Comme à mon habitude, j'émergeais d'un long et profond sommeil sur le banc du parc. Le regard de ses jeunes enfant chaque matin me remplissait le cœur. J’emmêlai mes doigts dans ma longue barbe plus très blanche. Redressa ma casquette sur le peut de cheveux qui me restait et salua la foule d'enfant. Ils étaient là pour le rendez vous quotidien. Le rendez vous où je leur livrai mon histoire de prince déchu. Une des fillettes me regardait avec le même regard de jugement que j'avais ressenti il y a des années. En croisant son regard je ne put retenir mes larmes. Tous les souvenirs de ce tragique événement, remonter à la surface. Je n'avais jamais pleurer, et voilà que grâce à cette fillette aux boucles dorées les larmes dégoulinaient sur mon visage fripée par les années.
« Les enfants. Aujourd'hui vous allez connaître le pourquoi de toute mon aventure :

Je me tenais debout devant ce lit d’hôpital. Mon père y était allonger. Il rendait son dernier souffle. La lumière du soleil inondait la chambre d'une douce lueur. Pendant quelques instants les oiseaux avaient arrêter de chanter, le temps c'était arrêter. De l’autre côté du lit ma belle mère, observait son mari les yeux envahit de larmes. Son regard se posa sur moi et je sentis une gêne. C'était un de ces regard de jugement, je ne ressentais rien. J'étais surpris, aucune larmes, aucun pincement au cœur, aucune boule au ventre; ce n'était pas dans mes habitudes. Je me rappelle que même hier j'ai pleurer, à cause du distributeur de l’hôpital. Je ne supportais plus cette atmosphère. Je sorti de la pièce , et parti à l'extérieur de ce funeste lieu. Je pris place sur un banc près  de la sortie et admira le paysage. Tous le monde rêverais vivre à Monaco. Le soleil, la mer, les belles demeures, les beaux ports. Moi seule deux choses me donnais envie de rester ici : mon père et bien sûr Aaron. On c'était connu au lycée, en cours d'Anglais. On avait sympathiser et de fil en aiguilles je ressentais des sentiments plus qu'amicaux envers lui. Maintenant cela fait sept mois que nous sommes ensemble. Seulement nous ne pouvions pas vivre notre relation au grand jours. Un futur prince de Monaco gay ? Non ce n'étais pas possible. Tout me donner envie de quitter cette vie. Une vie où je ne pouvais pas vivre comme je le voulais. Je sentais une présence derrière moi. Je me retourna. C'était mon grand père, son visage n'était en aucun cas affecté par l'état de son fil. Il me regarda et s'assit à côté de moi.
« Vous savez la vie royale, j'en ai jamais voulu. Je sais que vous êtes comme moi, vous voulez être libre,  sans aucune contrainte, vivre vôtre vie comme vous le voulez et avec qui vous le voulez.  Vous avez tout pour réussir comme futur prince , le charisme, la beauté, l'intelligence »
Ces mots m'avait réconforter dans l'envie de partir et tout recommencer ailleurs.
« Vous avez tout compris. Je veux partir, et je sais que maintenant, que père est mort ma vie royale n'existera plus. »
Il y eut un long silence. Sans même dire adieux à ce grand-père qui m'avait toujours aidé à me défendre, je partis. Je me sentais coupable de le laisser seul, sans son petit fils avec qui il passait ses après midi a discuter ou bien à s'entraîner. Je me dirigeais vers la maison d'Aaron pour lui annoncer la bonne nouvelle. Nous allions enfin pouvoir partir et vivre nôtre vie. Nous étions majeurs et vacciné, c'était à nôtre tour de vivre. Une fois devant la magnifique demeure d'Aaron qui surplombait la mer, J’approchai de la fenêtre et mis mes mains contre les carreaux enfin de percevoir l'intérieur. Surprise, il y était bien, mais pas tous seul. Un jeune homme se tenait devant lui, ils avaient l'air si proche. Au début je ne pensais que ce n'était que son frère mais au bout de quelques minutes je vis leurs bouches se rapprochaient dangereusement. Je n'en croyais pas mes yeux. Comment pouvez t'il me faire ça ? Non, ce n'était qu'un mal entendu, nous étions si heureux. Mon cœur s'emballa, l'amour que j'éprouvais pour lui se transforma en une haine. Une haine si forte que j'aurais étais capable de tous. Je ne pris même pas le temps de  m'expliquer. Que je partis loin de cette vision d'horreur, mon cœur battait encore plus fort que la batterie d'un groupe de rock . Ma vision était trouble tellement que j'étais fou de rage. Je lui avais tous donner, mon amour, ma confiance. Je devais partir loin d'ici. Dans une grande ville où personne ne connaîtrais mon nom.  Je fis un rapide détour par le palais où j'avais grandit prendre quelques affaires dont mon arc, et la chevalière que mon grand-père m'avait confier. Elle se transmettait de père en fils.  Dans quelques heures je serais à New-York .»
Les jeunes enfants étaient tous absorbés par cette histoire qu'il ne pensait que fictive . Je pris un malin plaisir a arrêter le récit en plein milieux de ce chapitre . Je les salua et pris mon sac et m'assura que la chevalière était toujours dans une des poches. J'admirais la verdure au milieu de cette grande fourmilière vivante. Après quelques minutes de marche je me retrouvais dans mon endroit préféré « The ramble » l'endroit le plus brut et sauvage de tous Central Park, méconnu de la plupart des habitants .J'avais pris l'habitude de rester ici à contempler l'atmosphère paisible de ce lieu en compagnie de Geurdy. Geurdy était un ami de longue date, lorsque je suis arrivé à New York je n'avais personne , aucune famille. Je me retrouvais seul. Puis un jour j'ai découvert cet endroit et ce jeune pissenlit. Peut-être que je suis fou mais je parle bien à cette plante. Elle est doué d'une conscience et donc possède une parole. Tous ça grâce à moi et mon statut de demi-dieu. C'était un peu ma famille. Nous avions pris l'habitude de nous raconter nos histoires. Heureusement pour nous deux, notre stock d'histoire était encore bien garni.