Autant vous le dire, j’étais de très mauvaise humeur à ce moment-là. Pourquoi ? Parce que je revenais d’un rendez-vous, où une réunion plutôt, et cela ne s’était pas passé comme je l’espérais. Mais c’était en même temps prévisible. Depuis mon arrivé en Amérique, il y a peu, j’ai parcouru le pays de fond en comble, j’ai même exploré la Grèce. Pendant mes voyages, j’ai pris un nombre incalculable de notes et de croquis. Sans compter les photos et les vidéos qui j’avais pris pendant les explorations. J’ai même ramené quelques artefacts avec moi. Pensant avoir un dossier solide comme chez les flics, j’ai convoqué quelques-uns de mes collègues. Il y avait le directeur du musée de New-York, celui de Rome en vidéo conférence, un archéologue de renommer mondiale, des spécialistes venant de laboratoire d’études d’université… Enfin une bonne équipe. J’avais un peu le trac, c’est vrai, mais j’avais réussi à présenter mon exposé.

J’avais tout montrer, tout exposé devant eux. Photos, vidéos, notes, articles de presse… Pas les noms et prénoms des demi-dieux, je voulais leur éviter d’avantages de soucis. Mais avec tout ce qui était présenté, il y avait de quoi convaincre le plus sceptique des scientifiques. J’en étais persuadé. Mais vous vous êtes déjà douté de leur réponse. Ils m’ont ri au nez, dénigrant tout ce dur labeur. J’en fus choqué et vexer. Ce que j’apportais, ce n’était pas rien, c’était tout un dossier des plus sérieux. Mais je fus bien vénère. Normalement, si un de mes collègue archéologue trouvé un bout de poterie ou de crâne humain, il pouvait faire toute une théorie, établir une histoire tirée par les cheveux avec ce fragment et tout le monde applaudissait. Là, j’apportais bien plus qu’un morceau de terre cuite. Mais non. Le problème avec les savants, c’étaient qu’ils restaient enfermer dans un mode de penser. Tout devait aller dans un sens commun. Ce qui en sortait, c’était « Addio ». Cela me rendait malade.

J’étais partis bien en colère alors, cherchant à me calmer. Quelqu’un du musée me conseilla un endroit à New-York où il était bon pour se détendre. La remerciant, je partis pour mis rendre. Ce fut facile de trouver. Il y avait tant de choix, je pris donc un bar comme il y en avait un peu partout à New-York. Je n’ai pas fait attention, mais je vins directement m’installer au bar et commandais une bière. Je ruminais sur cette journée des plus pourrie. Evidemment, dire que les dieux antiques existaient, même avec des preuves, pas grand monde voudrait le croire. En plus, il y avait cette satané Brume. C’était surtout à cause d’elle que le reste des mortels ne voyait rien. Aveugler. On ne pouvait pas vraiment leur en vouloir. Il faudrait trouver un moyen pour les aider à y voir plus claire.

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Je buvais ma bouteille de bière comme s’il s’agissait d’un médicament à prendre. Je buvais d’un coup, par plusieurs gorgées sans profiter du goût. Je faisais cela justement pour m’aider à me calmer et me changer les idées, mais ça n’avait pas réellement cet effet. Plus j’en buvais, plus j’en demandais. Ma frustration fut si forte qu’elle devait annuler les effets de l’alcool à chaque gorgée. Mais ce qui m’énervait le plus, à part cette réunion désastreuse, c’était ce fichu Barman. Il faisait mine de t’écouter, sourire aux lèvres, disant oui de la tête, mais qui ne disait pas un mot. Il faisait tourner une affaire, mais il pouvait se montrer plus conviviale celui-là.

Exaspérais, je pris ma bouteille de bière et voulu m’en aller déjà. Mais en me retournant, mes yeux m’alertèrent sur quelque chose de peu singulier. Dans un coin du bar, à une table un peu isolé, j’aperçus une fille. Non, je n’étais un coureur de jupons. Bien qu’observait une belle femme était plaisant, c’était ce qu’elle avait qui m’intéresser. En réalité, venant de nulle part, un robot apparu entre ces mains. Aurais-je trop bu ? Non, je ne me sentais ni euphorique, ni surpuissant. Sans doute avais-je rêvé. Mais nous savions qu’avec une vie telle que la mienne, c’était fort impossible. Qui pouvait bien être cette personne faisant apparaître des robots animés ? Une déesse ou une demi-déesse. J’en avais déjà croisé quelques-uns, mais sont pouvoirs était singulier. Tenter, je m’approchai d’elle.

Bon, j’étais moins convaincu de réussir à prouver au monde de l’existence des personnages mythologique, mais trouver de nouvelles preuves était bon à prendre. Mais ce que je venais de voir, était incroyable. Je me mis à réfléchir au comment et à qui. Je posais ma bouteille sur une table à côté, le donnant bien volontiers aux clients présents. Je ne voulais pas altérer mon esprit avec de la boisson ou tout autre chose. Je voulais garder les esprits encore clairs lorsque j’aborderais cette jeune fille. Je vins devant elle, sans chercher à lui faire peur et la regardant avec uns sourire chaleureux, je lui demandais :

Armando – Excusez-moi… Mais, comment vous faites cela ? C’est incroyable.

Comprenant que je pouvais mettre mal à l’aise en montrant que je l’avais vu faire, je lui tendis la main pour me présenter, un peu nerveux comme lorsque j’avais rencontré Matthew à mon arrivé à New-York :

Armando – Pardonnez-moi encore je suis confus. Je me présente, je m’appelle Armando Lombardi. Puis-je me joindre à vous ?

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