Parce qu'un air de famille, ça se sent tout de suite! [Pv Mitchel C. Schaeffer]

Un air de famille, ça se sent!

.ft. Mitchel C. Schaeffer

Café terrasse. Les meilleurs sont à Paris, avec leur pâtisseries faites à la main et leur café fraichement infusé. Ici, à New York, les gens disent faire leurs pâtisseries. Les gens disent infuser fraichement leur café. Malheureusement, je peux dire au goût que c’est très loin d’être le cas. En effet, lorsque la langue entre en contact avec la nourriture ou la boisson, le goût est tellement différent des délices français que ce n’est même pas comparable. Je posais la tasse délicate sur la table, lorgnant d’un air ennuyé la pâtisserie de laquelle j’avais à peine prise une bouchée. Des jours comme celui-ci, j’avais simplement envie de faire oublier ma présence à toutes les personnes du restaurant et de partir sans payer. Après tout, c’était en mon pouvoir.

Parfois, je m’amusais à faire une petite scène. Cela restait un évènement rare, mais, oui, il m’arrivait de m’ennuyer à ce point. Je jouais légèrement avec ma tasse, mon regard se perdant un moment dans l’univers brun foncé de ce lac minuscule. Aujourd’hui, mon palais, sur les rives de mon fleuve, me manquait terriblement. Je pourrais partir et aller y passer quelques jours… mais si je le faisais, je savais que je pouvais aussi bien y rester cloîtrer un siècle ou deux. Reportant mon attention sur la pâtisserie, je la soulevais avec quelques doigts, la portait à ma bouche et en croquait une autre portion. Même le chocolat n’était pas de mon goût.

La reposant, je la dédaignais et je terminais mon café. Malgré qu’il ne soit pas fraichement infusé, cette boisson gardait un petit quelque chose d’intéressant. Le café avait un tel effet sur les Hommes. La moitié d’entre eux y étaient dépendant sans le savoir. Observant les passant, je pris une gorgée, avant de presque m’étouffer. Quelle était cette aura?! Depuis trop longtemps, je rêvais de pouvoir lui dire ses quatre vérités! Ma déception et ma colère furent grandes lorsque je constatais que l’aura n’était pas… complète? Elle émanait donc d’un demi-dieu tout ce qu’il y a de plus normal. Mince! Des yeux, j’observais la foule hors du café. Posant quelques billets sur la table, je sortis. Heureusement, il se dirigeais vers moi et, penché sur son cellulaire, il ne me vit pas. Je décidais donc de créer des circonstances parfaite : je le laissais me foncer dedans. Tombant au sol, je lâchais une plainte et je l’apostrophais :

-Non mais! Pourriez regarder devant vous, dites?

FICHE PAR DITA | EPICODE

Spoiler:

Cela faisait plusieurs jours déjà, il ne savait pas vraiment ce qui lui arrivait et en même temps, il ne s'en rendait pas compte, il avait l'impression d'agir comme ça depuis toujours. Ses pouvoirs n'étaient toujours pas revenues enfin, pas complètement et il n'était toujours pas très puissant. Depuis qu'il avait rencontré cette "Morgane". Il sentait qu'il avait puisé au plus profond de lui pour faire ce qu'il avait fait. Il jeta un œil sur un chien et aussitôt, celui-ci se rétracta comme s'il avait peur de quelque chose. Ses pouvoirs s'étaient étendus. Les brûlures sur ses mains et ses bras en étaient la preuve. Des brûlures graves et visibles. Ses collègues s'étaient d'ailleurs inquiété, il avait simplement répondu que ce n'était rien et qu'il avait reçu une déflagration de flamme dans le quartier le plus malfamé de New-York city. Mitchel regardait ses mains. Il n'avait rien senti. Pourquoi ? Ses blessures étaient apparues comme ça, sans raisons. Il rajusta sa sacoche dans laquelle se trouvait un appareil photo numérique reflex ainsi que plusieurs objectifs. « Un café simple s'il vous plaît. » Il sortit du Starbuck, avec sa boisson. Toujours en train de réfléchir. Il sentait bien que son pouvoir s'étendait tout autour de lui, mais il n'en avait aucun contrôle. Le vendeur l'avait regardé étrangement et n'avait même pas pris la peine de lui demander de le payer. Et quand il était parti, il l'avait presque oublié comme tout le monde.

Il finit vite son café en marchant et jeta un regard rapide sur sa montre à gousset. « Crap ! » Soupira-t-il, il était en retard. "Tant pis" pensa-t-il. Il avait d'autres problèmes à régler en ce moment. Son boulot comprendra, après tout, il s'est brûlé ! Il aira dans la rue, évitant les passants qui ne le regardaient pas ou alors qui justement le dévisageaient de trop. Il jeta un regard noir à ceci, il se demanda si ces yeux n'étaient pas complètement noir d'ailleurs. Il ne connaissait pas la brume, il ne savait pas que les mortels ne pouvaient voir ce détail. Mitchel sortit son Reflex de sa sacoche et y ajusta un objectif grand-angle. Il fallait qu'il prenne quelques clichés, il ne savait pas trop pourquoi, mais il se sentait obligé de faire quelque chose pour son travail. New-York City était resplendissante aujourd'hui, elle avait un petit côté gris et terne qu'il fallait qu'il montre à tout prix. Il trouvait que la ville était plus vivante, plus brillante que d'habitude. *Clic, clic* Et hop, plusieurs photos dans la carte mémoire se retrouvèrent piégées. Il rangea son appareil, assis sur un banc, et nettoya le filtre ainsi que son objectif. « Je ferais mieux de les prévenir peut-être, ils vont trouver cela louche » Fit-il tout bas.

Il attrapa son smartphone. Il n'avait pas un "model" comme "barrière de sécurité" sur son téléphone, mais un mot de passe. Celui-ci était "Abstraction2soit". Il le tapa rapidement et releva la tête. Qu'allait-il trouver comme excuse ? Il l'avait sans doute vu aujourd'hui ? Il baissa de nouveau sa tête et dans le champ de message à son patron du moment, il tapota : "Je ne viendrais pas, on m'a demandé des clichés de NY city très important, merci de votre compréhension. MS" Et il appuya sur "envoyer". Il partit de ce beau parc et continua sa route dans les rues de la ville. Il sentit un frisson le parcourir. Aussitôt, il rajusta son trench-coat gris. Son téléphone vibra. Il l'attrapa et reçu un message peu sympathique de son patron. Celui-ci n'était visiblement pas content du tout. Ce à quoi, Mitchel répondit par... *PAF* Il serra son téléphone pour ne pas qu'il tombe et fut un peu poussé en arrière.« Non mais ! Pourriez regarder devant vous, dites ? » « Hey watch out ! » Tonnèrent aussitôt les deux adultes en même temps. Enfin, façon de parler. Il rangea son téléphone dans sa poche et rajusta sa sacoche, vérifiant que tout allait bien. « Vous voyiez bien que je ne fais pas attention, vous avez des yeux pour vous guider ! » Fit-il sèchement.

Il lui tendit sa main en tant que bon gentleman Il ne voulait pas passer pour un connard non plus. Aussitôt, il se sentit idiot de penser cela, habituellement il n'en n'aurait rien eu à carrer. Quand la jeune femme attrapa sa main et allait se relever, il la lâcha par réflexe. « Oups... Désolé ! Je ne me sens vraiment pas bien aujourd'hui ! » Cette fois, il la releva vraiment. Qu'est-ce qui n'allait pas ? Il était gentil ? Non, impossible ! Il était à la fois gentil et méchant, il était imprévisible, pas comme ces simples humains !

Un air de famille, ça se sent!

.ft. Mitchel C. Schaeffer

Aussitôt que je lui rentrais dedans, il me m’apostropha, tout comme je venais moi-même de le faire, en tentant de provoquer notre rencontre. Il rangea rapidement son appareil électronique moderne avant de m’informer du fait que j’avais des yeux… ce que je savais très bien. C’était eux, entre autre, qui m’avaient aidés à le repérer dans la foule. Il me tendit rapidement la main? Un gentleman? Jamais je ne m’y serais attendue. Après tout, les enfants d’Eris que j’avais rencontrés jusqu’à présent étaient tous LOIN du gentleman. Toutefois, lorsqu’il retira sa main de la mienne et me laissa choir à nouveau au sol, je me crispais. L’avait-il fait exprès? Grinçant des dents et m’attendant à tout, je me saisis à nouveau de sa main pour me relever, ne lui faisant pas confiance.

-Hum. Je suppose que vous avez des raisons de vous sentir d’une drôle de façon.

Je le jaugeait. J’observais l’homme qui se tenait devant moi. Je me cherchais toujours ce qui pouvait ressembler à une famille, ma mère étant une vraie salope, mais cet homme-ci ne me semblait pas non plus donner sa place. Quelque chose de turbulent émanait de lui, et je ne le connaissais pas encore… Enfin bon! Les enfants d’Eris étant rares, je ne pouvais pas cracher sur une rencontre avec ce demi-frère-ci, non? Pinçant un instant les lèvres, je relevais la tête.

-Je ne m’attendais pas vraiment à cela, aujourd’hui. Mais je crois que nous devrions parler… Nous avons, en quelque sorte, un lien de parenté que j’aimerais éclaircir un peu, si tu n’y vois aucun inconvénient? Comme tu sembles pressé, je peux toujours te suivre et parler avec toi en marchant, comme tu le souhaites.

Lui indiquant les passants, je ne continuais pas ma pensée. Mais là, immobiles au centre de la foules de badauds qui voulaient forcer le passages, nous formions un couple tout ce qu’il y avait de plus étrange. Soit nous marchions et je le suivais, soit nous sortions de la circulation pour cesser de troubler les passants. Après tout, je ne souhaitais pas vraiment attirer l’attention sur moi. Nous n’étions pas réellement interagir avec les demi-dieux qui peuplaient le monde.

FICHE PAR DITA | EPICODE