Les Gargouilles de New York City
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Les Gargouilles de New York City

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MessageSujet: Les Gargouilles de New York City Les Gargouilles de New York City Icon_minitimeMer 19 Avr - 14:08

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Les Gargouilles de New York City

L
Il était bientôt 18h30, la nuit venait peu à peu assombrir l'immense dédale de ruelles composant New York, festive ville du continent Nord-Américain dont j'avais eu ouï de la qualité de vie de ses habitants, et de la mentalité très fêtarde de ces derniers tout au long de l'année. Cela faisait déjà dix minutes que je marchais dans cette ruelle, alignant pas après pas, la marche fière et distinguée, tout en évitant de poser les pieds dans l'un des nombreux déchets emmagasinés sur les bas côtés de cette dernière. A présent, je ne distinguai plus les grands monuments de couleurs bariolés composant le "Times Square", comme ils l'appellent ! Je n'étais pas fou, loin de là, mais je ne savais que faire, l'ennui me tourmentait l'esprit depuis des jours, me rendant quelque peu fou, me balader était la seule activité plausible à réaliser en cette soirée de pleine lune, pensais-je.

"Plic, plac, ploc...", tel était le bruit raisonnant dans mes fines oreilles à ce moment précis de mon pèlerinage nocturne. Cette odeur nauséabonde en disait long sur les occupants des lieux, soyez-en sûr, et il n'était point nécessaire d'avoir reçu son diplôme de fin d'année pour savoir que quelque chose d'anormale venait de se passer ici. Tout au long de ma progression, de nombreux signes trompait ma vigilance pourtant au combien importante. Une goutte de sang, deux gouttes de sang, une flaque... Quelqu'un venait d'être agressé, ce n'était pas vieux, loin de là, cela venait de se passer devant moi, à seulement quelques mètres de ma position initiale, et pourtant, je peux soutenir avec certitude et bonne volonté qu'aucune personne ne se trouvait devant moi, alors que s'est-il passé ? D'où provient tout ce sang ?

"Aaaahhhhhhh", entendais-je alors au loin, alors qu'une furtive ombre venait de traverser la rue adjacente à la mienne, ne me laissant que quelques secondes afin d'analyser la situation. Dans un élan de folie précoce, j'avançai rapidement en sa direction, ne me souciant plus de ce qu'il pouvait m'arriver, je courrai... 

Une fois arrivé au croisement des deux ruelles, je fus frappé d'un effrois sans précédent, me paralysant de peur. Un homme d'une soixantaines d'années était à terre, ensanglanté, le coup déchiqueté sur sa largueur, une vision d'horreur dont le dénouement imminent était certain mais pourtant inavouable, il était condamné... Instinctivement alors, je levis les yeux au ciel, afin de localiser l'origine de cette boucherie sanguinolente. Rien... Rien ne bougeait, tout était figé dans la pierre de brique composant les lotissements, la ferraille argentée des gouttières du quartier, tout était immobile, mort. Aussi, je pouvais contempler ces imposantes sculptures de pierre aux ailes déployées, tel un phénix renaissant de ses cendres, elles étaient immobiles elles aussi, mais chacune avaient une posture différente, c'était comme dans les galeries d'art contemporain, l'artiste expose une oeuvre sous différentes facettes sans en dénaturer l'apparence originelle.

Alors que je me perdais dans mes songes les plus profonds, un bruit attira mon  attention. A l'autre bout de la ruelle se tenait une jeune femme forte séduisante, le nez plongé dans ce qui semblait être un de ces bouquins juridiques composés de cinq cent pages d'articles, et codes en tous genres. Craintif de voir sa réaction quand elle découvrira ce corps à mes pieds, je décidai alors de le traîner silencieusement derrière l'une des nombreuses poubelles bordant le trottoir de la ruelle piétonne, puis, me replaça à mon emplacement initial en toutes discrétions.

C'est alors qu'un léger sifflement retenti dans mes oreilles, me bousculant légèrement dans mon équilibre spirituel, étonné, je levai de nouveau la tête en direction de ce qui devait être l'emplacement des gargouilles décoratives de la ruelle, en vain. Ces dernières avaient mystérieusement disparu, comment ?

Alors que j'avançai en direction de la jeune femme, toujours soucieuse du contenu de son ouvrage, afin de la prévenir du danger imminent qui allait s'abattre sur la population locale, une ombre mouvante scotcha mes yeux sur la devanture d'un magasin.

"C'est pas vrai...", murmurais-je, alors qu'une énorme Alecto se dirigeait en sa direction, usant des rouge tuiles composant la toiture comme amortisseur sonores.

Que pouvais-je bien faire ? Hurler à la mort, attirant alors les créatures sur mon être ? Prévenir cette fille innocente qu'un banquet était sur le point de se préparer, et dont elle était le plat de résistance ? Prendre la fuite comme je sais si bien le faire ? Ou alors prendre mon courage à deux mains, et combattre la vermine ?


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Skyler McLiven

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anim (déméter)

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MessageSujet: Re: Les Gargouilles de New York City Les Gargouilles de New York City Icon_minitimeMer 19 Avr - 15:49

L'hiver... ma saison préférée ! Oui je sais: fille de Déméter donc ça devrait être le printemps... mais je non, moi c'est l'hiver parce que je suis la seule à pouvoir manger des fraises bonnes comme si on était en pleine été.

Ce matin je m'étais levée heureuse, il ne me restait que quelques mois et je pouvais exercer enfin ! J'avais pris comme petit déjeuné des céréales et des fruits que j'avais fait pousser sur mon balcon. J'étais aller jusqu'à l'école d'avocat en taxi et y avait passé une journée formidable. Je n'y avais aucuns amis mais j'étais passionné par ce que j'y faisais alors cela compensait.

J'étais sortis de l'école d'avocat et avait voulus rentrer directement dans mon appartement. Attendant donc le taxi devant une ruelle, je sortis mon livre de droit, autant réviser un peu, d'autant que c'était ma dernière année alors autant y aller à fond. Un caillou tomba ensuite sur mon libre, je levai les yeux au ciel, rien... étrange... je me replongeai dans ma lecture quand, comme par instinct, je levai à nouveau les yeux au ciel. Une créature ailée mais fonçait dessus, je plongeai en direction de la ruelle d'à coté et commençait à courir, je vis au fond un homme, espérons que le pauvre ne devienne pas la cible de ce monstre, espérons surtout que la brume fera son effet ! Je tournai entre les ruelles pour éloigner la créature des regards, mais je me vis bloqué...

Je me retournai mais le monstre était là, face à moi... J'enlevai donc mes bagues pour créer mon carquois, mon arc, et mon boomerang. Mais c'est alors que des gargouilles vinrent à leur tour s'ajouter à la fête. L'une d'elle me fonçai dessus, je décochai une flèche ce qui la fit tomber et traîner au sol à coté de moi, j'envoyai ensuite mon boomerang pour essayer d'en avoir plusieurs à la fois mais la créature l'attrapa et le jeta au sol, oups... il apparaîtra plus tard à mon doigt sous forme de bague mais tout de même...
Je tentai de retirer une flèche mais je m'abstins, ils étaient trop nombreux... j'hésitai trop et l'un d'eux arriva à me griffer le ventre, je me jettai sur le coté en arrêtant de peu un cris de douleur. Il n'y avait aucunes végétation ici, ça allait être dur de faire pousser quelque chose... je ne devais pas me laisser mourir, mais seul un miracle pouvait avoir raison de ces choses à cet instant...

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Les Gargouilles de New York City Les Gargouilles de New York City Icon_minitimeMer 19 Avr - 17:37

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Les Gargouilles de New York City

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La bête saute, elle atterrit sur le sol de pavés dallé de la ruelle, déployant ses imposantes ailes aux bords crochus de tout son possible, et se met à la poursuite de la jeune femme, qui, dans un élan d'instinct sur-humain, s'était échappée quelques secondes après que la créature ait décollé ses pattes de la toiture rougeâtre. Après elle, c'est une nuée noire qui fit son apparition dans le croisement, une nuée de monstres assoiffés de sang humain, dont le glass signalant le repas du soir venait de retentir, le glass de la mort.

Je courrais alors à mon tour en direction de l'artère parallèle à la ruelle où je me trouvais, priant tous les Dieux pour que ces abominations ne touchent pas la jeune femme, qui, je dois l'avouer, était dans une position plus que délicate.

Il faisait de plus en plus noir, à présent, je ne voyais plus que les reflets d'une lune pleine à travers les pavés dallé reluisant, et ma chemise en lin blanc qui me donnait un genre très décontracté dans cette situation pourtant critique, ironique en un sens ?

Entre deux virages escarpés, je pris soin de sortir mon pistolet silencieux argenté que j'avais discrètement rangé dans mon sac à dos blanc, le mettant en service direct afin d'éliminer les Alecto le plus rapidement possible une fois sur place. Mes yeux luisaient, la couleur bleu initialement présente sur mes iris oculaires virait peu à peu au blanc, signe que ma vitesse augmentait de plus en plus, rattrapant alors le retard que j'avais accumulé sur le groupe de fugitifs.

M'y voici, la jeune femme est à terre, allongée, à côté d'elle, traîne une des bêtes à moitié morte transpercée par une flèche en son cœur, se traînant au sol telle un vulgaire tapis de saloon qui prend la poussière, et se vidant peu à peu de son sang, mourante. Le corps penché en arrière, les yeux rivés sur mes cibles, j'élançai alors ma main droite d'une vive impulsion de mon bras droit en avant, me plaçant au tir. Mon regard est puissant, je le sais bien, c'est ainsi que ma mère m'a créé, Renard de Teumesse... Dans un dernier soupire de concentration, après mon dernier litre d'air expiré, je fis feu sur les monstres tel un sniper d'élite sur sa cible, les tuant les unes après les autres, et libérant que plus la circulation de la ruelle afin de venir en aide à la jeune femme.

"Aaaaaaahhhhh... Urghhhhhh !!!", tels étaient les cris mortuaires que ces obscènes créatures poussaient avant de mourir, avant de disparaître dans un nuage de poussières grisâtres similaire à de la cendre. De la cendre ? Créations d'Hadès pensais-je sur le moment, mais ce n'est qu'un détail, je dois continuer.

Après m'être débarrassé de la plupart des créatures ici présentent, j'avançai d'un pas décidé en direction de la jeune femme, cette fois-ci je n'avais plus choix, je devais me transformer, au risque d'attirer encore plus de détracteurs qu'il n'en ait déjà. Bras en avant, je poussais un dernier cris de rage avant de m'élancer dans les airs, ainsi, mes vêtements éclatèrent, se déchirèrent, laissant paraître une épaisse et dense fourrure rousse. Mes mains se couvraient également de coussinets bien rebondit, mes ongles laissaient place à de fines et aiguisées griffes, mon visage s'affinait sur la longueur, mon nez se transformait en museau noir légèrement humide, et ma taille diminuait.

Toujours maître de ma course, j'arrivai enfin à proximité de la jeune femme, visiblement dépassée par les événements. Je bousculais alors les corps sans vie des Alecto récemment abattues, qui pour certaines, tentaient désespérément de s'accrocher à moi, pensant pouvoir survivre à ma course pleinement lancée, pathétique créatures pensais-je... Pour finir, et enfin sortir de ce cauchemar digne des plus grands films d'horreurs Hollywoodiens, je dictais ces quelques mots dans l'oreille de la jeune femme.

"Accrochez-vous fermement à ma fourrure, et surtout, ne me lâchez pas !"


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Skyler McLiven

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MessageSujet: Re: Les Gargouilles de New York City Les Gargouilles de New York City Icon_minitimeJeu 20 Avr - 15:42

Soudain je vis une, puis deux, puis trois créatures s'effondrer ! J'avais l'impression que ma vue me faisait défaut mais non: l'homme de tout à l'heure était là, il tirait avec un pistolet silencieux. Je voulu l'aider et me lever alors pour tirer une flèche de plus ainsi que d'envoyer mon boomerang, revenu quelques secondes avant. Puis sans que je me rende compte, un renard vint à moi, je pensais y voir mon renard car il était très semblable mais non ! Car celui-ci se mit à parler !

Accrochez-vous fermement à ma fourrure, et surtout, ne me lâchez pas !

L'homme n'était en revanche plus là... Était-ce lui qui s'était transformé ? C'était plus que probable mais il n'était pas l'heure de réfléchir, il fallait agir, ces créatures allez avoir raison de nous sinon. J'hochai la tête et lui pris sa fourrure rousse dans ma main, je remis à mes doigts mes armes en bague et m'agrippai fermement à ce renard...

Sa fourrure me rappelait celle de Robin, me Renard de Teumesse, je l'avais apprivoisé il y a de cela deux ans mais j'avais toujours voulu lui laisser une certaine liberté, c'est pourquoi il ne vient me voir que quand l'envie lui vient. Si ce renard était bien l'homme en question, et cela ne m'aurait pas étonné au vue des vêtements déchiré par terre, il était plus que probable que cela soit une créature de la même espèce que mon renard. Et si c'était le cas il allait me sortir de là, mais j'allai avoir mal au ventre... Car j'avais déjà été traînée au sol par Robin, et c'était très très rapide. Ces créatures sont rapides et agiles, et leur particularité de ne jamais pouvoir être attrapé pouvait être un énorme avantage dans ce genre de cas comme celui dans lequel je me trouvai. D'ailleurs ce n'était pas ma première expérience avec les monstres, loin de là. Mais jusqu'ici je m'en étais toujours sortis plus ou moins seule... heureusement j'avais un ange gardien cette nuit là...
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MessageSujet: Re: Les Gargouilles de New York City Les Gargouilles de New York City Icon_minitimeVen 21 Avr - 21:37

Les Gargouilles de New York City 170419030002235250
Les Gargouilles de New York City

E
lle venait de s'accrocher, je le sentais à la pression qu'exercer ses belles mains sur mon poils roux et rigide comme de la paille. Mais l'heure n'était point à la plainte, nous devions partir au plus vite de cette ruelle, au risque de finir sur le banquet apéritif des sanguinaires Alecto venus spécialement nous voir en cette belle soirée de pleine lune.

Après avoir vérifier une seconde fois la fiabilité des accroches de la jeune femme sur mon pelage, je commençais à regarder le ciel de mes yeux bleu perçant, plaçant mes pattes avant en position d'appui sur le bitume gelé par les rejets d'eau provoqués par les gouttières du quartier. Ainsi, mes yeux se colorèrent de blanc, un blanc plutôt brumeux au premier abord, signe que le pouvoir du Renard de Teumesse sommeillant en moi était actif, nous pouvions partir...

D'une pulsion puissante et douloureuse de mes pattes arrières, j'élançais mon faible et frêle corps ainsi que celui de la jeune femme en avant, activant ma magie de rapidité. A présent, le poids que cette dernière représentait par rapport à mon être n'était plus, nous avancions à vive allure tandis que les dernières créatures encore en vie nous pourchassaient, esprits écorchés par la douleur que provoquait la mort d'un membre de leur communauté.

Elles étaient emplies d'une haine sans mot, je pouvais le voir à l'entente de leurs hurlements raisonnant dans tout le quartier, réveillant alors la population locale ! Les volets s'ouvraient les uns après les autres, les lumières éblouissaient la route composant la ruelle, des cris de mécontentement raisonnaient à travers le voisinage, la population était furieuse, indubitablement.

Fort de ma détermination à nous sortir de cette mauvaise passe, je continuais d’accélérer le pas, semant peu à peu la vermine. Mes pattes ne touchaient presque plus le sol, mon allure était régulière et extrêmement dynamique. Derrière, ma passagère ne semblait pas surprise, les deux yeux grands ouvert, à croire qu'elle avait déjà vécu l'expérience à dos de Renard de Teumesse, ironique en un sens.

Entre deux croisements de ruelles, nous arrivions sur le Times Square, toujours illuminé de ses milles panneaux géants de couleur bariolés, couleurs qui se reflétaient dans les pavés marbrés du lieu, et donnant un effet similaire aux discothèques branchées du coin, une atmosphère lunaire en quelques sortes.

Dix minutes venaient de s'écouler, à présent, nous étions à l'entrée d'un Hotel pas très réputé, mais suffisamment correct pour que nous y fassions une escale le temps d'une nuit. Je sentais mon pouvoir me quitter peu à peu, j'étais de plus en plus faible, mes poils se retiraient dans les pores de ma peau, ma corpulence reprenait sa forme initiale, tout allait pour le mieux, si ce n'est que j'étais complètement nu, la jeune femme était encore sonnée par le trajet, je devais décamper au plus vite, au risque de porter atteinte à ma pudeur...

"Bien... Allez vite demander une chambre pour la nuit, je doute que vous puissiez rentrer chez vous ce soir, quant à moi, je vais tacher de trouver quelque chose à me mettre sur le dos, et je vous rejoindrais en temps et en heures !", disais-je alors avant de disparaître rapidement dans la noirceur qu'offrait la rue non éclairée bordant l'Hotel.


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MessageSujet: Re: Les Gargouilles de New York City Les Gargouilles de New York City Icon_minitimeVen 21 Avr - 22:01

Les monstres étaient juste là, je me cramponnais à ce Renard, le temps semblait marcher au ralentit, je sentais les battements de mon cœur, ils étaient rapide, très rapide... Mais pas autant que le départ que venait de faire mon sauveur. Quand l'animal s'élança je sentis d'un coup le vent sur le moi, il était d'une rapidité fulgurante, je gardai les yeux ouverts le temps du trajet bien que le paysage défilé très vite. Nous passions près de Time Square il m'avait semblait à un moment, quand j'entendis les cris des monstres, signant leur défaite.

Mais mon petit héro aux poils roux ne s'arrêta pas là, il continua plusieurs minutes encore avant de s'arrêter à l'entrée d'un hôtel. Je fus déboussolé pendant un temps quand je vis ce renard prendre une forme tout autre... il semblait devenir humain, c'était donc bien l'homme au pistolet...
Alors qu'il commençait à reprendre forme humaine il me dit

Bien... Allez vite demander une chambre pour la nuit, je doute que vous puissiez rentrer chez vous ce soir, quant à moi, je vais tacher de trouver quelque chose à me mettre sur le dos, et je vous rejoindrais en temps et en heures !

Avant de sortir de mon champs de visions dans les ruelles non-éclairées . Je retins un rire quand je me rendis compte qu'en effet il n'avait plus un gramme de tissus sur lui, je n'avais eu le temps de voir tout son corps mais cela suffit pour me faire monter le rouge au joue et commencer à entrer dans l'hotel. Si je voulais remercier mon sauveur je n'avais d'autres choix que de faire ce qu'il avait dit. Je serais bien parti mais je voulais être sûr de pouvoir le revoir. Alors j'allai à l'accueil.

Bonjour j'aimerai une chambre pour la nuit je vous pris, pour deux personnes oui, euh... non pour une personne enfaîte.

Je pris ensuite les clefs et attendis devant l'hotel, assise sur les escaliers de celui-ci. Je me serais cru à mon premier rendez-vous: à attendre un garçon, assises sur des escaliers, ne sachant que faire, que dire, et ne sachant pas si le garçon viendra. Là c'était un contexte différent, mais en un instant je me retrouvai projeté à Paris il y a moins de dix ans...

Attendant toujours, je cru distinguer l'homme revenir, je levai les clefs de la chambres en l'air avant de lui dire.

Je nous ai pris une chambre, mais comme nous dormirons à tour de rôle j'ai pensé qu'une chambre pour un était suffisant, et puis économiser de l'argent n'est pas du luxe pour moi

Je la gratifiai ensuite d'un sourire avant de lui parler, un peu gênée, en replaçant une de mes mèches blondes derrière mon oreille et en sentant le rouge me monter aux joue.

Je... je vous remercie, de m'avoir sauver... je veux dire, je ne serais plus là si vous n'étiez pas intervenue, alors... merci

Je me mis sur la pointe des pieds pour lui déposer un baiser de remerciement sur la joue.

Bon... montons dans la chambre, on y sera plus au chaud, car je ne sais pas vous mais je commence à avoir froid

Et j'eu un petit rire. Mon dieu il allait me prendre pour la blondinette écervelée qui se met en danger...
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MessageSujet: Re: Les Gargouilles de New York City Les Gargouilles de New York City Icon_minitimeSam 22 Avr - 12:21

Les Gargouilles de New York City 170419030002235250
Les Gargouilles de New York City

I
l faisait froid, très froid... J'avais bien sous-estimé les températures d'ici, New York City... Ainsi, je me baladais le corps exposé en son intégralité dans les ruelles sinistres bordant l'Hotel à la recherche d'un vêtement abandonné ou bien perdu, et pour pouvoir me réchauffer. Ma peau était d'une pâleur extrême, similaire à de la neige légèrement rosée, la chair de poule commençait à tapisser mon épiderme, je claquais des dents, je n'allais pas bien.

Ma démarche était titubante, je le voyais aux reflets qu'exprimait mon corps contre les murs briqués du quartier où je me trouvais. Mon corps penchait de droite à gauche, tel un homme saoul du rhum, du whisky, ou encore du petit jaune coupé à l'eau tiédit. Mon souffle provoquait l’apparition d'un nuage blanc au contact de l'air froid, signe de ma fatigue et que je devais m'empresser de trouver un fragment de tissu à me mettre sur le dos.

C'est alors qu'entre deux poubelles, une silhouette inanimée et dégradée m'apparut. Il s'agissait d'un clochard dont le glass mortuaire avait visiblement sonné, son corps était allongé sur un vieux carton encore humide de la rosée matinale, ses habits déchirés et imbibés d'alcools lui offrait un parfum des plus révulsant, mais je n'avais guère le choix.

Après m'être convaincu de sa mort, je commençais à le dévêtir de ses biens, m’équipant peu à peu des quelques babioles poussiéreuses encore utilisables lui appartenant, c'est à dire un short de couleur kaki généreusement troué, une chemisette initialement blanche, tachetée d’éclaboussure de dégueulis et autres substances corporelles dont la provenance ne nécessite guère d'être exprimée, et pour finir d'une casquette noire en plutôt bon état, le seul point positif de ma découverte.

Une fois grassement équipé, j'enveloppais le tragique défunt de la nuit glaciale dans une toile noire soigneusement bordée, puis ferma ses paupières encore ouverte, le plaçant ainsi au plein centre de la ruelle afin qu'il soit découvert le plus tôt possible, facilitant ainsi le deuil de son éventuelle famille proche.

Une fois mon travail terminé, je me redirigeais en direction de l'Hotel, soucieux de la réaction de la jeune femme à mon arrivée.

Quelques vingt pas plus tard.

Je la voyais, elle était saine et sauve, assise sur les escaliers de l'enseigne, modestement couverte en ce temps glacial, toujours le sourire aux lèvres, et brandissant une clé -très certainement celle de l'Hotel- entre ses malicieux doigts de fée.

"Je nous ai pris une chambre, mais comme nous dormirons à tour de rôle j'ai pensé qu'une chambre pour un était suffisant, et puis économiser de l'argent n'est pas du luxe pour moi", disait-elle alors tout replaçant une de ses nombreuses mèches blondes sur le côté de son oreille.

Au fur et à mesure que je me rapprochais, je pouvais percevoir son perçant regard me traverser l'esprit tel un fusil tirant le sanglier, étrange comparaison me direz-vous, mais elle me faisait forte impression.

Puis elle se releva d'un impulsion de la pointe de ses pieds légèrement.

"Je... je vous remercie, de m'avoir sauver... je veux dire, je ne serais plus là si vous n'étiez pas intervenue, alors... merci", enchaîna-elle alors, avant de me déposer un baiser sur la joue, me faisant virer de la couleur initialement blanche de ma peau, au rouge tomate prêt à l'implosion.

Il est vrai que Faye n'avait eu aucune expérience avec les femmes humaines auparavant, et le simple contact de sa fragile peau avec celle de la jeune femme lui fît rappeler qu'il devait tourner la page de son ancienne vie, celle du Renard de Teumesse et de sa défunte conjointe renarde, jadis emportée par Charon et sa barque de bois flotté couverte de toiles d'araignées...

"Bon... montons dans la chambre, on y sera plus au chaud, car je ne sais pas vous mais je commence à avoir froid", rétorqua-elle alors de plus belle, toujours le  sourire au coin, avant de se diriger dans le Hall de l'Hotel.

Toujours étonné qu'elle n'eut senti mon odeur pourtant nauséabonde, je la suivis dans l'entrée de la battisse, qui, comment dire ? Était fortement bien soignée, les murs étaient tapissés d'un tissu rouge sang aux motifs de fleurs d'iris blanches, le plafond était décoré d'ornements mythologiques et d'un lustre façonné de cristaux transparents, pour finir, un tapis rougeâtre et relativement doux nous guidait vers l’ascenseur du rez-de-chaussé, menant vers les étages supérieurs, notre destination du soir.


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Skyler McLiven

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MessageSujet: Re: Les Gargouilles de New York City Les Gargouilles de New York City Icon_minitimeSam 22 Avr - 13:14

On entra donc tout deux dans l'hotel, on pénétra dans l'ascenseur et je sentis alors de nouveau son odeur, je "réactivai" mon pouvoir de senteur pour redonner un parfait de pomme verte tout autour de moi comme je l'avais fait quand il était revenue. Je m'étais douté qu'il avait trouvé les vêtements dans une poubelle ou dans la rue ou peut être sur un mort mais je ne voulais pas le savoir. Une fois l'odeur de pomme verte installé cela allez mieux, l'ascenseur s'ouvrit à se même instant sur le troisième étage et nous descendîmes de ce dernier en nous dirigeant vers le numéro de notre chambre. La déco n'était pas dans mon style mais je n'étais pas en vacance, j'étais là par protection. J’insérai la clef dans la serrure et nous pénétrâmes dans la chambre. Celle-ci était assez petite: une petite télévision, un lit double, une petite table contre le mur avec une chaise, et dans la salle de bain tout ce qu'il faut, mais en petit quoi...

Je refermai dernière nous à clef et me mis sur le lit en regardant par la fenêtre, l'air pensive. Je parlais ensuite enfin mais toujours sans le regarder.

Je ne sais pas si c'était nécessaire de rester là, mais merci, et au moins ici je peux savoir à qui je dois la vie.

Je me tournai ensuite vers lui en lui souriant. Mais sentant que l'ambiance devenant un peu gênante surtout dans cette petite chambre je toussotai avant de dire:

Je... si on doit rester là je vais aller prendre une douche je pense, surtout après avoir combattu ces choses je ne dois pas être très bonne hôte pour vos narines.

Et sur ce je ris de nouveau comme la blonde écervelée, bien joué Sky... De plus je disais cela simplement parce que j'avais envie de prendre une douche et parce que cela devenait gênant, alors que pour ce qui est de l'odeur j'aurai simplement pu accentuer mon pouvoir. Je me levai donc du lit et aller à la salle de bain. Une fois la porte fermé je me regardai dans la glace, ma pauvre fille t'es dans un sale état, vivement que la prenne cette douche. Je commençai à retirer mon pull tout en lui parlant, la chambre était tellement petite en étant dans la salle de bain il pouvait quand même m'entendre.

Et sinon vous vous appelez comment ? Moi c'est Skyler.

Je tirai ensuite sur mon T-Shirt qui ne voulait pas laisser passer ma tête, foutu juste-au-corps qui est censé tenir chaud l'hiver ! En ayant encore mon soutien-gorge je commençai à faire couler l'eau dans la baignoire, un bain serait même mieux qu'une douche en ces circonstances.

Renard de Teumesse ? C'est génial ça ! Et vous venez d'où Faye ?

Puis en voulant arrêter l'eau je glissai et tombai dans la baignoire, pour me rattraper j'avais saisi la première chose que j'avais à porté de main mais c'était malheureusement mon pull et mon t-shirt... me voilà trempée mais mes vêtements aussi... Je me levais et enlevai le reste des vêtements que j'avais sur moi, soit mon pantalon et mes sous-vêtements. Et voilà... ça n'arrive vraiment qu'à moi ça ! Je me retrouve dans une chambre d’hôtel avec un inconnu et aucuns vêtements de rechange... Je soupirai et me regardai un moment dans la glace en me demandant ce que j'avais fait de mal pour que cela m'arrive. Tant que je restai nue dans la salle de bain cela allait, mais il allait falloir que je sorte tôt ou tard, je ne voulais pas laisser Faye seul. Je me glissai donc dans mon bain en me disant que j'enroulerai une serviette autour de moi le temps que mes vêtements sèches. Tout en me lavant je continuai un peu de lui parler.

Et vous faite quoi dans la vie Faye ?

Passé une dizaine de minutes dans l'eau, je me levai, me séchai et enroulai la serviette autour de mon torse. J'en pris une seconde pour la mettre autour de mes cheveux et sorti de la salle de bain.

Je suis désolée pour ma tenue mais j'ai glissé et tout mes vêtements sont trempés à prése...

Et sur ce, alors que je sentais déjà un peu mes joues rosir, les catastrophes continuèrent de me suivre: alors que je sortais de la salle de bain, ma serviette se coinça dans la poignet... J'eu le réflexe de revenir promptement dans la salle de bain et de refermer la porte en tenant la serviette à la main. Mais il m'avait vu...
Je n'étais plu rouge à ce stade mais il n'y avait pas de mot pour décrire cette couleur, j'étais encore plus rouge que les fraises et les tomates que je faisais pousser...
Je restai un moment dos à la porte de la salle de bain, ne sachant que faire ni que dire, il avait vu c'était certain mais je n'avais aucunes envie de dire quoi que ce soit. Bon... allez Sky tu ne vas pas rester là toute ta vie ? Allez souffle un bon coup... ce n'est qu'un corps après tout, tu as beau être pudique cela reste un corps... allez un, deux tr... hum... non reste là pour l'instant tu as raison...
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MessageSujet: Re: Les Gargouilles de New York City Les Gargouilles de New York City Icon_minitimeSam 22 Avr - 14:40

Les Gargouilles de New York City 170419030002235250
Les Gargouilles de New York City

U
ne fois entrés dans l'ascenseur, l'odeur de vomis que mes nouveaux vêtements m'apportaient commençait à devenir pesante, et c'est avec une discrétion très minime que je brassais l'air de ma main droite vivement, créant ainsi un mouvement de va et vient devant mon visage, mon nez, et laissant supposer qu'une mouche virevoltait autour de moi, mensonge bien entendu.

Mais cette odeur ne tenue point quand un doux arôme de pomme fît son apparition à son tour, écrasant partiellement la tendance ordurière sévissant sur nos êtres. Au même moment, la porte de l'ascenseur s'ouvrit, laissant entrer un air beaucoup plus pure, beaucoup plus aérien, et par conséquent plus respirable. Ainsi, nous nous jetions dans le couloir du troisième étages de l'Hotel, toujours aussi bien décoré, impatients de découvrir notre bien, notre chambre pour cette nuit. 

Une fois devant la porte de bois sculptée de notre demeure, la jeune femme inséra délicatement la clé dans la fine serrure la composant, puis, entre deux tours de mains habiles, ouvra la porte de cette dernière et s'y engouffra avec vivacité. 

Un peu gêné de la situation actuelle, je laissais la jeune femme vaguer à ses occupations, ne la lâchant point du regard de peur qu'il ne lui arrive encore malheur. Elle prit donc place sur l'unique lit présent dans la pièce, face à la grande baie-vitrée offrant une vue panoramique du Times Quares. Un lit double qui plus est, "double" ? Pour les nains, oui ! Mais pour deux personnes de notre corpulence, la tache s'avérait plus qu'hasardeuse, à mon grand désespoirs...

"Je ne sais pas si c'était nécessaire de rester là, mais merci, et au moins ici je peux savoir à qui je dois la vie.", disait-elle alors la voix fatiguée par tant de péripéties.

Après cette annonce plus que dérangeante pour moi, je décidais de prendre place contre la porte d'entrée, affichant alors une pose digne des plus grands "Bad-Boy" que le monde ait connu, l'air fier et rassurant. Au même moment, elle se mit à se retourner de tout son corps en ma direction, me laissant percevoir son magnifique sourire d'une blancheur extrême, et me ridiculisant quelque peu de mon attitude très peu naturelle.

"Je... si on doit rester là je vais aller prendre une douche je pense, surtout après avoir combattu ces choses je ne dois pas être très bonne hôte pour vos narines.", enchaîna-elle alors tout en toussotant.

Elle parle de ses odeurs ?! Je rêve... C'est bien moi qui suis vêtu en cette sympathique soirée de pleine lune d'habits dont je ne suis le propriétaire, et dont la qualité alarmante les concernant et l'odeur présente me donnait vraiment un air négligé. Faye, un homme négligé ? On aura tout vu !

Après ce bref monologue au cours duquel je ne lui adressa pas un mot, la jeune femme se dirigea vers la minuscule salle de bain dans laquelle se trouvait tout ce dont nous avions besoin pour nous sentir de nouveau propres et présentables, à savoir un bon savon de la ville de Marseille, en France, un gant de bain fraîchement sorti de l'usine, des serviettes blanches pour se sécher après une bonne douche, et pour finir, des peignoirs blancs dans un caisson de bois flotté.

"Et sinon vous vous appelez comment ? Moi c'est Skyler.", me disait-elle alors après avoir prit soin de fermer la porte de la salle de bain.

A mon grand malheur, j'étais dorénavant dans l'obligation du lui répondre, au risque de passer pour un mal-élevé, ce que ma mère créatrice ne tolérerait pas en temps normal.

"Je.. Je suis Faye... Faye Conway, alias le Renard de Teumesse, comme vous avez pu le voir tout à l'heure...", disais-je alors en adoptant un ton des plus ferme.

"Renard de Teumesse ? C'est génial ça ! Et vous venez d'où Faye ?", enchaîna-elle à son tour.

A ce moment précis, j'avais bien comprit que notre petit échange allait très vite tourner au dialogue de découverte, et de présentation de nos vies respectives. Je me plaçais donc sur le lit, allongé sur le dos, les yeux rivés sur le plafond magnifiquement décoré d'histoires mythologiques, et les bras tombant de l'autre côté du matelas.

"Je suis de Oxford, en Angleterre !", enchaînais-je alors de vive voix, car après tout, il faudra bien passer le temps !

"Plouf", entendais-je alors à travers les fins murs composant notre chambre, signe qu'elle venait de se poser dans son bain, et l'eau bouillonnante le composant.

"Et vous faite quoi dans la vie Faye ?"

"Oh, pas grand chose. Je suis botaniste dans une université. Je suis venu ici pour visiter le jardin botanique de Méduse, vous connaissez?", enchaînais-je alors de plus belle, tout en relevant délicatement la tête de l’oreiller vers la porte de la salle de bain.

Elle venait de sortir de la salle de bain, enroulée dans plusieurs couches de serviettes blanches, une sur la tête, l'autre autour de sa poitrine, et visiblement très gênée de me trouver en face d'elle à ce moment précis.

"Je suis désolée pour ma tenue mais j'ai glissé et tout mes vêtements sont trempés à prése...", disait-elle avant de partir directement dans la salle de bain.

Elle s'était visiblement accrochée à la poignet de la porte, poignet qui je l'avoue, était venue à point nommé, à présent, nous étions quitte ! Ce qui eu pour effet de la dévêtir très légèrement, laissant paraître furtivement ses longues et magnifiques jambes, similaires à celle que l'on retrouve sur les représentations statuaires des Déesses de l'Olympe, dans les musées.

Fort content de ma découverte, je me levais de mon couchoir d'une impulsion vive de mes frêles bras sur la couverture de laine aux motifs divers et variés, puis, me dirigea en direction de la caisse où se  trouvait les peignoirs. Ainsi, j'en pris un en main, puis, l'emmena à Skyler, qui semblait visiblement très maladroite avec les serviettes.

Une fois devant la porte, je la poussais d'un coup vif et désordonné, m'enfonçant alors en son sein. Après deux, trois écarts de regard, je découvrais Skyler, le dos collé au mur mosaïque rouge de la pièce, parlant à voix basse.

"Voici quelque chose qui devrait t'être utile. Ah, ah, ah !", disais-je alors le sourire aux lèvres, tout en tendant le peignoirs vers cette dernière.

"A présent, si vous voulez bien disposer Madame Skyler, je pense que la douche ne serait pas de refus pour moi également !", disais-je tout en retirant cette vielle chemise blanche tachetée de crasses en tous genres, et m'avançant vers le miroir du lavabo.


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Skyler McLiven

Skyler McLiven

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Feuille de Personnage
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Objet(s): Poison soporifique

MessageSujet: Re: Les Gargouilles de New York City Les Gargouilles de New York City Icon_minitimeSam 22 Avr - 15:57

Respire... tout va bien...
C'est alors que Faye ouvrit la porte et me tendit un peignoir, toujours aussi rouge que mes fraises je le pris et commença à sortir de la salle de bain après que ce dernier m'ait dit:

A présent, si vous voulez bien disposer Madame Skyler, je pense que la douche ne serait pas de refus pour moi également !

J'allai me mettre près de lit avec la serviette autour de moi et attendis qu'il ferme la porte de la salle  de bain pour enfiler le peignoir. Mais même avec ça je me sentais encore nue... j'étais grandement gênée...
Pour essayer de penser à autre chose je regardai par la fenêtre, de regarder l'activité de Time Square. Mon dieu est-ce que cette homme pourrait se faire des idées ? Pourquoi avais-je acceptée de venir là...
Je ne voulais même pas me mettre au lit pendant qu'il surveillerait mais au fond je savais que je pouvais avoir confiance, il m'avait sauvé et si il avait voulut être méchant avec moi il l'aurait fait, son arme était à porter de main et je n'aurai rien pu faire.
Je restai pensive, je comptais prendre le premier tour de garde pour que lui se repose tandis que mes vêtements séchés mais je fis une erreur: je m'allongeais sur le lit en réfléchissant toujours, mais peu à peu je sentis le sommeil m'emmener sans que je ne suis puisse rien y faire, qu'avais-je fais ? J'étais sur un lit avec seulement un peignoir et un homme dont je ne connaissais presque rien à quelques mètres et qui allait bientôt revenir !

Mais je n'avais pas le temps de réfléchir à tout ça que je me retrouvai dans des cuisines, on aurait dit celles d'un restaurant... OH ! C'était celles de mon père ! Je me retournai et vit mon cousin Warren lever un couteau vers moi, je plongeai de coté pour éviter le coup mais je vis que je n'étais pas la cible, mon père était au sol à l'emplacement où j'étais avant et Warren venait de lui planter le couteau dans la gorge. Je hurlai mais était incapable de bouger, je le vis enduire d'essence toute la pièce et jeter son briquet. Je voyais mon père brûler sous mes yeux...

Puis je rouvris les yeux, totalement réveillée, dans la chambre d’hôtel.

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