Le monde est décidément trop petit...
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Le monde est décidément trop petit...

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MessageSujet: Le monde est décidément trop petit... Le monde est décidément trop petit...  Icon_minitimeVen 22 Avr - 17:17

We are the Stormbouuuuund, the Avataaaar
We are the Soooons of God and Soooorrow
We are the Ones who see no Tomorrooooow
Suck up! Armata De Strigoi !


Il n’y avait rien de mieux que de s’enfermer dans cette bulle hermétique que connaissent tous les esprits un peu trop rêveurs. Cette sphère imaginaire, mais qui isole alors bien plus efficacement que les plus épaisses murailles. A l’intérieur, on se sent en paix, la sécurité et le réconfort que l’on ressent sont presque maternels. Ainsi seul au milieu de la foule, personne ne nous entend, personne ne nous voit, on est véritablement libre de ses choix, de ses paroles. C’est généralement dans cet endroit que l’on se lâche. Certains hurlent, d’autres fondent en larme, c’est différent pour tout le monde. La seule chose sûre, c’est que jamais Hadès n’avait autant aimé les humains que lorsqu’ils avaient inventés les écouteurs. La seule chose que l’on entend avec des écouteurs c’est ce que nous avons-nous-mêmes choisis d’écouter. Plus besoin de s’enfermer loin du monde pour être enfin seul. Les notes grondantes d’une basse agressive plein les oreilles, le Maître des Enfers se sentait incroyablement serein.

S’il se trouvait ainsi dans l’insalubre métro new-yorkais, il y avait bien une raison. En vérité, Hadès se rendait au concert du groupe Powerwolf, celui qui enchantait ses oreilles depuis bien dix minutes. Il appréciait beaucoup la voix puissante du chanteur, son timbre si lourd et sauvage à la fois, se permettant des fois de monter en légèreté, pour toucher le cœur des hommes même les plus hauts. Il admirait le talent du guitariste, la férocité du batteur, cette harmonie si paradoxalement chaotique. Un ensemble d’accords complexes destiné à provoquer une ferveur destructrice. Il n’y avait que dans la musique metal que l’on pouvait retrouver autant de magie. Fébrile, le Roi du Monde Souterrain était assis dans la rame bruyante et tapait du pied le rythme solennel de la chanson Armata De Strigoi. Dans quelques minutes, il serait au milieu de mortels fiévreux, tous réunis en plein air pour libérer leurs âmes du poids terrible de la vie ordinaire. Cuir clouté, tatouages colorés, visage décorés, langues percées… dans ce genre de rassemblement, Hadès se sentait bien plus à sa place qu’à l’Olympe, c’était certain.

Devant lui, une jeune femme, pas plus de la vingtaine, regardait le dieu de la mort avec un intérêt discret, mais si éloquent.  Elle était habillée d’un t-shirt tout à l’image de son groupe préféré, Iron Maiden, qui devait jouer prochainement sur la même scène où Hadès se rendait. Il hésitait à aller à ce concert-ci, redoutant les pressantes affaires qui pourraient l’appeler à tout moment. L’enveloppe corporelle du Maître des Enfers n’était pas « jeune » d’apparence. Hadès n’aimait pas les jeunes hommes trop naïfs et pédants, il préférait bien plus les rides des anciens, qui se confondent avec de réelles cicatrices. D’une étrange façon, cela ne rebutait aucune des demoiselles que le dieu rencontrait, la plupart se trouvaient magnétiquement attirées par le charme sombre et mystérieux de ce quinquagénaire féru de musique. Ainsi regardé, Hadès ne pouvait que sourire. Peut-être clorait-il cette soirée par une apothéose au lourd parfum d’encens.

- Vous vous rendez au même concert que moi, je pense. Glissa tout bas la jeune femme en souriant.

L’intéressé retira ses écouteurs et les glissa dans sa poche droite, avec son lecteur de musique. Il était toujours un peu déstabilisé par l’absence de salut qui caractérisait les conversations du monde moderne. Quelques siècles plus tôt, le protocole à respecter avant de s’adresser à quelqu’un recouvrait bien un parchemin entier, et pourtant les conversations qui suivaient étaient bien souvent incroyablement vides. Au moins, à cette époque, les gens se concentrent sur l’essentiel. Il y avait du bon dans tous les lieux, c’était certain. Le Sombre Sire eut un rictus intéressé, il ne cessait de dévisager la jeune femme, qui le lui rendait bien. Il se pencha en avant pour poser ses mains jointes sur ses genoux, et consentit enfin à lui répondre.

- Je pense aussi, ça promet d’être une bonne soirée. Annonça-t-il d’une voix calme et grave.

- Bien sûr ! C’est toujours bien avec Powerwolf ! Vous êtes déjà allé à un de leur concert ?
Demanda-t-elle.

- J’ai vu leur première représentation, le 20 juillet 2005 à Saarbrücken, en Allemagne.

Son interlocutrice semblait perplexe, mais tout de même amusée, elle imita la position du dieu et appuya ses mains sur ses genoux.

- Je ne vous crois pas ! S’exclama-t-elle avec une mine moqueuse.

- Et pourtant… Hadès ouvrit sa veste de cuir, dévoilant un t-shirt avec le premier logo du groupe et la date du concert, ainsi que la ville, en toutes lettres … Regardez vous-même, je vous assure que ce t-shirt est introuvable sur internet. Regardez, il passa son doigt sur l’inscription, c’est bien la date du concert, 20 juillet 2005. Vous voyez que j’ai raison.

Il releva le menton en souriant, la metalleuse arborait une expression bien plus surprise que précédemment. Souriante, les yeux soudain immenses, elle soufflait comme un animal assoiffée, ayant visiblement perdue ses mots.

- Je… Vous avez vraiment assisté à leur premier concert ?! Hurla-t-elle presque sous la surprise.

- Puisque je vous le dit, et j’ai hâte de voir celui-ci. Répondit le dieu avec un sourire toujours plus large et malicieux.

- Je… je pourrais rester avec vous ? Ecouter avec un véritable connaisseur, ça doit être quelque chose !


- Bien sûr, je vous raconterai quelques anecdotes amusantes sur les membres. J’en connais un certain nombre.

Les yeux de la demoiselle s’écarquillaient de plus en plus. Être un dieu avait cet avantage que l’on pouvait raconter ce genre d’histoires totalement abracadabrantesques et être cru, puisque c’est la vérité. La soirée promettait d’être riche en émotions, et ça tombait bien, puisque le Maître des Enfers ressentait le besoin de se vider un peu l’esprit. Le métro s’arrêta à une nouvelle station. Plus que six avant de rejoindre le lieu de la représentation.
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MessageSujet: Re: Le monde est décidément trop petit... Le monde est décidément trop petit...  Icon_minitimeDim 1 Mai - 15:29

La douce mélodie de l'océan résonnait dans l'esprit marin de Poséidon. Dommage que cela ne soit pas réel. En effet, à New-York, les seules mélodies que l'on peut entendre, c'est celles de la ville. Les voitures, les passants, les téléphones,... Poséidon n'était pas dans son élément naturel, mais il lui arrivait de sortir de temps à autre et cette fois, c'était pour retirer une commande chez UPS, il aurait envoyé quelqu'un le faire à sa place, mais là, c'était important. Le dieu avait les traits d'un jeune homme bruns s'approchant de la trentaine, vêtu d'une veste grise et d'un pantalon jean de la marque Lewis. Poséidon avait l'habitude de revêtir différentes formes quand il sortait de son palais. Celle-ci faisait partie de son top 10 de formes préférées. Déjà parce qu'elle était facile à porter et qu'elle reflétait ce qu'il était en ce moment même. Le roi des océans aurait pu se téléporter directement à l'endroit voulu, mais ça n'aurait pas été drôle. Prendre le métro, se déplacer en utilisant ses pieds ou le bus était plutôt amusant. Et puis au moins, ça faisait passer le temps si long de l'immortalité. Il fallait juste qu'il sache où aller. Ce qui s'avérait plus compliqué que prévu en fait.

Poséidon était un GPS marin, pas un GPS terrestre. Sa fierté l'empêchait de demander son chemin à un simple mortel. Il voulait se débrouiller seul. Mais New-York était une ville gigantesque. Il soupira en passant devant un fast-food. Il se souvenait qu'il fallait prendre une certaine ligne de métro pour arriver dans le bon quartier puis ensuite marcher un peu. Il réfléchit légèrement, réfléchissant à où il prendrait le métro pour commencer. Le dieu de la mer n'était pas venu à New-York depuis si longtemps qu'il en avait un peu oublié les traits de la ville surtout que celle-ci a tendance à changer rapidement. Poséidon jeta un œil derrière lui vers un commerce. Il ravala sa fierté, oui, il était perdu. Mais il ne l'avouerait jamais ! Le dieu de la mer perdu ? Pff même pas en rêve. Après tout, cela faisait partie intégrante de la vie d'un mortel de se perdre et cela était amusant en soit. Il suffisait qu'il entre et demande son chemin. Ce n'était pas compliqué. « ... Bonjour... Excusez-moi, je cherche le UPS Store de Lexington Avenue à Manhattan. » Une jeune fille lui répondit gentiment. Elle était blonde et avait une voix de verre brisé. Elle devait être malade... À moins que ce ne soit sa vraie voix auquel cas, c'était bien dommage pour elle.

Le dieu descendit sur le... quai du métro ? "C'est comme cela que l'on disait pour désigner un métro non ?" Il attendit patiemment. Il avait noté les instructions de la jeune fille dans son esprit. Il possédait une bonne mémoire vive. En revanche, la mémoire à long terme était plutôt sélective, ce qui était problématique pour les autres. Son métro arriva enfin, après 10 minutes d'attente quand même. Le mot patience était inconnu du dieu de la mer qui avait fait les cent pas en attendant le métro. Il s'était d'ailleurs peut-être trompé en fait... Ouais, il s'était définitivement trompé. Mais une chose fit que le dieu des océans resta sur place. Juste devant lui se tenait un autre homme en train de discuter avec une mortelle. Poséidon l'avait aisément reconnu, malgré son accoutrement étrange. Son aura était caractéristique. Poséidon lui-même possédait une aura malgré les artifices employés pour se fondre dans la masse. Un autre dieu ne trompe un autre dieu de cette façon. Sauf peut-être Hermès ? Bref... « Bonjour à toi mon frère. » Fit-il simplement avec un sourire. Il fit également un signe à la mortelle à côté. Hadès, le dieu des Enfers, de l'ombre, tout ça tout ça. Dans les histoires, l'amitié qu'Hadès et Poséidon partageait n'était pas connue du tout, en effet, que partageait-il comme points communs après tout ? Et bien, dans les océans il y a une partie que l'on appelle les abysses et il y fait plutôt sombre dans cette partie. Ah et aussi, y a pleins de monstres marins que Poséidon s'amuse à pêcher. En gros, l'ombre faisait partie de Poséidon, quoique de manière réduite comparé à son frère. « Je devine que tu vas à un concert. » Fit-il en désignant un tee-shirt caché sous sa veste. Poséidon n'était pas fan de métal. Mais Hadès si, cela n'était pas surprenant, après tout, Hadès avait des airs de papy metalleux parfois.
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MessageSujet: Re: Le monde est décidément trop petit... Le monde est décidément trop petit...  Icon_minitimeDim 1 Mai - 19:27

La jeune femme rit aux éclats. Malgré sa réputation d’austérité pure, Hadès avait une conversation très agréable lorsqu’il était de bonne humeur. Il faut dire aussi qu’il pouvait difficilement en être autrement lorsqu’il allait à un concert de metal, de surcroît en compagnie d’une demoiselle aussi  délicieuse. Le dieu de la mort passait un moment si doux, si agréable, qu’il était certain que celui-ci s’achèverait aussi vite qu’il avait démarré. C’est une véritable fatalité. Bon, d’accord, on pourrait l’accuser d’une paranoïa excessive, mais tout le monde au fond de lui a cette intuition, lorsqu’il passe un bon moment, que quelque chose va subitement débarquer pour tout arrêter. Eh bien chez le Maître des Enfers, cette intuition est simplement poussée à son maximum. Nous ne sommes que le reflet de notre éducation, dit-on. Malheureusement, alors que le Sombre Seigneur, tout paré de cuir et de clous, riait en symbiose avec sa récente connaissance, il s’avéra que son flaire avait vu juste. Une voix lourde, langoureuse comme les vagues d’une tranquille marée, résonna soudain dans ses divines oreilles.

- Bonjour à toi, mon frère.


Hadès perdit tout sourire, la pétillante joie de son regard sombre mua en un vif mécontentement, à peine masqué par un sang-froid qu’il avait toujours du mal à conserver. La jeune femme ne le remarqua pas, mais les pupilles du vieux rockeur virèrent subitement au pourpre, tendant vers le violet sulfureux. L’attention du dieu était toute dirigée vers l’intrus, qui se trouvait juste derrière le siège de son interlocutrice et qui venait de rentrer dans la rame. Le Maître des Enfers dévisagea cet homme digne, séduisant, et au visage si désespérément lavé de toute imperfection, hypocrite antagoniste de l’âme de son détenteur, au combien plus sale et sombre.  Hadès ne supporta pas de devoir lever le regard vers son frère, il se leva donc, observé par une jeune femme mi surprise mi amusée.

- Tu… C’est ton frère ?
Lança-t-elle avec un sourire. Vous vous ressemblez pas du tout pourtant.

Les yeux du dieu de la mort ne cessaient de fixer Poséidon, qui en faisait tout autant. Lorsque deux divinités aussi puissantes se trouvaient dans la même pièce, nul doute que l’on pouvait voir quelques étincelles voleter vivement. Enfin, ça c’est lorsqu’ils sont animés d’une quelconque colère, mais aujourd’hui était un jour trop agréable pour subitement tout gâcher à cause du Petit Pêcheur en face de lui. Hadès ne comptait pas le laisser saboter cela, il fallait donc feindre la joie, quelle ironie lorsque l’on mène un combat.

- Tu ne crois pas si bien dire…
répondit doucement le Roi Souterrain. Comment tu vas, mon frère ? Je te vois rarement dans ce genre d’endroit, c’est bien trop profond pour toi, Petit Pêcheur.

Hadès souriait à présent, s’il avait décidé d’éviter d’engager les hostilités, pousser Poséidon à le faire à sa place était en revanche tout à fait envisageable. Ainsi il n’aurait pas à subir un des horribles réquisitoires de Zeus sur son comportement. Il n’était pas d’humeur à cela, aujourd’hui. Ce rictus si caractéristique sur les lèvres, le Maître des Enfers se rassit et centra à nouveau son attention sur la demoiselle, sans pour autant cesser de s’adresser au dieu des océans.

- Je ne sais pas ce que tu viens faire par ici, mais je ne pense pas que tu sois au bon endroit. Les concerts de metal ce n’est pas ton genre. Toi tu es plutôt un amateur du « chant de la mer », comme disent les marins. Mais viens ! Assis-toi ! Que je te présente à… c’est quoi ton nom, déjà ?


- Moi c’est Sally. Répondit-elle en gloussant.

- Oooh ! Quel joli prénom ! Moi c’est Harald, ça vient de Norvège. S’exclama Hadès, plus que satisfait de l’heureux hasard sur le nom de la jeune femme.

- Je comprends mieux l’histoire du concert alors ! T’es vraiment marrant comme gars.  


Malgré la présence de son frère, Hadès était plus que satisfait. D’abord parce que, même en face d’un humain aussi séduisant que Poséidon, Sally n’avait pas cessée de regarder le vieux metalleux, mais ensuite parce qu’elle portait le prénom d’une femme très… spéciale aux yeux du dieu de la mer, ce qui réjouissait horriblement le Sombre Seigneur. Il ne cessait de sourire, d’ailleurs. Oh la journée s’annonçait incroyablement belle ! Le métro, lui, continuait toujours à progresser. Ils n’étaient plus qu’à quatre stations de leur destination.
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MessageSujet: Re: Le monde est décidément trop petit... Le monde est décidément trop petit...  Icon_minitimeVen 1 Juil - 0:15

Poséidon pouvait sentir qu'Hadès n'était pas du tout ravi de le voir. Cela le fit sourire légèrement. « Tu… C’est ton frère ? Vous vous ressemblez pas du tout pourtant. » "Et encore, tu ne sais pas tout ma belle !" Pensa le roi des océans. La remarque amusa Poséidon qui sourit de plus belle. « Tu ne crois pas si bien dire… Comment tu vas, mon frère ? Je te vois rarement dans ce genre d’endroit, c’est bien trop profond pour toi, Petit Pêcheur. » Fit Hadès ironiquement. Il avait décidé de jouer cette carte-là ? Tant mieux. Le jeu pouvait démarrer. « Et bien, la vie à son lot de surprise ! » Répondit le Dieu marin. « Surtout la nôtre, j'imagine. » Ajouta-t-il en soutenant le regard de son frère. Décidément, croiser Hadès dans le métro, il fallait vraiment le vouloir. Le destin sans aucun doute, toujours lui, il faudrait que Poséidon lui en touche deux trois mots d'ailleurs. Là où Poséidon avait choisi l'apparence d'un mortel plutôt beau physiquement, Hadès avait l'apparence d'un tonton rockeur. Ou d'un tonton metalleux. C'était intéressant. « Je me sens parfaitement bien, je suppose que toi aussi ! » Fit-il en désignant la mortelle aux côtés du souverain des Enfers. Elle semblait en pleine discussion avec Hadès, Poséidon avait surement dérangé son frère et la jeune femme en pleine discussion sur un sujet qui ne l'intéresserait surement pas.

« Je ne sais pas ce que tu viens faire par ici, mais je ne pense pas que tu sois au bon endroit. Les concerts de metal ce n’est pas ton genre. Toi tu es plutôt un amateur du " chant de la mer ", comme disent les marins. Mais viens ! Assis-toi ! Que je te présente à… c’est quoi ton nom, déjà ? » « Exactement, le chant de la mer, je suis en route pour chercher un bien, un truc inintéressant pour toi. » Fit Poséidon en restant debout à cause de l'absence de place assise. La journée s'annonçait plutôt bonne jusqu'à ce que... « Moi c’est Sally. » Poséidon arqua un sourcil et la rambarde à laquelle il se tenait refroidit d'un coup. D'un coup, le métro eut une petite secousse. Coup du sort ou Hadès encore une fois ? Poséidon décida de garder son calme, ou du moins d'essayer. « Oooh ! Quel joli prénom ! Moi c’est Harald, ça vient de Norvège » Jubila alors Hadès. « C'est un joli prénom en effet. » Avoua Poséidon. « Et c'est ma foi, fort intéressant comme prénom. C'est peu commun. » Fit-il en regardant la jeune fille de ses yeux bleus. Elle n'avait rien avoir avec sa Sally si ce n'est le prénom. Hadès devait surement être ravi de la situation, Poséidon savait que son frère se délectait de ce genre de situation comme un enfant qui profite de son jouet le jour de Noël. « Je comprends mieux l’histoire du concert alors ! T’es vraiment marrant comme gars. » « Nos parents ont eu beaucoup d'imagination pour les prénoms, une fantaisie sans aucun doute, "Harald" » Il sourit.

« Notre mère a toujours aimé tout cela n'est-ce pas ? La Norvège, toutes ces choses. Oh et notre père alors ? T'en souviens-tu ? » Sujet épineux bonjour ! La famille, c'était toujours un sujet à prendre avec des pincettes entre Olympiens, déjà parce que c'était compliqué. Poséidon connaissait Hadès, il connaissait la rancœur de son frère pour Zeus. Il sentait celle que celui-ci avait à l'égard de lui-même. Après tout, Hadès, c'est le frère qui s'est un peu fait avoir lors de la répartition du monde. Entre les deux divinités, l'on pouvait sentir une certaine tension, les lumières clignotèrent légèrement et le métro continuait son chemin. Poséidon jeta un œil sur la jeune femme. « Moi c'est Markus. » Fit Poséidon en direction de la jeune femme. Ainsi donc, Hadès jouait de ses charmes pour séduire une mortelle en parlant de concert. Sympa comme stratégie. Poséidon n'entrerait pas dans ce petit jeu de séduction, Hadès gagnerait haut la main. Les belles paroles, le metal ce n'est pas le genre de Poséidon.
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