Quelque chose d'instructif. {feat Cl-G}

Quel lieux...particulier pour une balade...
Cette stupide voix ne me lâche décidément pas. Et alors je fais ce que je veux non ?! Bordel de merde y'a pas moyen de ce balader dans les égouts de New York sans qu'on me colle au cul ? Tu as l'air particulièrement anxieux, c'est à cause de la colonie ? Cette endroit stupide pour gens stupides !? Laisse-moi rire. Je vais les écraser, les aplatir. Les dévorer. Ils verront bien ce dont est capable un demi-dieu en colère. Je ne suis pas anxieux. Je suis instable. Tu sais que je me m'emporte facilement.

Regarde autour de nous. Toute cette crasse, cette puanteur, ces rats. Est-ce sa que les Dieux nous lègues. A nous, la chair de leur chair ? Superbe le cadeau. Je te rappel que la seule chose qu'on mon père m'ai jamais donné ce sont mes ailes. Je passe d’ailleurs une main sur celle-ci pour retirer une poussière qui s'est accrochée à une de mes plumes. Je mettrais mon père à genoux avant de lui faire avouer tout ce qu'il à à dire. On ne fait pas d'enfants quand on n’est pas capable de s'en occuper.

Mes yeux dérivent soudainement sur un rat mort allongé sur le dos sur le sol. Qu'est-ce que tu cherches ici ? De l'aide. Je dois former une armée. Toi, tu devrais le savoir mieux que personne. Et ce n'est pas un rat mort qui va mettre utile. Il y a peut-être des monstres qui se caches ici. Je dois essayer. Les résistants ne se feront jamais prendre au sérieux sinon. trouve le moyen de rallier un enfant des trois grands à ta cause. Je devrais, mais pas pour tout de suite. Je cherche d'abord la personne idéale. Quand je la trouverais je sauterais sur l'occasion. Pas avant.

Un bruit attire mon attention. Je fais rapidement volte-face en observant la jeune femme qui se trouve devant moi. Plutôt mignonne. Mais rien de trop extravagant. Qu'est-ce que tu fais là toi ?

- C'est pas un peu sale ici pour toi ma jolie ?

Comment en était-elle arrivée là ? Très bonne question. Elle était sortis de cours pour sa pause déjeuné. Elle avait pris un repas végétarien, puisque son demi-frère la tannait pour qu'elle essaie au moins une fois dans sa vie, elle, grande adepte de viande rouge. Elle l'avait mangé dans le petit parc juste à côté de son école. Elle se souvenait avoir parlé un peu avec une de ses camarade. Et c'était là que les choses étaient devenues étranges. Elle s'était mis sur le chemin du retour et un bruit avait attiré son attention. Celui d'une plaque d’égout qu'on avait raclé au sol. Et quand elle s'était retournée, la plaque était en effet bel et bien décalé, laissant voir le trou circulaire au sol. Et cela avait été plus fort qu'elle. Sa curiosité l'emporta durant quelques minutes. Elle s'approcha, se baissa, inspecta. Et puisqu'elle entendait des bruits, elle fit la chose la plus stupide de l'univers et descendit à son tour dans les égouts de la ville. C'était absorbe, et pourtant, elle venait de le faire. Elle avait enfilé sa veste en coton bleu et retroussé ses manches.

- Y'a quelqu'un ?

Pas de réponses, pourtant, elle entendait vraiment les bruits de pas d'une personne se déplaçant par ici. Elle se laissa guider par l'instinct (instinct de nul oui...) et fini par quitter le chemin du retour. « Aller Charlotte-Leanne, quitte cet endroit au plus vite, tu n'as rien à faire là... » Quand elle se retourna pour se diriger vers la sortis, elle sursauta en voyant un homme dressé devant elle. D'accord. Là, c'était carrément flippant. Il sortait d'où lui ? Et et... ma jolie... ? Était-elle tombée sur un de ces gars lourds-dingues qui voulaient à tout prix un numéro de téléphone ? Non, il avait l'air un peu... « Attend un peu... » Il avait quoi dans le dos ? Elle était tombée sur un rescapé de l'asile. Elle était fini. Elle avait bien un spray au poivre sur elle, mais il était fond de son sac de cours.

- Je heu...

Il avait des ailes de fées, rose à paillettes bleues et jaune dans le dos. Un déguisement de petite fille quoi. Il lui manquait le chapeau pointue, les volants et le tutu. Cela tranchait tellement avec l'allure athlétique de l'homme... S'en était même carrément ridicule. Elle recula d'un pas, mal assuré.

- Si, en effet. Pas pour vous ?

Sa mère lui avait toujours dis d'être gentille, pas malpolie avec ces gens là. Ne pas les provoquer, c'était le but. Et faire semblant de ne pas voir ce qui n'allait pas chez eux aussi, c'était très important. Ainsi, elle se retint de lui demande pourquoi il portait un déguisement aussi ridicule pour le moment. Elle allait faire comme si tout été parfaitement normal, quitter cet endroit au plus vite et retourner en cours sans rien dire à personne sur sa mésaventure.

- Je heu...

Je penche ma tête en essayant d'avoir l'air intimidant. Un frisson me parcours le dos jusqu'au bout de me ailes. Cette jeune femme, mais que fait-elle ici ? Peut-être qu'elle t'observe. Une espionne... Mon regard devient glacé. Peut-être bien. Peut-être est-ce une demi-déesse qui vient ici pour faire échouer mes plants. Et bien bon courage ma petite. Je ne vais pas me laisser abattre comme ça.

- Si, en effet. Pas pour vous ?

Mon visage reprend son aspect normal alors que d'un petit mouvement je repli mes ailes dans mon dos. Me prendrait-elle pour un fou si je lui dit que je cherche du renfort ? Probablement. Il faut lui mentir. Je sais merci, je n'ai pas besoin qu'on me le dise. Je pense être assez réfléchit pour y avoir songé moi même. Mais que pourrais-je bien lui dire ? Je ne sais pas, en vérité j'hésite. Mais je fini bien vite par trouver.

- Si. Ce n'est pas un endroit dans lequel les personnes normales se baladent. J'étais curieux voilà tout. J'imagine que vous aussi, vous devez être curieuse. Une jolie fille comme vous ne peut qu'être là par hasard.

Je lui adresse par la même occasion mon plus sourire. Après tout, si elle n'est pas là parce que c'est une espionne -cela reste encore à prouver- que fait-elle là ? E encore, si ce n'est qu'une simple mortelle, pourquoi s'est aventuré dans les égouts de sa ville ? Ah, les mortels. Que des idiots. Rien qu’à voir la façon don elle est fringuée, on voit qu’elle ne s’est pas préparée à sa petite visite improvisé des égouts. Elle aurait mit des chaussures un peu plus fermées. Une combinaison, un casque même. Des gants pourquoi pas. Elle n’est pas ici parce qu’elle l’avait prévu. Je fais un pas vers elle en souriant.

- Alors, qu’est-ce qui t’amène ici petit chat ?

- Si. Ce n'est pas un endroit dans lequel les personnes normales se baladent. J'étais curieux voilà tout. J'imagine que vous aussi, vous devez être curieuse. Une jolie fille comme vous ne peut qu'être là par hasard, dit-il.

Mon dieu. Le fou lui répondait ! Mais qu'allait-elle faire ? Prendre son spray allait prendre bien trop de temps, il allait se jeter sur elle et... Non. Il fallait qu'elle se calme, pour le moment, rien ne laisser présager le pire. Il avait l'air calme, presque aimable. Après tout, on pouvait être un homme mûr, porter un déguisement de fée et être parfaitement... Sympathique. Elle hocha de la tête comme tout réponse, voilà, oui elle était curieuse. Ce n'était même pas un mensonge en plus. Il lui souriait. Elle l’interpréta comme un bon signe. Elle se trompait peut-être carrément,mais l valait toujours mieux voir les choses positive dans la vie ! Petit chat. Le rouge lui monta aux joues et elle fronça les sourcils. Bon non là ça devenait gênant. Il avait peut-être l'habitude de surnommer les jeunes jolies demoiselles comme ça mais... elle avança d'un pas, résolue à lu faire la leçon mais en parvint pas à aller plus loin.

- Pour être honnête, je n'en sais rien, mon chou, lui répondit-elle. Je suis descendue ici parce qu'il m'avait semblé entendre des voix, faut croire que je suis folle.

Contourner l'homme aux ailes de fées lui paraissait envisageable. Mais elle n'avait pas envie qu'il s'emporte et lui fasse de mal. Elle avait bien envie de rentrer entière chez elle aujourd'hui.

- Et je tombe sur vous et je... Vous vouliez bien m'aidez à remonter ?

La manière polie de dire qu'il gênait un peu son passage, et que quitte à discuter ici, ils pouvaient le faire dehors en plein air. L'air devenait un peu irrespirable ici. Et puis c'était un lieu tout simplement immonde, elle se refusait de regarder l'endroit où elle avait mis les pieds. Bon sang. Ses bottines toutes neuves... elle avait l'impression d'être le petit chaperon rouge, totalement égaré, qui se trouvait en face du grand méchant loup qui se faisait tout d'abord passer pour un brave animal. Charlotte-Leanne le savait, parler aux inconnus de la sorte n'était pas vraiment recommandé. Être coincé dans des égouts avec eux encore moins.

- S'il vous plait...

Elle oubliait souvent le mot magique, ce qui lui valait bon nombre de remarques de la part de son frère. C'était tout son côté un peu sauvage ça.

- Pour être honnête, je n'en sais rien, mon chou. Je suis descendue ici parce qu'il m'avait semblé entendre des voix, faut croire que je suis folle.

Ca nous fait un point commun chérie. Elle utilise ça comme une simple expression. Cela ne veut pas dire qu'elle est folle. Contrairement à toi. Une chance que je n'ai qu'à penser pour te répondre, maudite voix. Sinon je serais déjà enfermé dans un asile pour demi-dieu. Je ne suis pas inculte au point de ne pas connaitre une simple expression. Elle avait avancé d'un pas. Je n'avais plus bougé après ça. Que veut-elle faire. Me contourner ? Elle n'ose pas ? Elle à peur ? Depuis tout à l'heure je la vois loucher sur mes ailes. Est-ce qu’elle les voit au moins ?

- Croyez moi. Si vous étiez vraiment folle vous le sauriez.

Je lui adresse un petit sourire. Oui, je sais de quoi je parle moi.

- Et je tombe sur vous et je... Vous vouliez bien m'aidez à remonter ? elle fit une petite pause S'il vous plait...

Je m'écarte en lui faisant un signe de la main pour lui indiquer de passer. Elle ne passe pas. J'ignore pourquoi. Je garde en sourire en ouvrant la marche. Ok chérie, je passe devant. Nous marchons donc un petit moment en silence jusqu'à l'échelle qui permettait de sortir des égouts. Non pas que je me sente bien ici mais cet endroit ne me dérange pas vraiment. Bon même si je ne dormirais pas ici quand même. Je m'arrête devant l'échelle avant de monter les premières marchent. Je regarde la jeune femme en dessous de moi avant de lever les yeux au ciel et de lui prendre le bras pour la prendre dans mes bras et la remonter en dehors des égouts. J'avais par habitude entouré la jeune personne avec mes ailes. Mais je commençais sérieusement à douté. Je suis sûr que ce n'est qu'une simple humaine. Bon, autant s'amuser avec cette petite chose fragile.

- Et bien voilà, mademoiselle est arrivée à bon port. Quelle est votre prochaine destination ?

Il voulait bien la laisser sortir. « Je me suis peut-être trompée. Il a peut-être volé un déguisement de fée à sa fille, à sa nièce ou que sais je pour se le mettre mais peut-être qu'il est... super sympa ? » Bon, certes, cela pouvait paraître carrément délirant dit comme ça. Jamais elle n'aurait rencontrer dans sa vie un homme de son âge habillé de la sorte, hors fêtes types Noël ou Halloween. Ils arrivèrent près de l'échelle et il ouvrit la marche passant le premier. Il lui tendit sa main, qu'elle hésite quelques instants avant de la saisir. CL avait toujours été buté, mais parfois elle s'étonnait elle même de ce qu'elle pouvait faire avec certaines personne sans avoir aucune confiance en elle. Et la se produisit quelque chose d'étrange. C'était comme une vague de chaleur qui s'était emparé d'elle. Il lui semblait que les ailes de fées de l'homme avait prit une proportion disproportionné et … avant même qu'elle eu le temps de se débattre pour sortir de là, elle était déjà dehors.

- Vous heu... Vos ailes !

Elles avaient doublé de volume. Bon sang. Il... Comment avait-il... C'était quoi l'histoire là ? Les gens dans la rues les regardaient étrangement, et pur cause. Sans plus attendre elle lui attrapa la bras et l'attira dans yen ruelle non passante, à l'abri des regards. Elle devait être gentille, patiente, ne pas le brusquer. C'est ce qu'on lui avait appris. Mais Charlotte-Leanne avait un caractère bien à elle et elle se prit la tête entre les mains, jurant dans sa barbe.

- Écoutez, vous êtes bien mignon comme ça mais je... Vous comprenez que vous en pouvez pas vous balader avec ces machins dans le dos ! On pourrait vous prendre pour un fou, un pervers un... Bref. Je ne vous connais pas mais j'aurais bien de la peine pour vous si les gens se mettaient à se moquer de vous si... Si vous n'enlevez pas votre déguisement. Vous comprenez ?

Il avait l'air presque... Normal au fond. Et elle eu presque envie d'en savoir plus sur lui. Si elle ratait la première heure de cours d'après le déjeuné, elle se débrouillerait. Son demi-frère avait une force de persuasion excellente il trouverait bien comment obtenir ses cours manquants. Elle passa une main dans ses cheveux, reprenant son souffle et se tenait bien droite.

- Votre prénom, c'est quoi ? Je m'appelle Charlotte-Leanne. Mais... Tu peux raccourcir, d'accord ?

Elle parlait doucement. Elle avait tenté le tutoiement, elle était plus à l'aise avec ça.

- Charlotte ou Leanne comme tu veux. Ou CL, dit-elle. Ma mère avait des envies de grandeurs sur mon prénom faut croire mais ce n'est pas bien pratique... murmura t-elle.

- Vous heu... Vos ailes !

Quoi mes ailes ? Qu'est-ce qu'elles ont mes ailes ? Je jette un coup de d’œil rapide dans mon dos, je remue même brièvement le tas de plus que je traîne depuis ma naissance. Je ne comprend pas, pour moi va bien. Je ne sais vraiment pas ce qu'elle voit, mais j'aimerais vraiment le savoir.

- Écoutez, vous êtes bien mignon comme ça mais je... Vous comprenez que vous en pouvez pas vous balader avec ces machins dans le dos ! On pourrait vous prendre pour un fou, un pervers un... Bref. Je ne vous connais pas mais j'aurais bien de la peine pour vous si les gens se mettaient à se moquer de vous si... Si vous n'enlevez pas votre déguisement. Vous comprenez ?

Je me mets a rire, je n'arrive pas vraiment a le contrôler. Un déguisement ? Nan mais sans blague ? Je serais déguisé en quoi ? Une sorte d'ange ? Comme un ange gardien ? Pfff, si elle savait. Je fini par contrôler mon fou-rire, la pauvre va croire que je me suis foutu de sa gueule, ce qui était clairement le cas, mais bon. Nan, faut que je sois soft pour le coup.

-"Crois moi ou non ma jolie, mais ce n'est pas un déguisement."

- Votre prénom, c'est quoi ? Je m'appelle Charlotte-Leanne. Mais... Tu peux raccourcir, d'accord ?
- Charlotte ou Leanne comme tu veux. Ou CL, dit-elle. Ma mère avait des envies de grandeurs sur mon prénom faut croire mais ce n'est pas bien pratique...

J'incline la tête comme pour dire bonjour.

- Enchanté miss Charlotte. Moi je m'appelle Aldric. Donc, tu peux m'appeler Aldric. Les prénoms a rallonge je trouve ça mignon personnellement. dis-je accompagné d'un petit clin d'oeil.

Enfin bon. Je commence a me sentir mal a l'aise moi avec tous ces regards de travers. J'ai envie de tous leur arracher les yeux. Et je pourrais bien être tenter de leur faire bien pire.

-" Tout le monde me fixe, ils me prenne pour un fou a votre avis ?"

Pas un déguisement ? Ok, c'était un blagueur dans l'âme alors. Elle se contenta de hausser les épaules et de lâcher un léger soupire. S'il y tenait tant que ça à son déguisement qu'il jugeait réel... quand même, on croisait de drôle de gens dans cette ville. Sous le soleil de la Floride il lui était arrivé de croiser des individus étranges mais là, on battait tout de même des records.

- Aldric, c'est noté.

Mignon mignon, c'était encore une fois une façon de voir les choses mais elle accepta la remarque avec un petit sourire. Il lui fit alors remarquer tout le monde était en train de le dévisager.

- C'est peut-être à cause de... ce qu'il y a derrière ton dos, dit-elle en rigolant.

D'accord il ne voulait pas les retirer mais il devait bien s'attendre à ce que tout le monde le regarde de travers ! Elle lui attrapa le bras et l'entraîna plus loin. Elle poussa la porte du café étudiant où elle aimait bien traîner les soirs où elle ne devait pas rentrer tôt à cause de Sonny. Il était à moitié plein à cet heure de l'après midi. Elle envoya rapidement un message à une amie afin qu'elle l'excuse auprès du professeur pour son retard. Elle inventerait une excuse comme quoi elle était malade, ce genre de chose passait toujours quand on était une bonne élève. Elle s'installa à une table, lui lâchant le bras. Allait-il enlever ses ailes ? Quelques regards curieux les suivirent mais sans plus. Ici il y avait tellement mieux à faire que d'épier les autres. Beaucoup venait pour lire leur livres et siroter une boisson chaude.

- C'est un endroit sympa, tu bois quelque chose ? J'vais prendre un café long pour ma part. Il serons jamais aussi bon que ceux en France mais bref, passons.

Quitte à tomber sur un type étrange qui finalement n'avait pas l'air très méchant, autant faire connaissance. C'était tout elle ça de toute façon. Très sociable, toujours à vouloir se familiariser avec tout le monde.

- Alors votre truc à vous Aldric c'est quoi ? À part traîner dans les égouts bien sûr... On peut peut-être se tutoyer, on doit être de la même génération alors...

Enfin, elle espérait ne pas se tromper et ne pas le vexer dans le même temps. Certaines personne prenaient mal le fait d'être rajeunis ou vieillis (bien que là elle avait des doutes). Quand à elle, on avait toujours su lui donner le bon âge.