Voilà maintenant un moment que je connais Anthony et qu'il nous arrive de traîner ensemble dans le camp quand il n'est pas en mission. Et je ne peux vous dire comment je me suis sentie quand il m'a invité à partager une journée ensemble dans la grande ville de New-York. J'étais content de mettre fait un ami aussi proche, je pouvais lui parler de tout et il me conseiller. Alors j'étais heureux, quand il est venu m'inviter. Donc après un bon petit déjeuné et une douche, je me suis préparé en vus de cette sortie, un grand débardeur et un short, j'agrémente le tout d'une fragrance musqué légère qui rappelle l'odeur des bois humide douce. Je le rejoins quelques minutes plus tard en haut de la colline des sang-même. Je lui fais un sourire et lui dis bonjour en langue des signes. Antho' me l'a appris, mais c'est dur, car il faut mêler geste de la main et expression du visage. Il sort une pièce de sa poche et la jette dans les airs un drackme d'or et prononce des mots en silence, d'un tourbillon d'ombre venue de nul part un taxi aussi gris que les enfers sont noir sort du tourbillon et trois femme aussi fripées les unes que les autres disent ensemble avec un voix chevrotante :
- Entrez ! Entrez vite ! Oui, on n'a pas le temps ! 

Anthony ouvre la porte et me fait signe d'entrer, je perds confiance. Le cuir du siège est percé par les vieux ressors et une odeur de cigarette froide remonte vers mes narines et j'entre à contre cœur en lâchant la main qu'Anthony m'a prise plus tôt. Et me pose sur le siège du fond et fait un geste à Anthony pour qu'il le rejoigne, mon ami entre a son tour et évite le contact avec moi. J'ai fait quelque chose qu'il ne fallait pas ? Merde ! Je n'aime pas ne pas savoir !
Les trois femmes nous demandent toujours de leur vielle voix :
- Alors ! Où. L'on vous. Dépose ?! 

Anthony ne peux répondre à cause de son problème de corde vocale et je dis :
-Central parc New-York s'il vous plaît mes dames

Je leur fais un sourire timide et tourne la tête vers Anthony et lui signe en silence :
-Elles pas d'oeil ?

Oui, mon langage des signes est un peu faible, mais il est dur à apprendre. Les femmes nous disent :
-Bien. Nous. Partons !

Et le taxi démarre sur les chapeaux de roue, en nous collant Carter et moi au siège en vieux cuire. Je ne peux m'empêcher de prier ma mère pour qu'elle nous garde en vie, le fils de Niké et moi. Dieux c'est fou se qu'elle conduise vite et que le compteur de drackme tourne vite aussi. 
Le paysage dehors défile à une vitesse vertigineuse et d'un coup de volant je et sans que je puisse me préparer, je me retrouve projeter contre mon ami. Je rougis fortement à ce contact et reprends ma place en lui demandant de me pardonner. Je regarde à nouveaux dehors, mais cette fois si je me tiens fermement à la porte. Pourvus que nous arrivons en seul morceau...

J'ai perdu toute confiance en Anthony au moment où il m'expliqua que les trois femmes n'ont vraiment qu'un seul œil et qu'une seule dent. J'ai eu peur, plus que lorsque la fois où je me suis retrouvé à l'infirmerie avec l'os de la jambe droite fracturé à cause d'une partie de capture l'étendard. Non là la peur est viscérale, qui me prends au cœur. Le pire vient quand la conductrice demande à l'un de ses sœurs si elle pouvait lui passer l’œil, ma peur à atteint son maximal son maximale. Mais d'un coup le taxi s'arrête et le choc de la ceinture de la sécurité sur mon torse expulsa tout l'air de mes poumons et heureusement sinon je me serais retrouvé entre les trois bonnes femmes et… Non, je ne préfère pas y penser.
Bref, nous sortons du taxi et Anthony écrit en deux secondes sur son téléphone et me montre :
-Bon alors, prêt ?

Ce à quoi je lui réponds à l'oral maintenant que les trois sorcières sont loin d'ici :
-Oui bien sûr ! Allons-nous promener !


Je tourne la tête vers lui et lui montre le plus beau de mes sourires, le soleil passe par ses beaux cheveux blonds qui lui confèrent une couleur d'or qui me donne envie de passer ma main de dedans… Oui j'ai envie de passer ma main dedans, oui je trouve ses cheveux magnifiques et ça façon passer sa main dedans est juste sensuel. Heu, mais qu'est-ce que je raconte moi ? Tant pis maintenant, c'est dit, j'ai bien envie de passer un bon moment avec lui pour apprendre à mieux le connaître. Le soleil est au rendez-vous, il me retend son portable et regarde une fois encore le message :
-Je n'ai pas encore eu le temps de te demander, comment tu allais.
-Bas, ma foi, tout va bien, je suis toujours les entraînements de plus en plus poussé de Cal et j'affine mon style de combat et je maîtrise mon pouvoir de mieux en mieux ! Et toi racontes moi tout ? Tu as rencontré la future madame Schaeffer ?

Je pose ma dernière question avec une petit arrière pensé d'amertume, mais je ne laisse rien transparaître a part un grand sourire de joie. Nous avons avancé de quelques pas lorsque que le fils de la Victoires signe tellement vite que je n'ai pas tout compris a part :
-Senti… Truc…

Nous nous arrêtons et Thony se retourne et exprime une certaine contrariété...
Je me retourne en voyant un petit homme sous une capuche tirer une langue fourchue, je me retourne presto et attrape la main de mon ami et le force à avancer et murmure en bougeant plus les lèvres quand parlant :
-Avancer et ne dit rien, fait comme les mortels !

Je le promène un peu comme si nous formions un couple, je fais semblant de lui montrer des choses qui ne sont pas vraiment intéressantes, mais quelqu'un ou quelque chose nous suit, je l'entends encore, sa langue goutté l'ai derrière nous. Je dis au fils de Niké :
-Il va falloir, le semer ou nous mettre dans un coin isolé pour le renvoyer au Tartare !

Je suis un peu excité, c'est mon premier combat en dehors du camp et j'ai un peu peur de ne pas y arriver même si Cal croit en moi, je peux y arriver. Je ne dois pas montrer mes faiblesses...