tu peux faire une histoire sous toutes les formes que tu veux (un journal, un rendez-vous chez le psy, des extraits de vie, de lettre, rp...) dans un minimum de mots.


12 Mai 2003 : Grèce, Arcadie.
En plein cœur des terres, non de Tripoli, au sud à 80km.

La température est élevée ce jour-là. Idéal pour sortir en short, débardeur ou t-shirt et se rendre à la mer ou une piscine. C’est ce que font d’ailleurs là plus part des touristes à ce moment-là, ainsi que des habitants. Mais tous ne pouvaient en faire autant. Près de ruines récemment découvertes, un camp archéologique était monté. Ils portaient des gilets et des vestes malgré la chaleur. Cela les protégeait bien du soleil et de la poussière. D’ailleurs, on n’aurait pas cru que cela les dérangeait. Ils étaient tous concentrés sur leurs tâches. Depuis quelques mois, des fondations furent déterrées ici. On y a trouvé des artefacts intéressants comme des figurines en bronze, en terre cuite, des morceaux de poterie et des bijoux taillés. D’après les ce qui a était étudier, il s’agissait des restes d’une ville.

Le chantier de fouilles grouillait d’archéologue et d’assistant qui s’attelaient à répertorier et déterrer tout ce qu’ils trouvaient. En ce moment, ils étaient au tour du dernier bâtiment découvert, le plus imposant dont même pas un quart fut sorti de terre encore. On y avait découvert des fresques et des objets richement décorés, recouverts d’or et d’argent. Une panoplie d’armes recouvertes d’argent également et un morceau de couronne de la même matière furent découvert en envoyer au camp pour étude. Pour le chef de l’expédition, il n’y avait pas de doute possible, il s’agissait du palais. Ce dernier se détacha du groupe pour remonter de la zone de fouille, passant par des passerelles en bois tout autour. Il avait la cinquantaine, cheveux bruns clairs, de grosses lunettes, vêtus d’une chemise à carreau et d’un pantalon en laine.

Sortant des ruines, il se dirigea vers une des plus grandes tentes installées à côté. C’était ici que furent entreposer les objets découverts et ayant un grand besoin de protection. Mit sous vitrine ou dans des coffres sceller pour éviter qu’ils ne s’abîment au contact de l’air. Sur l’une des tables dresser au milieu, on avait déposé un des artefacts qui semblait avoir une plus grande valeur. Il s’agissait d’un long parchemin découvert dans une amphore à l’intérieur même du palais. Monsieur Petridis, le responsable de ces recherches alla entre le rapport du jeune archéologue venu tout droit de Rome qui avait la tâche de traduire le texte.

Petridis – Monsieur Lombardi. Alors, comment vous vous en sortez-vous ?
Lombardi – Très bien monsieur Petridis. J’ai de bonnes nouvelles pour vous.
Petridis – Ah ! Dites-moi tout je vous en prie.

Armando Lombardi invita son collègue à regarder avec lui le parchemin.

Lombardi – Je n’ai pas encore tout traduit, mais une bonne partie. Il s’agit d’un dialecte grec archaïque. Mais on y arrive tout de même à traduire grâce à nos dernières références.
Petridis – Ne me faites pas languir. Qu’avez-vous découvert ?
Lombardi – Et bien, il y a de forte chance que cette cité soit celle de Lycosure.

Les yeux de Petridis s’illuminèrent comme un arbre de Noël.
Petridis – Je le savais ! Je savais que cette ville existée ! Elle est à l’origine de la fameuse légende ! Je n’y serais pas arrivé sans vous Lombardi. Grâce à vos recherches complémentaire, nous y sommes arrivés.
Lombardi – Ce texte parle justement de la légende du premier roi d’Arcadie, le tristement célèbre Lycaon.
Pétridis – Le roi qui à inspirer la légende du loup-garou. On va enfin savoir la vérité.
Lombardi – Et bien, cela ressemble plus à une version du mythe, qui est différente de celle qu’on connaît. Écoutez :

« Jadis, vivait un homme qui devint roi, connu sous le nom de Lycaon. Ce dernier fut béni de Zeus lui-même, il avait tout ce qu’il avait besoin. Pour remercier le roi des dieux, Lycaon fonda la ville de Lycosure en Arcadie et il y fit édifier un temple en l’honneur de Zeus. Le roi servait le maître de l’Olympe et en retour, lui et son peuple connurent un âge d’or qui dura plusieurs décennies. Le roi eut même le bonheur d’avoir cinquante fils. Ils furent protégés contre les monstres et les armées ennemis. La famine n’eut sa place et la maladie était inconnue.

Au fil du temps, ne connaissant aucun mal, Lycaon se reposa sur les bienfaits reçus, vivant dans une abondance qui lui faisait tourner la tête. Il dénigré de plus en plus ses fonctions et laissa sa cité sombrer lentement vers la déchéance. Ses fils devinrent mauvais, ils aimaient profiter des plaisirs et se donner à la corruption. Ils finirent même par manipuler leur père pour gagner plus de pouvoir et de biens, en dépit du bien-être du peuple. Le roi n’en vie rien.

Du sommet de l’Olympe, Zeus aperçu le mal qui rongeait une de ses cités. Il décida de s’y rendre pour ramener ses sujets vers la bonne voie. En arrivant, il ne vit qu’une cité qui se mourrait, sombrant dans la déchéance où le peuple dut chercher sa survie. Le roi des dieux se déguisa en vieux mendiant et demanda asile au palais, qui se trouvait dans l’opulence. Les princes n’en voulurent pas, mais Lycaon le lui accorda. Très vite, tous reconnurent Zeus sous son déguisement. Lycaon en fut heureux, sans se douter de la raison de sa venue. Il voulut offrir une grande fête en son honneur. Mais ses fils prirent peur. Si Zeus était parmi eux, ils les puniraient pour avoir conduit sa cité dans le mal. Ils seraient jugés pour leurs mauvaises conduites. Ils voulurent le mettre au défi pour le ridiculiser et se montrer supérieur à lui.

Ne voulant risquer gros, ils abusèrent leur père par d’habile tromperie, arrivant à lui faire croire que le mendiant n’était qu’un imposteur. Un menteur voulant voler la place de Zeus. Pour le prouver, Lycaon devait le soumettre à une épreuve. Pendant la fête, il lui offrira à manger de la chair humaine, celle d’un prisonnier. Si le mendiant se rendit compte de la supercherie, alors il sera prouvé qu’il est Zeus lui-même, mais s’il l'a mangé, ce serait la preuve de sa supercherie et donc, qu’il devrait être mis à mort. Au début, le roi fut réticent, mais fini par accepter. Lors du dîner, on servit à Zeus de la viande, disant que c’était du sanglier. Mais Zeus fut horrifié en découvrant qu’il s’agissait d’un humain, d’un de ses serviteurs. De rage, il démontra sa puissance. Lycaon le supplia de le pardonner, mais trop tard. Zeus le changea lui et ses fils en bête, en homme-loup et rendit vie à son serviteur à qui il donna la royauté d’Arcadie.

Lycaon et ses fils s’enfuirent de la cité et chacun partis de son côté. Le roi fut fou de rage contre les dieux et contre ses fils qui l’ont trompé. Au fil du temps, il s’attaqua à tout le monde comme un monstre rodant sur les routes. Mais il finissait par la longue à découvrir qu’il en voulait surtout à lui-même. Il culpabilisé et finissait par ne plus en vouloir à Zeus comprenant la punition. Sur sa route, il croisa la déesse Séléné. La suppliant, elle fut prise de pitié et accepter de lui venir en aide. Lycaon pouvait à présent contrôler sa transformation, mais à chaque pleine lune, il redevenait une bête, en souvenir de l‘accord passé avec la déesse à qui il a prêté serment de servir. Car grâce à elle, Lycaon arriva à retrouver une bonne partie de son humanité, sans oublier la faute commise. »