| Sujet: Aidan × born to be alive Dim 10 Jan - 21:35 | |
| « Aller frangin, courage. Tu vas t'en tirer, fais confiance en la médecine un peu ! » La médecine en question, il en lui faisait plus confiance depuis longtemps. Depuis que depuis un an, il se décomposait comme un cadavre. D'abord il avait commencé à parler comme un môme de cinq ans. Il répétait vingt fois les mêmes mots avant d’en arriver à faire une phrase correcte. Et puis les mois s'étaient écoulés. Il avait fais la connerie de trop. Il avait le pas de trop. Il avait enjôlé Aidan à coup de grand sourire. Comme un môme d'Aphrodite le faisais sur le dernier des cons pour lui mettre la misère. Il avait juste perdu le contrôle au cours d'une dispute, et Aidan s'en était bien rendu compte. Il s'était barré. Au début il s'était dit que ce n'était rien. Il avait hésité à revenir. Et puis finalement, il était resté deux mois avec son mère, sa nouvelle demi-sœur e sa nouvelle belle-mère. Plus de nouvelles de New York hormis une Grace enragé qui le harcelait de lettre. Aidan étais partis aussi visiblement et Clovis avait bien repris ses affaires. Et puis Charlotte-Leanne avait décidé de partir pour New York pour ses études. Et Sonny avait du l'accompagner. À ce moment là, sa mémoire lui faisait défaut. Les visages semblaient tous s'effacer un à un. Les médecins ne trouvaient rien. Tout allait bien disaient-ils. Peut-être y avait-il un dieu en haut qui se jouait de lui ? Sa mère peut-être, lui qui la haïssait tant. Et puis sa sœur avait insisté pour qu'il ai des béquilles. La fin. Il était au fond du trou. CL et lui avaient fais des fiches, pour ne pas tout oublier de son passé. Certaines choses restaient, et d'autres... celles qui semblaient le faire souffrir, foutaient le camp. Et maintenant ? Elle lui passait une main sur le front, complètement paniqué. Elle l'avait amené le matin même à l’hôpital. Elle avait les larmes aux yeux. Jamais il n'avait vu quelqu'un s'inquiéter autant pour lui. Il lui avait attrapé la main tandis qu'elle répétait que tout allait bien se passer. « Tu vas voir mon chou, tu vas voir... » En temps normal, le 'mon chou' ne passait pas. Mais là, c'était différent. On avait pas la force de critiquer quand on était en train de crever.
Il s'était avoir sur la marchandise. Quand sa demi-sœur lui avait dit qu'ils allait adopter un chaton, il avait cru à une blague. Non, sérieusement. Un chaton. Ils avaient vraiment besoin de ça ? Ça va te détendre, un chat c'est le bien, qu'elle avait dit. Bon sang en plus elle faisait ça pour lui. Étrangement, avoir un animal de compagnie ne lui avait pas manqué. Il y a quelques jours, il avait appris que son ancien petits chien était resté chez Clovis, et que ce dernier souhaitait le garder. Il n'avait pas forcé quand il s'était pris la gifle du siècle par le gamin qu'il avait toujours vu comme faible, et... faible. Et bien il avait changé, il l'avait remis à sa place et résultat, Sonny n'avait plus son petit chien. Résultat, maintenant, il se retrouvait avec un bébé persan (oh joie) dans les bras. Bon sang, si c'était pour lui, pourquoi n'avait-il pas pu choisir la race ? Bref. Joli-Cœur, le terrible chaton qui donnait des coups de griffes avait visiblement intrigué sa sœur et maintenant... maintenant il était à eux pour quelques dollar. Elle avait du partir en cours, il lui ferait la surprise de soir quand elle rentrait. Il arriva devant la porte de son appartement et d'une main (l'autre tenant le mangeur de croquettes) l'ouvrit. Immédiatement la sale bête lui sauta des bras, visiblement content d'être arrivé et fila en direction du petit salon. Il ferma sa porte d'un coup de pied, laissa tomber ses clefs dans le vide poche et souffla. Les médecins lui avait dit de se ménager. Pas trop de sport. Et la liste était longue : pas de trop longue balade, attention à la météo (quel rapport s'était demandé Sonny), pas de fêtes (sait-on jamais) donc pas de filles ni de gars à ramener chez sois. La misère la plus totale. À côté de ça, il faisait toujours ses exercices de mémoires. Après tout, son sauveur lui avait bien dit que tout n'était pas perdu...
« Oh, le chat, t'es partis où... ? Est-ce que tu es là, je te préviens je vais... AAAAaaaah ! Mais qu'est ce que ?! »
Un homme se tenait là, assis sur un fauteuil, visiblement... à l'aise ? Bon sang. C'était quoi cette blague ?
« Vous... vous êtes là pour un colis ? Ma sœur ma dis que je signerais ? Ah moins que se soit pour la facture d’électricité, on a payé y'a deux jours, je vous trouve un peu culotté de venir nous harceler de la sorte. »
Faux, il n'avait jamais payé. Mais il avait fais un beau compliment à la dame qui s'en était allé un sourire béa aux lèvres. « Son visage... je connais ce visage... Et si CL la laissé entré, c'est qu'il a du se présenter comme un ami à moi ? » Il s'approcha, un poil nerveux et fini par le saluer. Ses fiches étaient juste là, sur la petite tables basses du salon. Il s'en saisis l'air de rien et les regarda en coup de vent.
« Je heu... »
Vite, vite, trouver un nom qui pouvait lui correspondre... Bon sang, il ne pouvait pas avoir un flash, comme l'autre jour avec Clovis où l’identité et les souvenirs de ce dernier lui était revenu ?
« Je te sers quelque chose ? »
Tutoyer, faire semblant d'être à l'aise en attendant que sa mémoire en rade réponde et se souvienne. Mouais, c'était la meilleure des solution. |
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