Alors, règle n°1, ne me prenez jamais dans vote équipe pour une partie de prise de drapeau... Je suis tellement maladroite et tête en l'air que j'attaquerais mon propre camp..
Règle n°2, ne me faites jamais peur ou ne me déplaisez jamais, parce sinon, il vous arrivera quelque chose qui ne sera sans doute pas à votre goût !
Règle n°3, faites moi rire et je serais dans vos bras. Si il y a une chose que j'adore par dessus tout dans ma vie, c'est rire , sourire ; le bonheur me diriez vous.
Règle n°4, ne me lancez surtout pas de défi complètement débile ; sinon vous serez responsable de tous les dégâts ou choses étranges que j'aurais exécuté !

Sinon, si vous êtes arrogant, imbus de vous même, si vous êtes un vilain monstre ou injuste ; vous reporter à la règle n°2.
Pour votre bien adorez moi.

Ce que je vois dans le miroir ? C'est souvent une jeune fille élancée, au courbe généreuse et à la chevelure noire de jais. Mais si j'approfondis l'examen, j'y vois une peau blanche, des pupilles couleur or et de larges lèvres rouge. Ce que je préfère chez moi ? Mes tâches de rousseur sur ma peau clair. Pour moi elle symbolise l'attraction du soleil envers la lune.
Vous voulez m'emprunter un habit ? Vous n'y trouverez que des robes blanches ou des slims noir ainsi que des vestes colorées. L'hivers ? Connait pas moi !

Je n'avais que deux ans lorsque je prononçai mon premier. Lequel étais-ce ? "Papa." Ma mère m'avait jeté un regard noir et déclaré d'un ton sec : " Il t'a abandonné ton papa. Laisse tomber ma belle.". Peut-être que c'était la lueur de tristesse aperçue dans son regard combiné à la blessure qu'avait provoqué en moi ces paroles ou juste l'instinct qui me poussa à crier durant plus de deux mois en continue le mot " Papa ". Les années passèrent et ma mère devint de plus en plus exécrable. Elle me jugeait sans arrêt, critiquant mon physique, mes notes, mon caractère tous. A l'âge de dix ans, tous les soirs, dès que je me cachais sous mes draps, j’échafaudais des stratégies pour rendre ma maman gentille et priait tous les dieux que je connaissais à l'époque - ce qui ne se réduisait qu'à deux malheureusement..
Je poursuivais ma scolarité dans un incroyable manque de confiance en moi. Je parlais à seulement deux personnes : mon meilleur ami et son meilleur ami. Puis lorsque j'entra en seconde, il y eut les monstres, la découverte de ma condition, de mes pouvoirs ; tous c'est précipité..
Lorsque j'arrivai à la Colonie en compagnie d'un centaure mal luné, je compris qu'ici, j'y passerais toute ma vie. Loin de cette mère indigne.
Rapidement, je me révélai très habile au combat, et fut reconnu par mon père deux semaines après mon arrivée. C'était un soir où le soleil filtrait à travers les carreaux de mon bungalow. J'avais trouvé un chat abandonné à la patte cassée et l'avait pris dans mes bras. Puis je l'avait reposé et le vit s'enfuir en courant, sa patte guérie. Un soleil s'illumina alors au dessus de ma tête.