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| No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Lun 20 Jan - 23:36 | |
| No hope, no love, no glory, no Happy Ending ♪
Wesley LINCOLN Oswin MCALISTER Aujourd’hui… En fait tout ce qui m’importait aujourd’hui, c’était cette fameuse après-midi. Cet après-midi j’avais rendez-vous avec d’anciennes amies du lycée. Comme une de ces soirées ‘’les anciens’’ que les différents lycées pouvaient organiser. L’espèce de boum dans le gymnase, avec de la musique trop forte qu’on écoutait à l’époque, un buffet blanc avec pour seul alcool : l’énorme saladier de punch qu’un élève arrosait justement d’alcool lorsque les surveillants avaient le dos tourné. J’avais déjà vécu ça une fois, mais jamais je ne le referais une deuxième fois ! Pour revoir les mêmes têtes inchangées qui m’avaient collé durant mes trois années dans l’établissement, non merci ! J’ai peut-être été trop gentille avec ces personnes… Mais tellement d’autres élèves leurs envoyaient des remarques salaces à la figure que finalement j’avais bien fait de rester gentille avec eux. C’était juste parfois insupportable de revivre ces années de collage ! Donc pour en revenir à ma situation, avec mes amies, nous annulions toujours notre participation à cette soirée d’anciens élèves pour se faire une après-midi rien qu’à nous : quelque chose de beaucoup plus réussie que leur fête ! En me levant ce matin, je pris donc soin de faire la totale : douchée, habillée, coiffée et maquillée ! Malgré les températures presque hivernales qui me menacèrent dehors, je mis une robe noire manche courte évasée à la taille, avec quelques paillettes plutôt discrètes. J’avais lissé mes cheveux que j’avais par la suite remontés en une queue-de-cheval et je m’étais même faite une franche droite. Tout pour être parée à sortir en soirée, sauf qu’ici c’était dans l’après-midi que tout se déroulait ! Je pris le temps de laisser un petit mot à l’attention de ma grand-mère, au cas où elle aurait oublié ma sortie et attrapant ma veste et mes clés, je sortis de la maison, me mettant en route vers la maison de l’organisatrice de la journée… Sonnant à sa porte, elle fut très heureuse de me voir : à l’intérieur de la pièce, je reconnaissais des têtes avec lesquelles j’avais fait les quatre cents coups, d’autres avec lesquelles je savais que je pouvais parler des heures, et encore d’autres qui avaient eu le malheur de me supporter durant une heure de cours. Ou plutôt le bonheur de me supporter ? Je ne sais pas trop, allez leur demander directement ! Quoique je ne sois pas sûre que vous aurez un avis objectif non plus !
L’après-midi passa à une vitesse folle : le salon était empli d’éclats de rire, de bavardages, de taquineries et de moqueries amicales en tout genre. On ne se réunissait comme ça qu’une fois par année, mais ça en valait définitivement la peine ! Revoir ces anciennes têtes : ça me manquait parfois ! En plus, vu que c’était dans l’après-midi ça me convenait parfaitement, vu que je travaillais du matin le lendemain. D’ailleurs comme tous les ans, mes dons de barman avaient été réquisitionnés pour s’occuper des boissons et des cocktails en tous genres. Je pense d’ailleurs que certains ne savaient plus comment ils s’appelaient et où ils habitaient à la fin de cette journée ! Moi aussi, je devais justement raccompagner une amie qui avait un peu trop picolé et qui habitait sur mon chemin. Après avoir salué tout le monde, j’étais sortie avant elle afin d’apprécier l’air frais et hivernal de la saison après la fournaise de la maison. Les voitures et les passants vaquaient à leurs occupations : normal nous étions en pleine semaine. D’habitude personne ne faisait ce genre d’après-midi aussi arrosée en plein milieu de l’après-midi justement ! Je rêvassais, le regard dans le vide ; j’avais laissé mon esprit vagabondé sans vraiment faire attention ce à quoi je pouvais penser. Mais la fameuse amie que j’aurais due raccompagnée me sortit de mes pensées. Finalement totalement beurrée, cette fameuse amie ouvrit la porte et passa juste sa tête me disant qu’elle restait encore un peu. La pauvre : si personne ne la ramenait, je ne savais pas si elle allait marcher droit jusqu’à la maison ! Mais j’avais promis de rentrer assez tôt donc haussant légèrement les épaules, je lui répondis par un simple sourire avant de partir. Marchant doucement, je passais le portillon de la maison, en prenant la direction de la maison de ma grand-mère.
En cette soirée presque hivernale, la nuit avait déjà commencé à reprendre ses droits, le noir semblait envahir les ruelles. La faible lueur des lampadaires de la grande rue éclairait à peine quelques centimètres carrés autour de ce dernier. Pas grand monde ne semblait emprunter cette rue aujourd’hui apparemment. Les bras croisés sur ma poitrine, j’avançais d’un pas que je voulais rapide et assuré mais qui ne l’était certainement pas au fond. Allez savoir pourquoi je regardais un peu à droite et à gauche, certainement afin de m’assurer que personne ne me suivait. Peut-être un peu trop paranoïaque sur les bords. Ça devait certainement venir du fait que je voyais ce que les autres ne pouvaient pas voir. Insouciante, j’étais à des lieux d’imaginer tout ce qui allait m’arriver. J’étais à des lieux d’imaginer sur qui j’allais tomber. Et même si je regardais à gauche et à droite par réflexe, jamais je n’aurais pensé que quelque chose ou plutôt quelqu’un me suivrait réellement… En attendant, innocente et inconsciente que j’étais : j’avançais toujours. Marchant tout droit, sans dévier de ma route, je contemplais mes pas et les suivais sans réfléchir le moins du monde. Laissant l’automatisme faire le reste, laissant le reste de mon cerveau au repos…
- Petit mot:
J'ai pas fait de suite intervenir l'incident de la ruelle, comme on l'avait prévu, car j'ai pensé que nous "laisser" chacun commencer le RP tranquillou serait mieux x). Maintenant si tu veux que je change et que je le commence de suite, dis-moi le et je modifierai tout ! .
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Mar 21 Jan - 21:38 | |
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Les rares fois où Wesley quittait la colonie des sangs mêlés, c’était pour les visites familiales. Sa mère donc. Il s’estimait heureux de pouvoirs leur rendre visite deux ou trois fois par an, en dehors des vacances d’été. Ce n’était pas permit à beaucoup de pensionnaire et les moins âgés étaient déconseillé de le faire, car d’après Chiron, et Wesley était d’accord avec ça, les monstres pouvaient plus facilement les traquer. Wesley c’était donc rendu à New York, sa ville natale et également celle ou vivait sa mère actuellement. Wesley aimait bien rendre visite à sa mère. Son grand hobby était de faire fuir tout les petits amis qu’elle arrivait à se dégoter. Pour Wesley, aucun n’arrivait la cheville de son propre père, à savoir un dieu, et il faisait donc tout pour les chasser au plus vite. Le plus généralement, sa mère lui passait un savon, ou n’y voyait que du feu. Wesley savait bien mentir, et dans ces cas là, c’était un avantage. Il y avait eu différente manière pour leur montrer le chemin de la sortie : les vols à répétition, les situations embarrassantes…
La rue dans laquelle se trouvait Wesley quand il reprit ses esprits lui était totalement inconnu. Il faisait nuit, la chose était certaine. Il faisait froid, du moins le jeune fils d’Hermès était habitué au soleil constant de la colonie. Et le bruit, le peule qui se trouvait autour de lui faisait penser qu’il s’agissait d’une sortie de boite de nuit. Des endroits que Wesley aimer fréquenter. Enfin… Quand il ne faisait pas tout pour fermer le petit club secret sa cousine, demi sœur, Anna, à la colonie. Il esquissa un sourire et se rapprocha de l’endroit qui paraissait bondé. Son arc dans le dos, était à la vue des mortels un simple instrument de musique. Une guitare apparemment. Enfin, il en avait déduit que les mortels ne voyaient pas son étui magique correctement quand un jeune homme roux dans la rue l’avait abordé en lui demandant de jouer un morceau des Beatles. Il se mis sur la pointe des pieds, ben quoi, prendre un peu de bon temps avant de retrouver sa cher mère n’était pas interdit, et regarda où se trouvaient les videurs. Wesley n’était pas petit, il ne passait donc pas vraiment inaperçus. Un homme en noir lui agrippa la manche et le tira vers lui d’un coup sec.
René ! Tu fou quoi là ! C’est à toi et ton groupe dans deux minutes ! Vite vite, viens par là !
Et sans comprendre pourquoi ni comment, Wesley se retrouva sur la scène de la boite de nuit. « Là, j’ai pas l’air con. Franchement, quelle bande de stupide mortelle… Je ne vais pas jouer de la guitare avec un arc… complètement con. Ils craignent. » Les filles du premier rang se mirent à applaudir et à hurler son nom, s’arrachant presque la gorge. « Et dans pas longtemps elles vont enlever leur fringues et c’est là que le spectacle va commencer mon gars… ». Il était clair que Wesley devait ressembler à ce « René ». Par chance, monter sur scène et faire le guignol, Wesley Lincoln savait le faire. Il sorti sa guitare, ou plutôt son arc de son étui qu’il posa dans un coin de la scène, improvisant quelques pas de danse. Les cris se firent de plus en plus nombreux. Il n’y avait qu’un seul problème. Et mortels voyaient son arc magique comme une guitare mais il était impossible pour Wesley de… jouer, tout simplement. Les fans du premier rang avait leur portable dans la main, filmait tout ses moindres gestes. Désemparé, il passa son doigt sur l’unique corde de son arc et attendit. Un son en sortit et Wesley écarquilla els yeux. Hermès était peu être en train de le sauver ou alors cet arc état vraiment une guitare, au choix. C’était… comme si…comme s’il jouait vraiment.
Alors Wesley se lança. Heureusement pour lui, le chanteur faisait personne à part. Mais le fils d’Hermès avait le goût du spectacle. Il en pu s’empêcher de rajouter sa toucher perso, plaçant de phrases plus ou moins en rythme avec les paroles du chanteurs. Oui, il était à fond et en semblait pas vouloir s’arrêter. Et puis les filles au premier rang en valaient vraiment la peine. Elles hurlaient son nom, enfin, celui de René, et semblait complètement hystérique. Wesley s’amuse à imaginer sa cousine dans cette état là et se surpris à sourire puis à lâcher un petit rire. Jamais. Le concert de boite se termina deux heures plus tard. Wesley salua ses gars et partit en filant. La vie de René avait l’air cool. Il remercia son père, ou son arc, d’avoir été aussi utile. Une fille blonde, du premier rang si le jeune homme avait bonne mémoire, le rattrapa et lui attrapa le bras, les joues rouges.
René, je te raccompagne ?
Wesley l’examina de haut en bas. La vingtaine ? Blonde et très bien fichue avec un joli derrière en prime. Tout à fait son genre.
Mais bien sûr… ? Lola ! ajouta t-elle en rigolant comme une… autruche pensa Wesley à ce moment là. Allons y Lola ! On peut même prendre un verre si tu veux !
La fille rigola de plus belle et le collant un peu plus et Wesley pris sa réaction comme un oui. « Oh yeah je suis génial… ». Soudain quelque chose attira le regard du fils d’Hermès. Une tête, une allure qu’il lui semblait bien connaitre. Il attrapa la fille par le bras et lui expliqua vite fait son désir de suivre incognito la brunette. Elle rigola et, bête comme elle était, elle accepta. Oswin. C’était Oswin, il n’en revenait pas. Elle ? Ici ? Avait-elle assisté au concert ? Il comme ça à la suivre, ordonnait à l’autre blonde d’enlever ses talons sous prétexte qu’ils faisaient trop de bruit. Elle s’exécuta, se collant encore plus à lui, comme si une telle chose était possible. Une vraie sangsue. La brune s’aventura dans une ruelle, sans doute avait-elle capté quelque chose de louche et qu’elle tentait de fuir ce quelque chose de louche, qu’était en réalité Wesley accompagne d’un fan hystérique et à moitié en transe à côté de son idole. Sauf que la Lola en question était uen boulette. Wesley lui aurait certainement donné la palme d’Or s’il avait pu. Elle se cassa la figure. « Raah, ces filles qui marche mieux avec des talons que pieds nus, c’est pitoyable… ». Il vit Oswin se retourner d’un coup et sur le coup, Wesley, qui tenait Lola dans ses bras comme s’il venait de voir un mort vivant, ne su pas vraiment quoi dire.
Heu… Salut. Tu te rappelle de moi ?
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Jeu 23 Jan - 20:18 | |
| No hope, no love, no glory, no Happy Ending ♪
Wesley LINCOLN ☂ Oswin MCALISTER Toujours les bras croisés contre ma poitrine, mes pieds foulaient le bitume en suivant le chemin tel un automatisme préprogrammé quelque part dans mon cerveau. Enfin dans une partie du cerveau qui était encore en éveil. Mon attention était peut-être totalement tournée vers différentes pensées mais mes sens semblaient être en éveil. En effet, je m’arrêtais quelques secondes lorsque j’entendais d’autres pas derrière moi. Non ne me dites pas que ça doit tomber sur moi. Quand je travaille de nuit dans un bar et que je rentre vers trois-quatre heures du matin, là personne ne me suit. Alors que là bien sûr, ces pas semblaient venir de derrière moi. Après n’importe qui pourrait me traiter de paranoïaque et peut-être que vous auriez raison mais à ce moment-là, on pourrait dire que j’étais en panique. Simple déduction : il n’y avait personne dans cette rue, et deux sortes de pas distincts se faisaient entendre : comme des pas normaux, et d’autres qui ressemblaient plus à des talons hauts qu’une fille pourrait porter. Donc plutôt un gars et une fille. Magnifique, qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire ? Je repris mes esprits en me remettant en marche. Cette pause n’avait durée qu’une demie seconde peut-être mais pour moi elle avait semblait durer une éternité. J’avais pensé à tellement de choses que tout s’emmêlait dans ma tête. Mais la peur s’en était allée. Ce temps de réflexion m’avait juste laissé le temps de changer d’optique et de faire monter l’adrénaline en moi. Téméraire comme j’étais, j’avais décidé de prendre les choses en main et de ne pas me laisser faire. Je continuais donc toujours à marcher, mais mon regard se baladait entre la grande avenue et les petites ruelles qui étaient sur ma droite. Au vu de mon petit tour du voisinage, cette option de la ruelle était ma seule solution. Prenant une grande expiration, je soupirais fortement : les pas semblaient presque avoir disparu, mais je n’osais pas me retourner. De peur de faire une boulette, de me faire capter ou peut-être même les deux ! Parfois, je peux être une ‘’pas douée de la vie’’, c’est horrible !
Ni une, ni deux : lorsque j’arrivais à la hauteur de la première ruelle, je tournais et prenais cette dernière. Malheureusement c’était une impasse. Bon c’était bien ma veine aujourd’hui : à croire que c’était ma journée malchance de l’année. La seule bonne chose dans toute cette histoire était le lampadaire qui traînait dans cette rue. Grâce à lui, j’avais pu passer le sol de la ruelle au peigne fin : je cherchais un objet. N’importe quoi. Je venais de m'enfermer toute seule dans une impasse : il fallait bien quelque chose pour me défendre au cas où mon intuition se révélerait juste. À mes pieds - ou du moins pas très loin - j'aperçois une planche de bois. La saisissant je la soupesais rapidement en la tenant au creux de ma main, et je conclus qu'elle ferait très bien l'affaire. Dos à l'entrée de la ruelle je ne faisais pas attention à ce qu'il se passait justement derrière moi. Ce n'est que lorsque j'entendis du bruit que je prenais conscience du fait qu'il se tramait quelque chose... Ce fameux bruit m'alerta et me retournant en un clin d'œil, planche en bois en main prête à frapper : je dus stopper mon mouvement à la dernière minute. Sinon la Blonde aurait morflé de la planche de bois. En effet, le jeune homme semblait tenir la jeune fille dans ses bras. Mes yeux mirent quelques secondes avant de s’adapter à la lumière qui venait de derrière moi, la silhouette et l’ombre de l’allée principale derrière lui. Mais il ne me fallut pas beaucoup plus de temps pour le reconnaître. La pauvre elle devait penser avoir trouvé le prince charmant : mauvaise pioche. Même en tant qu'ami il n'arrivait pas à remplir son rôle. J'aurais tout imaginé sauf ça. Qu'est-ce qu'il faisait ici ? De plus qu'est-ce qu'il faisait ici avec une Blonde et pourquoi il avait décidé de m'épier ? D'une voix quelque peu mal assurée il me demanda : « Heu… Salut. Tu te rappelle de moi ? »
Je crois que cette simple phrase suffit à faire ressortir toute la rancœur que je pouvais avoir contre lui. Tout remontait comme si je remontais le temps et que la scène venait tout juste de se dérouler... Dans un petit mouvement de bras, je lançais la planche de bois contre le mur à ma droite avant d'entreprendre une avancée. Je fis deux pas en sa direction afin d'être un minimum proche, afin d'être assez proche. Et là un claquement se fit entendre : ma main venait de se plaquer contre la joue de Wesley avant même que ma tête eut organisée une réponse potable à lui sortir. À moins que ceci soit considéré comme une réponse potable... Si je me souvenais de lui : oh oui mais malheureusement pour lui, pas en bien. Je pense que finalement ce mouvement eut le loisir de mettre tout de suite les choses en place. Allez savoir pourquoi, je sentais également un regard accusateur, ou même choqué ; posé sur moi, mais je dois dire que je n’y prêtais pas attention. Mon taux d’adrénaline était maintenant totalement retombé et laissait place à tout autre chose. Je n’ai jamais vraiment réussi à lui pardonner : peut-être parce qu’il n’avait jamais plaidé en sa faveur, ou alors que je ne lui avais jamais laissé l’occasion de le faire. Ça remontait à plus de cinq ans maintenant. Cinq ans : le temps passe à une vitesse folle. Un petit sourire ironique accroché à mes lèvres, je lui répondis : « Bien sûr que je me rappelle de toi Wesley, même pas besoin d’être hypermnésique pour s’en rappeler ! Non… La trahison remplit très bien son rôle d’évocateur de souvenirs dans ton cas ! » Comme vous auriez pu le comprendre : oui ça me restait toujours en travers de la gorge. Et oui j’aurais toujours le besoin de remettre cette histoire sur le tapis.
Je me permis d’enchaîner sur une question qui me taraudait l’esprit : « Et je peux savoir ce que tu fais ici ? Ou plutôt ce que vous faites ici tous les deux ? » Une main sur ma hanche, une autre les désignant tous les deux de l’index : ceci ponctua la fin de ma phrase. Je n’avais pas évoqué le mot ‘’suivre’’ mais je pense qu’il devait être assez sous-entendu dans ma question. De plus cette question sous-entendait autre chose, peut-être un peu plus difficile à cerner : le pourquoi il avait décidé de m’aborder maintenant. Pourquoi après tant de temps ? En tout cas, il était bien parti pour s’enfoncer encore un petit peu plus…
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Sam 25 Jan - 19:15 | |
| Wesley comprit qu’il était chanceux que cette planche de bois ne lui soit pas arrivée dans la figure. Et Oswin parla. Et voilà qu’elle remettait ça sur le tapis. Bon sang, mais cette fille n’était donc douée que pour ça ? Faire remonter les choses passées ? Ben elle avait réussit. Et si elle voulait que Wesley Lincoln culpabilise, elle se fourrait le doigt dans l’œil. Wesley culpabilisait, stressait assez rarement en réalité. Il faisait, pensait des tonnes des choses qui pouvaient franchement être déplacé, horrible voire monstrueuses mais ne voyons pas où était le honte de penser ces choses là. Il haussa les épaules en réponse à sa remarquer et entendit Lola, la blonde, gémir à ses côtés. Il lui lança un coup d’œil juste désespéré et lui désigna ses talons hauts rouges vifs. Bien sûr qu’elle pouvait les remettre. Ils n’avaient plus besoin d’être discret. La fille s’exécuta aussitôt, lâchant au passage un petit rire superficiel. La gifle que la jeune femme venait de lui coller était suffisamment douloureuse pour que le jeune homme passe une main sur sa joue rougit.
Aïe. Ce qu’on fait ici ?
Il leva les sourcils, le dévisageant de haut en bas. Comme si elle en avait quelque chose à faire ! Lola le regardait comme une bête blessait et Wesley commençait déjà à être sur le vif. Sa personnalité à tendance lunatique lui jouait souvent des tours comme ça.
Lola ma belle… Tu veux bien m’attendre en bas de mon hôtel ?
Elle hocha de la tête, avant de lâcher son stupide petit rire. Parce qu’évidement, une fangirl comme elle savait où se trouvait l’hôtel de René le guitariste des… des quoi au juste ? Wesley était l’idole de quel groupe ? Bah, il s’en fichait. Elle l’embrassa à pleine bouche, sans que Wesley comprit quoi que se soit et tourna les talons. Cette fille pensait peut être qu’elle venait de réaliser son rêve… Si elle savait. Elle allait pouvoir attendre longtemps devant son hôtel.
Ah, nous allons pouvoirs parler plus librement… Quoi que, comme si cette fille allait comprendre quoi que ce soit avec le pois-chiche qui lui sert de cervelle. Ce que je fiche ici Oswin ? J’allais rendre visite à ma chère mère, au passage on m’a prit pour le guitariste de je ne sais quel groupe. Cool hein ? Je passais une bonne soirée jusqu’à tomber sur toi.
Il lui lança un regard moqueur.
Et toi ? Ce n’est pas prudent pour une jolie fille de rentrer à une heure aussi tardive.
Il fourra les mains dans ses poches, essayant de paraître le plus à l’aise possible. Sinon, il allait perdre toute sa crédibilité. Et il s’avait que Oswin le connaissait depuis longtemps. Cette fille l’avait toujours intimidé quelques part… Elle avait su le faire avouer, et c’était bien la première qui arrivait à faire ça. S’il pouvait changer le passer, tout changer, il le ferait. Car autrefois, cette fille, cette même fille qui l’avait giflé, était son amie.
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Sam 1 Fév - 20:24 | |
| No hope, no love, no glory, no Happy Ending ♪
Wesley LINCOLN Oswin MCALISTER Un des mauvais côté de ma – si charmante… Blague – personnalité est que je suis d’une nature assez rancunière. Peut-être trop parfois avec certaines personne : Wesley en était un très bon exemple. Autant je sais que si je retrouvais mon amie d’enfance Sutton, je pense que je ne lui en voudrais pas ; mais revoir Wesley, ce n’était pas la même chose. Pas le même contexte, pas la même façon dont nous nous sommes quittés : tout était différent, et rien ne jouait en sa faveur. Il m’avait volé quelques affaires, m’avait menti en clamant sa pseudo innocence et avait même fait durer ce cinéma durant quelques jours avant de cracher le morceau. Personnellement je n’avais jamais imaginé que ce scénario pouvait m’arriver à moi : ne voyant toujours que les autres êtres trahis par leurs amis. Trop altruiste, trop gentille, trop confiante envers les autres : utilisez tous les superlatifs que vous voudrez mais pour moi n’importe lequel de celui-ci était normal. Et celui qui se tenait devant moi avait quelque peu cassé tout ça. D’un côté ça m’avait montré que le monde n’était pas tout joli et tout rose – ce que je savais déjà – mais je n’avais pas besoin de piqûre de rappel : je m’en serais bien passé. La jeune femme qui l’accompagnait sembla plus grande lorsque finalement je reportais mon attention sur elle, après avoir giflé Wesley et avoir accessoirement posé ma question : plus rhétorique certes, qu’autre chose. Les hauts talons rouges vifs furent un détail que je ne manquais pas et le mystère de sa soudaine poussée de croissance, fut aussi tôt résolu. Mon ancien ami passa sa main sur sa joue meurtrit : « Aïe. Ce qu’on fait ici ? » Le ton de sa voix suivit de son regard était clair : il avait dû deviner que je faisais plus la conversation qu’autre chose, sans pourtant y prêter grand intérêt. Rancunière mais peut-être toujours trop gentille au fond. Même si une petite part de curiosité devait également s’en mêler. Il sembla alors reporter quelque peu son attention sur la Blonde qui semblait l’accompagner et être littéralement accroché à son bras : il demanda à Lola de bien vouloir l’attendre en bas de son hôtel. En bas de son hôtel ? Qu’est-ce que s’était que cette histoire ? Il avait vécu ici autant que je m’en souvienne de nos conversations d’il y a 5 ans. Qu’est-ce que tout ce grabuge signifiait ?
Je regardais la scène se dérouler devant moi sans intervenir. La dénommée Lola n’arrêtait pas de lâcher des petits rires stupides et elle commençait petit à petit à me taper sur les nerfs. La renvoyer je ne sais trop où, aura très certainement été sa bonne action de la soirée ! En effet, il la congédia jusqu’à son fameux pseudo-hôtel et avant de partir, elle prit le temps de l’embrasser à pleine bouche. Réprimant une moue quelque peu bizarre, je détournais le regard l’espace de ces quelques secondes, et lâchais un petit : « Yurk » le plus discrètement possible. Maintenant pas sûre que je sois très discrète comme fille… Lorsqu’elle se décida enfin à partir, Wesley reporta son attention sur moi et je fis de même après avoir détourné la tête afin d’éviter d’assister au spectacle qui avait précédé. « Ah, nous allons pouvoirs parler plus librement… Quoi que, comme si cette fille allait comprendre quoi que ce soit avec le pois-chiche qui lui sert de cervelle. Ce que je fiche ici Oswin ? J’allais rendre visite à ma chère mère, au passage on m’a prit pour le guitariste de je ne sais quel groupe. Cool hein ? Je passais une bonne soirée jusqu’à tomber sur toi. » Il avait en effet raison sur un point : si on ouvrait sa tête, on aurait pu y découvrir un pois-chiche, et encore j’en doutais. Mais aucun son n’était sorti de ma bouche pour venir appuyer ses paroles : trop rancunière, trop de fierté. J’essaye de travailler sur mes défauts, mais apparemment ce n’est pas très fructueux finalement. « Pas sûr que ça soit cool pour lui : parce que ça vaudrait dire qu’il te ressemble assez… Le pauvre, il n’a définitivement pas de chance : se faire piquer sa place, et te ressembler. » Terminais-je en haussant les épaules, quelque peu dubitative.
Me lançant un petit regard, un de ceux qu’on pourrait qualifier de moqueur, il ajouta avant se fourrer les mains dans sa poche : « Et toi ? Ce n’est pas prudent pour une jolie fille de rentrer à une heure aussi tardive. » Croisant les bras sur ma poitrine, je lui répondis : « Je suis bien obligée de rentrer toute seule parce que je dois être une des seules personnes capable de m’amuser sans être totalement beurrée. » Le fait de voir de l’alcool à longueur de journée à cause de mon job de barman m’a soit totalement immunisée contre l’alcool, soit dégoutée au point de ne quasiment plus en boire. « En fait tout se passait bien jusqu’à ce que tu décides de me suivre, et de me foutre les chocottes comme tu l’as juste fait. D’ailleurs pourquoi me suivre après ta superbe heure de gloire dans un nouveau boysband ? Tu voulais te débarrasser de Lola plus vite, c’est ça ? » Me suivre était peut-être un mot assez fort, mais bon. J’avais un fort caractère mais qui pouvait parfois fondre comme neige au soleil. Parce que si vous cherchez bien, bien au fond de moi : vous le trouverez. Vous trouverez qu’au fond, ça m’énerve ce qu’il m’avait fait, mais que j’aurais tellement aimé qu’il ne le fasse jamais afin que l’on reste ami. Face à son air, qui voulait tout dire et ne rien dire en même temps, j’expirais bruyamment avant d’ajouter en levant les yeux au ciel et en murmurant presque cette dernière phrase : « Ne me regarde pas comme ça, c’est toi qui a décidé de rencontrer cette Oswin. »
- Spoiler:
Sorry pour le retard, mes cours ont décidé d'accaparer tout mon temps
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Dim 2 Fév - 14:30 | |
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Wesley se sentit un poil insulté. Quand même il avait si mauvaise mine que ça ? Mais au fond de lui, il sentait que la jeune femme disait tout cela juste pour le blesser un peu plus et de ce fait, il fit mine que rien de tout ça le touchait réellement. « Je lui ai rendus service quand même, il a gagné en popularité… ». Elle continua, toujours su le même ton, que Wesley trouvait lourd de reproches. Allons allons… Elle avait donc une si mauvaise image de lui ? C’était il y a si longtemps ! Et si elle savait pourquoi… Avoir un père kleptomane de nature n’arrangeait rien aux choses !
Mais je vois qu’on a de l’humour en plus ! Je t’ai suivit parce que… ben j’en sais rien. J’étais curieux faut croire, j’avais l’impression de revoir un fantôme. Quand Lola non no non, j’aurais bien aimé aller au bout de ma soirée crois moi. Elle s’annonçait juste m-a-g-i-q-u-e.
Il avait bien mit l’accent sur les derniers mots qu’il prononça, d’une voix enjouée. Quand à ce que la jeune fille annonça en dernier, Wesley ne su pas vraiment quoi répondre.
Moi ? Genre c’est…
Il s’interrompit, scrutant le fond de la ruelle, les yeux plissé. Il y avait quelque chose dans le noir. Et Wesley était prêt à parier que cette chose n’était pas venue pour s’amuser et papoter avec eux. Il attrapa sans prévenir la main de la jeune mortelle et la tira derrière lui.
On continuera notre scène d ménage plus tard ma chérie, reste derrière moi.
Il sortit son arc sans se demander si oui ou non sa pseudo amie voyait au travers de la brume. Si oui, il était mal barré, si non, alors elle le voyait en train de se battre avec une guitare électrique. Wesley ne savait pas quelle option était la mieux. Enfin, la chose bougea et sortit de l’ombre, s’avança à la lumière d’un lampadaire. Wesley fit une grimace puis lâcha un petit bruit de dégout. La chose en question était… un bébé cyclope. La chose était grassouillette, elle bavait et les verrues verdâtres qui tapissaient out son corps n’arrangeait rien à sa laideur naturelle. Une fois de plus le jeune homme pria pour que son ami ne voit pas au travers de la brume, qu’elle en reste juste à l’image… sans nul doute d’un grand homme gros et laid.
Coucou toi… tu es perdus ?
Il avait lu quelque part qu’il fallait se montrer gentil avec les jeunes cyclopes, moins stupides et violents que les grands. Sauf que celui là faisait exception à la règle, et de loin. Il poussa un cri terrifiant avant de baver deux fois plus et de s’avancer vers les deux jeunes gens, griffant l’air autour de lui. « Oh bordel ce n’est pas vrai… il est hargneux le petit ! » Il attrapa une de ses flèches. Et lui qui pensait en pas avoir à s’en servir… Il arma son arc et tira, visant le pied. Oui oui, il fallait viser l’œil, mais la pauvre créature était peut être juste terrifié non ? Et Wesley se voyait mal tuer un bébé cyclope là maintenant tout de suite. Il regretta presque aussitôt sa décision car la bête ne se calma pas, loin de là.
VAS T’EN !
Et il attrapa la main d’Oswin, s’enfuyant dans la ruelle, s’enfonçant dans l’obscurité. Le beau bébé était toujours là, et il leur courrait littéralement après.
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pas grave pas grave ♥
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Mer 5 Fév - 23:19 | |
| No hope, no love, no glory, no Happy Ending ♪
Wesley LINCOLN ☂ Oswin MCALISTER « Mais je vois qu’on a de l’humour en plus ! Je t’ai suivit parce que… ben j’en sais rien. J’étais curieux faut croire, j’avais l’impression de revoir un fantôme. Quand Lola non no non, j’aurais bien aimé aller au bout de ma soirée crois moi. Elle s’annonçait juste m-a-g-i-q-u-e. » Face à sa remarque, je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire nerveux, qui ne se voulait pas très bruyant mais dont le volume sonore m’échappa légèrement. Une soirée magique avec quelqu’un qui rigole bêtement à tout bout de champ et qui semblait avoir un pois-chiche à la place du cerveau ? Bien sûr, laissez-moi remettre en doute toutes ces belles paroles. Finalement cette expérience de guitariste lui aura peut-être moins bien profité à lui : on sentait – ou du moins moi je le ressentais comme ça – qu’une couche de plus s’était rajoutée à son égo. Ou alors c’était peut-être juste fait exprès, rien que pour moi. Dans les deux cas, si son but était de m’atteindre : il avait d’ores et déjà réussi, après tout même si attire l’attention de quelqu’un, d’un côté négativement parlant, on attire tout de même son attention. Pour une fois je décidais de me taire, pour ne pas envenimer encore plus la situation : il ne manquerait plus que je passe pour la méchante de l’histoire. Et comme simple réponse à sa remarque, je décidais de lever les yeux au ciel en soupirant assez bruyamment et qui se voulait être le reflet de ce que je pouvais éprouver à cet instant précis. Même si ça ne pourrait jamais réellement représenter ce que je pense à l’intérieur : vu qu’intérieurement j’avais déjà une remarque toute prête, toute faite que j’aurais bien aimé lancé. Ça par contre c’est du pur et dur travail sur soi ! Laissant alors passer ce petit passage, j’avais enchaîné sur le fait que c’était de sa faute si je m’étais renfermée telle une coquille huître – une huître perlière s’il vous plait, quitte à devoir faire la comparaison avec un mollusque –. Il sembla surprit, commença à aligner trois mots pour faire une réponse : « Moi ? Genre c’est… » avant de s’interrompre, plus facilement qu’il n’avait commencé. Il semblait comme attirer par quelque chose au-dessus de mon épaule, comme par quelque chose qui était derrière moi.
Intriguée, je tournais à mon tour la tête vers le côté de la ruelle qui s’étendait dans mon dos. Le fond de la ruelle n’avait pas la chance d’être éclairée par un lampadaire comme l’était l’avant où nous nous trouvions. Mes yeux n’étaient donc pas habitués à l’obscurité et je n’arrivais pas à distinguer quelque chose correctement. Tout ce que je percevais c’était des mouvements et rien de plus. Des mouvements qui semblaient se détacher de l’obscurité. L’accommodation commençant à jouer enfin son rôle, j’étais sur le point de distinguer l’étrange forme lorsque Wesley en décida autrement, et m’attrapant la main sans crier gare, il tira sur cette dernière afin de me faire reculer de quelques pas. De telle sorte que je me retrouvais maintenant derrière lui. Apparemment il avait remarqué la même chose que moi. Il ajouta d’ailleurs sur son ton si nonchalant qui le caractérisait : « On continuera notre scène de ménage plus tard ma chérie, reste derrière moi. » Le petit mot de trop qui fit que je tiquais automatiquement dessus : « Ma chérie ? Pardon ? » Remarque déplacée mis à part, le contexte sembla se retourner vers le fond de la ruelle : mon ancien ami sembla s’en approcher un arc à la main. Oui un arc à la main, apparemment je ne rêvais pas. Dos à moi il ne pouvait pas voir la petite mine étonnée qui s’était inscrite sur mon visage. Des petits bruits se firent entendre, un ombre supplémentaire se dessina dans la lumière présente et Wes’ lâcha un petit bruit de dégoût. Vu qu’il me gâchait la vue, je me penchais légèrement de côté pour découvrir l’auteur du dégoût : un truc énorme – excusez-moi de l’expression mais c’est le mot qui colle le plus à la situation – grassouillet, bavant à flots et littéralement plein de verrues. Je dus mettre une main devant ma bouche pour me retenir de lâcher un monumentale beurk. J’avais vu plusieurs choses à New-York, mais ce truc était facilement dans le top 5 de ma liste !
Les observant de là où j’étais, quelque chose ne tourna pas rond ou plutôt même tourna au vinaigre car ce truc sembla doubler la libération de liquide baveux accompagné d’un cri : tout ce qu’il y avait de plus élégant. Je ne savais pas ce qu’il lui avait dit : mais Wesley venait de faire empirer les choses. Il arma alors son arc – oui oui c’était bien un arc ! – et tira dans le pied de cette chose. Mauvais décision si vous voulez mon avis car j’avais l’impression que son état d’énervement ne venait que d’empirer. Pourquoi est-ce que c’est toujours moi qui arrive à attirer des ennuis pareils ? Ou du moins à être avec des personnes qui sont tout aussi sensible à cette poisse que moi. Dans ce moment-là, la meilleure chose à faire restait certainement de courir. Il sembla que cette idée lui traversa l’esprit en premier : ré agrippant ma main, Wes’ m’entraîna dans une espèce de course folle, une course poursuite contre un truc muche géant, baveux et pas très content. Leçon numéro une : comment se débarrasser d’un truc pareil qui vous coure après en plein rue de New-York ? Puis à cette heure-ci c’est pas comme s’il y avait énormément de monde dans les rues. Impossible d’inventer une histoire en rapport avec ce qu’ils étaient susceptible de voir. Alors à défauts de trouver une solution avec notre cerveau : ce sont nos pieds qui travaillaient. Bah oui parce que quand on n’a pas de tête, on a des pieds ! Le pire dans cette histoire c’est qu’à un moment, nous tomberions forcément sur une impasse ou quelque chose du genre qui ferait que nous serons coincés. D’ailleurs en parlant de ça, je dus tirer violemment la main de Wesley à un croisement pour le faire changer de direction : « Pas à droite, à droite c’est une impasse. Je m’y connais mieux que personne ici, c’est le quartier voisin au mien. Fais-moi confiance » N’attendant même pas sa réponse, je le tirais à nouveau afin de reprendre la course que nous avions entamée.
Intérieurement je crois que je me félicitais de ne pas être une fan de talons hauts et d’avoir opté pour mes converses habituelles. Parce que personne n’aurait pu prévoir ce qui allait m’arriver. Ce truc énorme, Wesley qui se prend pour Arrow avec son arc… Être hypermnésique était le petit truc qui me faisait me souvenir de toutes les petites ruelles que j’avais pu déjà emprunter ou voir sur une carte. Prenant un énième tournant, nous avions une toute petite longueur d’avance et en analysant rapidement dans ma tête la rue dans laquelle nous étions, je me souvenais d’une petite ruelle pas du tout éclairée sur la droite. Ni une, ni deux et sans crier gare à mon tour je le poussais littéralement dans cette ruelle lorsque nous arrivions à sa hauteur. Vu qu’apparemment j’avais encore des bons restes de calculs de vecteurs et de tout ce qui s’en suivait, le truc qui nous suivait ne nous avait pas vu prendre cette ruelle ou plutôt cette impasse. Oui certes ce n’était qu’un répit de courte durée mais que voulez-vous, c’était ça ou rien. Faisant deux pas vers la gauche afin de sortir de l’impasse, je ne manquais pas de voir cet énorme truc qui nous avait poursuivi quelques mètres plusieurs nous cherchant certainement de son unique œil à droite et à gauche. Il n’allait pas mettre beaucoup de temps à nous voir. C’est pas comme si on était les uniques personnes dans la rue, hein ? « J’espère que ma course et que les quinze secondes de bonus ont été utiles Wesley, parce que là je crois qu’on est vraiment cuits sinon. Donc si pour une fois tu pourrais avoir un plan ou une illumination ça pourrait peut-être nous servir. T’en penses quoi ? » Mais le fait de voir cette énorme chose se retourner et nous fixer de son œil ne me rassura guère.
Aussi remontée que je puisse l’être contre Wes’, je ne l’avais pas lâché durant toute cette folle course et je ne me voyais pas le laisser tomber maintenant. Rancunière, mais certainement trop gentille aussi. Trop altruiste : c’est le mot.
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Ven 14 Fév - 15:08 | |
| Lui faire confiance ? Pour le coup Wesley accepta sans lâcher une seule remarque désagréable. Oui, quand sa vie était un minimum en danger il voulait bien mettre de côté son orgueil et ce qui allait avec. Ils s’arrêtèrent de nouveau, ils avaient un peu d’avance Tant mieux car Wesley avait une question à lui poser. Si elle ne lui avait pas posé de question par rapport à qui était ce type, c’est qu’elle ne le voyait pas sous sa forme disons… la forme qu’avaient tout les monstres sous la brumes c'est-à-dire de simple humain. Non, elle avait eu l’air quand même terrifié. De ce fait pouvait-elle… Pouvait-elle voir à travers la brume ? Wesley n’avait rencontré de mortels capable de faire ça, ca serait donc une première pour le jeune homme. Et qui l’eu cru quoi… elle.
Oswin… tu le vois ? Enfin je veux dire, tu vois cette chose ?
Sa voix trahissait son anxiété, et de loin. La bête était revenue.
Oui, la bonne chance à faire c’est de tirer dans l’œil, j’aurais du le faire bien avant…
Sauf qu’avec des flèches comme les siennes, faite pour combattre des monstres moins grands et moins féroces que les cyclopes même s’il arrivait à atteindre son œil, le bébé cyclope aurait l’impression ‘avoir une poussière. Quoi que… Il lui barra la route, se mit en position et tira, trois fois consécutive dans vraiment réfléchir. La première se planta dans son épaule et la chose bava de nouveau, le sol devenant de plus en plus gluant. La deuxième atteint sa cible et il balaya la troisième d’un coup de coude velu. C’était le moment où jamais. Il attrapa la main d’Oswin et se mit à courir, rejoignant les rues plus bondées de New York. Là ils seraient en sécurité, le bébé monstre n’irait jamais dans un endroit aussi peuplé par les humains, surtout qu’il devait s’occuper de son œil à présent. Wesley jeta un coup d’œil à sa vielle montre verte. Parfait, juste le temps de mettre quelques petites choses au clair. Il rentra dans le premier bar qui passait par là, assez bondé au niveau du bar. Il s’assit à une table, Oswin en face de lui.
Prend c’que tu veux c’est moi qui paie.
« Ou plutôt je piquerais le portefeuille d’un passant qui passera devant note table et je règlerais avec ce qu’il y aura dedans ». De toute façon Wesley n’avait que la monnaie des demi-dieux, des drachmes sur lui.
Oswin… C’est la première fois que tu… que tu vois ce genre de choses ?
Car si elle voyait… Dire que de son côté à elle, elle n’avait aucune idée de qui lui était vraiment. Pour elle il était un garçon vivant avec sa mère célibataire à New York, sans doute allant dans une école publique loin de tout puisqu’elle ne le voyait jamais. Si elle connaissait la vérité. « Oui en fait Oswin je suis le fils d’Hermès, je vis dans une colonie pour les rejetons de dieux comme moi, tout les jours on s’entraine au tir à l’arc, à forger des lance et à se battre à l’épée. Ah et j’oubliais ! On fait des tournois de chars ! »
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Dim 23 Fév - 15:52 | |
| No hope, no love, no glory, no Happy Ending ♪
Wesley LINCOLN ☂ Oswin MCALISTER Alors que nous avions un petit peu d’avance, grâce à l’évitement de la dernière impasse, Wesley se sentit obligé de revenir sur un petit détail. Il semblait étonné voir même choqué d’un petit élément. Enfin justement sur quelque chose que je n’avais pas dit : vu que je voyais cette chose comme lui pouvait voir un truc insignifiant, une poubelle par exemple. Et apparemment c’était le fait de voir cette chose comme lui, qui l’avait fait tiquer : le fait que je ne le vois pas comme un gentil petit animal comme les autres personnes. Mais ce n’était peut-être pas vraiment le temps de politiquer : en même temps, on avait un énorme monstre dégoulinait – ou même bavant – de bave avec un seul œil au milieu du front, en plus d’être furieux par-dessus le marché. Mais Wesley ne put pas s’empêcher de me poser sa question qui lui brûlait les lèvres, durant notre petit entracte : « Oswin… tu le vois ? Enfin je veux dire, tu vois cette chose ? » Soupirant légèrement, j’avais posé mes mains sur les hanches et tapait du pied avant de lui répondre : « On pourra toujours en reparler de ça si on est encore vivant, tu ne crois pas ? On aura peut-être plus de temps ? » Ma voix se voulait ferme, normale mais peut-être qu’une certaine anxiété pouvait également se trahir dans ma voix. Oui disons que ce n’était pas dans mes plans de mourir maintenant. J’avais encore plein d’autres trucs que j’avais prévu de faire avant ce fatal destin. Et je n’avais pas encore eu l’occasion de cocher toute ma liste des choses à faire avant de mourir. Non, ce n’était décidément pas le bon moment. Pour parler et pour mourir : les deux aujourd’hui s’emboîtaient. Lorsque je lui demandais s’il avait un plan, il me répondit, presque aussi rassuré que moi : « Oui, la bonne chance à faire c’est de tirer dans l’œil, j’aurais du le faire bien avant… » Eh bien, tout ça promettait si on devait laisser la chance faire le reste. Pas sûre que cette dernière ait toujours été de mon côté ces derniers temps. Restait plus qu’à espérer ! Et à nouveau, tout se passa très vite : Wesley barra la route à ce géant, décochant trois flèches dont une apparemment devait avoir atteint son objectif : c’est-à-dire son œil. La chose bava encore plus : sérieusement pour quelqu’un qui ne pouvait pas voir cette scène à quoi, est-ce que tout ça ressemblait ? A un mec agressif que Wes’ frappait avec une guitare électrique, et par-dessus le marché bourré et vomissant sur le trottoir ? Personnellement, je n’avais même pas envie de savoir !
Toujours est-il que lors de son petit moment d’étourdissement, nous en profitions pour débouler à nouveau dans les rues New-Yorkaises, Wesley en tête du cortège. Seulement cette fois-ci, il m’entraîna vers des ruelles plus bondées, pas du même style de celle d’où nous venions. La folle, voilà ce qu’il cherchait, du monde pour se cacher, et le dissuader de faire quelque chose. Jamais je n’avais vu de monstre faire quelque chose en trop grand comité. Premier bon point pour lui. Finalement, nous terminions notre course assis dans un bar. Chose qui me surprit le plus. « Prend c’que tu veux c’est moi qui paie. » « Du bar, j’en vois tous les jours Wesley, j’ai un quota limite… Merci quand même. » La fin était presque chuchotée, et j’espérais que le bruit ambiant pouvait avoir couvert le son de ma voix. Oui bon je ne m’en serais peut-être pas sortie sans lui avant et inversement, alors peut-être pouvais-je un peu laisser ma froideur au vestiaire. Mais un bar, sérieusement ? Je ne posais même pas la question du pourquoi du comment, il semblait beaucoup plus enclin à poser des questions que moi. « Oswin… C’est la première fois que tu… que tu vois ce genre de choses ? » J’avais senti cette question arriver, gros comme une maison. En même temps j’avais eu le droit à un petit prélude dans la ruelle auparavant. Mais au vu de son attitude, je n’étais apparemment pas la seule à voir des choses bizarres. D’ailleurs certaines paroles d’une certaine conversation me revinrent en tête et je la gardais dans un coin de ma tête. Histoire d’avoir ces informations à porter de main. « Oh non, il y en a beaucoup plus qui déambulent dans les rues qu’on ne pourrait le penser : personne ne les voit, c’est tout. Tout est une question de vision. Et je dois dire que je suis bien heureuse de ne pas voir des chiens errants ou d’autres choses comme ça comme d’autres. »
Croisant les bras, je m’enfonçais un peu plus dans mon siège, comme si instinctivement je savais où ce chemin allait nous mener. Et surtout me mener à la décision que j’allais prendre : peut-être ainsi laisser ma rancune au placard. Dans ce cas, préparez les chaînes pour fermer le placard ! « Mais je suis sûre que j’ai beaucoup moins de choses à raconter que toi. Parce qu’à moins que je sois sourde et aveugle, tu as vu exactement la même chose que moi. Ne me mens pas cette fois-ci, je suis en train de te redonner une chance. Une chance de te rattraper, et je pense que tu sais très bien que c’est pas normalement dans mes habitudes. Alors je t’écoute Wes’, quelle est ta théorie, ton explication sur ce qui vient de nous arriver. » Intérieurement, je lui demandais de ne pas recommencer sa grosse erreur d’il y a quelques années…
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Mer 26 Fév - 9:39 | |
| Beaucoup qui déambule dans les rues ? demanda Wesley à voix basse.
Ok, Oswin voyait à travers la brume. Où, il se la jouait simple humain dans le même cas qu’elle ou alors il lui disait la vérité. La vérité ? Grosse blague. « Salut oui bon en fait voilà, mon père c’est un dieu. Hermès. Ouais tu sais, le dieu des voleurs, des voyages et de la chance ! Ca explique les choses non ? Donc ouais mon grand-père c’est Zeus, chouette non ? » Ouais mais non. Wesley se rendait bien compte que cela n’allait pas le faire du tout. Enfin, il aurait l’air parfaitement crétin ! Le serveur lui apporta sa boisson et il but en silence, conscient de planter Oswin pour le moment. Oui bon là il réfléchissait. La manière dont il allait tourner la chose.
Ma théorie eh bien voyons voir… Tout est question de vue.
Oui, le début n’était absolument pas convainquant et finalement, Wesley se dit que c’était peut-être mieux de tout dire à la jeune femme. Il n’allait pas lui mentir, encore et encore. Oui, il était doué dans le domaine mais quelque part, il trouvait qu’elle avait le droit de savoir la vérité. De la connaitre pour de bon.
Nan je ne rigole pas. Il faut avoir l’esprit ouvert mais tout ce que je vais dire va rester entre nous d’accord ? Je sais que t’es une femme de parole, pas vraiment comme moi alors je sais que tu vas garder tout ça pour toi.
Sa demi sœur Anna aurait été là elle aurait probablement explosé. Pour deux choses : la première était qu’il lui faisait ses yeux de cocker innocent qu’elle ne pouvait supporter et qu’il s’apprêtait à tout lui dire comme ça, dans un lieu rempli de simples mortels. Au pire, ces gens-là n’écoutaient pas deux pauvres ados au fond d’un bar. Et puis Oswin lui donnait une seconde chance, seconde chance qu’il devait saisir.
Tu connais la mythologie grecque non ? Et Romaine d’ailleurs, c’est la même avec quelques changements de nom au niveau des divinités. Enfin ce n’est pas la question. On va faire court et je te demande de me croire même si tout ça est farfelues, tout ça est vrais. Le monstre qu’on a vu tout à l’heure est un bébé cyclope. Y’en a beaucoup ici, ils sont abandonné très tôt par leur parents bref, longue histoire.
Il s’arrêta quelques instants, histoire de voir si elle avait bien tout suivit.
Et comment expliquer la chose… Il y a des mortels, fin des humains, comme toi, qui peuvent les voir. Ils sont doté d’un don spécial, ils voient à travers la brume, c’est une sorte de bouclier magique si tu veux, qui sépare le monde mythologique du votre.
Il avait bien employé du votre. Depuis longtemps maintenant le jeune homme ne faisait plus partit de ce camp-là.
Et les dieux existent toujours tu vois ? Et encore aujourd’hui il leur arrive de comment dire ça… se rendre sur terre pour draguer et ça fait que plein d’enfant comme moi naissent tous les ans. On appelle ça des demi-dieux. Parents Mortel, parent divin. C’est pour ça que j’ai pu le voir tout à l’heure, pour ça aussi que je suis armé. Je ne suis pas comme toi, je suis un de ces enfants là…
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Dim 2 Mar - 21:16 | |
| No hope, no love, no glory, no Happy Ending ♪
Wesley LINCOLN ☂ Oswin MCALISTER J’étais en train de laisser une deuxième chance à Wesley. Chose qui habituellement ne me ressemblait pas. Mais après ce qu’on venait de vivre, je me voyais très mal le remballer une énième fois. Oui même rancunière, j’avais des limites à tout. Certes, je ne sais pas si cela pourra être comme il y a cinq ans de cela, mais je crois que je pourrais faire un effort. Peut-être que si j’avais été seule dans cette ruelle, ce machin bavant m’aurait laissé tranquille ; ou alors ça aurait pu être l’inverse, j’aurais pu être seule et il ne m’aurait peut-être pas laissé tranquille. Pas le temps de mettre Paris en bouteille avec des ‘’si’’ : je voyais mon comportement contre le retour de l’ascenseur en quelque sorte pour avoir. Je déteste avoir des dettes envers quelqu’un. Enfin non, mon problème est plutôt que mes dettes à chaque fois j’aimerais les payer de suite, afin de ne plus les avoir sur la conscience. Car ce n’est pas comme si, je pouvais oublier quelque chose. Apparemment le fait que je lui dise que beaucoup de bestioles comme celle qu’on venait de voir déambuler dans les rues, sembla le choquer. Je lui répondis simplement par un haussement d’épaules, ne sachant pas réellement trop quoi ajouter de plus. C’était ma constatation. Wesley lui commanda une boisson et le serveur vint finalement la lui porter et le silence entre nous deux semblait se faire de plus en plus pesant. M’enfonçant un peu plus dans mon siège, je croisais les bras sur ma poitrine et j’attendais patiemment – ou pas tant que ça – sa réponse. Cette boisson semblait être un parfait alibi pour lui laisser le temps de réfléchir à une explication. Et à une vraie, j’espère pour lui. « Ma théorie eh bien voyons voir… Tout est question de vue. » Levant les sourcils, je restais sans voix, attendant la suite des festivités : car son introduction était très mauvaise. Soupirant légèrement, je dodelinais de la tête voulant bien entendre la suite de ce qu’il avait à me dire. « Nan je ne rigole pas. Il faut avoir l’esprit ouvert mais tout ce que je vais dire va rester entre nous d’accord ? Je sais que t’es une femme de parole, pas vraiment comme moi alors je sais que tu vas garder tout ça pour toi. » Allez savoir pourquoi, mais ces mots sortant de la bouche de la personne en face de moi, sonnaient moins bien que dans la bouche de quelqu’un d’autre. « Evite ce genre de discours Wes’, ça sonne pas très crédible venant de toi ! » Plaquant ma main contre ma bouche, je m’autorisais même un petit rire. Parce que oui, la crédibilité en cette situation, était inexistante. Et ses petits yeux n’arrangeaient en rien le reste. Me reprenant, j’étais prête à entendre la suite…
« Tu connais la mythologie grecque non ? Et Romaine d’ailleurs, c’est la même avec quelques changements de nom au niveau des divinités. Enfin ce n’est pas la question. On va faire court et je te demande de me croire même si tout ça est farfelues, tout ça est vrais. Le monstre qu’on a vu tout à l’heure est un bébé cyclope. Y’en a beaucoup ici, ils sont abandonné très tôt par leur parents bref, longue histoire. » Un bébé cyclope, genre on venait de se faire agresser par un bébé cyclope ? Le machin à un œil qu’on trouve dans les bouquins d’histoire ? Désolée, mais les Historiens n’ont jamais mentionné que ce machin bavait autant ! Ouverte d’esprit : oui je crois que je commençais à le devenir. Après Lucianna, il était le deuxième à me parler de mythologie grecque : je crois que ça commençait à s’imprimer dans ma tête. Mais en même temps, on ne révolutionnait pas le monde de toute une personne en un claquement de doigt. Moi-même j’avais l’incroyable impression de prendre tout ça très bien, comme si au fond de moi, je connaissais cette explication depuis toujours. Ou plutôt que cette explication excluait tout simplement le fait que je sois une folle. Silencieuse – pour une fois – je l’écoutais dans la suite de ses argumentations. « Et comment expliquer la chose… Il y a des mortels, fin des humains, comme toi, qui peuvent les voir. Ils sont doté d’un don spécial, ils voient à travers la brume, c’est une sorte de bouclier magique si tu veux, qui sépare le monde mythologique du votre. » Donc ce qu’il était en train de me dire, c’est que j’étais un de ces humains, qui peuvent les voir. « D’accord, donc ce que tu es en train de me dire c’est qu’en gros, on vivrait tous sous un immense brouillard et que certains comme moi peuvent voir au travers du brouillard ? Original comme truc. » Après ma petite remarque, il continua sur la même lancée, en terminant : « Et les dieux existent toujours tu vois ? Et encore aujourd’hui il leur arrive de comment dire ça… se rendre sur terre pour draguer et ça fait que plein d’enfant comme moi naissent tous les ans. On appelle ça des demi-dieux. Parents Mortel, parent divin. C’est pour ça que j’ai pu le voir tout à l’heure, pour ça aussi que je suis armé. Je ne suis pas comme toi, je suis un de ces enfants là… » Et par-dessus le marché, il était en train de me dire que lui était un demi-dieux, mi-mortel mi-divin. Eh ben, on arrêtait pas le progrès ici !
Un silence pesant s’installa entre nous deux, qui ne fut cependant pas brisé par les bruits sourds et habituels qu’on pouvait entendre dans un bar. En réalité mon esprit oscillait entre plusieurs idées : l’idée qu’il me mente à nouveau comme il y a quelques années pour attirer l’attention ou se mettre en avant. D’un autre côté, j’avais dans un coin de ma tête la conversation avec Lucianna et celle-ci me tirait plus sur une autre pente : celle d’ajouter ses explications aux siennes. Faisant une petite grimace, je posais les bras sur la table, faisant claquer mes doigts sur le bois de cette dernière. Je réfléchissais à beaucoup de choses en même temps : la manière dont j’allais aborder ce sujet, comment j’allais aborder et le principal, le contenu ce que j’allais dire. Prenant une grande inspiration, je cessais mon boucan – car pour moi, je n’entendais que le tapotement de mes doigts – j’ouvris la bouche : « Tu es au courant, que n’importe qui d’autre ; t’aurais ri au nez ou se serait littéralement foutu de ta gueule… Heureusement pour toi, ce n’est pas mon cas. J’ai déjà eu une légère discussion à ce propos avec quelqu’un qui est comme toi. » M’enfonçant maintenant à nouveau dans mon siège, j’ajoutais : « Et je crois que c’est uniquement à cause, ou grâce à cette discussion, que je peux croire ce que tu me racontes maintenant. Si tu avais été la première personne à me le dire, je peux te le dire tout de suite, je ne t’aurais pas cru… On va pas se demander pourquoi, hein ! » Un petit rire ironique resta sur mes lèvres lorsque je prononçais la fin de ma phrase. On avait pourtant dit stop Oswin à propos des règlements de compte ! « D’accord, donc si je me résume ce que tu es en train de dire avec la fameuse Brume, les ascendances divines : ça je crois que ça commence à rentrer dans ma petite tête. Ce qui ne veut pas rentrer par contre, c’est pourquoi ces bébés cyclopes – oui ça me faisais réellement bizarre de le dire comme ça – et tous ces autres trucs que je peux voir inondent les rues de New-York ? Il y a quoi de spécial ici : un QG sous terre, un bâtiment avec écrit ‘’Rassemblement de monstres en détresses’’ ? Pourquoi New-York et pourquoi tout le monde ne peuvent les voir ? C’est horrible d’avoir l’impression d’être une folle à côté des autres, alors qu’au fond c’est finalement l’inverse. »
Levant légèrement la main, comme pour l’inciter à se taire tant que je n’avais pas fini, j’enchaînais : « Deuxième hic et après tu pourras argumenter en ta faveur ou autre : c’est pourquoi ils n’attaquent jamais ? Ils ne s’en prennent donc qu’aux gens ‘’comme toi’’ ? »
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Dim 16 Mar - 18:28 | |
| Wesley fut surpris par sa réaction. D’accord, elle avait déjà eu à faire à sang mêlés, mauvaises nouvelles, il fallait vraiment que son espèce soit… disons… plus discrète. S’ils continuaient comme ça tous les mortels allaient être au courant de leur existence. La catastrophe. Il hocha la tête quand elle lui parla de la brume, ouais, elle avait visiblement saisit le truc.
Non, rien de spécial à New York, pas de QG ni rien…
Non, c’était juste une grande ville, les gens comme lui voulaient être normaux pour la plus part et New York était la ville idéal pour ça. Grande, multi nationalités…
Non, ils n’attaquent pas les humains, ils savent rester discrets. Nous les demi dieux nous sommes des heu comment dire… bonbons géants pour eux, des jouets. Certains monstre sont de notre côté et disons que d’autres ne nous aiment pas. Pour ma défense, je n’attaque jamais quand je sens que la chose peut être sympa. Disons que j’essaie de ne pas me faire trop remarquer. Ma mère aimerait me retrouver en un seul morceau quand je vais la voir.
Il lui sourit, pensant aux nombreuses fois où sa mère c’était fait un sang d’encre en ne le voyant pas arriver à l’heure. Et à chaque fois, il revenait, avec ce petit air satisfait sur le visage… Propre aux enfants d’Hermès. Et elle était heureuse de le voir entier et vivant.
Nous faisons tout pour que notre monde comment dire, ne fasse pas couler le vôtre. Bien sûr, les dieux vous aide de temps en temps – il pensa à la météo et à un tas d’autres trucs – mais nous essayons d’éviter de provoquer une guerre qui chez vous se résumerez au chaos.
Il but une gorgée de sa boisson. C’était le moment de plaider en sa faveur.
Donc je suis désolé pour ce que j’ai fait il y a quelques années. A l’époque je mentais à tout le monde, je continue d’ailleurs, mais je fais des efforts. Si je ne suis pas revenu plus tôt pour me faire pardonner c’est que ma mère m’a envoyé dans un endroit où vont les jeunes comme moi.
Là c’était la vérité, mais elle était difficilement avouable si on ne précisait pas qu’on était un demi dieu, c’était pour quoi il l’avait fait quelque instants plus tôt. Quelque part, Wesley de demanda ce que cela faisait d’être un humain basique, de ne rien voir. De s’apercevoir de trucs étranges mais de ne jamais en connaitre la cause. Cela devait être terriblement déstabilisant. Horrible même.
J’pari que maligne comme tu es, tu as du deviner qui était mon parent divin ?
Il lui fit un léger clin d’œil. Non, elle n’avait jamais eu l’occasion de croiser Hermès, mais on disait que la plus part de ses enfants avaient son regard, ou son sourire. Certains avaient même les deux à la fois. Pour Wesley ? C’était le sourire. Il tenait quasiment tout le reste de sa mère. Les cheveux, les yeux noisettes, la carrure…
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Mar 25 Mar - 23:21 | |
| No hope, no love, no glory, no Happy Ending ♪
Wesley LINCOLN ☂ Oswin MCALISTER Malgré le fait que toute cette situation était bizarre et étrange, ma capacité d’assimilation n’était pas à son plus bas niveau. Je comprenais le truc rapidement sur le coup, pas sûre qu’en y repensant un peu plus tard, j’y croirai toujours. Quoique, dans tous les regards que j’avais pu voir, et spécialement dans ceux qui m’avaient raconté cette vérité, j’y voyais la même chose. Un certain émerveillement de trouver quelqu’un qui est à la fois proche de votre situation, tout en étant assez éloigné. Certes ce n’est pas comme si ça crevait les yeux de Wesley : ça ne se pourra jamais, mais de par son regard et pour la première fois de ma vie, je dirais cela ; je pouvais lui faire confiance là-dessus. Je le sentais. Ne reparlons pas du fiasco de la dernière fois où je le croyais aussi, restons concentré sur aujourd’hui et sur ce qui arrivait à ce moment-ci. Lorsque je lui avais demandé pourquoi New-York spécialement, il ne sut pas me répondre car apparemment il n’y avait rien de spécial ici : pas de QG rien de cette sorte. Haussant légèrement les épaules, n’importe qui pourrait être déçu de cette réponse. Rien de spécial à New-York, à part peut-être l’occasion de se fondre dans la masse. Un peu comme moi je le faisais aussi. Changeant alors de sujet suite à ma nouvelle question, Wesley me répondit : « Non, ils n’attaquent pas les humains, ils savent rester discrets. Nous les demi dieux nous sommes des heu comment dire… bonbons géants pour eux, des jouets. Certains monstre sont de notre côté et disons que d’autres ne nous aiment pas. Pour ma défense, je n’attaque jamais quand je sens que la chose peut être sympa. Disons que j’essaie de ne pas me faire trop remarquer. Ma mère aimerait me retrouver en un seul morceau quand je vais la voir. » Des bonbons géants ? Pourquoi pas la métaphore ! Mais je souris avec lui, lorsqu’il parla de sa mère : et du fait qu’elle préférait le voir rentrer en entier. Ça je voulais bien lui concevoir. « C’est vrai que si on multiplie notre expérience de ce soir, je comprends pourquoi elle s’inquiète ! » Puis le connaissant, c’est normal qu’elle s’inquiète aussi. « Nous faisons tout pour que notre monde comment dire, ne fasse pas couler le vôtre. Bien sûr, les dieux vous aide de temps en temps mais nous essayons d’éviter de provoquer une guerre qui chez vous se résumerez au chaos. » « Ils nous aide ? – fronçant légèrement les sourcils je réfléchissais deux secondes avant que certains souvenirs scolaires refassent surface – Genre tu veux parler des vents et de la météo ? Ouais bon en gros, c’est histoire d’éviter une Troisième Guerre Mondiale venue de nulle part, non ? »
« Donc je suis désolé pour ce que j’ai fait il y a quelques années. A l’époque je mentais à tout le monde, je continue d’ailleurs, mais je fais des efforts. Si je ne suis pas revenu plus tôt pour me faire pardonner c’est que ma mère m’a envoyé dans un endroit où vont les jeunes comme moi. » Ce sont des excuses que j’attendais depuis longtemps, et allez savoir pourquoi mais rien que le fait de s’excuser, cela m’apaisait déjà. A croire qu’il ne fallait pas grand-chose pour me faire changer d’avis : juste reconnaître ses torts et me donner raison… Oui en fait ça fait beaucoup, surtout pour le retour rendu. « On avance dans la thérapie Monsieur Lincoln : des excuses, c’est déjà pas une mauvaise idée et je les accepte. »Mais je tiquais déjà sur autre chose : un endroit pour les gens comme lui ? Un endroit pour les demi-dieux en quelque sorte : certainement un endroit à l’abri des menaces, qu’elles soient humaines ou plus mythologiques. Genre comme notre copain d’avant, certainement. « Donc après le brouillard, tu es en train de me dire qu’il existe un camp de vacances pour les gens ‘’comme toi’’ sans que personne ne le sache ? ». La situation semblant se détendre un petit peu, Wesley osa même un petit clin d’œil en ajoutant : « J’pari que maligne comme tu es, tu as du deviner qui était mon parent divin ? »
Prenant une grande expiration, je le fixais quelques secondes, tout au plus une minute histoire de faire le tri dans ma tête et d’en tirer des éléments qui pourraient me mettre sur la piste. Il venait tout juste de me dire qu’il mentait tout le temps, même s’il essayait de faire des efforts : donc il devait y avoir un certain rapport. Menteur, auquel on peut ajouter voleur – vu ce qu’il s’était passé la dernière fois – ; et plus positivement à une époque très lointaine, il était toujours assez souriant et blagueur. Je crois qu’avec mes anciens cours d’Histoire lorsque j’étais au lycée, les deux premières caractéristiques me suffisaient. Si on prenait l’hypothèse que son parent divin lui avait laissé des caractéristiques très significatives. Bon parfois être hypermnésique ça peut avoir des bons côtés : moi qui pensais ne jamais pouvoir un jour replacer ces mots de cours dans une conversation, eh bien j’avais tout faux ! « Dans mon équation, menteur plus voleur, plus mes cours d’Histoire de lycée qui remontent à très loin ; ça devrait donner quelque chose comme Hermès, comme parent divin, non ? » Haussant les épaules j’attendais une quelconque réaction de sa part : hypermnésique peut-être, mais rouillée aussi. Ça pouvait jouer aussi, si je m’étais trompée, non ? ça pouvait peut-être jouer mais si tel était le cas : si je m’étais trompée, je pense que je pourrais encore l’entendre très longtemps…
- PS:
Pas sûre que l'inspiration post-partiel soit la meilleure sorry 0:) ♥.
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN Jeu 10 Avr - 20:21 | |
| (désolé du retard, oraux du bac >.<)« Wesley, écoute mon chéri... » Madame Lincoln essayait de calmer son fils, mais la tâche commençait à être compliqué. Le jeune Wesley, huit ans, piquait une de ces crises de colères, mais cette fois ci, son motif étaient compréhensif. Il voulait tout savoir sur son père. Savoir pourquoi sa mère avait décidé de l'envoyer dans un campé étranger. « Nan, je veux pas t'écouter, tu es méchante ! » Sa mère avait les larmes au yeux, jamais son petit fiston adoré ne lui parlait sur ce ton. « Wes chéri écoute moi d'accord ? Je suis tombée amoureuse de ton père, je suis sûr qu'il m'aimait aussi, mais on ne pouvait pas vivre ensemble et... Tu en peux pas le retrouver, il n'est pas comme nous. » Wesley c'était alors mis à pleuré comme un enfant de trois ans, séchant ses larmes sur le canapé tandis que Madame Lincoln le serrait fort dans ses bras. Elle ne l'avait pas envoyé tout de suite à la colonie.
Ils avaient pris cette décision quand Wesley avait eu douze ans, parce que la situation devenait de plus en plus compliqué et que Wesley souhaiter éviter les ennuis à sa chère mère. Elle lui avait tout dit et Wesley avait cru, puis compris. Compris pourquoi il n'avait jamais reçus la visite d'un père. « Hermès ? Le gars qui a des chaussures qui vole ? » C'était les premiers mots qu'il prononça après que ça mère lui ai annoncé la nouvelle. Et elle le mit au courant d'autre chose, sa cousine, Anna, était elle aussi une fille de ce même dieu. Sur le coup, le Wesley de douze ans ne trouva pas cela étrange, mais en grandissant, il comprit que sa mère et sa tante – qui étaient tout de même sœur – avait craqué pour le même gars à peu près en même temps. « Tu vas y aller avec elle, tu veux ? » Alors Wesley avait rit, « Jamais, j'aime pas c'te fille. » Alors sa mère l'avait amnené elle même. Et depuis, ils se voyaient, au vacances, ou durant quelques rares sorties occasionnels. Wesley n'avait jamais hais son père, il lui avait même offert des chaussures semblables au siennes et pour cela, Wesley savait qu'il ne laisserait jamais tomber ».
Wesley retrouva ses esprits et reporta son attention sur la jeune femme, toujours dans le même bar, assises à la même place. Il hocha de la tête, les yeux plus étincelant que jamais.
Et ouais, c'est comme éviter une troisième guerre mondiale venue de nulle part, on peut dire ça comme ça.
Il évitait de parler à voix haute, afin que les gens présent ici ne le prenne pas pour un illuminé. Parler de troisième guerre comme ça... Et puis pour dire ce qui allait suivre.
En effet, lui c'est mon père. Je dois dire que c’est l'un des dieux les plus cool. Hermès, le mec aux chaussures volantes comme je m'amusait à l'appeler. Je dois dire que je en suis pas déçu de mon paternel enfin je veux dire, son histoire est un peu moins tragique que celle des autres et il n'a pas l'air d'un dieu très méchant.
Il en pouvait pas dire qu'il en connaissait un rayon sur lui, il savait tout ce que les archives depuis l'antiquité savaient de lui, mais pas plus. Ah si, il connaissait son apparence olympienne. C'était déjà ça non ?
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| | | | Sujet: Re: No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN | |
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| | | | No hope, no love, no glory, no happy ending ♪ ☂ Wesley LINCOLN | |
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