"Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras."
Filiorum ex Deorum
Bonjour et bienvenue sur Filiorum ex Deorum ! Inspiré des romans de Rick Riordan, ainsi que des films, le forum reprend la saga Percy Jackson. Viens vite nous rejoindre, qu'est ce que tu attends ? ♥️
Filiorum ex Deorum
Bonjour et bienvenue sur Filiorum ex Deorum ! Inspiré des romans de Rick Riordan, ainsi que des films, le forum reprend la saga Percy Jackson. Viens vite nous rejoindre, qu'est ce que tu attends ? ♥️



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Bienvenue sur Filiorum ex Deorum Invité ♥ !
Les nouveautés du mois de juillet sont par ici ! ♥
La Résistance est réouverte!
Venez participer aux trois events de l'été pour faire avancer l'intrigue! Ici pour la Colonie, pour la Résistance et enfin ici pour les mortels et divinités ! ♥
Les groupes à privilégier sont: les Chasseresses, les Créatures et les Mortels ! ♥
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez

"Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras."

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Invité

avatar

MessageSujet: "Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras." "Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras." Icon_minitimeSam 14 Mai - 11:17

Il est difficile de décrire ce qu’éprouve le Dieu des Enfers une fois qu’il met les pieds dans une forêt. Voici donc une métaphore qui devrait éclairer un peu le propos. Imaginez un taliban. Homme du désert, il supporte la lourde chaleur du soleil depuis le berceau. Jamais il n’a connu autre chose et, sauf s’il est soumis à la bonne fortune, il n’en connaîtra pas d’autre. Maintenant, sur cet immense désert où il vit depuis toujours, faites tomber de la neige. C’est déjà arrivé, par le passé. Recouvrez tout ce sable, d’ordinaire brûlant, d’une neige froide et éclatante. A votre avis, le taliban sera-t-il soulagé ? Non. Il aura peur, peur de ce qu’il ne connaît pas, peur du changement brutal de son environnement quotidien. Il se questionnera, s’acharnera à comprendre, mais il ne pourra pas. Toute sa vie vient d’être remise en question, toutes les bases de son éducation. Ainsi, pensant qu’il apprécierait votre geste, lorsque vous avez fait tomber la neige sur son pays ardent, il en viendra à vous haïr.

C’est ainsi que pense Hadès, également, lorsqu’il foule les feuilles mortes qui tapissent les bois. Ce n’est pas une question de goût, simplement d’habitude. Il déteste la forêt parce que c’est tout le contraire de son environnement naturel, fait de roches, de pénombres, et d’une odeur de soufre forte. Ici, ce n’est que résine mielleuse qui coule des troncs, qui colle au doigt comme du caramel, n’importe qui aimerait tâter de cela, mais pas le Seigneur du Monde Souterrain. D’autant plus que cette forêt, cet étendu infinie de grands hommes verts, était le royaume d’une personne particulièrement irritante : Artémis. Cette sainte-nitouche arrogante, les sourcils froncés en permanence, qui gambade jour comme nuit dans les bois avec sa troupe de suivantes vierges et virginales. Il n’y avait pas déesse plus hypocrite, plus agaçante aux yeux de Hadès. Et il lui rendait bien cette animosité.

Aujourd’hui, tout dieu qu’il était, Hadès n’avait rien à faire. Il s’ennuyait, et avait décidé de retourner un peu titiller les servantes d’Artémis, pour la faire réagir, pour la sortir de son quotidien qui devait être au moins aussi lassant que celui du Roi des Enfers. Il était apparu, comme à son habitude, dans un nuage de poussière et de cendres noires, au milieu des bois épais. Ses yeux d’onyx noir balayant ce paysage monotone avec dégoût. Il ne mit pas longtemps à repérer une chasseresse,  grimpant sur la branche d’un arbre, à quelques centaines de mètres de là. Elle était seule. Parfait. Elles avaient beau être les meilleures chasseuses qui soient, personne ne pouvait échapper au Maître du monde des morts.

Alors qu’elle grimpait avec agilité sur sa branche, Ismène ne put entendre que trop tard le sifflement strident qui parvint à ses oreilles. Elle ne put voir cet homme inquiétant, tout habillé de noir dans son grand manteau, qui était apparu en un éclair sur la branche qu’elle essayait d’atteindre. La surprise la fit lâcher sa prise, et elle tomba de l’arbre, hurlant. Un autre sifflement, un choc, bien moins douloureux qu’elle ne l’imaginait. Et pour cause, elle était dans les bras de cet homme, qui était sur la branche une seconde plus tôt. Qui était-il ?! Sa crinière noire, ses sombres pupilles, son rictus de mort…

Hurlant de nouveau, elle se dégagea des bras du Seigneur des Enfers, roulant au sol rapidement pour s’appuyer contre le tronc de l’arbre. Son visage exprimait une terreur compréhensible, l’aura d’Hadès était particulièrement désagréable lorsqu’il était perçu par ces femmes clairvoyantes. Ce dernier souriait toujours, content de l’effet qu’il avait produit. Il ouvrit ses bras, dans un geste d’embrassade théâtrale.

- Eh bien, ma petite, tu aurais pu te blesser très gravement en tombant de là-haut. Heureusement que j’étais là. Qu’est-ce qui t’est passé par la tête ? On dirait que tu as vu un revenant.

Hadès dévisageait la jeune femme d’un œil amusé. Elle devait être une jeune recrue chez les Chasseresses pour être aussi nerveuse. Son corps en pleine puberté, ses cheveux roux coiffés avec soin, aucun doute, c’était bien là une disciple d’Artémis. Il était l’heure de s’amuser un peu.

- Que… que me voulez-vous ?... Qui… qui êtes-vous ? Babilla-t-elle.

- Moi ? Disons que je suis un amateur des flammes. J’ai vu tes cheveux, on aurait dit un véritable brasier sur pattes. J’ai donc accouru, mais le résultat me déçoit…

Ouvrant sa main gantée de cuir, le dieu des Enfers fit apparaître dans sa paume une petite étincelle, qui se transforma bien vite en une flamme de taille respectable. Il regardait le feu, l’air mauvais, qui sait ce qu’il s’apprêtait à faire tout de suite ?

- Connais-tu l’histoire de Jeanne d’Arc ? Cette héroïne du Moyen-Âge français ? Elle a fini brûlée sur un bûcher, plus lumineuse que jamais. Ça te dirait de devenir une héroïne, ma petite ?


Il était évident que l’objectif d’Hadès n’était pas de simplement faire brûler une adolescente au milieu de nulle part, il était plus ambitieux que cela. C’était simplement une sorte de garantie pour que sa nièce rapplique à la rescousse de son petit protégé. Mais pour le moment, il se délectait de la terreur de cette jeune imbécile, qui ne parvenait qu’à pleurer sur son sort, sans pouvoir prononcer le moindre mot. Elle était définitivement décevante.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

avatar

MessageSujet: Re: "Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras." "Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras." Icon_minitimeLun 16 Mai - 9:06












Hadès & Artémis
“ Si ta nature est de feu, c’est la loi tu brûleras”



Le son des feuilles qui craquaient sous tes pieds, la vue des grands arbres qui te dépassaient largement au niveau de la taille, la caresse d’un vent puissant capable de détacher les feuilles des arbres, l’odeur des plantes et des fruits sauvages qui chatouillaient tes narines, le goût d’une fraise des bois sur tes papilles gustatives, toute cette sensualité, ce mélange d’émotions fortes qui bouleversaient tes sens, te procuraient le plus grand des plaisirs. Cette sensation de bonheur te faisait frissoner et révaillait ta soif d’aventure. Tu aimais ta forêt, tu en étais même follement amoureuse à cause des émotions qui te parcouraient lorsque tu venais te promener ou chasser ici. Tu ne pouvais pas te séparer d’elle, c’était ta seule raison de vivre même si techniquement, jamais tu ne mourras. Tu étais née pour cultiver ta joie dans le coeur d’une forêt. Tu venais te ressourcer là, tu aimais réfléchir dans cet endroit, assise au pied d’un Pinus longaeva ou d’un Sequoiadendron gigantea.



Tu étais la seule à ressentir le souffle d’un arbre et c’était très étrange, surtout quand on connaissait la façon dont les plantes absorbent le dioxygène. Il fallait se rappeler des cours de biologie, la photosynthèse ça vous dit quelque chose? Les plantes capturent la lumière solaire et la transforme en oxygène et en glucide. Toi, déesse de la nature, tu pouvais ressentir ce cycle respiratoire indispensable aux végétaux. Tu aimais voir les plantes s’épanouïr au printemps. Voir L’éclosion des bourgeons était comme voir des bébés venir au monde et offrir la chance de vivre sur une planète aussi belle.


La terre regorge de forêt, de bois et de parcs où tu pouvais te balader. L’amazonie est un petit coin de paradis, le poumon de la planète. Enfin, tu étais quand même triste d’y aller car tu savais que les humains avaient arrachés le tiers de cette forêt pour des broutilles. Tu allais donc au parc du Yosemite, aux Etats Unis. L’Olympe se trouvait désormais à New York, c’était bien plus simple pour toi d’aller là bas que d’aller t’aventurer dans les jungles d’Indonésie ou les forêts d’Amérique du sud. Et puis surtout, cet endroit était juste splendide. La hauteur des rochets te donnait le vertige mais les paysages étaient à tomber. Tu aimais tellement les séquoias, c’étaient tes arbres préférés et ce n’était pas ce qui manquaient à Yosemite.


Mais aujourd’hui, tu avais la garde des chasseresses (en fait tu avais toujours la garde mais passons). Puis des nymphes s’étaient plaintes d’avoir vu un énorme monstre rôder dans cette forêt du Maine. Tu avais donc décider de partir à la recherche de cette créature avec tes petits monstres. Tu avais croisé de nombreux phénomènes de monstres dans ta vie, mais les chasseresses étaient des cas à part! C’étaient des filles tellement desespérées au point de consacrer leur vie à la chasse à tes côtés. Cela te dérangeait nullement mais la majorité d’entres elles, étaient des adolescentes qui avaient voués leur vie à la chasse et surtout à la chasteté. Cette régle était tellement difficile à respecter...Tu avais de la peine pour elles mais après tout, cela faisait des milliers d’années que tu étais sur Terre et que tu n’avais succombé aux plaisirs du sexe contrairement au reste de ta famille.


Papa Zeus, Tonton Poséidon et Tonton Hadès. Eux, ils n’avaient pas le droit de se reproduire avec des mortelles. Et qu’est-ce qui s’était passé? La naissance d’une bande sang mêlés attardés. Tu pensais surtout à tonton Hadès, cet homme effroyable à la barbe mal taillé et au petit sourire carnassier. Ce Dieu devrait être enfermé dans les enfers et ne plus en sortir, ça éviterait la création de specimen bizarre… Tu plaignais Perséphone, pauvre fille, comment pouvait-elle vivre avec lui?


Tu ne devais plus te poser de questions et te concentrer. Tu avais regroupé les chasseresses pour les recompter. Tu t’étais rendue compte qu’il en manquait une et avait ordonné aux autres de ne pas bouger. Tu marchais depuis une bonne dizaine de minutes lorsque tu entendis des voix. Tu te dirigas vers elles et vit ta petite chasseresse, Roxanne, et un vieux barbu.


- Connais-tu l’histoire de Jeanne d’Arc ? Cette héroïne du Moyen-Âge français ? Elle a fini brûlée sur un bûcher, plus lumineuse que jamais. Ça te dirait de devenir une héroïne, ma petite ?


Tu vins à la rescousse de la jeune fille et te postas devant le vieux barbu, ton arc et ta flèche plantés vers lui.


- Et vous, connaissez vous l’histoire d’un homme dont j’ai oublié le nom qui avait eu l’imprudence de me regarder prendre mon bain au milieu de la forêt et que j’ai tué et donné à manger à mes chiens?


Tu le fixas un moment et baissa légèrement son arme. Ce physique de ressortissant d’un hopital psychatrique et cette boule de feu dans la main te rappelais quelque chose


- Tonton Hadès?



par humdrum sur ninetofive






Revenir en haut Aller en bas

Invité

avatar

MessageSujet: Re: "Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras." "Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras." Icon_minitimeJeu 19 Mai - 19:11

On ne pouvait nier la satisfaction grandissante du Maître des Enfers. Il avait tout, tout ce qu’il voulait, servi sur un plateau d’argent par la déesse de la lune. Il l’avait devinée, au milieu des froissements de feuille. Elle n’avait pas son pareil en discrétion, c’était bien là le plus agaçant. Mais au fil du temps, Hadès avait appris à reconnaître les signes, les indices, les déplacements. Toute sa concentration était obnubilée par les mouvements de la Chasseuse, si bien que sa boule de feu perdait en intensité à chaque seconde. Il l’entendit s’approcher à pas furtifs, frôler le vent pour se mettre juste entre Hadès et la protégée de la déesse. Son discours était véhément, vantard, vindicatif, tout ce lexique qui sonne si mal à l’oreille des amateurs de musique. Pourtant, le dieu de la mort sourit face à ces menaces, elle le reconnut bien vite.

- Tonton Hadès ? S’exclama-t-elle.

La forêt fut alors secouée par un rire grave, sec, mauvais, c’était celui du Maître des Enfers, celui qui annonçait de bien mauvais présages. Son maléfice toujours dans les mains, Hadès se résolut pourtant à l’envoyer plus loin, et il se transforma en cendres chaudes juste avant de heurter le tapis de feuilles mortes. Il toisait désormais sa nièce tant attendue avec son rictus coutumier.

- Je me rappelle de cette histoire, j’avoue que ta cruauté de l’époque m’avait alors amusé, mais depuis tu es devenu la petite fille sage de Zeus. Tu te balades dans toutes les forêts du monde, tu recueilles ces pauvres filles, tu deviens une sorte de mère pour eux. C’est tellement mignon… et si narcissique. Acheva-t-il avec rudesse.

D’une démarche calme et solennelle, comme à son habitude, il contourna Artémis sans le moindre regard, sans la moindre considération. C’était sa manière de lui signifier à quel point la mégalomanie de la Chasseuse était agaçante pour ce dieu qui n’avait de cesse de s’acquitter de sa tâche avec assiduité. Il revint auprès de la petite chasseresse terrorisée. Ses yeux luisaient d’un violet langoureux, mais on devinait parfaitement son mauvais côté derrière cet hypnotique charisme.

- Tu ne t’es jamais demandé, ma petite, pourquoi la grande Artémis se souciait ainsi de vous ? Pourquoi elle souhaitait que vous lui juriez fidélité, même dans la mort ? C’est parce qu’elle ne pense qu’à elle !
Chuchota-t-il. Tu vois ? Se créer sa petite armée de serviteurs dévoués… C’est son rêve ! Et comme tu étais sûrement aveuglée par ses promesses, tu ne l’as pas deviné.

Semer le trouble, le doute, la peur peut-être. Rien n’était plus doux pour le grand Hadès que de semer la pagaille chez les mortels. Enfin si, il y avait mieux : faire de même chez les immortels. Il arborait un sourire de victoire, alors qu’il continuait sa tirade d’une voix de cuivre.

- Mais ne t’en fais pas, tu peux encore la laisser dans son narcissisme, me rejoindre. Je te rendrais cette liberté que tu as perdu le jour où elle t’a envoûté. Tout se passera bien, si tu veux bien m’accompagner.

Dans son dos, le dieu de la mort était parfaitement capable de mesurer le courroux de la Vierge Eternelle. Elle irradiait d’un feu vengeur, le même qui la poussa à enlever la fille du roi Agamemnon. Cette histoire aussi, elle était drôle à raconter. Hadès était bien obligé d’avouer que, à une époque, sa nièce avait encore un tempérament de déesse.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

avatar

MessageSujet: Re: "Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras." "Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras." Icon_minitimeLun 30 Mai - 15:55












Hadès & Artémis
“ Si ta nature est de feu, c’est la loi tu brûleras”



Tu ne pouvais en croire tes yeux, c’était bien lui, oncle Hadès. Son rire répugnant te dégoûta au plus haut point. Tu reculas d’un pas un pensant qu’il avait complètement perdu la tête. Quelques oiseaux s’étaient envolés laissant échapper quelques plumes. Elles faisaient parties des oiseaux, ils y tenaient comme leur propres richesses. Une plume était symbolique pour la nature. Et ce symbole fut taché, souillé par le pire homme qui existait sur ce monde. Les oiseaux avaient préféré abandonner leur richesse plutôt que de subir ce rire strident qui parvennait aux oreilles comme étant un supplice pour toi et pour les être vivants qui vivaient dans cette forêt et qui possédaient l’ouïe. La petite chasseresse fut légèrement effrayé par tes deux vulgaires mots. Cette fille s’était rendue compte qu’elle avait eu “l’honneur” d’avoir adressé la parole à un Dieu aussi puissant. Sa joie et sa fierté se ressentait si bien, qu’elle recula encore de deux pas et se cogna contre un boulot. Elle resta adossée à cet arbre, en te fixant toi, et le vieux fou d’un regard apeuré.

Hadès envoya sa boule de feu sur un tapis de feuille morte. Tu te crispas d’un coup, tu étais secoué d’un léger vertige en voyant comment ton oncle traitait ces pauvres feuilles qui avaient fait parti de la vie d’un arbre et qui auraient dû devenir de l’humus pour le nourrir. Tu te retenais de lui lancer une flèche dans le coeur, tu te disais qu’il n’avait aucun respect pour les âmes mortes qui nourrissaient la vie.

-    Je me rappelle de cette histoire, j’avoue que ta cruauté de l’époque m’avait alors amusé, mais depuis tu es devenu la petite fille sage de Zeus. Tu te balades dans toutes les forêts du monde, tu recueilles ces pauvres filles, tu deviens une sorte de mère pour eux. C’est tellement mignon… et si narcissique.

Tu le toisas d’un regard méprisant. Celui qui donnait envie au parleur de stopper son discours immédiatement.  Cependant, le Dieu des enfers ne comptaient pas en rester là. Il avait une occasion rêvé pour la critiquer à coeur ouvert, il allait en profiter un maximum. Il ignora ton regard et te contourna pour rejoindre ta petite chasseresse, terrorisée à un point inimaginable.


-    Tu ne t’es jamais demandé, ma petite, pourquoi la grande Artémis se souciait ainsi de vous ? Pourquoi elle souhaitait que vous lui juriez fidélité, même dans la mort ? C’est parce qu’elle ne pense qu’à elle ! Chuchota-t-il. Tu vois ? Se créer sa petite armée de serviteurs dévoués… C’est son rêve ! Et comme tu étais sûrement aveuglée par ses promesses, tu ne l’as pas deviné. Mais ne t’en fais pas, tu peux encore la laisser dans son narcissisme, me rejoindre. Je te rendrais cette liberté que tu as perdu le jour où elle t’a envoûté. Tout se passera bien, si tu veux bien m’accompagner.


Tu brûlas de colère. Ton coeur se mit à tambouriner avec violence dans ta poitrine. Tes mains se crispèrent ainsi que ton visage rougit par la haine. Ton oncle, tu le maudissais. C’était un vieil homme pourrit de l’intérieur. Rien ne pouvait le pardonner de sa méchanceté, même pas sa vieille barbe qui n’a pas été rasé depuis la guerre de cent ans. Roxanne resta paralysée sur place, elle était incapable de le répondre. Elle était submergée par la peur. Tu te doutais qu’elle ne réfléchissait pas à la proposition de ton oncle, elle était juste bêtement mortifiée. Elle ne pouvait pas détacher son regard du Dieu.

- Mon oncle, tes paroles ne m’atteignent point malgré ma haine à ton égard. Oublie cette époque, je n’étais qu’une jeune et naïve déesse. J’aurais fais payer cette homme encore plus cher maintenant. Que vous soyez jaloux de ma relation avec mes chasseresses ne vous autorise pas à me critiquer ouvertement surtout devant une de mes protégée. Ce n’est pas ma servante. Comme vous pouvez le voir, mes chasseresses ne sont pas malheureuses à mes côtés. Elles savent que ce serment de me protéger jusqu’à la mort est aussi réciproque. Je suis venue chercher cette chasseresse, si j’étais cruelle et méchante comme vous le sous entendez, je l’aurais laissé planté là et je serais partie. Mais croyez-moi, je ne les abandonnerai jamais. Surtout quand elles se retrouvent dans une situation comme celle là.

Tu retins sa colère. Tu souhaitais que ton père fasse tomber la foudre sur ton oncle pour qu’il disparaisse pour toujours. Mais ce n’était pas si simple, il fallait s’en débarasser avec ses propres moyens pour prouver à ce monstre de quoi tu étais capable.

- Allez-vous en. Allez retrouver votre pauvre femme aux enfers. Ah, j’oublais, c’est le printemps. N’est-ce pas la saison où elle n’est point à vos côtés?


 

par humdrum sur ninetofive






Revenir en haut Aller en bas

Invité

avatar

MessageSujet: Re: "Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras." "Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras." Icon_minitimeJeu 30 Juin - 16:40

A cet instant, rien au monde n’aurait pu effacer le sourire du Roi Souterrain alors qu’il continuait de dévisager avec assiduité le visage de cette jouvencelle, perdue au milieu des bois, entièrement à la merci du moindre loup qui passerait par là. Plus Hadès la fixait, et plus elle pouvait se sentir partir. Le dieu des Enfers avait ce talent bien à lui de fasciner quiconque posait son regard sur lui. Alors lorsque lui-même répondait à ces jeux hasardeux, on ne pouvait plus protéger sa pauvre victime de son emprise impérieuse. Il rapprochait son visage, toujours plus, une idée titillait alors son esprit malade. Et si, au comble des affronts, il volait un baiser à celle qui avait juré chasteté éternelle à sa déesse ? Nul doute qu’ensuite Artémis, la Grande Chasseuse, n’aurait de cesse de maudire son oncle jusqu’à la fin des temps. Mais au moins apprendrait-elle que même un dieu est atteignable en son sein-même, dans ce qu’il a de plus sacré.  

Malheureusement, Artémis n’était pas la déesse de la chasse pour rien… D’une précision ahurissante, elle parvint à marteler le cerveau de son oncle de mots infâmes, d’humiliantes leçons de morale, et de promesses idiotes. Elle semblait réellement croire ce qu’elle disait. Il n’y a rien de pire qu’un menteur suffisamment bon pour se convaincre lui-même. Ses chasseresses, précieuses ? Y’avait-il pire calomnie ? Les chasseresses n’étaient que des humaines, et resteraient des humaines. Elles ne peuvent prêter serment pour l’éternité, ça n’a jamais été ainsi ! Même les dieux ont du mal à respecter leur parole, alors des hommes ?! Et puis leur faire jurer chasteté… qu’est-ce que ça leur apporte ? A part une frustration immortelle ? Décidemment, la Dame de la Lune n’avait plus rien de la légendaire déesse.

Puis vint l’ultime estocade : l’évocation de Perséphone. Elle osait… Cette petite harpie osait parler de la femme du Seigneur des Enfers ! La pauvre chasseresse pouvait voir les pupilles de son tortionnaire brûler d’une sinistre flamme. Son rictus disparu, ne laissant plus que son véritable visage, sculpté dans la haine et le mépris. Elle pouvait voir à quel point Hadès souffrait en réalité. Mais pendant une seconde, un seul instant. La jeune fille découvrit, pendant ce tout petit instant la véritable nature du dieu de la mort. Mais elle se taisait toujours, tandis que ce dernier reprenait le contrôle de son visage humain. Il s’éloigna un peu de la chasseresse pour concentrer son attention sur Artémis. Il était désormais tout aussi courroucé qu’elle. Il la toisa.

- Ne parle pas de ma femme comme si tu la connaissais. Ne parle pas de l’amour comme si tu en savais quelque-chose. Ce que tu ressens pour ces filles n’est pas de l’amour, ton rôle sur ce monde consiste à ne plus jamais en éprouver. Tu n’es qu’une créature informe, qui ne supporte plus de se voir que dans le regard de ses fidèles servantes. Tu prétends être clémente, mais lui as-tu dit le sort réservé à celles qui brisent leurs vœux ? Et lui as-tu également précisé qu’il est impossible, même pour un dieu, de respecter un serment éternel ?

Le puissant Hadès se tourna de nouveau vers son sujet d’expérience. Il voulait encore essayer, essayer de briser le lien tissé entre les deux femmes. Si son expérience s’avérait concluante, il aurait désormais un point de pression sur sa nièce. Et ce serait un extraordinaire cadeau à lui faire. Il plongea de nouveau son regard d’améthyste dans celui de la jeune fille. Il avait la mine grave, feignant l’inquiétude pour le sort de cette pauvre humaine.

- Est-ce que tu comprends ce que je veux dire ? Un jour ou l’autre, tu finiras par briser le serment que tu as fait à ta déesse.
Il posa un doigt sur ses lèvres rosées et chuchota le reste de ses paroles. Mais ce ne sera pas de ta faute, entends bien. Toutes les créatures de ce monde sont identiques… aucune n’est capable de faire une promesse et de la tenir pour l’éternité… Ce serait de l’esclavage, et tu n’es pas une esclave… Alors, je te le demande encore une fois, quitte cette harpie qui prétend être ton amie. Tu ne connais pas son vrai visage, mais un jour elle te le montrera, et elle te détruira car tu auras simplement obéit à ce qui fait de toi une humaine libre, et non une esclave sans cervelle.

Intérieurement, le dieu des Enfers brûlait de savoir la réponse de la jeune fille, qui semblait de plus en plus déstabilisée. Finirait-elle par tomber dans les bras de celui qui, quelques instants auparavant, lui était présenté comme étant la pire des crapules. Ce serait une telle consécration pour Hadès… une telle victoire… Voyant que sa captive ne faisait plus un geste, le dieu de l'Olympe ne put résister à la tentation, et il posa doucement ses mains sur les épaules de la jeune femme, et posa ses lèvres sur les siennes. L'ultime coup de boutade pour la déesse de la chasse qui voyait toute la scène.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: "Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras." "Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras." Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

"Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras."

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Filiorum ex Deorum :: 
Hors-RPG ~ Partie détente
 :: Les corbeilles :: Archives des RP.
-