Manoir [ by Moi :D ]
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Manoir [ by Moi :D ]

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MessageSujet: Manoir [ by Moi :D ] Manoir [ by Moi :D ]  Icon_minitimeVen 5 Aoû - 18:12

Son isolement faisait aussi bien sa force que sa faiblesse, à trente kilomètres de toute civilisation, une ancienne route y menait. Une fois arrivé à destination, on voyait le manoir Sombresang, trônant sur une colline au dessus d'un ancien village entièrement déserté par les êtres humains normaux. Il y restait un ancien prêtre, ancien professeur du village, qui occupait avec son vieux chien, une petite maison en bordure de la route menant au manoir. Cette route était étroite et tortueuse, elle menait devant une énorme grille entourée de longues clôtures délimitant les terres de la masure. Arrivé devant ces grilles, il fallait les franchir, soit par identification visuelle ou olfactive, soit sur invitation. On pénétrait alors dans l'enceinte où une vaste route de petits graviers menait à une fontaine représentant deux serpents enlacés autour d'une femme nue. Le terrain était éclairé par d‘imposants flambeaux et les plans de végétation étaient équipés de détecteurs de mouvement. L'équipement entier coûtait une fortune mais quand on avait eu des centaines d'années pour amasser une fortune colossale, ce n’était que bagatelle. Des hommes patrouillaient en binômes, avec un chien spécialement dressé et étaient surveillés par des caméras, certaines visibles, d'autres dissimulées. Il y avait également des fenêtres factices, d'autres abritant des nids de mitrailleuses ou un tireur d'élite, d'autres encore, des lances grenades. Lemanoir avait une forme de U, entourant le visiteur de ses bras. Il s’élevait sur quatre étages et possédait un sous-sol, puis un sous sous-sol. C'était un vaste complexe.

Deux immenses portes représentaient Jörmungandr, le serpent monde, fils de Loki et de la géante Angrboda. Une fois celles-ci franchies, on se retrouvait dans une vaste entrée donnant sur un majestueux escalier en obsidienne pigmentée de rouge profond et d’orange, offrant une impression de pierre vivante. De nombreuses personnes avaient remarqué que cette couleur rappelait le Palantir de Sauron détenu par Saroumane dans le Seigneur des Anneaux. Le vestibule possédait deux portes. Celle de droite menait dans les cuisines puis à l'aile des serviteurs. Celle de gauche menait aux caves qui abritaient des centaines de tonneaux de vins et d’innombrables bouteilles, puis au sous sous-sol où d'immenses réfrigérateurs et chambres froides renfermaient le sang et les humains à sang. Après l'ascension de l'escalier, on se retrouvait devant deux portes en chêne habilement ouvragées et représentant une vigne abondante. Une fois ces ses magnifiques portes ouvertes, on se retrouvait dans une immense salle de réception coupée en deux en son exact milieu par une très longue table. Sur chaque mur reposaient d'anciennes armes, toujours fonctionnelles, allant de la hache en pierre à une délicate arquebuse en passant par les hallebardes, armes orientales et asiatiques se côtoyant. Chacune des sociétés, pays ou continent était représenté par au moins un exemplaire de ses aciers. Trois immenses cheminées et un discret chauffage au sol permettaient de chauffer la salle glacée. Derrière les tentures, dans le fond de la salle, un petit vestibule donnait sur trois portes : celle de droite montant sur le toit, celle du milieu menant aux chambres des maîtres du manoir et celle de gauche donnant sur une salle de billard, bibliothèque et bureau personnel du maître de maison. Cette bibliothèque, pour peu que l’on trouve la bonne combinaison du coffre dissimulé derrière les livres, donnait accès à une petite clé. Il suffisait d’insérer celle-ci dans la serrure du billard pour écarter et faire disparaître la bibliothèque dans un renforcement du mur. Apparaissait alors un petit escalier descendant vers une salle dissimulée qui contenait plusieurs ordinateurs ultra performants, une armurerie high-tech, un garage et une immense piscine contenant trois requins blancs.

Mais pour le moment retournons dans la vaste salle où le seigneur des lieux, Roxo Sombresang était assaillit par une marrée vampires emplie de courtisans et courtisanes, masqués et déguisés, tentant de le charmer et de l'attirer dans leur filets. Mais ce dernier restait de marbre, sa main posée sur l'épaule fine et délicate de sa fiancée, une humaine, aux cheveux roux et aux yeux d'un vert fascinant. Sa robe vert émeraude, la blancheur de sa peau et la douceur de sa voix avaient su dompter l'être froid et sanguinaire qu'était Roxo. Elle l'avait charmé telle un flûtiste charmant un serpent. Ce dernier n'avait pu se défendre et en quelques minutes, il lui avait appris la moitié de sa vie, sa nature et son statut. Elle ne l'avait pas rejeté, se rapprochant petit à petit de lui. Elle était toujours humaine, il n'avait pas le cœur de la transformer. Elle, elle avait pris sa décision et attendait le bon moment pour lui demander cette faveur. S’il refusait, elle se suiciderait devant lui en se coupant les veines, le forçant ainsi à la sauver ou à se damner en refusant. Mais pour le moment, elle prenait plaisir à sentir tous les regards se porter sur sa gorge, qu'elle avait pris soin de dégager de tout ornement. Elle avait de nombreuses ennemies, elles convoitaient toutes Roxo, et elle, la pauvre et stupide humaine, la si faible et peureuse humaine, elle avait capturé le cœur de leur seigneur.

La fête battait son plein, plusieurs nécromanciens avait accomplit l'exploit de ressusciter les restes pourris et grouillant de vers d'anciens musiciens tels que Beethoven, Bach, Vivaldi. Une chose normale dans une fête de morts- vivants résistant aux usures du temps et aux hommes. Seule chose choquante, l'humaine, quasiment lovée contre Roxo, sa gorge dégagé sur un léger décolleté. Se dernier avait une main sur son épaule, l'autre délicatement posée sur sa hanche, marquant ainsi qu'elle était sa propriété. Le plafond de la salle était une immense baie vitrée et sous cette baie un balcon donnait sur la salle. Sur ce balcon étaient postés plusieurs gardes équipés de différentes armes. Ils surveillaient leur seigneur et maître en liaison avec quelques gardes dissimulées dans la foule. Le ballet de charme, de manigances et d’alliances allait et venait, nombreux étaient les couples qui se défaisaient le temps d'une soirée et se reformaient dès le lendemain. Entre les rares vampires il y avait extrêmement peu de friction, la race des sangs purs étant de plus en plus affaiblie par le passage des années. Seuls les plus puissant voyaient leur puissance s’accroître encore et encore, la caste "dirigeante ", les autres stagnaient a un niveau plus faible. Ces vampires renégats étaient de plus en plus nombreux, qu'ils soient électroniques ou transformés par un ancien en manque d'aventure. Tout n'était pas rose chez les vampires, il y avait de nombreux suicides, certains ne supportant plus l’immortalité. Il allait falloir modifier les règles, et cela de manière drastique. Voilà pourquoi Roxo les avaient tous rassemblés en ce lieu, voilà pourquoi il y avait tant de gardes dans la salle, les règles allaient être irrémédiablement bousculées, violées et modifiées.

Ôtant doucement les mains du corps de sa fiancée, le vampire se tourna vers le chef de sa garde et lui fit le signe convenu. L'homme acquiesça et disparu au milieu de la foule. Revenant vers l'humaine, Roxo lui passa le bras autour de la taille et l’amena vers la table. Il la fit s'asseoir sur un siège et toussota discrètement, aussitôt il y eut un mouvement de foule, tout le monde se dirigeant vers la table. Il s'assit et les autres s'assirent ensuite. Puis le silence ce fit et Roxo prit la parole. Sa voix était grave et puissante, elle instaurait d'emblée une sorte de confiance entre lui et ses interlocuteurs. Il amena le sujet petit à petit dans la conversation, subtil mélange de rhétorique et d'interrogation, il voulait amener l'interlocuteur à penser comme lui. Sous la table, la jeune humaine lui tenait la main, lui en caressant le dos avec une certaine tendresse. Finalement, il arriva au but et déclara : " Il faut renouveler notre sang". La salle resta figée quelques secondes, puis se fut l'explosion, cris de protestation, hurlements de haine… Roxo ne bougeait pas, toujours assis, sa main dans celle de sa fiancée. Plusieurs personnes se levèrent, clamant haut et fort que de tels propos étaient outrageux et qu'il fallait exécuter le traître à la race qui avait dit de telles insanités. Ils furent interceptés par un cordon de gardes et sommés de retourner s'asseoir, ce qu'ils firent, toute volonté de rébellion douchée par les armes pendantes aux cotés des soldats. Les conversations et protestations se turent au bout d'un moment et tous se tournèrent vers l'investigateur principal de ce sacrilège qui reprit à nouveau la parole d'une voix glaciale et sifflante. 
« Bon, je constate que vous ne pensez qu'à vos joli minois. Je parlais de faire entrer des nouveaux vampires, triés sur le volet pour nous aider et pour élargir notre assemblée, mais il me semble que vous ne voulez pas, bien. J'allais vous proposez un vote mais au vu de vos réactions, je pense plutôt invoquer mon droit le plus formel, prendre la décision seul. Si certains veulent m'aider, la place est près de la cheminée du fond, pour les autres, restez assis. » 

Roxo se leva d'un bond, puis se dirigea vers le fond, sa femme le suivant, bientôt il fut rejoint par toute la salle, personne ne voulant rester seul et sans soutient. Malgré leur aveuglement, ils avaient confiance en Roxo et reconnaissaient son rôle de chef. Passant près de l'humaine, une des Marquises adressa un commentaire désobligeant sur le fait qu'une humaine choisie par le dirigeant puisse imposer sa volonté. Un léger sourire aux lèvres l'humaine écrasa sa main sur le visage de la Marquise, l'envoyant sur le sol et répliquant de sa voix douce :
« Parce que l'Humaine, elle, sait ce battre. » 
Et elle se retourna vers Roxo avant de l'embrasser avec douceur. Un garde ajouta en relevant la Marquise : 
« Et que l'humaine a le cœur du Seigneur » faisant ainsi grogner la Marquise et rire les vampires proches.

Roxo souriait de toutes ses dents pensant que sa Fiancée était semblable à une louve qui deviendrait une louve alpha si elle était un jour transformée. Les mains sur les hanches de cette dernière, il irradiait de bonheur.
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MessageSujet: Re: Manoir [ by Moi :D ] Manoir [ by Moi :D ]  Icon_minitimeVen 5 Aoû - 18:13

La lumière lui tira un long gémissement de douleur, malgré les fenêtres anti UV la lumière faisait toujours du mal à cette créature essentiellement nocturne. Il grogna une nouvelle fois en ne sentant pas la présence de la Rousse auprès de lui. Se redressant lentement, il constata qu'il était très tard, il pesta contre sa fainéantise et sortit du lit. Il entendit vaguement le bruit de la douche et sourit, il savait maintenant où se trouvait Kalhan. S'étirant devant le grand miroir, il contempla son torse nu, ses muscles saillant finement dessinés, une peau un peu translucide, un port assez royal et précieux, on pouvait dire que c'était un bel homme. Certaines le comparaient à une statue de marbre, d'autres d'albâtre. Il avait eu vent de ces rumeurs qui l'avaient doucement fait rire, mais pour le moment il revient au présent en sentant une douce odeur de cerise atteindre ses narines. Il ne se retourna pas tout de suite apercevant un éclair roux du coin de l'œil, puis la chaleur d'une main dans la sienne. Il se retourna alors lentement et croisa des yeux pétillants de malice. Il s'y perdit, assumant totalement cet état dans lequel elle le mettait. 

Quelque secondes plus tard, il refit surface et s'avança des quelques centimètre séparant leurs deux corps. Il la prit dans ses bras, ses lèvres se collant avec douceur aux siennes, il adorait tout particulièrement ces rares moments d'intimité avec cette femme, encore humaine pour le moment, dans cet oasis de paix qu'était sa chambre, cette vaste pièce d'une trentaine de mètres carrés, décorée assez sombrement mais avec goût. Trois immenses baies vitrées prenaient un pan entier de mur, ouvrant sur le parc et la forêt débutant à quelques dizaines de pas. Un autre pan de la chambre contenait un bureau de travail de bois noir lustré avec soin. Sur ce dernier, on pouvait apercevoir deux ordinateurs portables, deux armes à feu et une dague perdus au milieu de divers livres et documents. Derrière ce bureau une petite bibliothèque contenait des textes d'une forte valeur sentimentale pour le maitre des lieux et pour sa fiancée. Cette humaine si fiévreuse et incontrôlable qui l'avait charmé en peu de temps. En y repensant le regard de Roxo se tourna vers le troisième pan de mur, l'endroit où se trouvait l'immense lit à baldaquin, vestige de la glorieuse famille Sombresang. Cet immense lit de deux mètres carrés, spécialement commandé par le grand père de Roxo avait vu naître tous les Sombresang. 

C'était un meuble chargé d'histoire, chargé de souvenirs et de majesté. La pièce était très peu équipée en arme, seule quelques katana ou autre sabres traînaient dans des endroits stratégiques. Certes ce n'était pas très discret mais Kalhan avait décrété que ce serait ainsi, et comme souvent, quand Mademoiselle décidait, Roxo se taisait, écoutait et appliquait. Elle n'était pas seulement sa fiancée, son amante et son amour, elle était aussi son principale soutient, la personne qui l'aidait le plus. Pour tous les vampires, lorsque arrive un certain âge, la vie perd son intérêt et ils ne pensent plus qu'à mourir. C’était à peu près l'état dans lequel se trouvait Roxo lorsqu'elle le trouva , le charma et lui arracha son cœur. Il ne pensait pas à l'époque pouvoir succomber aussi vite aux charmes d'une simple humaine, le coup de foudre, il n'aurait pu expliquer ça autrement, et malgré tout, il en était fier. Il avait trouvé l'amour, après 500 ans d'une vie longue et torturée, s'essayant à diverses pratiques. Il avait expérimenté de nombreuses choses avec des femmes, avec des hommes… il n'avait pas poussé le vice jusqu'aux animaux mais les vampires étant aussi des zombies, il considérait qu’il avait sombré dans une certaine folie sexuelle et débridée très vampirique. Il avait sombré dans le vice et dans la corruption, prenant part à des activités illégales. Il avait même tenté le massacre d'un village, heureusement il avait été arrêté à temps par son oncle qui, après l'avoir copieusement soufflé, l'avait remis en forme. Certes les vampires n'avaient pas besoin de tenir la ligne, ne pouvant ni grossir ni maigrir, mais comme tout être vivant, les vampires utilisaient leurs muscles et avaient besoin de les entretenir.
Sentant des lèvres sur les siennes, il revient au moment présent, atterrissant doucement au pays des rêves, rompant le baiser, il caressa doucement la joue de sa compagne, la remerciant silencieusement pour ne pas avoir laissé ses démons passé l’entraîner.

Elle était au courant d’absolument tout ce qu'il avait fait et tenté, il avait pensé la faire fuir en faisant ça, naïf qu'il était. Bien sûr, il lui avait caché certaines choses, sur ses amantes et amants, comme il se les cachait à lui-même. Il se considérait comme un monstre et Kalhan était son point faible, la personne qui arrivait à le calmer, à le manœuvrer, elle était en quelques sortes son guide. Et voilà qu'il s'égarait à nouveau en conjecture. Se giflant mentalement, il prit la femme dans ses bras et l'amena jusqu'au lit, la recouchant avec douceur sur les immenses coussins parsemant le lit. Il se mit au dessus d'elle, félin, prédateur, son corps à une distance parfaitement tentatrice de la jeune femme.
Les longs jets brûlant d'eau détendaient ses muscles. Les deux mains appuyées contre le marbre froid il laissait son corps à la merci de l'eau, à la merci du massage habile de la rousse. Il était encore tendu par la décision qu'il avait prise la nuit précédente. Il était conscient qu’il s’agissait du bon choix mais il ne se sentait pas bien. Il avait bafoué de nombreuses règles du code de comportement des vampires, violé les traditions, détruit l'étique des vampires. Il risquait gros, assassins, enlèvement de proches, il devait agir vite et neutraliser ses principaux délateurs. Son regard se fit plus dur et il se tourna vers Kalhan, caressant tendrement sa joue. 
" Mon cœur... Je... Je dois te transformer... Je t'… " Il ne put finir sa phrase, noyé sous le baiser passionné de l'humaine. 

" Roxo ! Depuis le temps que j'attendais que tu me le proposes... ô mon amour. Fais-moi tienne, fais-moi te rejoindre dans cette mort si fabuleuse que tu vis... Fais de moi une des vôtres..." 

Il ne s'y attendait vraiment pas, et la tête qu'il eu fit éclater de rire la belle rousse. 

" Je t'attendrai sur le lit Roxo, rejoint moi dès que tu le souhaites..."
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MessageSujet: Re: Manoir [ by Moi :D ] Manoir [ by Moi :D ]  Icon_minitimeVen 5 Aoû - 18:13

Roxo prit le temps de bien laver son corps, l'inspectant dans les moindres recoins, essayant de gagner du temps pour éviter de la transformer. Il ne voulait pas, il ne se sentait pas prêt. Il finit pourtant par s'extirper de la douche. Il prit, encore une fois, le temps de bien se sécher, essuyant son corps même une fois celui-ci parfaitement sec. Il était fébrile, il tremblait même. L'adrénaline abondait dans ses muscles, un peu plus et son cœur se mettrait à rebattre. Il s'appuya contre le marbre, essayant de se calmer, les exercices respiratoires ne marchaient pas sur les vampires. Le seul moyen de se calmer, pour son peuple, était le sang, l'action, et là, il ne pouvait pas. Bien sûr, il allait se gorger de sang... Celui de sa femme... Il allait même la tuer... La transformation, une épreuve tellement douloureuse et solitaire... Il se souvenait de la sienne, la longue descente aux enfers, seul, isolé, perdu. Puis l'arrivée du sang, le goût si doux et agréable sur la langue, ce liquide qui deviendrait le futur, la vie, la seule lueur colorée dans cette longue chute. 

La Damnation, voilà ce que prêchais le prête du village, devenir vampire montrais la damnation à l'être humain, il lui en donner l'avant goût. Mais ce prêtre restais dans le village, il disait contrer le mal, l’empêcher de s’échapper du château. Certes il n'y arrivait pas, les vampires passant quand même, que ce soit en véhicule ou en hélicoptère, mais ils le respectaient. Le prête avait une sorte de sauf-conduit, personne ne le touchait, personne ne l'approchait. Non pas que les vampires craignaient la religion, non, ils respectaient simplement cet être qui avait essayait de les faire revenir vers la lumière, de les faire revenir dans la Grâce de Dieu. Le nombre d'essais et le nombre de refus qu'il avait essuyés en faisait une sorte d’icône. Il serait regretté quand il rejoindrait son dieu, il partirait seul, abandonné de tous, sauf des vampires. Ces derniers l'enterreraient dans le cimetière du village, en plein jour, à coté de ses anciens compagnons. Le pauvre chien, s’il lui survivait, serait confié à une famille vampire en ville. Dans le cas contraire, il serait enterré près de son maître. 

Roxo finit par sortir de la salle de bain, son torse musclé se détachant dans la faible lumière de la chambre. Kalhan se redressa lentement, son regard caressant, à distance, le corps de Roxo. Elle s'avança vers lui, sa robe noire laissant un doux bruissement sur le sol. Elle se colla à lui, sans un mot, lui offrant sa gorge laiteuse. Un doux sourire sur les lèvres, elle caressa la joue du vampire. 
" Je... Je suis prête Roxo " 
Ce dernier ne dit rien, son regard figé sur les lèvres de la jeune humaine. Il devait lui expliquer les règles vampiriques... Lui apprendre leur histoire, leur but, les ancêtres, les légendes, leur fonctionnement social... Quelle misère... Il planta alors délicatement ses crocs dans la gorge de la jeune femme, sentant la peau céder comme un fin tissus sous la délicate morsure d'un ciseau. Le sang perla, puis ce fut un torrent de sensation, le goût paradisiaque du sang, la douceur alliée à l'acidité. C'était une sensation d'extase atroce. On pouvait facilement perdre pied avec la réalité et tuer la cible, tuer celui que l'on boit. Le processus était long et complexe, il n'y avait pas de droit à l'erreur. Il fallait vider la cible de son sang et lui transmettre la malédiction par le sang du vampire, en 
espérant que cela fonctionne. Il y avait une forte part de chance même si certains facteurs pouvaient accentuer la probabilité de transformation. Le plus important restait encore et toujours la volonté, celle du vampire du moins. Ensuite l'acceptation de l'autre partie, le désir qu'elle avait de vouloir le rejoindre dans la mort. Son subconscient devait l'accepter, accepter de perdre sa place face à l'instinct et au besoin irrépressible de sang. Le sang, la vie et la non-vie, le fait qui différencie les humains des vampires, et les requins des autres animaux. Les vampires, au même titre que les requins, sont des prédateurs guidés sang, se battant pour le sang, tuant pour le sang. Il n'y avait rien de plus doux, de plus désirable et de plus vicieux que le sang, c'était là une des premières règles que les vampires apprenaient...

"C'était comme plonger dans un lac gelé, on ne peux plus respirer, on ne peux plus bouger, comme une forme de paralysie. On n’a pas trop froid pour le moment, l'eau n'a pas encore atteint les nerfs. Puis soudain elle est là, le froid saisit les nerfs, le corps devient fiévreux, les muscles brûlent l'adrénaline qui parcours les veines, on ne contrôle plus nos mouvements tel un pantin agité par des fils invisibles. On ne pense qu'à une chose : remonter, sortir de sous cette gangue de glace. C'est à cet instant que Roxo me donna son sang. 
C'était comme une main brisant la glace et me tirant en dehors, une présence chaude, rassurante, puissante. Ce goût, ce sang, eu un effet qui me surprit, il me semblait bienfaisant. Puis je refis surface. Ma gorge me brûlait atrocement, j'avais l'impression d'avoir avalé du feu. Mes muscles me torturaient, ma tête tournait et mon crâne raisonnait violemment. C'est à ce moment là que je bus ma première gorgée de sang, directement au poignet de Roxo, mon beau vampire. Je voyais dans ses yeux qu'il s'était inquiété. Bien que son visage fût impassible et inexpressif, je savais lire dans ses yeux. J'avais appris à le connaitre, à le dompter, et il m'offrait la vie éternelle, une vie à ses côtés... Mais il m'avait aussi fait comprendre que le sang me rendrait dépendante... Que si je ne me contrôlais, il pourrait faire de moi une créature sauvage et indomptable. Il m’avait fait comprendre qu'il pourrait me tuer. Mais je n'en arriverai pas là, je me briderai seule et ce, malgré le goût du sang qui m’attirait, me fascinait et me faisait rêver. Malgré tout cela, j’étais heureuse... J'avais enfin rejoint Roxo dans son immortalité. Je ne le laisserai plus jamais seul à se morfondre. 

Cela faisait trois jours qu'il avait transformé Kalhan en vampire, trois jours qu'il la voyait lutter contre son irrépressible besoin de sang. Elle se nourrissait avec parcimonie et beaucoup de tendresse. Sa beauté s'était encore accentuée, sa peau avait pris un teint d'albâtre quasiment irréel et son corps s'était encore affiné et musclé. Elle faisait beaucoup de jaloux dans la cour et nombreuses étaient les personnes qui la convoitaient, aussi bien femmes que hommes.
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MessageSujet: Re: Manoir [ by Moi :D ] Manoir [ by Moi :D ]  Icon_minitimeVen 5 Aoû - 18:15

La silhouette s’avance maladroitement a travers la lande, elle semble appartenir a un homme de foi, assez vieux au vue de la pauvre qualité de ses robes, l’homme semble fuir un danger, ou plutôt l’expression de se danger, représenter par un groupe assez important rassembler a quelques kilomètre de là. Le groupe dégager une espèce de noirceur, une sensation de violence brute et malsaine, autant que l’endroit où il diriger ses pas maladroit, mais l’endroit où ses pas le conduisait, il y avait un sentiment en plus, un sentiment positif et bénéfique, l’espoir. 

Le Père Jean a toujours aimé Dieu, la théologie l’a toujours passionné, lorsqu’il était jeune, son rêve était de devenir exorciste, hélas pour lui, le Destin, ou son Maitre, ne l’a pas voulu, prenant ça comme un test, Jean se lança dans un pèlerinage en terre Sainte, seul et sans aide, il y parvint, plusieurs fois, et c’est ainsi qu’il découvrit les miracles de la fois, ainsi que le revers du coté lumineux, les exorcistes ne combattaient pas que les démons, les monstres, ses créatures transfiguré par les sbires du Malin, ils existaient, cela fut un véritable choc pour lui, jeune innocent qu’il était encore, certain soir, au bord du feu, avec son plus vieil ami à côté de lui, il se surprend à sourire a ses réactions de l’époque… Son désir d’aider ses créatures à revenir dans le droit chemin, son désir de bien faire avait convaincu ses supérieurs de l’envoyé dans cette ville, qui au fur et a mesure des ans était devenu fantôme, le laissant seul avec son chien, sous un repaire de vampire, mais contrairement a ce qu’il avait pût penser, ses derniers ne l’avait jamais attaquer, il avait même jouer avec certains enfant, apprit a marcher et à écrire a d’autre, bien entendu il avait essayé de les faires changés d’avis, de les remettre sur le chemin des brebis du Berger, mais il avait échoué, et au lieu de le décevoir, ses échecs répété lui donner l’envie de se dépenser sans compter, d’améliorer ses arguments et d’essayer encore et encore. Il savait qu’il était une sorte d’attraction, une sorte de relique d’un passé révolus, mais cela ne le gênait pas, il était le dernier habitant d’un village, et le dernier maitre d’un chien quasiment au même niveau que lui, un pied dans le paradis. 

Alors que la silhouette avançait lentement et maladroitement sur la lande, le crépuscule commençait a chuter, amenant la nuit et les peurs les plus primaire, mais le Père Jean était bientôt arriver, il savait qu’il ne survivrai pas a cette nuit, ainsi qu’il savait qu’on ne lui ferait pas l’insulte de vouloir le transformer, serrant doucement sa main sèche et forte sur la nuque de son chien il avança vers son destin, pénétrant dans les terres du seigneur vampire, Roxo Sombresang, le vampire qu’il avait de nombreuse fois réprimander et rossé, quasi aussi nombreuse que le nombre de fois où ce dernier l’avait aider à telle ou telle tâche. 

Il savait aussi qu’il ne verrait jamais son rêve se réaliser, mais cela ne le peinait pas plus que ça, il avait eue de grande joie, ainsi que très peu de malheur, son créateur l’ayant gâté malgré les épreuves, il avait toujours croqué la vie a pleine dent, s’impliquant le plus possible dans tous ses projets. Il avait été heureux, et c’est en homme de foi, en homme comblé et en homme heureux qu’il allait rejoindre son berger, pour espérer s’asseoir à sa droite. 

Il se sentait de plus en plus faible, mais il avait une mission a accomplir, il ne les vit pas approcher, mais son chien si, il l’entendit grogner, comme a l’approche de l’Obscur, mais ce n’était pas les grognements d’un chien effrayé, ni celui d’un chien prêt a se battre, c’était plutôt un grognement de précision, d’informations, une sorte de passe-droit. Il sentit deux bras puissants s’emparer de lui avec douceur, comme si il n’était qu’un enfant, et se sentit transporter, mais il avait encore quelque chose a faire, avant de rejoindre l’Eternel, il devait les prévenir. 

Son dos rencontra délicatement un matelas, ses lèvres un liquide chaud et au gout d’herbe, une tisane comprit-il quand l’odeur lui parvint aux narines, il avait fait la rencontre de Kalhan, un nouveau vampire qui c’était occuper de lui comme si ça avait été son père où son frère, il avait aussi vu Roxo, ce dernier s’étant empresser de gagner son chevet quand il avait appris sa présence, il leur avait expliquer la raison de sa présence, ainsi que le fait qu’il approchait la fin de sa vie, un garde avait alors proposer de le transformer, comme prévus, mais n’avait put finir sa phrase, le « Suffit ! » Claquant du maitre vampire le ramenant aussi vite au silence qu’un étouffement. Se sentant fatigué le vieux prêtre ferma les yeux une dernières fois, sa main se serrant une ultime fois sur la nuque de son chien. Puis il s’éteignit, un doux sourire au visage, une impression de sérénité impressionnante sur le visage. 

Le visage ému, le regard quelque peu trouble Roxo se pencha sur le vieil homme, caressant doucement son front il sentit a peine la main de sa femme sur son épaule, pas plus qu’il ne les sentit , les vit ou les entendit sortir, il était a sa peine, sentant quelque chose d’humide sur son visage il vit qu’il pleurer, et cela lui était égal, malgré tout , il était humain, il avait des sentiments, il empêcher juste ses larmes de sang de couler sur la peau du vieil homme. Le sang pouvait tacher l’âme, et il ne voulait pas que ça arrive a cet homme pieu et simple. Il avait bien mériter son repos éternel, malgré l’imminence de l’attaque, Roxo prit une pelle, une pioche, quatre homme et partit en direction du village, creusant seul une tombe pour l’homme et lorsqu’il eut finit, il récita une brève prière, silencieuse, les yeux dirigés vers le ciel. Il savait que cet homme, si il existait un paradis et un enfer, serait reçut au paradis comme un saint. 

Après la brève prière Roxo reprit la route du Manoir, le chien encore sur la tombe de son ancien maitre, sois le chien s’en remettait , et il passait la nuit, sois il ne la passer pas, il ne savait pas encore, et pour le moment il s’en fichait un peu, une guerre allait éclater, et les Lycans n’étaient pas de brave chien qui se laissaient faire, oh non, ils sont retord et futé, manipulateur et assez dur a tuer, heureusement chaque vampire sait manier les armes, et l’argent est monnaie courante chez les noctambules. Le tout est de survivre à la nuit et de tous les exterminés, des ordres simples et facile a réaliser. Déboulant dans l’entrée Roxo manqua renverser son capitaine de la garde, qui venait a sa rencontre, ce dernier déjà armé de pied en cape, tenant a sa main la lame préférée de son Saigneur. L’attrapant et la fixant à son côté il demanda un rapport de la situation, cherchant déjà sa femme du regard, puis il se dirigea vers la salle d’opération 

«  Capitaine Dragon, je compte sur vos snipers pour en faire tomber le maximum, je ne veux pas de survivant, pas un seul.» 
«  Bien entendu seigneur, mais nous avons un petit problème, deux nids de mitrailleuses ne sont plus approvisionnés, et cela cause une faille assez importante sur notre flanc gauche, j’ai posté 3 snipers de plus, mais je ne suis pas sûr que cela suffise, enfin nous verrons bien, pour l’instant nos éclaireurs signalent un clan de 30 famille, ce qui fait environ une 100aine de personne, à dix prêt. Ils ne semblent pas avoir d’armement très très développés et aucune structure de communication électronique, je crois que ce sont des professionnels, ou de simples garou venus ici se faire massacrer pour la pleine lune, on le sera quand ils commenceront a tomber, a mourir en masse et a ne pas réussir à grimper nos clôtures en argent pur. » 
Roxo acquiesça au discours optimiste de son Capitaine, il lui avait demandé lui-même de toujours être positif pour les troupes, cela aidé au moral. Et motiver les troupes, c’était ce qui compter le plus. Il attrapa un fusils de chasse, une winchester, modèle 1842, son préférer, le levier d’armement reposant sous la gâchette, le canon légèrement couper, mode chevrotine ou balle, c’était au choix selon la cible. A courte et moyenne portée cette arme pouvait faire des ravages, surtout entre les mains expertes et d’une colère glaciale et froide comme ça, Roxo en voulait personnellement aux loups qui avaient poussé le vieil homme a chercher refuge chez eux, le tuant dans la montée…. Au fur et a mesure que le temps passer le visage du vampire se figer de plus en plus, ses pupilles s’étrécissaient, plus le rouge de ses yeux tournaient a la couleur sang. Il prit finalement la direction du «  campement » ennemis, ils allaient lancer une attaque préventive, un moyen de dire aux loups qu’ils savaient, qu’ils étaient au courant… Que rien de plus ne leur serait permis, pas même de vivre. 

Les pans de son manteau claquant dans le vent, ce même vent qui charrier jusqu’ici l’odeur des loups, ce vent qui agitaient ses longs cheveux roux/rouge. Kalhan fixait toute la scène de son perchoir, quelque chose clochait, les loups étaient avant tout des chasseurs, des créatures doué d’un instinct pour cela, alors pourquoi restaient ils en plein vent ? Sachant la localisation exacte du Manoir, ils ne devraient pas faire ça, sauf si … Se figeant en pleine réflexion elle bondit du haut du toit et commença a courir vers le groupe d’assaut. C’était un piège, une déclaration de guerre de la part des vampires entraînerai tous les peuples de l’Obscure, de l’Ombre et de la Lumière a se tourner contre les vampires, une guerre, ou plutôt un massacre aurait lieu, les vampires ne pouvant lutter contre autant de créature a la fois, et encore moins contre autant de peuples, c’était perdu d’avance, si elle ,n’arrivait pas a le rattraper, et surtout a le raisonner… C’était finit de leurs vies. 

S’approchant de la première sentinelle Roxo dégaina un stylet, cette dernière ne le vit pas arriver, ne le sentit pa , et ne bougea pas. Elle finit promptement coupée en deux, sa tête d’un côté, le tronc de l’autre…. Trop facile, beaucoup trop facile, un piège ? Pourquoi faire ? A quoi cela servirait ? Non, trop évident, il ne fallait pas poursuivre… Mais la rage obscurcissait le raisonnement du vampire, il s’attendait vraiment a un piège, et dispersa ses hommes en conséquences, aussi fut il surprit de sentir une lame venir caresser son dos, goutant doucement son sang, il se figea, incapable du moindre mouvement, l’assassin avait sa lame poser exactement sur l’endroit de son cœur, il suffirait d’une seule petite pression et il disparaîtrait de la surface de la terre, reposant dans un petit tas de cendre, incapable de pouvoir se régénérer ou revivre ; s’en serait finit de sa vie, ou plutôt de sa non vie, un instant il fut tenté de se jeter contre la lame, de mettre fin lui-même a sa vie, mais il ne pouvait pas, il avait une femme et un peuple a gérer. 

La lame quitta finalement son dos pour venir sous sa gorge, le forçant a se tourner, il se figea en découvrant le visage de sa bien-aimée, l’avait-elle donc trahit ? Était-elle avec les Loups ? Elle voulait sa mort ? Ou juste le détruire ?

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Le regard de son mari la figea un moment sur place, il se sentait trahis, il était perdu , cela se voyait a la manière dont son regard fureter autour d'eux, il cherchait un moyen de fuir, de ne pas la combattre, un moyen de la maîtrisée, sans lui faire du mal. C'était en tout cas l'impression qu'il donnait, mais comme toujours, avec Roxo, tout n'est qu'impression, ou au contraire, les yeux sont le miroir de l'âme dit on, mais même si les vampires n'ont plus d'âmes, pas plus que de coeur, ils sont figés dans le temps, comme si on avait mit un film sur pause. Rien de plus, rien de moins.
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Manoir [ by Moi :D ]

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