé plusieurs fois par la police pour la mort d'Alex, il faisait des cauchemars la nuit qu'il jetait la faute sur les Dieux, il avait le mal de pays et pour couronner le tout il n'arrivait plus à travailler et a dû redoubler son année. C'était à 21 ans que Léo changeait radicalement de caractère. Autrefois si chaleureux, il était devenu froid, il était très gentil avant et maintenant, il était devenu mauvais. Il avait apprit que sa mère avait une pneumonie, Léo avait encore rejeté la faute sur les Dieux. Pour lui, les êtres divins s'amusaient à lui faire du mal, il était leur jouet. Il n'avait pus confiance en rien , ses yeux d'un intense bleu, était devenus tristes, sans profondeurs.

Pour revenir à la colonie, il avait tout raconter à Chiron qui avait du mal à tout comprendre mais ne rejetait pas la faute sur le garçon, au contraire, il l'avait aidé à se reprendre en main. Il avait apprit à se battre et à se défendre. Il avait fait connaissance de ses frères et sœurs, qu'il trouvait assez gentils, du moins il était très distant avec eux. Il avait apprit à manier toute sorte d'armes que ce soit, l'épée, l'arc, le javelot par exemple. Il se sentait en sécurité à la colonie....

Mais, il avait toujours du mal à s'y faire. Les demis dieux avaient l'air si admiratifs des Dieux, que ça donnait envie de vomir à Léo. Il avait l'impression d'être le seul à comprendre que les Dieux s'en fichaient complètement d'eux et qu'ils s'amusaient à les voir souffrir sans même les aider. Puis quand ils avaient besoin des demis dieux, on les appelle à l'aide ! En bref, Léo ne s'était pratiquement jamais fait d'amis à la colonie, sauf Rheïma Ostwaldh, sa cousine, fille de Borée. Il aimait beaucoup cette fille, elle était splendide à ses yeux et ne s'amusait qu'avec elle. Il adorait discuter et rire avec elle. Rheïma était si belle, si gentille, que son cœur s'emballait quand il la voyait. C'était la seule personne qu'il aimait sur Terre avec sa mère et Dina. Qu'elle ne comptait pour lui, les autres n'avaient pas d'importance. Il était jaloux quand quelqu'un s'approchait de la fille de Borée, il ne l'a voulait rien que pour lui. Seulement, il ne lui a jamais avoué qu'il l'aimait...

Aujourd'hui, Léo a vingt-trois ans, et pense à se venger. A la mémoire de ses amis, à sa mère dont l'état empirait de jour en jour et pour lui, qui n'était plus le même qu'avant.

Un soir, après un feu de camp, Léo marchait tranquillement dans la colonie, en soufflant des jurons contre les Dieux, comme il le faisait depuis quelques temps. Il avait laissé Rheïma tranquille, et marchait sans vraiment d'objectif. Soudain, en passant près d'un bâtiment, un homme l'agrippa au bras et l'attira derrière ce bâtiment. Léo ne se débattit pas et garda son calme. L'homme ne semblait pas lui vouloir du mal « Petit, je sais ce que tu penses sur les Dieux, je suis du même avis que toi tu sais. ». Léo commença à se débattre et reprit son bras, sans dire un mot pourtant. « On pourra en reparler un jour. ». L'italien s'en alla, pensif. Ce n'était pas fini. Ce ne sera jamais fini.