Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan
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Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan

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MessageSujet: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeLun 14 Mar - 13:44

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Le flic et la (presque) danseuse.

 Petit Bug qui fait que j'ai plus du tout le RP de départ ... #blonde
Cyril ft. Morigan


Dernière édition par Morigan O'Lear le Ven 26 Aoû - 23:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeDim 27 Mar - 14:17


Le flic et la (presque) danseuse.
ft Morigan






Par une belle soirée, rien ne laissait présager à Cyril qu'il allait attendre un peu avant de pouvoir enfin rentrer chez lui pour se reposer ; après une longue semaine à très peu dormir, tellement toute son unité était en effervescence pour coffrer un des gangs les plus influents de la ville, il aurait certainement apprécié de finir sa semaine dans son lit, faire une énorme grasse matinée pendant quelques jours avant de revenir au boulot. Mais ça, c'était sans compter sur le destin qui avait décidé de s'acharner sur lui.

Au moment de partir, il sentit son chef se glisser derrière lui ; souriant, il se retourna et lança, amusé :

Hé bien, capitaine, vous avez l'intention de m'empêcher de rentrer chez moi ?

Je voudrais juste vous demander un dernier service avant de vous laisser en congé pendant quelques jours. On vient de recevoir un appel pour du tapage, un gars totalement... bourré, d'après les témoignages. Ou sous l'emprise de quelconque stupéfiant... Comme vous savez vous y faire, je vous y envoie seul. Réglez cette affaire et je vous laisse en paix pendant deux semaines.

Un mois et je suis votre homme !

Vous êtes dur en affaires vous... Très bien, un mois de tranquillité.

Merci, capitaine. A dans un mois !

Eclatant de rire, Cyril s'empressa de sortir et prit sa voiture de fonction pour patrouiller, variété française en fond sonore pour se détendre. Très vite, il put trouver son fauteur de troubles : un jeune garçon vêtu d'un tutu par-dessus son pantalon, torse nu et quelque peu allumé. Cyril se gara et s'approcha doucement, se contentant d'un sourire lorsque le garçon, le voyant arriver, lui lança :

Salut le poulet !!!!

Le garçon vint le serrer dans ses bras ; Cyril, peu tactile, le laissa faire très brièvement avant de le repousser doucement pour ne pas le brusquer, sous le regard quelque peu circonspect des témoins. Avec un sourire en coin, le garçon s'approcha doucement et lui souffla :

Diiiiis ... Tu sais où elle est la cam ????

J'ai une petite idée de l'endroit où elle est... Mais pour ça, il faut que tu montes dans ma voiture, répondit Cyril en désignant sa voiture et fixant le garçon avec douceur, pour ne pas le brusquer. Il se tourna ensuite vers les témoins encore présents et leur lança :

Tout va bien, la situation est sous contrôle, circulez et rentrez chez vous.

L'assurance qui résonnait dans sa voix rassura les témoins qui se dispersèrent comme une volée de moineaux ; Cyril attendit qu'ils soient seuls pour prendre le garçon par les épaules et le fixer dans le blanc des yeux :

Avant de faire quoi que ce soit, reviens sur terre mon garçon. Tu n'es pas dans ton état normal, et vu ta condition, tu te mets en danger en plus de mettre d'autres gens en danger.

Il parlait doucement, mais il serrait les épaules du garçon pour tenter de le ramener sur terre, et pria pour que ça marche.


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MessageSujet: Re: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeVen 26 Aoû - 23:07

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Le flic et la (presque) danseuse.

  NB : L'action se déroule il y a environ 3 ans dans le centre de New-York. Morigan était dans la rue depuis quelques mois.
 
  Le flic finit par le repousser sans grande méchanceté (alors que bien d'autres l'avaient jeté au sol sans ménagement). Toujours avec la même délicatesse, il lui désigna sa voiture garée juste à côté.

"J'ai une petite idée de l'endroit où elle est... Mais pour ça, il faut que tu montes dans ma voiture."

Morigan sourit une énième fois (Dieu que le Morigan spectateur se maudissait pour ces stupides sourires), fixant la voiture tandis que le poulet s'adressait à la populace présente qui devait se délecter du spectacle, ou encore avoir peur ... ce qui aurait été tout à fait compréhensible vu l'énergumène. Pourtant, avec les paroles de l'agent de police, la masse de curieux se dissipa doucement et ils furent bientôt seuls. Bientôt, Morigan fut tiré de sa rêverie par ce même agent de police qui le prit soudainement par les épaules, le regardant fixement dans les yeux comme s’il voulait exercer une sorte d’enjôlement persuasif sur le trouble fait. A ses gestes, il ajouta quelques paroles qui en auraient convaincu plus d’un, enfin aucun comme le jeune homme qui se tenait devant lui :

« Avant de faire quoi que ce soit, reviens sur terre mon garçon. Tu n'es pas dans ton état normal, et vu ta condition, tu te mets en danger en plus de mettre d'autres gens en danger. »

Vu son attitude, il voulait clairement réveiller Morigan, lequel se contenta de la fixer. Au fur et à mesure, néanmoins, le sourire béat trônant sur ses lèvres disparut doucement. Il fronça les sourcils et continua de fixer le flic devant lui, et soudainement il vacilla. Il se rattrapa de justesse au bras de l’homme des Forces de l’Ordre, puis détourna le regard vers le béton qui s’étendait sous ses pieds. Et le Morigan spectateur qui s’était jusque-là terré dans un coin de la conscience, montra un peu plus sa présence. Ainsi, la main qui avait précédemment accroché le bras du policier raffermit sa prise sans se soucier si cela causerait du tort ou non. Mais malheureusement, ce semblant de lucidité ne dura qu'un très court instant. La réminiscence reprit le dessus, comme à chaque fois d'ailleurs. D'un coup et tel un fou, Morigan retrouva un sourire béat puis son regard passa du policier à sa voiture.

"Bon alors, on y va quand ??!"

Toujours souriant, le jeune homme tourna le dos et rejoignit la voiture tout sautillant, à la façon d'une gamine heureuse parmi les papillons et les arc-en-ciel ...

Cyril ft. Morigan
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MessageSujet: Re: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeSam 27 Aoû - 11:01






Le flic et la (presque) danseuse
feat Morigan





Cyril put voir que le sourire béat du garçon disparaissait lentement, après qu'il lui eût parlé en le regardant droit dans les yeux. Une prise de conscience ? Une amorce de fin de crise ? Possible. L'inspecteur avait vu tellement de gens camés qu'il les avait étudiés minutieusement pour essayer de les aider au maximum. Dire que, en parallèle, il était en guerre contre une mythologie...

Il rattrapa le garçon, qui s'était mis à vaciller, avant qu'il ne touche le sol, le garçon ayant attrapé son bras pour ne pas se blesser. Sa prise se raffermit un bref instant, sans que cela fasse broncher Cyril qui n'avait pas l'intention de brusquer les choses : un jeune garçon aussi atteint par les dégâts causés par la drogue devait rester tranquille le plus longtemps possible, selon lui. Et cette patience à l'égard de cette population en difficulté lui avait valu l'admiration de ses collègues.

La lucidité du garçon ne dura pas, malheureusement ; très vite, il redevint complètement léger, regardant le policier puis la voiture en lançant :

Bon alors, on y va quand ??!

Et il sautilla vers la voiture, tel un enfant qui court dans les champs. Cyril poussa un soupir avant de lui répondre :

On va y aller, j'attendais que les témoins s'éloignent. Monte devant.

Et il se glissa vers son volant, se préparant à activer les gyrophares de sa voiture, et se tourna vers le garçon en souriant :

Bon, là où je vais t'emmener, non seulement tu seras en sécurité le temps que ça se calme, mais en plus tu pourrais avoir de quoi t'aider à te calmer. Qu'est-ce que tu as pris comme stupéfiant pour être dans cet état ? Et surtout, tu en as pris combien ? Parce que tu mets ta vie en danger comme ça...

Il démarra la voiture et se dirigea vers l'hôpital, roulant doucement pour ne pas l'inquiéter, mais lui-même était moyennement rassuré. S'il ne faisait pas rapidement, les dégâts pourraient être considérables, et avoir un mort sur la conscience l'engageait moyennement...

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MessageSujet: Re: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeSam 27 Aoû - 15:58

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Le flic et la (presque) danseuse.

  NB : L'action se déroule il y a environ 3 ans dans le centre de New-York. Morigan était dans la rue depuis quelques mois.
 
  Morigan se retrouva bientôt dans la voiture du policier, assis sur le siège du devant aux côtés du conducteur. Le sourire toujours aux lèvres, le jeune homme tapotait de ses mains sur ses cuisses, impatient d'arriver à destination. Malheureusement pour lui, le conducteur s'entêtait à rouler doucement. Allons donc, ne pouvait-il pas se dépêcher ? Le junky n'avait pas toute la journée devant lui ... Enfin bon, au moins il trouverait la came. En attendant, après l'éclair de lucidité qu'il avait eu quelques temps avant, le Morigan spectateur au fin fond de la caboche se démenait comme un petit fou pour reprendre ses esprits.

"Bon, là où je vais t'emmener, non seulement tu seras en sécurité le temps que ça se calme, mais en plus tu pourrais avoir de quoi t'aider à te calmer. Qu'est-ce que tu as pris comme stupéfiant pour être dans cet état ? Et surtout, tu en as pris combien ? Parce que tu mets ta vie en danger comme ça..."

Morigan croisa les bras, pensif (profitant pour penser bruyamment avec "Hmmm") puis il se tourna vers son interlocuteur, toujours tout sourire.

"Rien m'sieur, rien du tout ! répondit-il."

Oh pour sur, la réponse n'avait rien de crédible. Premièrement, elle sonnait faux, et deuxièmement aucune personne censée ne l'aurait prise au sérieux (il faut dire que porter un tutu et aborder un sourire béat comme il le faisait, ne l'avantageait en rien). Mais tout était vrai dans ces paroles. Morigan n'avait rien prit, et assurément si une prise de sang était faite pour avoir quelconques information, elle ne révélerait aucune trace de stupéfiant. Par contre mentalement, c'était tout une autre histoire. Intérieurement, Morigan luttait toujours pour se sortir de cet état, étant donné que (ironiquement) il était complètement conscient de l'endroit dans lequel on voulait l'emmener. Un centre hospitalier, sans aucun doute, un truc du genre centre de désintoxication, supposait-il. Comme il avait déjà testé l’hôpital psychiatrique, il n'avait absolument pas envie de retourner là dedans ...

La voiture continuait de rouler doucement, et soudainement, la réminiscence tira sa révérence. Le sourire béat quitta les lèvres de Morigan dont la main se mit à trembler (encore une conséquence de toutes ces choses bizarres ...). Il toucha son visage, sa tête, ou encore ses jambes de sa main valide pour s'assurer qu'il était bel et bien dans son corps. Puis il regarda autour de lui, les yeux ronds. Evidemment il aurait préféré que tout cela soit un affreux rêve, et que tout cela soit absolument faux. Lorsqu'il baissa les yeux et qu'il se rendit compte qu'il n'était vêtu que d'un horrible tutu, il grogna légèrement. Bon sang, quelle connerie lui avait-on fait faire cette fois-ci ?! Certes il savait ce qu'il s'était passé, m'enfin bon ...

" Bon sang, grogna-t-il à nouveau."

Puis il se tourna vers le conducteur, l'air gêné et désolé :

" Pardon monsieur, je crois qu'il y a erreur sur la personne ..."

Cyril ft. Morigan
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MessageSujet: Re: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeSam 27 Aoû - 17:57






Le flic et la (presque) danseuse
feat Morigan





Le garçon lui avait assuré qu'il n'avait rien avalé, mais Cyril n'y croyait qu'à moitié. M'enfin bon, tant qu'il se tenait plus ou moins tranquille pendant le trajet, l'inspecteur ne se poserait pas de question.

Mais alors qu'il conduisait tranquillement, surveillant son passager du coin de l’œil, il remarqua que le garçon s'était mis à trembler violemment, le forçant à s'arrêter pour ne pas les mettre en danger inutilement. Il semblait reprendre conscience, tant mieux...

Après avoir vérifié que c'était bien son corps - et avoir soupiré en constatant qu'il portait un tutu - le garçon se tourna vers Cyril et lui lança, penaud :

Pardon monsieur, je crois qu'il y a erreur sur la personne ...

Je ne pense pas, non, répondit Cyril en coupant le contact. Tu n'as aucun souvenir de ces derniers instants ? J'ai reçu un appel comme quoi une personne éméchée se promenait en tutu dans les rues, il fallait bien que j'intervienne. Mais... tu n'avais pas spécialement un comportement comme ceux des camés ou des bourrés, tout va bien ?

Il prit le garçon par les épaules et le regarda sous toutes les coutures en marmonnant :

Bon, je suis pas médecin mais je ne remarque rien de particulier, si ce n'est une petite aura... Qui es-tu ? D'où tu viens ? Tu as de la famille ? Pourquoi tu traînes dans les rues ? Prends ton temps pour répondre, dans le doute je te conduis à l'hôpital pour faire des examens.

Il envoya un message à ses collègues du commissariat pour les tenir au courant de la situation, avant de faire redémarrer la voiture. Vu l'heure, ils iraient relativement vite, surtout avec les gyrophares allumés, mais sait-on jamais... En tout cas, le voyage jusqu'à l'hôpital se passa sans encombre, et Cyril alla ouvrir la portière du garçon avant de l'aider à sortir pendant que des infirmiers arrivaient :

Occupez-vous de ce garçon, je pense qu'on lui a fait avaler quelque chose qui l'a mis dans un sale état. Je vais rester avec lui le temps qu'il faudra.

Bien, monsieur l'inspecteur, répondirent les infirmiers s'approchant du duo.

Il serait entre de bonnes mains, songea Cyril en suivant les infirmiers. Il était curieux de connaître l'histoire de ce garçon un peu étrange...

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MessageSujet: Re: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeSam 27 Aoû - 22:38

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  NB : L'action se déroule il y a environ 3 ans dans le centre de New-York. Morigan était dans la rue depuis quelques mois.
 
    Le flic arrêta sa voiture sur le côté, coupa contacte et gyrophares pour enfin s'adresser à Morigan:

Je ne pense pas, non. Tu n'as aucun souvenir de ces derniers instants ? J'ai reçu un appel comme quoi une personne éméchée se promenait en tutu dans les rues, il fallait bien que j'intervienne. Mais... tu n'avais pas spécialement un comportement comme ceux des camés ou des bourrés, tout va bien ?

  Oh si qu'il se souvenait, évidemment. Le truc à savoir avec Morigan c'est qu'il a une très très bonne mémoire, et ce même pendant ses phases de réminiscences. Il n'y est pas très conscient, certes, mais il se souvient de tout. D'ailleurs lorsque le policier lui rappela la situation dans lequel il l'avait trouvé, cela ne manqua pas de le faire rougir de gêne. Mais bon, malgré ce gêne certain Morigan fit mine de ne pas savoir de quoi il parlait. Quant à la dernière question qui faisait sujet de son état de santé, il l'ignora en fixant son bras gauche dont l'état voulait tout dire. Il tremblait, encore une fois, et c'était impossible de le contrôler. Même s'il voulait de toutes ses forces fermer sa main, il lui était impossible. En bref, c'était comme s'il se prenait un mur en pleine figure.
  Le conducteur tira son passager de ses rêveries en le prenant par les épaules et en s'adressant à lui à nouveau :

"Bon, je suis pas médecin mais je ne remarque rien de particulier, si ce n'est une petite aura... Qui es-tu ? D'où tu viens ? Tu as de la famille ? Pourquoi tu traînes dans les rues ? Prends ton temps pour répondre, dans le doute je te conduis à l'hôpital pour faire des examens."

  Une aura ? Morigan fronça les sourcils. Que voulait donc dire le policier ? Une aura de quoi ? Et ... oh, il allait à nouveau devoir passer dans un hôpital. A peine en était-il sorti qu'il y retournerait. Mais le jeune homme ne répondit à aucune des questions qui lui avaient été posées. Il n'avait pas ses papiers sur lui, puisque la veste dans laquelle il les mettait n'était pas avec lui et ne serait certainement pas de retour un jour. Il faut dire que même une vieille veste en cuir absolument affreuse, était très priée par les SDF aux environs. Bref, actuellement Morigan tait sans domicile et sans papier. La totale, quoi. Il ne préféra donc rien dire pour le moment.

  Ils arrivèrent bien vite à l'hôpital, et le conducteur aida son passager à descendre puis informa les infirmiers qui eux, le conduisirent dans une pièce pour lui faire toute une ribambelle d'examens, le policier toujours à ses côtés. Lorsqu'ils voulurent lui enlever son précieux collier, Morigan les envoya sèchement bouler, bien que ce n'était absolument pas dans son habitude. Malgré le manque de papiers, l'identification ne tarda pas, certainement à cause de son dossier de l'hôpital psychiatrique dans lequel il avait séjourné, mais aussi avec son dossier militaire. En bref, même si on ne lui avait pas demandé son identité (certainement par habitude des mensonges), on savait pertinemment qui il était. Quelques regards furent échangés entre les infirmiers, quelques médecins inconnus vinrent l’ausculter aussi, enfin plus précisément son bras malade. Croyaient-ils qu'ils pouvaient faire quelque chose ? Si les docteurs présents sur le Front n'avaient rien pu faire, alors eux non plus (chose d'ailleurs qu'ils comprirent bien vite). On lui fit des prises de sang, posa des questions et même on le laissa une fois seul tandis qu'on s'entretenait avec celui qui l'avait conduit jusque là. Bientôt, les infirmiers laissèrent les deux hommes dans la salle, et Morigan se décida enfin à répondre aux questions que le policier lui avait posé bien avant leur entrée dans le bâtiment. De toute façon, il devait déjà en savoir beaucoup et ne l'avait pas encore arrêté, c'était bon signe.

" Je m'appelle Morigan O'Lear, monsieur. J'habite dans la rue, c'est pour cela que j'y traîne. Je me cherchais un coin pour la nuit, avant de me retrouver comme ça (il grimaça en jetant un coup d'oeil au tutu qui lui avait été retiré pour les examens et posé plus loin). Mes parents son morts, monsieur."

  Il avait reprit une posture militaire, par habitude certainement. Droit comme un "i", parlant avec la célèbre formule "monsieur". Aussi, sa gorge se serra lorsqu'il aborda le sujet de ses parents. Sa mère était morte depuis quelques années déjà, mais son père était bien en vie. Seulement, il avait oublié pour toujours qu'il avait eu un fils.

Cyril ft. Morigan
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MessageSujet: Re: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeDim 28 Aoû - 17:17






Le flic et la (presque) danseuse.
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Cyril prit son mal en patience lorsque les médecins s'emparèrent de son passager pour lui faire les examens nécessaires ; lui resterait en visuel du garçon pour le rassurer, bien que quelque chose lui disait qu'il n'en avait pas spécialement besoin. Que voulez-vous, il prenait son rôle très à cœur...

Le temps de faire tous les examens nécessaires, il se passa une bonne heure, facile. Cyril n'ayant pas à cœur de consulter sa montre, sa notion du temps était sûrement faussée par le fait qu'il avait l'impression que c'était lent, très lent, trop lent...

Enfin, les infirmiers les laissèrent seuls, dans la pièce où ils avaient installé le garçon pour faire ses examens. Ce dernier, droit comme un I, attendit que la porte soit refermée pour répondre aux questions que l'inspecteur lui avait posées quelques instants plus tôt :

Je m'appelle Morigan O'Lear, monsieur. J'habite dans la rue, c'est pour cela que j'y traîne. Je me cherchais un coin pour la nuit, avant de me retrouver comme ça. Mes parents sont morts, monsieur.

"Monsieur", hein ? Un passage par la case "armée" je suppose. En tout cas, ne crains rien, je n'ai pas l'intention de te coffrer. Après tout, tu n'as rien fait de mal, tu as juste été pris de... je ne sais pas bien quoi, d'ailleurs. De quoi es-tu atteint, exactement ?

Cyril croisa les bras et s'adossa à la vitre en esquissant un léger sourire :

En tout cas, tu m'intéresses, Morigan. Je ne sais pas pourquoi, mais tu as un petit plus qui fait que tu es quelqu'un d'exceptionnel. Je sais de quoi je parle, j'en vois beaucoup des comme toi, je suis comme toi. Raconte-moi ton histoire, s'il te plaît.

Il avait parlé doucement, comme pour mettre en confiance le garçon. De fait, il voulait qu'il lui accorde sa confiance...

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MessageSujet: Re: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeMar 11 Oct - 12:13

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Le flic et la (presque) danseuse.

 "Monsieur", hein ? Un passage par la case "armée" je suppose. En tout cas, ne crains rien, je n'ai pas l'intention de te coffrer. Après tout, tu n'as rien fait de mal, tu as juste été pris de... je ne sais pas bien quoi, d'ailleurs. De quoi es-tu atteint, exactement ?

 Morigan acquissa, serrant la mâchoire. De quoi avait-il été prit ? Très bonne question, lui même ne savait pas comment qualifier ce qui lui arrivait. Quant aux Monsieur, c'était une habitude bien difficile à perdre. Il faut dire qu'à l'armée, si vous ne finissez pas toutes vos phrases de cette façon, vous risquez de vous prendre en pleine figure tout un ensemble d'insultes aussi sympathiques les unes que les autres.
  Le flic en face du jeune homme croisa les bras, un léger sourire aux lèvres.

  "En tout cas, tu m'intéresses, Morigan. Je ne sais pas pourquoi, mais tu as un petit plus qui fait que tu es quelqu'un d'exceptionnel. Je sais de quoi je parle, j'en vois beaucoup des comme toi, je suis comme toi. Raconte-moi ton histoire, s'il te plaît."

  Morigan haussa un sourcil.

  "Quelqu'un d'exceptionnel, Monsieur ? Si je peux me le permettre, je crois que vous vous trompez. Je suis simplement né en Irlande, puis nous avons déménagé ici avec mes parents, ma mère étant malade, Monsieur."

  Morigan baissa les yeux en souvenirs de ces moments douloureux. Il se rappela brièvement sa mère, si belle et si gentille, mais qui n'avait parfait pas l'air de savoir qu'elle avait son fils devant elle. La chose était difficile, et il voyait son père s'enfoncer un peu plus, les jours passants, dans l'alcool. Ce qui était au paravent son bureau, le centre des ses recherches, était devenu une véritable cave à vin, whisky et alcool en tout genre ... l'odeur acre qui y régnait était celle de la sueur et du vomi, dans lequel le petit garçon qu'était Morigan à l'époque, retrouvait souvent son père. Et même si ce dernier ne supportait pas un petit gramme de ce genre de boisson, il continuait. La conséquence du désespoir.
  Le jeune homme soupira doucement avant de continuer.

" Quand ma mère est morte, mon père ne l'a pas supporté et il est mort peu de temps après. Je me suis engagé dans l'armée, puis j'ai été blessé, ce qui m'a empêché de continuer (il fit une courte pose). Puis, j'ai passé quelque temps en hôpital psychiatrique, parce que j'entend parfois des sortes de voix. Ils disaient que c'est un stress post traumatique. Quand je suis sorti de là, je n'avais nul part où aller, du coup je suis resté dans la rue, et j'y suis encore maintenant."

  Parler de son passé n'était pas quelque chose de facile, c'était comme ouvrir à nouveau une plaie béante. Morigan ne disait pas toute la vérité au policier, et il valait mieux. A lui de se faire sa propre idée. Tant qu'il n'arrêtait pas le jeune homme pour le mettre en prison, tout allait bien. De toute façon, il aurait beau faire des recherches, tout ce qu'il trouverait confirmerait ce qu'il lui aurait dit. Seule chose qui certainement changerait : il ne trouverait aucune trace de son père, ce dernier étant certainement dans une autre ville, vivant une autre vie.
Cyril ft. Morigan
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MessageSujet: Re: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeMer 12 Oct - 20:07






Le flic et la (presque) danseuse
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Morigan répondit, toujours aussi sec :

Quelqu'un d'exceptionnel, Monsieur ? Si je peux me le permettre, je crois que vous vous trompez. Je suis simplement né en Irlande, puis nous avons déménagé ici avec mes parents, ma mère étant malade, Monsieur.

Il resta silencieux quelques instants, temps que Cyril mit à profit pour se détendre un peu plus et s'installer face au jeune homme, s'asseyant sur une chaise face au lit. Dès qu'il fut installé, Morigan reprit :

Quand ma mère est morte, mon père ne l'a pas supporté et il est mort peu de temps après. Je me suis engagé dans l'armée, puis j'ai été blessé, ce qui m'a empêché de continuer. Puis, j'ai passé quelque temps en hôpital psychiatrique, parce que j'entend parfois des sortes de voix. Ils disaient que c'est un stress post traumatique. Quand je suis sorti de là, je n'avais nul part où aller, du coup je suis resté dans la rue, et j'y suis encore maintenant.

Cyril se redressa en hochant la tête, puis répondit :

Je suis désolé pour tes parents. Sache une chose : tu n'es pas un gangster, mais je compte bien t'aider dans la mesure de mes moyens.

Il marqua une pause, cherchant ses mots, avant de reprendre :

Je te propose un marché : si tu acceptes de travailler pour moi, dans la légalité bien entendu, je m'engage à t'aider de façon à ce que tu n'aies plus à aller dans un hôpital psychiatrique, et tu seras nourri, blanchi et logé. J'ai besoin de gens pas trop trop connus pour repérer les gangs qui zonent, et tu serais parfait pour cela.

Il poussa un soupir :

Enfin, c'est seulement si tu veux prendre ta vie en main et me faire confiance, je ne t'y force nullement. Tu veux bien me parler de tes hallucinations ? Ça me rappelle un cas que j'ai pu croiser au cours de ma carrière...

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MessageSujet: Re: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeJeu 13 Oct - 11:20

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Le flic et la (presque) danseuse.

« Je suis désolé pour tes parents. Sache une chose : tu n'es pas un gangster, mais je compte bien t'aider dans la mesure de mes moyens. »

  Le flic s’était assis sur une chaise en face du lit sur lequel Morigan était. Il avait hoché la tête avant de parler, et ses mots étaient sincères. Il voulait aider le jeune homme, c’était visible. Il avait l’air de complètement comprendre la situation, comme s’il avait presque l’habitude de ce genre de situation.

« Je te propose un marché : si tu acceptes de travailler pour moi, dans la légalité bien entendu, je m'engage à t'aider de façon à ce que tu n'aies plus à aller dans un hôpital psychiatrique, et tu seras nourri, blanchi et logé. J'ai besoin de gens pas trop trop connus pour repérer les gangs qui zonent, et tu serais parfait pour cela. »

  Avait-il bien entendu ? Le flic lui proposait-il le confort contre une sorte de petit boulot ? Morigan réfléchit quelques instants quant aux paroles du policier. C’était bien ça. Il hocha légèrement la tête, remuant la question intérieurement, pensant à ce que cela pourrait lui rapportait (soit énormément de chose en fait). Puis le policier soupira avant de reprendre :

« Enfin, c'est seulement si tu veux prendre ta vie en main et me faire confiance, je ne t'y force nullement. Tu veux bien me parler de tes hallucinations ? Ça me rappelle un cas que j'ai pu croiser au cours de ma carrière... »

  Le regard de Morigan s’illumina. Si l’homme en face de lui connaissait déjà un cas tel que le siens, il y avait certainement une façon de régler toute cette histoire. Soyons honnêtes, cette histoire d’hallucination lui bouffait la vie. Même en ayant choisi de vivre dehors, seul, cela ne l’empêchait pas de se retrouver dans cette situation. Quoi qu’il fasse, il n’y pouvait absolument rien faire. C’était plus fort que lui. Au début il s’était dit que ce ne serait que passager, mais après plus de trois ans, la chose ne pouvait pas être temporaire (ou alors sur un très très long terme). Au final, quand les médecins avaient donné leurs diagnostiques, Morigan avait abandonné tout espoir de voir cela disparaître. Grosso modo il était comme maudit.

 Morigan hocha la tête avant de réponse au policier.

« J’ai envie de m’en sortir, Monsieur, et je ferais tout pour cela. »

  Il marqua une pose, croisant les bras contre sa poitrine. Il réfléchit à nouveau, se disant qu’il pouvait pleinement faire confiance en cet homme.

« Les hallucinations, ça va et ça vient. Je ne contrôle plus rien quand elles sont là. J’ai l’impression que ce n’est pas moi … qui suis dans mon corps. »

  Dit comme cela, certains auraient pu directement le renvoyer en hôpital psychiatrique, l’accusant de schizophrénie au quelque chose du genre. Morigan frissonna à cette idée.  

« C’est vraiment quelque chose de bizarre, j’ai l’impression d’être dans un film, à la place que quelqu’un d’autre. »


  S’il savait ce petit Morigan, ce que sont réellement ses hallucinations … Il n’était pas très loin de la vérité.

Cyril ft. Morigan
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MessageSujet: Re: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeSam 15 Oct - 16:38






Le flic et la (presque) danseuse.
feat Morigan





Cyril se leva de sa chaise pendant que son vis-à-vis réfléchissait à sa proposition, recroisant ses mains derrière son dos : contrairement à la plupart de ses collègues qui étaient encore de la vieille école, il suivait quasi individuellement tous ceux qu'il avait pu récupérer et remettre dans le droit chemin, qu'ils soient demi-dieux ou simples mortels. Et généralement, quand il s'agissait des premiers, il s'arrangeait pour les détourner de la Colonie en révélant les faces cachées des dieux, notamment celle qui annonçait un abandon depuis le début...

Il hocha la tête lorsque Morigan finit par lui répondre :

J’ai envie de m’en sortir, Monsieur, et je ferais tout pour cela.

Petite pause où il croisa les bras avant de reprendre :

Les hallucinations, ça va et ça vient. Je ne contrôle plus rien quand elles sont là. J’ai l’impression que ce n’est pas moi … qui suis dans mon corps. C’est vraiment quelque chose de bizarre, j’ai l’impression d’être dans un film, à la place que quelqu’un d’autre.

Cyril fronça légèrement les sourcils, enregistrant l'information dans un coin de son cerveau, avant de reprendre :

J'avoue que c'est un peu étrange, comme situation, mais... est-ce que ça te fait faire quelque chose d'étrange, mis à part le comportement ? Enfin, si tu veux en parler bien sûr.

Il lui sourit et lui tendit deux cartes :

Tiens, si tu veux me joindre rapidement utilise ce numéro. T'auras pas à passer par le standard... Et si tu es intéressé, rendez-vous à huit heures au commissariat lundi, je te laisse le weekend pour réfléchir. Et pour un endroit où réfléchir au chaud, appelle l'autre numéro, c'est un indic qui n'a pas fini de payer sa dette à la société, il t'hébergera si tu y vas de ma part.

Puis il se tourna vers la porte et lui fit un signe avant de partir, laissant le garçon réfléchir à son aise.

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MessageSujet: Re: Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan Le flic et la (presque) danseuse.    |      Cyril & Morigan Icon_minitimeSam 15 Oct - 23:25

... mots
dialogue en gras
pensées en italique
Le flic et la (presque) danseuse.

  Le flic fronça les sourcils, semblant réfléchir aux paroles des Morigan. Allait-il lui annoncer une solution miracle lui permettrait de se débarrasser de ses hallucinations une bonne fois pour toute ? Il répondit :

"J'avoue que c'est un peu étrange, comme situation, mais... est-ce que ça te fait faire quelque chose d'étrange, mis à part le comportement ? Enfin, si tu veux en parler bien sûr. "

  Morigan serra la mâchoire. Plus qu'étrange, la situation était difficilement explicable. Il était plus facile de la vivre pour s'en rendre compte, et ça, le jeune homme ne le souhaitait à personne.

"Tiens, si tu veux me joindre rapidement utilise ce numéro. T'auras pas à passer par le standard... Et si tu es intéressé, rendez-vous à huit heures au commissariat lundi, je te laisse le weekend pour réfléchir. Et pour un endroit où réfléchir au chaud, appelle l'autre numéro, c'est un indic qui n'a pas fini de payer sa dette à la société, il t'hébergera si tu y vas de ma part."

  L'homme en face de lui avait sourit, lui tendant deux cartes. Morigan les avait prises, et tandis que le policier partait, ses yeux fixaient les deux numéros. Puis il les mit dans la poche de son pantalon avant de braquer ses yeux sur la porte de sa chambre, réfléchissant avant que les médecins ne reviennent pour on ne sait quoi. Le flic lui avait donné une superbe opportunité de sortir de sa situation actuelle. Certes, il avait choisi cette situation, mais au bout de presque un an, les choses commençaient à devenir moins supportable.
Bientôt, un médecin arriva, lui annonçant que rien n'avait été trouvé dans ses analyses sanguines. Aucun produit stupéfiant, donc, même si Morigan savait déjà cela. On lui rapporta le tutu avec lequel il avait été amené, et à sa vue l’intéressé grimaça. On lui donna aussi une vieille chemise et un sweat, lui permettant de ne pas se refaire arrêter de nouveau pour exhibitionnisme. On lui proposa aussi de quoi manger, chose qu'il refusa. La seule chose dont il avait envie à présent, c'était de poser ses fesses sur son carton si confortable dans sa ruelle si tranquille. Avec un peu de chance, il y croiserait Hero ou Ness ... Avant de claquer la porte de sa chambre d'hôpital derrière lui, il jeta le tutu rose dans la poubelle. Il quitta l'établissement avec la certitude qu'il appellerait bientôt les numéros que son bienfaiteur lui avait fourni.

Cyril ft. Morigan



RP fini Cool
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Le flic et la (presque) danseuse. | Cyril & Morigan

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