Que fais-tu là ? {PV: Oswin McAlister}

Que fais-tu là ?

Rencontre avec Oswin McAlister I

Je me réveille tranquillement dans une forêt, les ailes de ma griffonne autour de moi, j'était bien au chaud dans se cocon. Mais je devais en sortir et vite. Je poussa les ailes de Seira et je sortie comme une fleur de mon petit nid. Je m'étira et fis une toilette rapide. Je sortie de mon sac un ensemble bleue et blanc que j'enfila par la suite. Je brossa mes cheveux admirant le lac juste en face de moi. Seira se leva et s'étira longuement. Elle déployât ses ailes et pris sont envole, elle revint quelques minutes après.

- C'était petite balade du matin ?

dis-je avec un léger sourire.

Elle me regarda et fis un signe de tête pour dire oui. Puis elle tourna la tête rapidement, elle ne s'avais plus ou regarder elle était comme perdue. Elle se mis à courir dans toutes les directions. Non, elle n'était pas folle; moi aussi je l'avais sentis. Percy, le camp se trouver non loin de l'endroit où nous avions passé la nuit; à l'autre bout du lac nous pouvions apercevoir son bungalow, mais lui n'était pas visible.

- Seira, calme toi. Il ne faut pas attiré l'attention; nous ne devons pas être vue ! Souviens toi de se que nous à dit Hécate !

Elle se calma et vint se posée devant moi, je caressa son encolure et elle me léchât la main. Nous allions devoir partir, loin. Je réunis mes affaires dans mon sac quand j'entendit le bruit d'une banche qui craque. J'ordonna à Seira d'aller se cacher; se qu'elle fis à contre cœur. Qui était là ?

Codage réalisé par Amnesyia. Toute copie partielle ou complète est prohibée

Que fais-tu ici ?

Lucianna JACKSON Oswin MCALISTER

Alors que les lueurs du jour se faisaient déjà assez hautes, moi je poussais de bon cœur la porte de l’établissement avec tout l’entrain que je pouvais y mettre après une journée de travail. Oui il n’était peut-être que dix heures ou dix heures et demi, à voir le soleil radieux comme il l’était, malgré les températures fraîches automnales : ma journée pour moi était finie. Travailler de tout début de journée tout avoir ses avantages et ses inconvénients. Actuellement, je trouvais plus des avantages que le contraire ! Mais revenez m’en parler quelques semaines plus tard, et je ne pense pas que je tiendrai alors le même discours ! Prenant ainsi le temps de m’étirer sur place, j’observais les quelques voitures qui arpentaient déjà la route juste en face de moi. Tirant sur mon chouchou, je libérais mes cheveux, leur donnait un petit coup de pep’s en passant rapidement ma main dedans. Défaisant le nœud au niveau de ma taille qui tenait mon tablier noire, je laissais apparaitre ma jupe rouge avec ses quelques motifs orangées. Pour simple haut, j’avais un pull avec des manches m’allant jusqu’aux coudes, en dessous d’une légère veste automnale que la saison recommandait. Sortant machinalement mon téléphone, pour voir si quelqu’un de matinale n’avait pas décidé de m’appeler, je me rendis compte que j’avais effectivement un message de ma meilleure amie, me disant que nous devrions se retrouver plus tard à la petite aire de pique-nique qui se trouvait près de la forêt. L’heure qu’elle indiquait, pouvait paraître encore lointaine, mais n’ayant rien à faire : je répondis à son message avec approbation, avant de prendre ma voiture et de conduire jusqu’à la lisière de la forêt.

Je trouvais facilement une place pour me garer, avant de sortir de la voiture et de commencer à déambuler au travers des bois. Malgré le fait qu’on puisse dire que se perdre dans une forêt, c’est très facile, moi je peux vous assurer que chaque carrefour, chaque endroit, chaque place est unique. Il y a toujours un petit détail qui fait qu’on peut se repérer, s’orienter. Mais être hypermnésique ça peut aussi aider ! Autant vous dire, que pour ma part, je ne perdais pas dans cette forêt. Peut-être la première fois, quand il a fallu faire du repérage, mais plus maintenant. Un arbre un peu bizarre, une roche émergeant de nulle part : tout était bon pour se souvenir et retrouver son chemin jusqu’à la petite aire de pique-nique. Laissant mes pensées vagabonder, je ne faisais que peu attention vers où je marchais, et où je mettais les pieds. Si bien que lorsque je marchais sur une branche qui se craqua assez fortement, je m’arrêtais nette. Mon pied toujours posé sur la branche, je me baissais et ramassais un des deux morceaux. Continuant sur deux ou trois, je dis malgré moi à voix haute : « Une branche, quelle perspicacité Oswin, tu m’impressionnerais presque ! »

Riant presque contre moi-même et ma propre bêtise, je lançais devant moi cet objet : il partit plus en cloche qu’autre chose pour terminer sa course dans les feuillages restant de l’arbre en face de moi. « Bon, ben ça c’est fait ! » Me retournant alors, prête à prendre une autre direction, j’aperçus une chevelure brunâtre – ou du moins une partie – dépasser de sa cachette. Oups, si elle était là depuis le début, la pauvre devait avoir tout entendu et devait peut-être même me prendre pour une folle. Décidant d’arrêter de me parler à moi-même, j’ajoutais maintenant à nouveau à voix haute et à son intention : « Je parle peut-être toute seule mais je peux vous assurer que je ne suis pas folle ! Si c’est bien ça qui vous fait aussi peur que ça ! » Terminais-je avec un petit rire qui se voulait nerveux sur les bords. Bonjour Oswin, tout va bien ? Après avoir parlé toute seule, maintenant tu parles à la forêt, ou du moins à cette personne cachée ; mais il y a de quoi plus prendre les jambes à cou que de parler, non ?

PS:

Que fais-tu là ?

Rencontre avec Oswin McAlister II

J'entendis une voix qui semblait venir de devant moi.

-" Je parle peut-être toute seule mais je peux vous assurer que je ne suis pas folle ! Si c’est bien ça qui vous fait aussi peur que ça !"

Folle, je n'ai jamais pensais qu'elle pouvait être folle, je me parle souvent à moi même dans certains de mes moment de folie. Mais que faisait-elle là, je suis en pleine forêt, surement perdue et elle, elle semble être là pour se promener. Je fermai mes yeux et respira lentement, c'était une humaine, mais différente des autres humains que j'ai put croiser jusqu'à maintenant. Je levai ma tête et fixa la jeune femme de mes yeux bleu/vert Océan que je tenais de mon père.

-"Que viens-tu faire ici ?"

J'avais prononcé cette phrase avec une tendresse déconcertante, jamais je n'avais parlé de la sorte à une inconnue, je suis d'ordinaire légèrement moins ; gentille. Je fixai l'inconnue avec insistance espérant que Seira ne débarque pas pour lui sauter au coup dans le seule est unique but de me protéger. J’avançai lentement vers l’inconnue toujours en la fixa avec mes magnifiques yeux couleur Océan. Elle n’est pas une simple Humaine, elle ne semble pas avoir peur, elle est différente très différente.

-"Comment t’appelles tu ? Moi je me nome Lucianna Jackson."

Codage réalisé par Amnesyia. Toute copie partielle ou complète est prohibée

Que fais-tu ici ?

Lucianna JACKSON ☂ Oswin MCALISTER

Finalement, la personne cachée derrière les arbres de la forêt, ne me jugea apparemment pas si folle que ça. En effet, elle ne s’en alla pas, les jambes à son cou en fonçant comme une dératée. Ma petite expérience de parlotte avec la branche de bois ne semblait donc pas l’effrayer. Peut-être étions-nous finalement tous un petit peu comme ça ? A parler avec nous-mêmes lorsque personne n’était capable de nous écouter ? Bon en même temps, personne ne pouvait être capable de m’écouter, car il n’y avait personne, la minute d’avant, à part cette fameuse personne. La mystérieuse personne sembla doucement se dévoiler au grand jour, et la première chose que je remarquai, fût ses magnifiques yeux bleus océans. Car il fallait le dire : elle avait des supers yeux ! Je crois que j’en deviendrais presque jalouse : moi j’ai eu le droit aux malheureux et communs yeux noisette et elle avait le droit à cette jolie couleur qui attirait tout de suite le regard ! Non Oswin, ressaisis-toi : tu ne vas pas me faire une crise de jalousie à une inconnue parce qu’elle a des yeux plus beau que les tiens ! C’est tout à fait puéril ! Mais ne serais-je pas encore un petit peu comme ça ? Oublions ça, et cette histoire d’œil. Elle engagea enfin la conversation, après de longues minutes qui me semblèrent interminables : « Que viens-tu faire ici ? » Je devais bien dire que je m’attendais à tout, sauf à cette question ! C’est comme si elle me demandait ma raison d’être ici, à cet endroit précis, à ce moment précis. C’était comme si, sa présence à elle, là maintenant, là tout de suite était on ne peut plus normale ; c’était comme si la bizarre dans l’histoire, c’était moi. Cela me prit quelque peu court, je devais bien l’avouer : et je pense avoir passé quelques secondes à encaisser l’information, même s’il n’y avait aucune intonation sèche, ou autre chose qui s’apparentait à de la froideur. Rassemblant mes pensées et mes paroles, je lui répondis : « J’ai rendez-vous pour un pique-nique avec une amie, mais je suis en avance. Très en avance, alors j’occupe mon temps comme je peux ! » Dis-je avec un sourire. Après tout, pourquoi lui mentir sur ce que j’allais réellement faire ?

La jeune fille sortie de plus en plus de sa cachette, jusqu’à même se retrouver face à moi et à avancer dans ma direction, tout en me fixant. Alors soit j’avais un mauvais bouton sur le visage, un truc coincer dans les dents ou une magnifique tache sur mon pull qui devaient être la raison de son insistance. Ou alors elle faisait partie d’une famille scandinave et c’était la première fois qu’elle voyait une fille brune hormis elle ? Oublions cette dernière hypothèse. Faisant abstraction de cela, elle continua en ajoutant : « Comment t’appelles tu ? Moi je me nome Lucianna Jackson. » Lucianna, un prénom pas très commun. Elle était d’ailleurs la première personne avec ce prénom que je rencontrais ! « Enchantée Lucianna, prénom original soit dit en passant ! Moi c’est Oswin. Oswin McAlister. » Terminais-je avec mon éternel petit sourire. Cette rencontre était des plus étranges, mais allez savoir pourquoi j’aime l’étrange : et cette jeune fille avait l’air plus que sympathique. Et je faisais très souvent confiance à ma première impression : dans mon cas, et dans cette situation précise, tout me semblait on ne peut mieux.

Une autre information me revint à l’esprit, instinctivement. « Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? J’veux dire, c’est pas tous les jours qu’on rencontre quelqu’un au milieu des arbres, dans une forêt ! » Dis-je avec un sourire. « J’espère que tu t’es pas perdue par ici, en même temps, c’est facile de ne plus faire la différence entre toutes ces mêmes teintes de vert ! Au pire, je peux t’aider si jamais. » Terminais-je avec un énième petit sourire en penchant légèrement la tête de côté. Oswin sans un sourire, ce n’est pas réellement moi finalement ! Je crois que je venais juste de le remarquer, en réalité. Bon quoique, un sourire ne fait jamais de mal au fond, si ?

[spoiler] Seira ne pas encore répondu :/ je vais jouer son rôle au travers de Lucianna[spoiler]

Que fais-tu là ?

Rencontre avec Oswin McAlister III

L'inconnue me répondit:
-"J’ai rendez-vous pour un pique-nique avec une amie, mais je suis en avance. Très en avance, alors j’occupe mon temps comme je peux ! Enchantée Lucianna, prénom original soit dit en passant ! Moi c’est Oswin. Oswin McAlister. "

Oswin, c'est un nom bizarre, jolie mais bizarre. Cette humaine commençait vraiment à m'intriguer, les humains sont généralement connus pour être en retard mais non, elle est en avance très en avance d'après elle en plus. Bref elle fais ce qu'elle veux, je dois absolument trouver le moyen de partir vite d'ici. Mais comment faire ? Je ne peut pas m'envoler avec Seira juste devant elle quand même ! Soudain l'intéresser s'adressa de nouveau à moi.

"-Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? J’veux dire, c’est pas tous les jours qu’on rencontre quelqu’un au milieu des arbres, dans une forêt ! J’espère que tu t’es pas perdue par ici, en même temps, c’est facile de ne plus faire la différence entre toutes ces mêmes teintes de vert ! Au pire, je peux t’aider si jamais."

Moi perdu ? Elle se fiche de moi j'espère ! Je suis juste en face d'un Etant, c'est de l'eau tans qu'il y à de l'eau quelque part je ne suis pas perdu. Enfin bien sur elle ne sait pas qui je suis en réalité.

-"C'est gentil à toi de t'en inquiéter Oswin mais je sais très bien où je me trouve."

Soudain j'entendit un bruit dernière moi, je me retourna et là je vis Seira en colère prête à bondir sur Oswin ! Au fond de moi j'espérais que l'humaine ne l'avais pas, malheureusement si. Et sans que j'ai le temps de m'en rendre compte ma Griffonne avait sauter au dessus de moi et avait plaquer Oswin contre le sol. Avant qu'elle n'est le temps de la déchiqueter en petit morceau je fis apparaitre un gros filet d'eau et je le jeta sur Seira affin de l'eloigner d'Oswin. Puis je vint me placer devant la griffonne.

-"Stop ! Calme toi c'est une amie."

Codage réalisé par Amnesyia. Toute copie partielle ou complète est prohibée

Que fais-tu ici ?

Lucianna JACKSON ☂ Oswin MCALISTER

Se promener dans la forêt en attendant de pique-niquer, c’était déjà quelque chose de bizarre mais de rencontrer quelqu’un en plus, je trouvais que ça en rajoutais en plus ! Et la bizarrerie ne semblait pas s’arrêter-là, en effet le pire restait encore à venir : je ne le savais juste pas, c’est tout ! Lorsque je me présentais et par la même occasion lui disait pourquoi je me promenais ici, je crus voir passer un éclair de surprise dans son regard. Elle pouvait l’être, la ponctualité était une vertu en voie de disparition dans notre monde ! Je dois dire que je déteste ça : être en retard, c’est pour que je partais toujours trois plombes en avance : pour parer à toutes les possibles éventualités qui pourraient me tomber dessus, et me retarder durant le trajet ! Mais là n’est pas la question. Revenez à nos moutons, c'est-à-dire à notre conversation. Lorsque je lui proposais mon aide, dans le cas où elle était perdue – parce qu’une mémoire ça peut servir de temps en temps – Lucianna me répondit : « C'est gentil à toi de t'en inquiéter Oswin mais je sais très bien où je me trouve. » Allez savoir pourquoi, mais cette remarque me fit sourire : peut-être parce que finalement il n’y avait pas que moi qui savait se repérer par ici. Oui, il faut croire que trouver quelqu’un comme vous, ça rassure toujours finalement. Ceux qui se ressemblent, s’assemblent et les opposés s’attirent. Des fois, j’aimerai bien connaître ceux qui ont formé, ou crée – appelez ça comme vous voulez – nos fameux proverbes : j’aurais deux mots à leur dire ! S’ils avaient des problèmes entre eux, autant les résoudre entre eux et non pas faire deux proverbes totalement opposés et qu’on vous ressort maintenant à tout bout de champ ! C’est décidé, il faut que je me trouve une machine à voyager dans le temps !

Alors que je pensais prendre congé d’elle, car je devais déjà l’avoir suffisamment embêtée, j’entendis un bruit venant de derrière elle. Je décalais légèrement ma tête sur le côté pour voir un peu mieux, et c’est là que ma tête se mit à tambouriner. Depuis cette soirée de mes 18 ans, ma tête tambourine toujours lorsque je vois un de ces monstres que personne dans la rue ne semble remarquer. Un mauvais cadeau en plus de mon amnésie de cette soirée. Alors que je portais ma main à ma tempe – comme si cela allait arranger quelque chose – je croisais le regard furieux de cette créature. Pour une fois que je n’ai rien fait, franchement ! Je n’avais même pas eu le temps de bouger que cette créature – sortie tout droit d’un de mes cours d’histoire du lycée à l’époque – se jeta littéralement sur moi et me plaqua au sol. Seulement, je fis comme une réaction à cette attaque : les mini tambours dans ma tête semblaient tambouriner encore plus fort et alors que je bougeais telle une anguille et que je fermais les yeux, des images de cette fameuse soirée me revinrent en mémoire. Tout ce qui s’était passé avant de m’être faite raccompagner, revenaient en petit flash. Et comme à chaque fois tout s’arrêtait sur un seul cri, un cri venant de moi. « Noooooon ! » J’avais crié cela plus en réponse à mes souvenirs qu’à la situation dans laquelle je me trouvais.

C’était le seul cri que je prononçais avant que mon cerveau ne trouve le moyen de mettre fin à tout ça. De mettre une fin à cette panique qui m’avait envahi et à cette migraine atroce. Arrêtant de me débattre, je me sentais partir et ma tête retombant lourdement sur le sol, ainsi que mes bras, je crois bien que je suis tombée dans les pommes. Seul moyen d’arrêter le flot de souvenirs interdits et de mettre fin à cette migraine.

PS:

Que fais-tu là ?

Rencontre avec Oswin McAlister III

Je n'arrive pas à y croire. Seira venait d'attaquer une pauvre humaine sans défenses, Oswin était allongée sur le sol elle venait juste de hurler comme si elle allait mourir. Comment allais-je lui expliquer cela ? Et si elle m'avait vue utiliser l'eau ? Si elle voulait savoir comment j'avais fait ? Je ne pouvais pas lui dire se que j'etait réellement ? Nan, nan je ne pouvais pas elle est humaine elle me prendrait pour une folle ! Que dois-je faire ? Je me précipita sur Oswin pour l'aider à se relever.

-"Oswin ? Oswin tu vas bien. Dit moi que tu vas bien."

Je commençais à stresser. Notre existance doit rester secrete je ne vais pas dire au premier humain venue que je suis la fille de Poseidon, elle me prendrait pour une folle bonne pour un asile de fous ! Bon aller je ne suis pas une enfant je ne vais pas abandonné Oswin ici quand même ! Bon aller je lui dit tout ! Enfin presque tout je garderais pour moi certain détails troublant.

-"Je... heu je peut tout t'expliquer heu... enfin presque..."

Codage réalisé par Amnesyia. Toute copie partielle ou complète est prohibée

Que fais-tu ici ?

Lucianna JACKSON ☂ Oswin MCALISTER

Tomber dans les pommes : cette pauvre et vieille expression décrivait actuellement parfaitement la situation dans laquelle je me trouvais – sans les pommes bien évidemment sinon ça ne serait pas une expression ! –. J’avais toujours cette réaction : ce mal de tête atroce lorsque je voyais dans les rues de New-York un de ces pseudo-monstres que personne ne semblait remarquer à part moi. Mais là, il avait plus fort que tout lorsque celle-ci s’était jetée sur moi, il y a de ça même pas trois minutes ! Mon cerveau s’était mis en mode ‘’off’’ tout seul. Alors que je me sentais revenir petit à petit, j’entendis au loin la voix de celle que j’avais rencontrée dans la forêt auparavant : la voix de Lucianna. « Oswin ? Oswin tu vas bien. Dit moi que tu vas bien. » Ce n’est que lorsque j’ouvris les yeux que je la vis justement à côté de moi, prête à m’aider à me relever. Le seul premier mot que je fus capable de prononcer fut : « Outch. » Je me relevais légèrement avant de me frotter la tête et de penser à masser ma tempe, comme pour essayer de faire disparaître les dernières onces de migraine qui pouvaient rester. Je n’en avais jamais eu une pareille : peut-être parce que je n’avais jamais vu une de ces créatures d’aussi près. C’était la première fois pour moi : et personnellement, si je pouvais ne pas recommencer, je crois que ça m’arrangerait ! Je m’appuyais sur le soutien de la jeune Brune pour m’aider à me relever entièrement. Je tanguais assez lors des deux premiers pas, mais je retrouvais rapidement mon équilibre. « Eh bien, ça c’était de la migraine de combat ! Ne t’en fais pas, je vais bien : j’ai l’habitude de ce genre de choses, des migraines je veux dire ! Même si c’est bien la première fois qu’une aussi grosse me tombe dessus ! » Je terminais en lâchant un petit rire nerveux pour lui montrer qu’il n’y avait eu plus de peur que de mal. Mais elle. Elle, elle n’avait rien : de plus elle avait l’air quelque peu paniquée. Paniquée par tout ce qui s’était passé. Qu’est-ce que ça veut dire ? Si ça n’avait été d’un chien ou un bulldog, elle ne se sentirait jamais aussi affectée, voir aussi mal à l’aise. Comme si elle culpabilisait.

Cette atmosphère stressante sembla s’alourdir encore plus au fil des secondes qui s’écoulèrent. Alors que j’allais lui demander si tout allait bien de son côté – car elle semblait avoir perdu beaucoup de couleur – elle me coupa : « Je... heu je peut tout t'expliquer heu... enfin presque... » Comment ça ? Comment ça elle pouvait tout m’expliquer ? Moi je savais très bien pourquoi j’avais ces migraines : enfin surtout du moins quand est-ce qu’elles se déclenchaient. Mais qu’est-ce que ça veut dire si elle peut tout m’expliquer ? De un, ça voudrait dire que potentiellement, elle verrait les mêmes choses que moi : qu’elle verrait bien un espèce de gros bulldog noir avec des yeux rouges – par exemple – si elle en voyait un ; et non pas un pauvre teckel abandonné, comme les autres gens ? Tout ça m’intriguait de plus en plus. A vrai dire, si elle n’avait pas lancé ce sujet, je crois que je ne me serais pas risquée sur ce terrain : de peur qu’elle me prenne pour une folle si je lui disais m’être fait attaquer par une créature imposante et ailée. Du moins, ce sont les souvenirs flous que j’ai, de ce qui venait juste de se passer. J’avais juste eu le temps de cligner des yeux, et tout s’était passé si vite. « Alors qu’est-ce que tu peux m’expliquer ? Car moi je sais le pourquoi et la raison de mes migraines, mais personne n’a jamais bien répondu à cette question : la question de l’explication. Comme si tous les autres étaient aveugles mais pas moi… » Croisant les bras sur ma poitrine, je fermais les yeux, penchais légèrement la tête de côté avant d’aborder un léger sourire et d’ajouter : « Mais peut-être que toi, tu me donneras une bonne réponse Lucianna ! »

Je faisais preuve d’un calme et d’une décontraction déconcertante. Ça devait venir de mon côté impulsif : paniquée un coup, posée de l’autre. Ou alors se pourrait-il que le fait de toucher enfin au but serait plus fort que n’importe quel sentiment de panique ? C’est peut-être l’adrénaline qui me maintient comme ça. Mais au fond moi : c’était les réponses à mes questions, ces questions fondamentales que je me suis toujours posées, sans relâche. Et j’avais l’impression qu’aujourd’hui je pouvais. Je pouvais enfin avoir des réponses. Et pas des réponses bancales, de celles que je pouvais toujours avoir des autres gens : ces réponses ne m’intéressaient guère ; eux ne voyaient, eux ne distinguaient rien. Mais elle, tout dans son attitude et son comportement me disait le contraire… Elle savait quelque chose, quelque chose que les autres ne savaient pas… Peut-être la vérité ?

Que fais-tu là ?

Rencontre avec Oswin McAlister IV

Bien sur que je sais parfaitement le pourquoi du comment de t'es migraines. Tu voie des choses que les humains ne sont pas censé voir tout en faisant partie des leurs. Des monstres qui font partis de mon monde, des monstre engendré par des dieux. Des dieux dont tu ignore l'existence. Comment je suis censé t'expliquer cela moi ? Sans que tu me prenne pour une folle. Seira s'approcha de moi les crocs sortis, prête à bondir sur Oswin une seconde fois et lui arracher la tête de sur ses épaules. Je mis une main pour lui barrer la route.

-"Oswin, se monde est beaucoup plus dangereux qu'il n'y parait. C'est comme un iceberg. Les humains ne peuvent voir que la partie du haut, mais toi... tout comme moi tu peut voir la partie cacher de cette iceberg. Sauf que moi; je ne suis pas humaine, je suis plus du genre hybride. C'est la cause de t'es migraines. Cette créature qui t'a bondie dessus se nomme Seira c'est une griffonne, elle ne te fera pas de mal si je ne le lui dit pas de le faire et tu n'a rien à craindre de moi. "

Se que je venait de dire aurait pus paraitre complètement insensé, et sa l'était. A moins... qu'elle soit elle aussi une progéniture divine. Nan ! Nan, Seira l'aurais sentie à son odeur. Moi je sent le sable, la mer, l'Océan. Elle, elle sent le parfum tout se qu'il y a de plus normal. Je demanda quand même à Seira de la humer histoire d'être sur et rien. Elle à une odeur normal. Alors je ne comprends pas pourquoi elle voit des choses qu'elle ne doit pas voir.

-"Tout les monstres de la mythologie grec sont réels, tous sans exception. Y compris... les dieux... "

Voilà elle allait me prendre pour une folle. Je m'attends à se qu'elle me rit au nez, mais je vais surement être surprise par son habitude...

Codage réalisé par Amnesyia. Toute copie partielle ou complète est prohibée

Que fais-tu ici ?

Lucianna JACKSON ☂ Oswin MCALISTER

Alors que j’attendais patiemment la réponse de Lucianna, ma tête se remit à tambouriner légèrement lorsque je vis réapparaître à côté d’elle, la fameuse créature qui s’était jetée sur moi. Je vous promets : je ne lui aie jamais rien fait, mais cette dernière toujours aussi en colère contre moi. Sur la base d’un motif dont je n’ai même pas conscience ! Pas mal comme idée, non ? Je suis détestée par une créature : et je ne sais pas pourquoi, ni comment, ni à cause de quoi. Je savais que j’étais douée pour m’attirer des ennuis : mais celui-ci c’est la palme d’or ! Vu qu’apparemment j’avais atteint le pompon, je me permis de la détailler rapidement – chose que je n’avais pas pu faire avant – : avec ses plumes, ses pattes, et ses ailes on aurait dit un mix entre un aigle et un lion… D’ailleurs cette image fit remonter dans ma mémoire de vieux souvenirs. De vieux souvenirs de mes cours d’Histoire au lycée il y a de ça plus de quatre ans. Car oui je crois avoir vu ce même genre de créature dans un de mes livres lors de ma Junior Year. Mais je dois dire que je n’avais jamais fait le rapprochement. Parce que cela m’avait toujours parut trop irréaliste. Mais j’aurais déjà dû envisagée l’irréaliste et le surnaturel depuis longtemps vu ma condition. Alors que la créature semblait vouloir à nouveau se jeter sur moi, et Lucianna mit une main comme pour lui barrer la route avant de s’adresser à moi : « Oswin, se monde est beaucoup plus dangereux qu'il n'y parait. C'est comme un iceberg. Les humains ne peuvent voir que la partie du haut, mais toi... tout comme moi tu peut voir la partie cacher de cette iceberg. Sauf que moi; je ne suis pas humaine, je suis plus du genre hybride. C'est la cause de t'es migraines. Cette créature qui t'a bondie dessus se nomme Seira c'est une griffonne, elle ne te fera pas de mal si je ne le lui dit pas de le faire et tu n'a rien à craindre de moi. » C’est à ce moment-là que tout se percuta dans ma tête, plus rien n’avait de sens.

Cela n’avait aucun sens, mais pourtant cela collait tellement bien à ma situation. Cela semblait expliquer tellement de choses, cela semblait même tout expliquer. Et quelque chose au fond de moi voulais y croire plus que tout, parce que c’était la première à me donner une vraie réponse. Parce que c’était la seule à avoir capté ma différence, sans que pour autant ça ne la mette sur ses gardes. Oui, malgré que n’importe qui aurait dit que c’était une explication tirée par les cheveux, j’avais l’impression de sentir l’once de vérité dans sa voix. « Bonne réponse ! Enfin du moins pour les migraines : c’est à chaque fois que je vois, ce que les autres ne semblent pas voir, que ça arrive. ». Elle se permit de continuer en ajoutant : « Tout les monstres de la mythologie grec sont réels, tous sans exception. Y compris... les dieux... » Les dieux, la mythologie grecque ? Elle voulait dire que tout ce que je voyais, avaient un lien avec ces histoires qu’on apprenait en cours d’histoire au lycée ? Les créatures mythologiques, les dieux et leurs enfants : ce serait ça ? Ce serait ça que je voyais ? La fameuse partie émergée de l’iceberg ? Tout était encore assez confus dans ma tête : en plus ça voudrait dire qu’il fallait que je me replonge dans mes cours ! « Lucianna, je… Hum… » Soupirant quelque peu j’essayais de trouver mes mots : disons que ce n’était pas une situation que je rencontrais tous les jours !

« Moi aussi je sais ce que tu penses : que je devrais rire, partir en courant ou te prendre pour une folle, après ce que tu viens de me dire. Mais moi-même on me traiterait de folle si je racontais à n’importe qui dans la rue ce que je vois réellement. » Un petit rire nerveux s’échappa de mes lèvres comme pour essayer de détendre l’atmosphère. « Alors, aussi improbable que cela puisse paraître, j’ai envie de te croire. Et je veux te croire même. Comme dit, tu es la première personne à m’apporter une réponse correcte : comme je te l’ai dit. J’attends ça depuis tellement longtemps. Quelqu’un qui m’apporte une vraie solution, une vraie réponse. Quelque chose qui colle avec tout ce que moi je vois et pas ce que les autres voit ! Enfin avant je n’avais pas ces migraines, c’est un petit bonus, mais c’est une histoire un peu compliquée ! Enfin bref, ça va te paraître une question quelque peu bizarre : mais qu’est-ce que tu entends par hybride ? Je te promets que ton secret sera bien gardé avec moi ! » Ajoutais-je en me frottant légèrement l’arrière de la tête comme si j’étais quelque peu gênée. Gênée par la situation dans laquelle je me trouvais.

Que fais-tu là ?

Rencontre avec Oswin McAlister IV

Moi aussi je sais ce que tu penses : que je devrais rire, partir en courant ou te prendre pour une folle, après ce que tu viens de me dire. Mais moi-même on me traiterait de folle si je racontais à n’importe qui dans la rue ce que je vois réellement. Alors, aussi improbable que cela puisse paraître, j’ai envie de te croire. Et je veux te croire même. Comme dit, tu es la première personne à m’apporter une réponse correcte : comme je te l’ai dit. J’attends ça depuis tellement longtemps. Quelqu’un qui m’apporte une vraie solution, une vraie réponse. Quelque chose qui colle avec tout ce que moi je vois et pas ce que les autres voit ! Enfin avant je n’avais pas ces migraines, c’est un petit bonus, mais c’est une histoire un peu compliquée ! Enfin bref, ça va te paraître une question quelque peu bizarre : mais qu’Est-ce que tu entends par hybride ? Je te promets que ton secret sera bien gardé avec moi !

Me prendre pour une folle. Tu as en face de toi un griffon, une créature qui n'est pas censé exister et c'est moi la folle ? Permet moi d'en douter chère Oswin. Cette situation était presque bizarre. Un Hybride c'est la moitié de deux espèce réunit en une seul et même personne la question devrait plutôt être "Qu'est ce que tu es ?".

-"Je suis un hybride. C'est à dire que je suis née de l'union de 2 espèces différente. Dans mon cas... je suis une Demi-Déesse. "Oswin allait être perdu, alors pour lui prouver que je ne délirais pas j'enchaina. "Pour être plus précise, je suis la Fille de Poséidon. Le dieux de la Mer et des chevaux. "

Je tendis une main et fis apparaitre mon trident que je posa par terre. Puis je pris une profonde inspiration avant de faire apparaitre des filets d'eau un peu partout et en faisant bougeais mes mains je parvint à les faire danser autour d'Oswin.

Codage réalisé par Amnesyia. Toute copie partielle ou complète est prohibée

Que fais-tu ici ?

Lucianna JACKSON ☂ Oswin MCALISTER

La situation devenait de plus en plus bizarre. Vraiment. Mais j’avais envie de dire que c’était presque la routine : rien ne tournait rond avec moi. Ça pourrait presque devenir une habitude, en réalité ! La question d’hybride me trottait dans la tête, et je dois dire que sur le coup je n’avais pas fait un lien quelconque avec la mythologie grecque. On va dire que mon sens du raisonnement était altéré par tout ce que je venais d’apprendre. Lucianna venait quand même de tout remettre en question. Elle venait de remettre en question mon monde : celui où la science expliquait tout et où les mythes et les légendes étaient relégués au rang d’histoires à raconter aux enfants pour s’endormir le soir. Voir même qualifier d’histoire à dormir debout. La solution était finalement dans tous ces contes de fées que les Humains avaient reniés et catégorisées comme trop irréaliste pour expliquer le monde dans lequel nous vivions avant et actuellement. Si le monde était au courant de ce qu’il en était réellement, ça serait comme le revers de la médaille. Le retour du boomerang : retour en pleine face de l’égo caractéristique de l’Homme. Pas que je me crois étrangère, ou supérieure à tout ça : mais disons que déjà même en cours, ou au lycée les sciences n’avaient jamais été mon fort. Comme si j’avais eu une prémonition ! Non non, je suis juste hypermnésique : ça suffira, merci ! Pas besoin d’aggraver mon cas, je pense que l’on peut s’arrêter-là. A ma question, Lucianna enchaîna de me répondre sans me laisser en placer une lors de son tour de parole : « Je suis un hybride. C'est à dire que je suis née de l'union de 2 espèces différente. Dans mon cas... je suis une Demi-Déesse. Pour être plus précise, je suis la Fille de Poséidon. Le dieux de la Mer et des chevaux. » Pas besoin d’être très douée en histoire pour se souvenir que dans la mythologie grecque Poséidon faisait partis des 3 Grands : les 3 Grands Dieux Olympiens. Zeus, Poséidon et Hadès. Faut écouter un peu en cours, c’est pas si sorcier que ça !

Comme pour m’apporter la preuve de son ascendance, dans un des scénarios qu’elle s’était forgée dans sa tête – et où dans celui-ci je ne la croyais pas – elle tendit sa main, avant d’y faire apparaître au creux un trident qu’elle posa délicatement par terre. Celui-ci ressemblait à celui que l’on pouvait voir imprimé sur les pages de mes anciens manuels, mais celui-ci avait un côté très réel que la couleur de l’imprimante n’avait pas su retranscrire. La seconde d’après, elle ajouta un argument de plus à sa dissertation en faisant jaillir des petits filets d’eau qu’elle contrôlait grâce à ses mains et qu’elle commença à faire danser autour de moi. J’étais légèrement – voire même très légèrement éclaboussée – par cette petite démonstration, mais il fallait dire que sa conclusion avait été rondement menée. N’importe qui aurait pu la croire… Ou bien partir en courant. Ou s’évanouir : à vous de choisir ! Un petit sourire était resté affiché durant tout son espèce de petite ‘’prestation’’, et lorsqu’elle s’arrêta, je rie quelque peu – rien de moqueur ou de méchant hein ! – et je me permis de replacer rapidement ma mèche sur le côté avant de lui adresser la parole : « Très bonne argumentation mademoiselle Lucianna, on ne peut que vous croire ! » Un nouveau petit rire s’échappa et je continuais : « Trêve de plaisanterie. D’accord, alors fille de Poséidon signifie hériter de ses pouvoirs et de son contrôle sur l’eau, c’est ça ? Et tu veux dire donc que tous les Dieux que l’on connait dans la mythologie grecque ont des enfants, comme toi ? Enfin des hybrides, comme toi ? »

En parlant de ça d’ailleurs, une nouvelle question survint dans mon esprit : pourquoi des mortels tels que moi par exemple, étions nous ainsi capables de voir ces montres ? D’avoir en réalité la même vision que les hybrides ? Ou plutôt demi-dieux, allez savoir je préférais ce mot, les hybrides me faisaient définitivement trop penser à des loups garous. Qu’avions-nous de spécial, nous certains humains, pour avoir hérités de ça et non pas les autres ? Je trouve ça des plus bizarre et aussi loin que je m’en souvienne – et vu que je me souviens de tout ce n’est pas difficile ! – aucuns manuels ne nous avaient donné une quelconque réponse. Je repris alors mon raisonnement où je l’avais laissé : « Mais si vous, vous êtes des demi-dieux et donc que c’est normal que vous voyiez ces monstres, pourquoi est-ce que moi je les vois alors que je ne suis pas comme vous ? »

Que fais-tu là ?

Rencontre avec Oswin McAlister V

-"Très bonne argumentation mademoiselle Lucianna, on ne peut que vous croire !"Elle laissa échapper un petit rire."Trêve de plaisanterie. D’accord, alors fille de Poséidon signifie hériter de ses pouvoirs et de son contrôle sur l’eau, c’est ça ? Et tu veux dire donc que tous les Dieux que l’on connait dans la mythologie grecque ont des enfants, comme toi ? Enfin des hybrides, comme toi ?"

Un léger sourire s'afficha sur mon visage, l'Humaine n'avais pas peur, enfin à première vue. Elle peut cacher ses émotions bien sur, mais je n'en crois rien. Oswin à une certaine force de caractère et elle me croit. Donc je pense que je n'ai rien à craindre d'elle, et puis comme je me le disais tout à l'heure je ne pense pas qu'elle soit une humaine ordinaire. Je m'assis et lui fit signe de s'assoir en face de moi.

"-L'espace d'un instant j'ai vraiment crus que tu allais me prendre pour une folle." Je pris un aire plus sérieux avant de lui répondre "Oui, je sais contrôler l'eau, je peux la geler et la dégeler, la manipuler à ma guise comme tu viens de t'en faire la démonstration. Je suis aussi capable de respirer sous l'eau et de communiquer avec le monde marin et sous-marin. "

Je me sentais bien après lui avoir dit tout ça, je n'avais jamais parlée à personne de mes pouvoirs et de mes origines divines. Après tout je n'étais pas vraiment censée en avoir le droit en théorie. Personne ne me l'a jamais dit mais cela me semble logique. Les autres dieux, bien sur qu'ils ont des enfants, j'en connais même certains...

-"Oui, il y à des Demis-Dieux et des Démis-Déesses partout sur terre, nous vivons parmi vous depuis bien longtemps. Même si personnellement je ne vis que depuis 17 années. J'en connais plusieurs, à commencer par Thalia Grace fille de Zeus, Tyler Blackwood fils d'Hadès et Percy Jackson mon frère jumeau. J'ai aussi eu l'occasion de connaitre Killian West fils d'Apollon, Neal Evans fils de Déméter, Grace Turner chasseresse et fille d'Aphrodite... J'ai aussi eu le privilège de faire la connaissance d'Hécate la Déesse des ombres et de la magie ainsi qu'Artémis la Déesse de la chasse. Et... et durant les 7 premiers mois de mon existence j'ai eu l'immense joie de faire la vague connaissance de mon père Poséidon. "

Oswin n'était pas au courant du pacte de Zeus et du fait qu'aucuns dieux n'avaient le droit d'avoir de contact quel qu'il soit avec leurs enfants mortel. Et personnellement je trouve cette loi absolument débile.

Codage réalisé par Amnesyia. Toute copie partielle ou complète est prohibée

Que fais-tu ici ?

Lucianna JACKSON ☂ Oswin MCALISTER

Un léger sourire s’afficha sur le visage de Lucianna : elle semblait réellement soulagée par mes paroles. Je comprends qu’elle puisse avoir peur d’être prise pour une folle : moi-même je n’osais en parler à personne, de peur justement d’être prise pour une folle. On a toujours peur du regard des autres dans ce genre de situation : que pensent les autres ; voilà notre principale préoccupation. On pense rarement que ce quelqu’un puisse nous comprendre car on met n’importe quelle nouvelle rencontre dans le même sac que les autres. On ne pense pas qu’on puisse tomber sur une perle rare : sur quelqu’un qui pense comme nous et nous prenne. C’est tout cela que je voyais dans les yeux de la Brune en face de moi. Du soulagement, et cette idée d’être enfin comprise par quelqu’un qui n’est pas comme elle. Car non je n’étais une hybride ou une demi-déesse – sinon ça se saurait ! –. Mais j’avais quelque chose de spéciale apparemment. Lucianna avait tout de suite deviné le pourquoi de mes migraines sans pour autant m’avoir côtoyée avant. Alors entre spéciale et spéciale, j’imagine qu’on pouvait bien se comprendre. De plus, je n’avais pas renié ses premières explications car elles étaient les premières justement à apporter des réponses plausibles à mes questions. Alors non je ne la prenais pas pour une folle… Ou alors, on était deux dans le même bateau. La Brune s’assit et elle me fit signe de prendre place en face d’elle : ce que je fis. J’avais comme l’impression que nous allions aborder les choses sérieuses toutes les deux. Une fois assise, elle engagea la conversation : « L'espace d'un instant j'ai vraiment crus que tu allais me prendre pour une folle. » Je riais légèrement à cette remarque, avant d’hocher la tête négativement : bien sûr que non, mais elle n’était pas au courant au début, c’est vrai. « Oui, je sais contrôler l'eau, je peux la geler et la dégeler, la manipuler à ma guise comme tu viens de t'en faire la démonstration. Je suis aussi capable de respirer sous l'eau et de communiquer avec le monde marin et sous-marin. » A côté d’elle, moi je n’étais pas grand-chose finalement : voir ce que les autres ne voient pas, et avoir une mémoire supérieure à la moyenne, pff mort de rire à côté ! Au moins je n’étais pas la seule spéciale et allez savoir d’un autre côté ça me rassurait !

J’avais posé plusieurs questions, et je lui laissais donc finir son argumentation à tout cela, avant de m’autoriser à en placer une. Elle continua donc sur sa lancée : « Oui, il y à des Demis-Dieux et des Démis-Déesses partout sur terre, nous vivons parmi vous depuis bien longtemps. Même si personnellement je ne vis que depuis 17 années. J'en connais plusieurs, à commencer par Thalia Grace fille de Zeus, Tyler Blackwood fils d'Hadès et Percy Jackson mon frère jumeau. J'ai aussi eu l'occasion de connaitre Killian West fils d'Apollon, Neal Evans fils de Déméter, Grace Turner chasseresse et fille d'Aphrodite... J'ai aussi eu le privilège de faire la connaissance d'Hécate la Déesse des ombres et de la magie ainsi qu'Artémis la Déesse de la chasse. Et... et durant les 7 premiers mois de mon existence j'ai eu l'immense joie de faire la vague connaissance de mon père Poséidon. » Ils sont partout ? Et vu l’âge de Lucianna, c’est-à-dire 17 ans, j’aurais même pu moi-même en connaître quelques-uns, du haut de mes 20 ans ! Peut-être même que j’en connaissais, peut-être qu’ils se cachaient juste comme Lucianna le faisait, tout simplement. D’ailleurs un des noms qu’elle avait énoncé tiqua dans mon cerveau. Tyler… Tyler aussi en faisait partie ? Et il ne m’avait rien dit ? Une petite discussion allait s’imposer entre lui et moi, ça je pouvais vous le garantir ! « Tyler Blackwood c’est un nom que je connais ça ! Je ne manquerai pas de lui parler de ce petit détail la prochaine fois. En oubliant de mentionner ton nom, bien évidemment ! » Terminais-je sur un petit clin d’œil à son attention.

Mais une dernière information tiqua également dans mon esprit, le fait qu’elle ait eu apparemment la chance de rencontrer son père. Qu’est-ce que ça voulait dire ? « Qu’est-ce que tu veux dire par avoir la chance de rencontrer ton père Poséidon ? Tu veux dire que tout le monde, que tous les demi-dieux n’ont pas la chance de rencontrer leurs parents ? Ce qui veut dire que ce sont vos parents ‘’non-divins’’ qui vous éduquent ? Mais pourquoi ? J’veux dire pourquoi est-ce que tout le monde n’aurait pas la chance de découvrir son parent ? Je pense que c’est la moindre des choses pour comprendre et accepter le fait d’être spécial… Enfin c’est comme ça que moi je réagirai à votre place. » J’étais moi-même très bien placée pour en parler : moi qui avait été élevée par mes grands-parents. Ma mère étant morte en accouchant et mon père ayant fui ses responsabilité. « Ne pas connaître ses parents, moi aussi je pourrais en parler ; mais vous, vous auriez la chance de les rencontrer. C’est bizarre. » Je terminais avec un petit sourire. Enfin qui étais-je pour dire que c’était quelque peu bizarre…

Que fais-tu là ?

Rencontre avec Oswin McAlister V

-" Tyler Blackwood c’est un nom que je connais ça ! Je ne manquerai pas de lui parler de ce petit détail la prochaine fois. En oubliant de mentionner ton nom, bien évidemment !"

Elle... elle connait Tyler, le Tyler ? Le beau brun ténébreux fils du grand Hadès, mon cousin à ses heures perdu. Elle le connait, la chance j'ai envies de dire je n'ai pas encore eu cette chance, mais un jour je l'aurais et j'y compte bien. Il parait que c'est un véritable monstre comme son père, mais moi je suis capable de dénicher se qu'il y a de bon chez les gens comme lui. Alors j'attends de le voir avant de porter jugement, c'est ce que je fais toujours !

-"Hum, et bien je n'ai jamais eu l'occasion de le rencontrer donc tu peux donner mon nom. Entre nous il parait qu'il est à tomber, j'espère avoir la chance de le rencontrer bientôt..."

Puis la jeune femme repris.

"Qu’est-ce que tu veux dire par avoir la chance de rencontrer ton père Poséidon ? Tu veux dire que tout le monde, que tous les demi-dieux n’ont pas la chance de rencontrer leurs parents ? Ce qui veut dire que ce sont vos parents ‘’non-divins’’ qui vous éduquent ? Mais pourquoi ? J’veux dire pourquoi est-ce que tout le monde n’aurait pas la chance de découvrir son parent ? Je pense que c’est la moindre des choses pour comprendre et accepter le fait d’être spécial… Enfin c’est comme ça que moi je réagirai à votre place. Ne pas connaître ses parents, moi aussi je pourrais en parler ; mais vous, vous auriez la chance de les rencontrer. C’est bizarre.

Une larme coula sur ma joue, en ayant dit cela Oswin me rappeler que je n'aurais jamais de réels contacte avec mon père et ça me rendait triste, vraiment triste. Mais j'eu vite fait de me ressaisir avant de lui répondre.

-"Lorsque nous sommes nés Percy et Moi Poséidon notre père à quitter l'Olympe pour la vie de simple mortel et ceux durant 7 mois, jusqu'à se qu'il commence à délaisser ses "taches divines", il était en train de devenir plus humain qu'il ne l'était. Zeus n'as pas put laisser faire une chose pareil en prenant compte que les 3 grands ne sont pas sensé avoir d'enfant avec des mortelle de part leur grande puissance. Alors il à fait voter la loi comme quoi "juste après notre naissance aucuns Dieux n'as le droit d'avoir de contacts quel qu'ils soit avec sa progéniture mortelle" C'est une loi imbécile mais on ne peux rien faire contre Zeus, même sa fille n'y peux rien."

Codage réalisé par Amnesyia. Toute copie partielle ou complète est prohibée

Que fais-tu ici ?

Lucianna JACKSON ☂ Oswin MCALISTER

Lucianna sembla vivement surprise lorsque je mentionnais le nom de Tyler : « Hum, et bien je n'ai jamais eu l'occasion de le rencontrer donc tu peux donner mon nom. Entre nous il parait qu'il est à tomber, j'espère avoir la chance de le rencontrer bientôt. » Alors comme ça elle le connaissait de nom, elle semblait savoir à quoi il ressemblait, qui il était ; mais elle ne l’avait jamais vu ? Tout ceci était très bizarre : c’était une situation très bizarre. Ils seraient quoi alors l’un pour l’autre ? Cousins éloignés pour qu’ils ne se soient jamais vu ou ? Bon de toute façon, les choses bizarres je savais que ça prédominait dans sa vie, donc un truc de plus ou de moins ! Le fait qu’elle ajouta qu’il était apparemment à tomber, me fit lâcher un petit rire. Comment vous dire que notre amitié à Tyler et moi-même était assez spéciale, un peu du genre : je t’aime bien, moi non plus. On avait plutôt tendance à se taquiner, à se chercher gentiment que de se faire des compliments. Les compliments, et tout ce genre de choses, étaient plutôt cachés : à croire que lorsqu’on se retrouvait ensemble, la pseudo-fierté cachée au fond de chacun d’entre nous prenait le dessus. Mais au fond, nous savions tous les deux, que chacun pouvait compter l’un sur l’autre. Oui j’étais le ressenti que j’en avais. Après je n’étais certainement pas la meilleure, ou même l’experte en ce qui concernait la beauté, l’amour ou tout ce genre de choses. J’avais été pendant mes vingt ans d’existence, plus toute seule qu’accompagnée en ce qui concernait l’amour. Je crois que je n’en avais pas fait ma priorité : voilà pourquoi. J’avais privilégié mes amis, ma vie et ma grand-mère. Carpe Diem comme le dirait les épicuristes. C’est pas un mauvais dicton pour moi ! Haussant les épaules, je lui répondis : « Je pense que si tu avais demandé à quelqu’un d’autre, il t’aurait répondu que Tyler est pas mal, certainement je sais pas trop ! » Nouveau rire. « Mais moi je ne le dirai pas, j’ai trop de fierté pour le dire ! » Pour paraître ridicule ma petite Oswin, je pense que là tu as dû toucher le summum : on est bien là ! Je repris alors en qualifiant la situation – avec mon mot favori d’aujourd’hui ! – de bizarre. Seulement je n’avais pas envisagé la suite…

En effet, suite à mon petit speech, ce dernier arracha une petite larme à Lucianna qui se mit à rouler sur sa joue. Oswin, tu as encore dû faire une gourde : quelle boulette ! Mais je pouvais comprendre. Je pouvais comprendre que c’était un sujet sensible pour n’importe qui : qu’on soit demi-dieu ou bien comme moi ; les parents représenteront toujours la même chose. Ils représenteront toujours autant pour un enfant, qu’il ait 4 ans ou 70 ans. Au fond, sa réaction ne me surprit qu’à moitié : car si j’avais été à sa place, j’aurais peut-être, moi aussi eu comme réflexe, de lâcher mes émotions : de lâcher une petite larme. Après l’avoir effacé, elle s’empressa de me répondre : « Lorsque nous sommes nés Percy et Moi Poséidon notre père à quitter l'Olympe pour la vie de simple mortel et ceux durant 7 mois, jusqu'à se qu'il commence à délaisser ses "taches divines", il était en train de devenir plus humain qu'il ne l'était. Zeus n'as pas put laisser faire une chose pareil en prenant compte que les 3 grands ne sont pas sensé avoir d'enfant avec des mortelle de part leur grande puissance. Alors il à fait voter la loi comme quoi "juste après notre naissance aucuns Dieux n'as le droit d'avoir de contacts quel qu'ils soit avec sa progéniture mortelle" C'est une loi imbécile mais on ne peux rien faire contre Zeus, même sa fille n'y peux rien. » Hochant la tête, et même avant d’essayer de comprendre un peu plus en détail, je répondis : « C’est idiot et dommage à la fois cette loi. Je ne suis peut-être pas comme toi, mais moi aussi je n’ai jamais connu mes parents : ma mère est morte le jour où je suis née et mon père a déserté le même jour : au fond, il m’a toujours manqué cette rencontre que j’aurais dû avoir avec eux au moins une fois. »

Mais après avoir réfléchit quelques secondes à ce qu’elle venait de dire, on pouvait conclure quelque chose de très simple : elle-même et son frère avait été le déclencheur de cette fameuse loi. Et elle semblait très bien le savoir. La pauvre : ça devait tout de même faire un poids assez conséquent sur ses épaules. Le savoir est une chose ; l’accepter en est une toute autre. « Malheureusement pour vous deux, vous avez été l’élément déclencheur en quelque sorte, c’est ça ? Je vois, c’est une histoire bien triste au fond, je trouve ! Pas que je m’attendais à ce que le monde soit vraiment tout rose, mais pas comme ça disons-le. Je suis désolée pour toi. » Avec un petit sourire, je me penchais en avant, afin de combler le petit vide qui nous séparait, et je la pris dans mes bras. Dans un de mes élans d’affections qui me caractérisent. Certes, je ne la connaissais pas depuis belle lurette, mais j’avais dans l’optique même que de recevoir quelque chose de quelqu’un d’extérieur à la situation, ne pouvait être qu’encore plus bénéfique. Je la serrais ainsi quelques secondes, avant de reprendre ma place initiale et de lui adresser un petit sourire. Oui je l’appréciais déjà : je peux être très rapide dans ce genre de choses !

Que fais-tu là ?

Rencontre avec Oswin McAlister V

Je pense que si tu avais demandé à quelqu’un d’autre, il t’aurait répondu que Tyler est pas mal, certainement je sais pas trop ! » Nouveau rire de sa part. « Mais moi je ne le dirai pas, j’ai trop de fierté pour le dire !

Trop de fierté ? Ca veux dire quoi tout ça en fait ? Elle à une relation bizarre avec lui... ou c'est plus compliqué que ça. Bref j'avoue j'ai du mal à comprendre cette partie mais je me contenta simplement de lui répondre avec un clin d'œil

-"Ouais... en gros t'es juste en kiffe sur lui mais ce n'est pas réciproque ? "

Puis la jeune femme continua son récit.

-"C’est idiot et dommage à la fois cette loi. Je ne suis peut-être pas comme toi, mais moi aussi je n’ai jamais connu mes parents : ma mère est morte le jour où je suis née et mon père a déserté le même jour : au fond, il m’a toujours manqué cette rencontre que j’aurais dû avoir avec eux au moins une fois. Malheureusement pour vous deux, vous avez été l’élément déclencheur en quelque sorte, c’est ça ? Je vois, c’est une histoire bien triste au fond, je trouve ! Pas que je m’attendais à ce que le monde soit vraiment tout rose, mais pas comme ça disons-le. Je suis désolée pour toi."

Me voyant pleurer la jeune femme me pris dans ses bras un court instant et d'un signe de tête je lui dit merci. Merci pour cette seconde de réconfort que tu m'a offert alors que je viens juste de te rencontrer. Cela me fait chaud au cœur Oswin. décidément cette petite humaine me plait beaucoup ! Et oui elle à bien raison, au fond peut nombreuses sont les personnes qui savent la vérité et toutes ces personnes m'en veulent. Toutes les années passées loin de leur parent divin, c'est de ma faute, de notre faute.

-"Oui, c'est à cause de nous et oui c'est un fardeau dure à porter. Mais j'aime me dire que si Poséidon n'avait pas fait ça un autre Dieu en aurait était le déclencheur. Je suis désolé pour t'es parents, maintenant je me sens chanceuse d'avoir put vivre ne serais-ce que 6 petites années avec ma mère. "

Et cette fois-ci se fut à mon tour de la prendre dans mes bras. Je na savais pas vraiment la signification de cette étreinte, un au-revoir ou du réconfort ? Je ne sais pas mais je pense plus à du réconfort, je n'ai pas envie de partir. Du moins pas encore mais il le faudra bientôt je ne veux pas risquer de mettre la vie d'Oswin en danger à cause d'un monstre qui viendrais attiré par mon odeur.

Codage réalisé par Amnesyia. Toute copie partielle ou complète est prohibée

Que fais-tu ici ?

Lucianna JACKSON ☂ Oswin MCALISTER

Lucianna à ma remarque sur Tyler me répondit avec un clin d’œil : « Ouais... en gros t'es juste en kiffe sur lui mais ce n'est pas réciproque ? » Plaquant ma main contre ma bouche, j’essayais à tout prix de ne pas exploser de rire : de peur qu’elle puisse le prendre mal. Malheureusement, c’était plus fort que moi et tout sorti : j’éclatais littéralement de rire face à sa remarque. Moi en kiffe sur Tyler ? Non, il ne manquerait plus que ça ! Je serais déjà enterrée six pieds sous terre si ça m’étais arrivé ! J’essayais de reprendre mon souffle quelques secondes après que j’ai enfin réussi à me calmer : la pauvre, elle devait me regarder de travers maintenant. Entre deux bouffées d’air, j’arrivais à articuler : « Absolument pas, il ne manquerait plus que ça ! Nous sommes de bons amis et on aime bien se taquiner, c’est tout ! » Ayant repris mon souffle, nous avions décidé d’entamer des choses plus sérieuses. Les parents, cette fameuse loi divine, et la rencontre impossible avec leurs géniteurs divins. Je m’étais permise de donner mon avis, en mon humble position qui était totalement extérieure à toutes leurs histoires de dieu et de demi-dieux. Et j’en étais arrivée à la conclusion que ce machin était tout à fait stupide : car moi si j’en avais l’occasion j’aurais donné n’importe quoi pour rencontrer les miens ne serait-ce qu’une seule et unique petite minute. J’étais donc en bonne position pour parler, même si je ne faisais pas partie de leur monde, ou alors si j’en faisais partie j’étais vraiment sur la bordure extérieure. Lorsque pour réconforter la jeune Brune je l’avais prise dans mes bras, elle me remercie d’un signe de tête et moi je souris, pour lui montrer que j’avais bien saisi son geste. A sa place, j’aurais aussi voulu que quelqu’un me remonte le moral. Elle répondit alors à ma remarque précédente en ajoutant : « Oui, c'est à cause de nous et oui c'est un fardeau dure à porter. Mais j'aime me dire que si Poséidon n'avait pas fait ça un autre Dieu en aurait était le déclencheur. Je suis désolé pour t'es parents, maintenant je me sens chanceuse d'avoir put vivre ne serais-ce que 6 petites années avec ma mère. » Et cette fois-ci avant même que je ne pus dire quoique ce soit, ce fut à son tour de me devancer et elle me prit dans ses bras. C’est marrant le feeling qu’on peut parfois avoir avec certaines personnes. Certes, moi je l’avais pour beaucoup de personnes ; mais tout le monde n’avait pas ‘’le feeling aussi simple’’ que moi si je puis le dire ainsi. Mais elle, elle semblait aussi avoir eu le fameux feeling.

Après cette étreinte, je lui souris avant de prendre la parole : « T’en fais pas, je m’en sors plutôt bien : j’ai une grand-mère, plus gentille qu’elle c’est impossible ! Je ne m’en plains pas, et je ne m’en plaindrais jamais : elle est la meilleure chose qui a pu m’arriver. Mais toi, tu as raison de rester positive face à cette histoire, comme tu le dis, vous deviez tous les deux être arrivé au moment opportun. » Finalement j’avais haussé les épaules, en terminant ma phrase. C’était un truc de divinité, donc pas vraiment ma tasse de thé au final. Même si j’avais beaucoup apprécié son geste : elle avait été la première à me parler comme ça, et à me dévoiler la vérité. Je lui devais donc d’être à mon tour aussi franche que possible. C’était peut-être la seule chose que je pouvais lui offrir en retour… En plus d’un petit café gratuit au bar, et d’une oreille attentive, totalement – ou presque – extérieure à tout ça. Toutes ces révélations terminées, je me rendis compte que l’heure était plus fraîche qu’il n’y paraissait lorsque nous nous étions assisses, et je me relevais donc, proposant mon aide à Lucianna pour qu’elle se relève également. Il faisait frais, on avait tendance à se rapprocher de l’hiver et de ses températures si caractéristique. Je ne voulais pas la déranger plus longtemps. J’espérais ne pas trop empiéter sur son temps.

« Hum si jamais tu reviens en ville, n’hésite pas à faire un tour au bar/café du coin, je travaille là-bas et je te ferais un petit truc gratuit ! Dis-je avec un petit clin d’œil. « Merci. Merci pour ce moment, merci pour toutes ces révélations, même s’il doit y en avoir encore beaucoup d’autres à dire ! Merci de m’avoir éclairée, et de m’avoir conforté dans l’idée que je ne suis décidemment pas folle ! » Nouveau petit rire. Certes, mais mes paroles précédentes étaient sincères. Jamais ne je ne pourrais l’oublier. En ce jour-ci, ma vie a pris un virage à quatre-vingt-dix degrés. Certes, je n’avais pas encore résolu tous mes problèmes en ce qui concernait ma mémoire et mes crises d’angoisses, mais c’était déjà un début. Un très bon début. Finalement aussi altruiste que je puisse l’être, je ne pouvais pas me résigner à partir, à la quitter avant d’être sûre qu’elle ne reste pas seule dans ce froid glacial. « Dis-moi, j’espère que tu sais où aller : parce que les nuits sont de plus en plus fraîches par ici, l’hiver va bientôt s’installer définitivement et établir ses quartiers sur la ville de New-York ! Tu vis dans le coin ? » Oswin, tu n’as aucun talent pour broder afin d’amener tes questions sur le tapis : la prochaine fois, soit directe : merci.

Post-it:

Que fais-tu là ?

Rencontre avec Oswin McAlister V

Absolument pas, il ne manquerait plus que ça ! Nous sommes de bons amis et on aime bien se taquiner, c’est tout !

Oswin pouffait de rire et j'en fis de même. Pourquoi je riais ? Parce que je venais de dire une connerie et que je me trouvais conne voilà tout. J'aime beaucoup cette jeune femme. En plus elle peut voir à travers la brume, elle me voit comme je suis vraiment et elle peut aussi voir Seira comme une griffonne, pas un chaton tigré. Ca me fait presque mal au cœur de la quitter, déjà, que le temps passe vite !

T’en fais pas, je m’en sors plutôt bien : j’ai une grand-mère, plus gentille qu’elle c’est impossible ! Je ne m’en plains pas, et je ne m’en plaindrais jamais : elle est la meilleure chose qui a pu m’arriver. Mais toi, tu as raison de rester positive face à cette histoire, comme tu le dis, vous deviez tous les deux être arrivé au moment opportun.

Comme j'aimerais avoir une grand mère normal moi aussi, une vielle femme aimante et ridée qui câline sa petite fille lorsque quelque chose ne va pas bien. Les deux parents de ma mère sont mort alors que ma mère était très jeune. Et mes grands-parents côté paternel... on va juste dire que je ne les ais jamais rencontré. Et tans mieux d'ailleurs !

-"Tu en as de la chance, Les parents de ma mère sont mort quand elle était très jeune et, les parents de mon père... Cronos et Rhéa, des titans. Ils font parti de mon top 3 des personnes mythologiques que je ne tiens pas à rencontrer. "

Qui est la 3ème personne de cette liste ? Amphitrite. Qui est amphitrite ? Pour certains c'est une simple déesse, pour moi, fille de Poséidon... c'est ma belle-mère la femme de Poséidon. J'ai juste un peu peur d'elle en vérité. Aucunes femmes n'aime se faire tromper et ma mère et une mortelle donc raison de plus de la craindre. Si un jour je venais à la rencontrer je ne peux savoir quel serait sa réaction.

-"En dernière position de mon top 3 c'est Amphitrite, la femme de mon père. Je pense que tu comprends pourquoi..."

Il commençait à se faire tard et j’allais devoir y aller.

-"Hum si jamais tu reviens en ville, n’hésite pas à faire un tour au bar/café du coin, je travaille là-bas et je te ferais un petit truc gratuit ! Merci. Merci pour ce moment, merci pour toutes ces révélations, même s’il doit y en avoir encore beaucoup d’autres à dire ! Merci de m’avoir éclairée, et de m’avoir conforté dans l’idée que je ne suis décidemment pas folle ! Dis-moi, j’espère que tu sais où aller : parce que les nuits sont de plus en plus fraîches par ici, l’hiver va bientôt s’installer définitivement et établir ses quartiers sur la ville de New-York ! Tu vis dans le coin ? "

Oui, j'ai remarqué que le temps est de plus en plus froid en se moment, je commence à ne plus supporter de vivre dehors !

-"Merci, c'est gentil de ta part. Je reviendrais te voir un jour, promis. Tu n'es pas folle, certains humains peuvent voir au delà du "voile magique" mis en place par les Dieux voilà tout. Heu... je n'ais pas de "maison" je suis une vagabonde, une demi-déesse perdu dans la nature comme il y en à beaucoup dans le monde. L'Océan est ma maison, je peux vivre dedans et les animaux marins me prenne pour leur reine alors je suis plutôt bien entourée. "

Codage réalisé par Amnesyia. Toute copie partielle ou complète est prohibée

Que fais-tu ici ?

Lucianna JACKSON ☂ Oswin MCALISTER

Sur le sujet de ma grand-mère, Lucianna engagea la conversation en me répondant : « Tu en as de la chance, Les parents de ma mère sont mort quand elle était très jeune et, les parents de mon père... Cronos et Rhéa, des titans. Ils font partie de mon top 3 des personnes mythologiques que je ne tiens pas à rencontrer. » Oh oui en effet, je pouvais comprendre pourquoi elle ne souhaitait pas les rencontrer. Comme je n’arrêtais pas de le répéter : je n’étais peut-être pas comme elle, mais je connaissais les histoires et les légendes. Celles qu’on racontait lors des cours d’Histoire au lycée, ou encore dans les classes inférieures. Et malgré notre jeune âge lors de ces études, les profs adoraient ne pas omettre un détail. Pour la morale qu’ils disaient. Ça c’était quelque chose de moins sûre par contre. Toujours est-il que plusieurs détails de cette fameuse histoire me revinrent en tête : et je dois admettre que son point de vue était tout à fait défendable. Et pour le coup, on était très loin de la petite mamie toute mignonne, toute gentille avec toute son attention portée vers sa progéniture. Au contraire. Je crois que je n’aimerai pas être à sa place : ma grand-mère de mon côté était tout ce que j’avais de plus précieux. Sans elle en réalité, je ne sais pas où j’en serais actuellement. Peut-être que j’aurais dérapé, ou que j’aurais été envoyé à l’autre bout du monde en pensionnat. Aucune idée : mais je n’ai pas vraiment envie de savoir comment cette histoire se serait terminée. Lucianna rajouta alors à son top 3 : « En dernière position de mon top 3 c'est Amphitrite, la femme de mon père. Je pense que tu comprends pourquoi... » Riant légèrement, j’ajoutais : « Hum oui, je pense que c’est un top 3 qui se tient tout à fait ! » En effet, rencontrer sa belle-mère que son père a trompé avec une autre : pas sûre qu’elle vous accueille à bras ouverts celle-ci !

Lorsque je lui fis signe de passer un de ses quatre au bar, si elle ne savait pas quoi faire, elle me répondit : « Merci, c'est gentil de ta part. Je reviendrais te voir un jour, promis. Tu n'es pas folle, certains humains peuvent voir au delà du "voile magique" mis en place par les Dieux voilà tout. Heu... je n'ais pas de "maison" je suis une vagabonde, une demi-déesse perdu dans la nature comme il y en à beaucoup dans le monde. L'Océan est ma maison, je peux vivre dedans et les animaux marins me prenne pour leur reine alors je suis plutôt bien entourée. » Je le savais. Que je n’étais pas folle : intérieurement, c’était ce que mon instinct m’avait toujours dit. « N’hésite pas, si je ne suis pas au bar, tu pourras toujours demander à mes collègues : eux savent très bien me trouver ! Pour parler, penser un petit peu à autre, ou si tu as besoin d’aide : je te dois une faveur en quelque sorte. Et promis, ton prochain chocolat chaud là-bas, je le prendrais sur ma note ! » Terminais-je avec un petit clin d’œil. Jetant un rapide coup d’œil à ma montre, mon avance sur mon pique-nique avec mon amie, allait bientôt prendre des allures de retard, si je ne me décidais pas à lever le camp, comme l’expression le disait.

Je lui désignais d’ailleurs de l’index, ma montre qui était accrochée à mon poignet avant d’ajouter : « Je vais foncer maintenant, parce que sinon je vais me faire tuer, parce que je ne suis pas à l’heure à mon pique-nique ! Ravie de t’avoir rencontrée, Lucianna et au plaisir de te revoir ! » Avec un dernier petit signe de la main, accompagné d’un sourire ; je pris congé d’elle, en courant vers mon nouveau point de rendez-vous, en espérant arriver à l’heure… En tout cas, je n’oublierai jamais cette rencontre. Tout ça a littéralement changé ma vie. Je vois au travers de la Brume.

Petit mot de la fin:

» Tu fais quoi? (Lacie)
» Tu fais quoi? (Magnus) (abandonné)
» Mini RP > Tiens mais qu'est ce que tu fais là ? FT Cal
» De Retour à New-York. Pv Oswin.
» Certaines personnes ne doivent pas se rencontrer... | PV Oswin

Que fais-tu là ? {PV: Oswin McAlister}

Que fais-tu là ? {PV: Oswin McAlister}

Sujets similaires

Sujets similaires