Ophélia s'avança jusqu'au pin avec réticence, ce lieu dont lui avait parlé sa mère était donc ici. L'endroit lui paraissait agréable, tout lui plaisait... Mais non, elle haïssait ce monde qui lui avait sa soeur, sa mère !  Une brise de vent décoiffa ses cheveux, Ophélia soupira : son apparence qui était pourtant si soigné d'habitude. Elle était sale, affaiblit par le voyage et par le nombre de monstres qu'elle avait dû affronter. Son t-shirt était déchiré et sa jupe en lambeau. Son sac à dos lui semblait lourd sur ses épaules.

Au moins, pensa Ophélia, à la colonie, elle pourrait se changer et se laver, mais elle allait aussi rencontrer ses demis frères et demi soeur et surtout son père ! Rien que le fait d'y penser, lui donnait envie de le gifler ! Il avait abandonné sa mère et ainsi causé sa mort. Une larme coula sur sa joue, mais la sécha rapidement, elle ne devait montrer aucun signe de faiblesse, après tout un seul but la mener: la vengeance.

Ophélia fixa le pin, en arrivant ici elle sera en sécurité. à une époque, elle aurait presque enviée la vie des pensionnaires et désirer y vivre avec Désdémone. Maintenant elle n'y venait que par pur besoin, pour y trouver refuge, s'entraîner et retrouver méduse. Elle ne comptait ni s'intégrer, ni se faire de quelconques "amies".

Avant de passer l'arche la fille de dionysos se dit qu'elle avait encore tout son temps et que rien ne l'empêcher de jouer un morceau de violon. Elle grimpa dans un arbre et sortit son bien le plus précieux. Ophélia commença à jouer et soudain tous ses problèmes s'envolèrent. Quand elle jouait, elle n'était plus elle-même, elle était la musique, le souffle des arbres et de la nature et pour une fois elle était bien. Elle acheva son morceau et en recommença un autre.

Soudain elle s'arrêta brusquement, rangea son violon et descendit de l'arbre : Une fille à l'air hautain semblait l'attendre. Elle la regarda d'un air froid et lui dit :

-  Tu dois être Ophélia, moi c'est Sophie.

Une heure avant.

Sophie était dans son bungalow, en train de papoter avec ses demi-frères et ses demi-soeurs. Elle avait parlé à monsieur D qui lui demandait d'aider un peu sa fille Ophélia qui allait venir à la colo. Elle n'en avait pas spécialement envie mais finir en grappe de raison n'était pas très intéressant. Elle avait donc hoché la tête et avait fait part de tout cela aux autres enfants d'Athéna.

- Pourquoi toi ? grogna l'un deux.

- J'en sais rien moi, peut-être qu'il voulait juste trouver un esclave pour aider sa fille, soupira la fille de la sagesse. J'espère qu'elle est plus agréable que son père, en tout cas.

- Et qu'elle a un cerveau, ajouta quelqu'un.

- Et qu'elle sait se battre, renchérit un autre.

- Un minimum, oui ! poursuivit sa demi-soeur.

So gloussa et leur glissa un "à plus tard" avant de partir vers les champs de tir à l'arc. Elle s'entraîna pendant un bon petit moment et vingt minutes suffirent pour l'épuisée. Ophélia ne devrait pas tarder à arriver, fallait que Sophie se dépêche. Elle piqua donc un sprint vers son bungalow, prit ses affaires et repartit vers les douches communes, s'épuisant davantage.

Elle passa le jet sur son corps, se recouvrit de savon et se repassa le jet une nouvelle fois. Sophie se sécha à la va vite, se changea, mettant un t-shirt turquoise et un short blanc. Elle remit sa ceinture d'armes, un poignard étincelant dessus.

Elle partit vers l'entrée du camp, repéra le magnifique pin de Thalia et une silhouette devant l'arche, qui semblait réticente à entrer. Il y avait aussi une merveilleuse musique et quand Ophélia repéra la fille d'Athéna, elle se stoppa.

La fille d'Athéna agita la main.

- Tu dois être Ophélia ? Moi c'est Sophie.

Elle s'avança vers elle et l'invita à passer l'arche.

- Bienvenue chez toi. Monsieur D, ou ton père si tu préfères, m'a chargée de t'accueillir ici, de te faire visiter et blablabla (Elle roula des yeux). Je suis simplement un visage choisi au hasard dans la foule. Tu joues très bien au violon, au fait.

Elle sourit et continua :

- Je ne suis pas prof de combat vu que je n'ai pas dix-huit ans ou plus, mais je peux toujours te superviser un peu. Simplement pour m'occuper et t'aider parce que je suis gentille.

Et parce que je suis obligée, pensa-t-elle. Elle n'éprouvait rien face à Ophélia, si ce n'est de l'indifférence.

Elle croisa le regard d'Ophélia. Ses yeux gris orageux étaient froids et toiser la fille de Dionysos. Elle semblait penser mille choses à la fois, semblait analyser la personne, découvrir tous ses secrets et ses faiblesses. Ses yeux reflétaient la sagesse et l'intelligence, la puissance. Impossible de ne pas rencontrer Athéna dans le regard de sa fille.

- C'est moi ou tu n'as pas l'air très euh...heureuse de débarquer ici ? C'est ta nouvelle maison, quand même. Et ton père va te chouchouter, t'auras aucune corvée, franchement, t'es veinarde.

Elle ricana et posa sa main droite sur son poignard.

- Qu'est-ce que tu veux savoir ? Je peux t'aider pour tout, sauf pour ces saletés de pégases.

Elle se sentit un peu comme un exemple et franchement, ça ne la dérangeait pas du tout. Avec arrogance, elle ajouta :

- Je suis forte... très forte au combat.

Sophie avait un air arrogant qui déplaisait fortement à Ophélia. Elle l'invita à passer l'arche et elle la suivit à contrecœur... Elle commença à lui parler:
- Bienvenue chez toi. Monsieur D, ou ton père si tu préfères, m'a chargée de t'accueillir ici, de te faire visiter et blablabla. Je suis simplement un visage choisi au hasard dans la foule. Tu joues très bien au violon, au fait.

Ophélia l'ignora, Sophie commençait déjà à l'exaspérer.

- Je ne suis pas prof de combat vu que je n'ai pas dix-huit ans ou plus, mais je peux toujours te superviser un peu. Simplement pour m'occuper et t'aider parce que je suis gentille.

Elle gentille, surtout envie de se faire bien voir, pensa Ophélia.

Elle croisa son regard, elle avait de magnifiques yeux gris orageux, elle semblait l'examiner et la decrypter en seulement un instant. Sophie continua :

- C'est moi ou tu n'as pas l'air très euh...heureuse de débarquer ici ? C'est ta nouvelle maison, quand même. Et ton père va te chouchouter, t'auras aucune corvée, franchement, t'es veinarde.

Elle veinarde d'avoir Dionysos comme père, elle n'avait qu'une envie baffer cette fille. Dionysos est un salaud, il l'avait abandonné elle et sa soeur ! Et cette fille qu'elle connaissait depuis à peine quelques minutes qui la traitait de veinarde !

- Qu'est-ce que tu veux savoir ? Je peux t'aider pour tout, sauf pour ces saletés de pégases.

Sophie s'arrêta un instant et puis dit avec cet air supérieur qu'Ophélia détestait tant:

- Je suis forte... très forte au combat.

Soudain Ophélia réagit:

- tu sais te battre?

La fille de dionysos ne l'appréciait pas vraiment mais elle pourrait lui être utile.

- Apprends moi à combattre!

Sophie lui répondit fière de ses capacités aux combats:

- D'accord mais d'abord je te conduit au bungalow de dionysos.

Ophélia suivit alors Sophie mais s'arrêta soudainement:

- Tu es une fille d'Athéna, non?

Surprise elle acquiesça.

- Saurai tu quelque chose à propos d'un monstre nommé Méduse ?

- Apprends moi à me battre ! dit Ophélia.

Les coins de ses lèvres remontèrent en un sourire. Elle hocha la tête mais objecta :

- D'accord mais d'abord je te conduis au bungalow de Dionysos ! Ce n'est pas loin. On va courir un peu, tu veux ?

Elle se mit à courir, non pas en piquant un sprint mais simplement comme un footing. Pendant leur chemin, elle entendit Ophélia dire :

- Tu es une fille d'Athéna non ?
- Quelle perspicacité.
- Saurais tu quelque chose à propos d'un monstre appelé Méduse ? dit subitement la fille du théâtre.

La fille de la sagesse se stoppa net, se tourna vers Ophélia et la regarda droit dans les yeux.

- Oui, je sais beaucoup de choses sur Méduse. Et si tu veux la défier... c'est de la folie. Tu devrais t'y connaître niveau folie, hein ?

Elle n'en dit pas plus. Méduse était une ordure. Et Athéna avait eu raison de la punir. Elle n'aimait pas spécialement parler de cette gorgone puisqu'elle haïssait plus que tout les enfants de la déesse de la sagesse. Elle les reconnaissait et So la soupçonnait de les traquer.

Elles arrivèrent à la place des Bungalows, où s'alignaient bon nombre de résidences pour les sang-mêlés. Dans la rangée impaire se situait un bungalow orné de de vigne - le symbole de Dionysos. Sophie montra du doigt la résidence d'Ophélia.

- C'est ici que t'habiteras pendant ton séjour au camp. J'ai jamais vu l'intérieur. Je te laisse t'installer, dépêche-toi s'il te plaît. Je t'attends dehors et on ira s'entraîner.

Elle sourit - c'était un faux sourire - à Ophélia et lui indiqua le bungalow d'un signe de tête.

- Tu visiteras plus tard, parce que j'ai vraiment pas la foi de te faire visiter moi-même. Faut que je me dégourdisse.

Sophie s'arrêta et se tourna vers Ophélia.
- Oui, je sais beaucoup de choses sur Méduse. Et si tu veux la défier... c'est de la folie. Tu devrais t'y connaître niveau folie, hein ?
Oui elle s'y connaissait en matière de folie et c'est pour cela qu'elle avait besoin de l'aide de la fille d'Athéna. Ophélia commençait à aimer Sophie qui au début l’exaspérait .
Les deux sang mêles arrivèrent devant un ensemble de bâtiment assez étranges. Sophie lui désigna un bungalow recouvert de vigne.
- C'est ici que t'habiteras pendant ton séjour au camp. J'ai jamais vu l'intérieur. Je te laisse t'installer, dépêche-toi s'il te plaît. Je t'attends dehors et on ira s'entraîner.
Elle lui sourit.
- Tu visiteras plus tard, parce que j'ai vraiment pas la foi de te faire visiter moi-même. Faut que je me dégourdisse.

Ophélia acquiesça, elle ne se sentait pas de visiter la colonie, elle n'avait qu'une envie: s'entrainer!
- Je vais juste me changer si ça ne te gène pas... Je me sens vraiment sale.
Elle s'étonna elle même de ses paroles: elle être polie avec quelqu'un! Cela sortait de l'imaginaire!
Ophélia entra dans le bungalow, il était vide, ses demi frères et sœurs devaient s'entrainaient à cette heure ci. Elle posa son sac sur un lit désert. Elle remplaça sa jupe pour un simple jeans, changea son t-shirt et enleva ses ballerines pour mettre des converses. Elle avec des baskets! même pas en rêve!
Sophie l'attendait devant le bungalow, impatiente de s'entrainer et la fille du théâtre ne pouvait que la comprendre. La fille de la sagesse la guida jusqu'à l’arène et l'écossaise s'y sentis parfaitement à l'aise.
Ophélia sortit sa dague et se dit que après tout elle devait se trouver un mentor et il n'y avait qu'un seul moyen de savoir si Sophie en était digne. Et à ce moment là, elle n'était plus la fille du théâtre mais bel et bien la fille de dionysos, dieu de la folie!
- Affronte moi!

- Affronte-moi ! dit Ophélia en sortant sa dague.

Sophie ébaucha un sourire tandis qu'elles arrivaient à l'arène.

- Allez, courage. Les pouvoirs sont autorisés.

Elle voulait voir comment se débrouillerait Ophélia avec ses pouvoirs. Les siens étaient totalement inutiles, hélas. Elle se mit face à la fille de Dionysos et déclara :

- Tu n'es pas entraînée mais si tu peux tirer une leçon ou quelque chose que tu as appris durant ce combat, fais-le moi savoir. Réfléchis à ce que tu fais, les conséquences, ce que je peux moi faire pour te contrer. Elaborer une stratégie est plus utile que se jeter sur la personne comme les gosses d'Arès. Vérifie si ton plan n'a pas de faille. Tu as cinq petites minutes.

La fille d'Athéna avait une stratégie. Elle se la répétait en prévoyant les failles... qu'elle ne trouvait pas. Tant pis. On verra bien, n'est-ce pas ? Ophélia semblait toujours réfléchir.

- Réfléchis bien, conseilla Sophie. Il faut prendre en compte la force et les compétences de l'autre. Tu as peut être une.. (elle se racla la gorge) infime chance de gagner. Mais ne nous faisons pas de films, hein ? Je te laisse encore 30 secondes. N'oublie pas, les failles, la manière de t'y prendre. Est-ce que tu seras assez forte ? Est-ce que tu en es capable face à tel et tel adversaire ?

Elle fixa avec attention Ophélia avant de se rendre compte qu'elle avait omis un détail.

- Pas d'armes, d'accord ? On commence avec le corps à corps, sinon, t'es foutue. C'est toujours utile, même quand t'as des armes. Imagine : tu te bats à l'épée et tu lances un coup. Pendant qu'il esquive, qu'est-ce que tu peux bien faire ?

Elle attendit sa réponse et, une fois cela fait, tapa dans ses mains.

- Assez, les bavardages ! Passons à l'action. Repasse ta stratégie en tête. (Elle attendit quelques instants) Go ! s'écria-t-elle.

Elle donna l'opportunité à Ophélia d'attaquer en première.

- Allez, courage. Les pouvoirs sont autorisés.

Ophélia sourit, son influence sur les plantes ne lui étaient d'aucune utilité et elle avait du mal à manipuler le second, mais si elle y parvenait...

- Tu n'es pas entraînée, mais si tu peux tirer une leçon ou quelque chose que tu as appris durant ce combat, fais-le moi savoir. Réfléchis à ce que tu fais, les conséquences, ce que je peux moi faire pour te contrer. Elaborer une stratégie est plus utile que se jeter sur la personne comme les gosses d'Arès. Vérifie si ton plan n'a pas de faille. Tu as cinq petites minutes.

Une stratégie, jamais Ophélia n'avait encore jamais imaginé une stratégie. Elle chercha les failles de Sophie et se redit compte que son principal avantage était son expérience, la fille de dionysos avait bien eu l'occasion d'affronter quelques monstres mais ce n'était bien sure rien comparé à Sophie. Selon elle, elle ne devait pas foncer et frapper au hasard ce que pourtant, elle avait toujours fait. C'est ainsi qu'elle compris la faille de Sophie.

La fille du théâtre ne savait pas encore bien utiliser son pouvoir, mais réussis à préparer une stratégie utile...à voir.

Sophie ajouta un détail :

- Pas d'armes, d'accord ? On commence avec le corps à corps, sinon, t'es foutue. C'est toujours utile, même quand t'as des armes. Imagine : tu te bats à l'épée et tu lances un coup. Pendant qu'il esquive, qu'est-ce que tu peux bien faire ?

Ophélia réfléchit :

- C'est l'occasion de le frapper.

Sophie se contenta de taper dans ses mains et dit :

- Assez, les bavardages ! Passons à l'action. Repasse ta stratégie en tête.  Go !

La fille du théâtre fonça, elle devait compter sur sa rapidité et frapper la première. Elle fonça tout en réflechissant: où pourrait elle frappait. Ophélia avait entendu que le point faible des filles étaient le ventre, beaucoup trop prévisible. Elle lui assena alors un coup sur la gorge de toutes ses forces.

Elle se prépara à contrer un coup quand Ophélia vint vers elle. Le poing serré, elle l'envoya de toutes ses forces dans la gorge de Sophie. Ravie et étonnée à la fois par cette action, elle ne contra pas comme il le fallait. Le poing de la fille du théâtre heurta sa gorge et la fille de la sagesse, à moitié étranglée, s'empressa de lui envoyer un coup de coude dans la mâchoire, enchaînant avec un coup de genou dans le ventre.

Elle lui agrippa la tignasse et l'entraîna vers elle. Quelques instants plus tard, elle lui chopait le bras pour le lui retourner de force, le collant à son dos en partant également derrière elle.

- Le premier coup était bien joué. Je t'ai montré une de mes faiblesses face à toi. J'espère que tu seras assez intelligente pour la comprendre, dit-elle en lui envoyant un coup de genou dans le bas du dos pour la faire tomber par terre.

Elle lui colla son poing dans la figure en lâchant un bref grognement.

Cela lui remémora quelque chose. Lorsqu'elle était gamine, avant de savoir qui elle était vraiment. Une fille, qui était on ne peut plus violente, avait exécuté la même chose qu'elle à Ophélia sur So. Les mêmes techniques, la même rapidité. Cela la troubla. Comment était-ce possible, une coïncidence pareille ? Elle était la victime, elle n'arrêtait pas d'y penser. Evidemment, c'était resté gravé dans sa mémoire pour toujours. Qui aurait pu croire que ça allait lui servir ? Soudain, elle se sentit un peu coupable. La douleur qu'elle avait ressenti à ce moment là était si atroce... - mais elle était une enfant, quand même !

Si la douleur n'était pas  aussi horrible que dans ses souvenirs, elle restait bien présente. 

Elle venait de perdre une minute à réfléchir à tout ça. Tu as oublié qu'il faut toujours rester attentif lors d'un combat, espèce d'idiote ? se dit-elle, furieuse contre elle-même.

Elle se remit en position de défense, laissant Ophélia se relever.

Ophélia ne penser pas réussir à surprendre Sophie et s'en réjouit. Elle baissa donc son attention mais alors la fille d'Athéna lui assena un coup de coude dans la mâchoire et son genou dans le ventre. La fille du théâtre, impressionné par la technique de la fille de la sagesse, ne faisait plus attention à grand chose et laissa Sophie la prendre par les cheveux.
- Le premier coup était bien joué. Je t'ai montré une de mes faiblesses face à toi. J'espère que tu seras assez intelligente pour la comprendre, lui dit-elle en lui envoyant un coup de genou dans le bas du dos pour la faire tomber par terre.
Ophélia peina à se relever, croulant sous la douleur, rageant contre elle et son insuccès intérieurement..  Pendant un court instant elle se mit à détester Sophie. Comment pouvait elle lui infliger cette cela! Elle ne réfléchit pas aux paroles de la fille d'Athena sans même chercher à comprendre leurs utilité, et sous l'emprise de la colère se releva et fonça car lorsque Ophélia était en colère, elle perdait contrôle et se surestimait, là était son défaut fatal.
Pour la première fois, son instant de demi déesse et le fait d'être hyperactive lui servi. La fille de Dionysos se leva et remarqua que Sohie était perdue dans ses pensées et qu'involontairement l'avait laissé se relever. Ophélia se servi de ce bref instant, la fille de la sagesse se remit en position de défense. C'était trop tard, elle se servit de son pouvoir et se concentra de toutes ses forces pour lui envoyer des images. Elle ne le contrôlait pas assez pour la rendre folle et ce n'était pas son but, mais réussis à la déconcentrer.
Ophélia en profita pour reprendre sa stratégie en main. Et lui en fonça cette fois son poing bel et bien dans le ventre !

Sans savoir pourquoi, elle s'imagina elle-même en train de perdre la boule et d'envoyer des coups de poing à côté de son adversaire. Ce n'était rien d'autre que le pouvoir d'Ophélia, mais le fait d'échouer la rendait folle. Peut-être pas vraiment folle, mais juste un peu perturbée. Déconcentrée, en fait.

Elle comprit tout de suite la ruse de la fille de Dionysos et elle intercepta son poing en levant son genou. Visiblement, la fille du théâtre profitait de son hyperactivité pour se battre. Mais, elle venait d'arriver et utiliser ses pouvoirs, c'était la pire erreur possible. Inconsciemment, elle puisait dans son énergie.

Elle aurait du continuer à m'attaquer. C'est dommage. Elle se laisse faire trop facilement. Va falloir corser la chose, se dit So. Aussitôt, elle avança vers Ophélia. Rapidement, elle faucha les chevilles de la jeune fille pour la faire tomber. Au dernier moment, alors qu'elle s'apprêtait à toucher le sol, elle lui saisit les deux poignets et la releva. Elle enroula son bras droit autour de son cou, lui envoya quelques coups de poing pour la faire se recroqueviller dans le ventre. Elle en envoya une dizaine, la retenant toujours par le ventre.

- T'es pas vraiment coriace, toi. T'es carrément nulle. J'ai l'impression de me battre contre un gamin de deux ans ! railla-t-elle.

Elle envoya un autre coup de poing dans le ventre de la fille de théâtre. Si elle s'était retrouvée dans cette position, Sophie aurait tout de suite su quoi faire.

- Avant de se libérer, on essaie toujours de voir ce qui est déjà libre, siffla-t-elle en ricanant.

Elle lui envoya un coup de pied dans le pli du genou. Elle en avait déjà reçu dans le pli de genou, elle aussi. Et pour faire mal, ça faisait mal.

Elle ne pouvait pas donner d'autres conseils à Ophélia. Il fallait la faire bouger, quitte à l'énerver pour qu'elle se défende.

- Rectification, j'ai l'impression de me battre contre un bébé qui vient à peine de naître. Bon sang, tu as un cerveau ? Tu devrais savoir ce qu'il faut faire ! (Elle lui fila un autre violent coup de poing dans le ventre, lui arrachant un gémissement) C'est ridicule.

Elle allait loin ? Oui. Pour elle, dire "ooh, pas grave, ça ira mieux quand tu t'entraîneras plus, t'es une débutante..." c'était une perte de temps. Fallait la préparer à ce qui se passer hors du camp. Comme pour lui donner raison, un de ses demi-frères lança :

- Sophie, je crois que tu l'as tuée !

Elle ricana avec lui et murmura à son adversaire :

- Je crois qu'on va s'arrêter là si tu es même pas fichue de te libérer...

Ses yeux gris brillèrent d'excitation.

Sophie coupa la fille de Dionysos dans son élan attrapa ses chevilles pour faire tomber Ophélia. La fille d'Athéna  la frappa avec précision et elle se trouva dans l'impossibilité de la contrer.

- T'es pas vraiment coriace, toi. T'es carrément nulle. J'ai l'impression de me battre contre un gamin de deux ans ! lui dit son adversaire.

Ces paroles énervèrent deux fois plus Ophélia, mais elle ne put même pas riposter, envahie par la rage.
- Avant de se libérer, on essaie toujours de voir ce qui est déjà libre !

Elle envoya à la fille de Dionysos un coup dans le pli de genoux, ça faisait affreusement mal.- Rectification, j'ai l'impression de me battre contre un bébé qui vient à peine de naître. Bon sang, tu as un cerveau ? Tu devrais savoir ce qu'il faut faire !  C'est ridicule.

Un autre demi dieu lança :

- Sophie, je crois que tu l'as tuée !

La fille de la sagesse regarda Ophélia et lui dis:

- Je crois qu'on va s'arrêter là si tu n'es même pas fichue de te libérer...

La sang mêlé pleurait de rage, se faire humilier ainsi par Sophie la rendait folle de colère. Ophélia rigola intérieurement, *elle s'arrêter là, plutôt mourir !* Et lança un regard assassin au fils d'Athéna et réfléchit rapidement. Elle savait bien qu'elle ne pouvait pas gagner contre Sophie, aprés tout cela faisait plusieurs années que cette dernière s'entraînait à la colonie. Mais elle voulait au moins lui prouver qu'elle n'était pas une mauviette.

Pour une fois, malgré toute son admiration pour la fille d'Athéna, Ophélia ne suivit pas ses conseils : elle n'avait pas le temps d'élaborer une stratégie !

La fille du théâtre fit un lui donna un coup de pied dans le pli du genou comme Sophie l'avait fait précédemment pour se libérer. Elle lui envoya un coup dans la gorge et lui donna un coup de pied dans le ventre. Mais la fatigue la gagna vite, elle avait trop utilisé ses pouvoirs et ainsi Ophélia s'écroula au sol. Elle déclara alors :

- j'abandonne.