« Mon fils, mon aimé, mon adoré, ton destin sera court, car je ne puis changer cela. Tu disparaitra avant l’âge de tes trente-cinq ans, mais je puis te promettre une chose. Ton destin te ferra briller dans le cœur des oubliés et des maudit, tu vivras à jamais dans leur cœur et dans leur âme. Cours, mon fils, car tu as beaucoup de travail pour accomplir ta destinée. »

Ces mots résonnent encore dans ma tête, et cela, depuis que je les ai entendues, il y a pratiquement vingt ans. Pourtant revenons quelques années en arrière.

A l’époque des mythes et des légendes…. J’ai dit année, pas millénaires… *tape son biographe* Bon, c’était dans les années quatre-vingts dix, cette année, le silence des agneaux gagnait cinq oscar majeur, la famille Adams sortait en salle *un film autobiographique sur la famille d’Hadès si vous voulez mon avis* et une fils d’Appolon, Madonna était encore au top 50. La veille de ma naissance, ma mère a du coupé le fil de la vie de son chanteur préféré, Yves Montand. Elle était très perturbée d’après ses sœurs, enfin, c’est une autre histoire.
Ma mère a rencontré mon papa lors d’une exposition des tapisseries de Clotho au musée de New-York. Mon père était un très bel homme d’âge mur, qui possédait un portefeuille diplomatique. En voyant ma mère, qui avait revêtu, l’apparence d’une riche veuve d’un âge certain, il a tout de suite flashé sur elle et étrangement, malgré le fait qu’ils avaient cinq ans d’égard en apparence, mon père était toujours un fringant homme de 65 ans. *Pas la peine d’hurler, mon père avait bien soixante-cinq ans à ma naissance* Ils se sont aimés, l’espace d’une nuit et grâce aux nouvelles pilules mis en place par Asclépios contre l’impuissance masculine, j’ai été conçu.

Maman n’est resté qu’une seule nuit avec mon père et elle repartit faire son dur travail de coupeuse de vie. *He oui, ma maman est Atropos, la moire qui la plus crainte des mortels et des dieux, ça en jête non ?* Ma mère n’était pas au courant qu’elle était enceinte, pour elle, une moire, c’était inconcevable de tomber enceinte. Enfin, parfois le destin a une drôle de façon de vous mettre une baffe *Oui, maman, je respecte le destin… Si vous avez entendu un bruit de claque, c’est normal, ma mère est apparu en vitesse rapide pour me mettre une claque derrière la tête pour me rappeler que le destin devait être respecté. * Enfin, bref…. Bon, comme je le disais, ma mère a accouché de moi, un superbe bambin avec des rides au coin des yeux *Non, je ne me suis pas inspiré du fils de Geas, Benjamin Button…* J’ai vécu une superbe vie avec mon papa, malgré qu’il se fasse de plus en plus vieux.

Alors que je devais avoir cinq ans, une femme est arrivée et m’a prise dans ses bras. Je ne savais, mais je me sentais bien avec elle, elle avait l’odeur de la lavande des bois et le parfum de la rose. Alors que ma nourrice présente eut peur, la femme lui dit que mon père avait été tué dans un accident de voiture et que pour ma sécurité, je devrais aller dans une colonie ou un homme m’attendait pour m’élever. Cela brisant le cœur de mon Australienne de nourrice, mais elle me laissa partir, n’ayant aucun droit sur moi, alors que la femme avait une lettre de mon père pour signaler que je devais partir avec elle *Inconsciente la nourrice ? Pas du tout, elle possédait le don de double vue, donc elle avait vu au travers de la brume que la femme qui m’emmenait était une des harpies de la colonie des sang-mêlé.*

Après un voyage par les airs, je suis arrivé à la colonie des sang-mêlés ou je n’en sortirais que pour étudier la philosophie et la littérature à Harvard. J’ai eu une très belle enfance, car j’étais le petit bébé de la colonie, toutes les filles d’Aphrodite voulaient m’avoir dans leurs bras et les filles d’Athéna m’apprenaient à lire et à compter. J’étais très heureux pendant cette période. Je dormais souvent dans le bungalow d’Aphrodite ou dans celui des Arés, car ils voulaient faire de moi un parfait combattant. *Ils ont tous été surpris d’apprendre le nom de ma mère, mais ça c’est pour plus tard*
Trois évènements majeurs ont garni mon enfance à la colonie et à chaque fois, j’aurais pu mal finir.
Le premier a été lors de ma première rencontre avec le directeur du camp, Dionysos. Je me rappelle, j’avais sept ans et je venais de pénétré dans la grande maison, quand j’ai vu Monsieur D s’engirlandait avec Chiron au sujet d’une certaine grande prophétie. Comme j’adorais le centaure, je suis entré dans la pièce et j’ai donné un coup de ma petite voiture dans le tibia de Dionysos en lui disant : « Pas grondé, Chiron, c’est le destin !! Espèce de vieux grincheux pas beau » Sur le coup, Dionysos et Chiron sont resté bouche bée et je suis parti en courant quand j’ai vu le regard noir de Dionysos. Depuis, je l’évite au maximum, je crois qu’il m’en veut encore pour le coup de la voiture *Rigolez pas, j’aurais pu finir en plante verte, jusqu’à la fin de ma vie…*
Le second épisode remonte à mes onze ans, je me balader hors de l’arbre de Thalia quand j’ai été surpris par une créature, un géant. J’ai sorti alors mes ciseaux et il se moquait de moi, en me disant, qu’il n'avait pas besoin de nouvelle coupe, mais d’une nouvelle cape en peau de demi-dieu. *Je dois dire à Onze ans, quand tu te retrouve devant un mec vaguement humanoïde de trois mètres de haut, ça fiche les pétoches. * Enfin bref, alors que j’allais me faire aplatir comme une crêpe de Bretagne, une grosse lumière apparut derrière le géant et une superbe lionne lui a attaqué la gorge. Cette lionne était léona, la lionne de ma tante. Elle m’a regardé et dans son regard, j’ai compris qu’elle me voyait comme son lionceau. Je me suis approché d’elle et lui et serrer le cou dans mes petits bras avant de me mettre à pleurer à cause de la peur. Elle m’a ensuite raccompagné dans la colonie avant de partir. En rentrant, je me suis pris le savon du siècle, je crois que c’est la première fois que je voyais les Aphrodite, les Athéna et les Arés d’accord sur le même point et surtout pour m’enguirlander ensemble.

Le troisième épisode marquant à été le jour de ma revendication. On était tout attablé à la grande salle, pour fêter mon treizième anniversaire, alors que je faisais un sacrifice pour qu’enfin, je sois revendiqué, je l’avais fait à Héméra, Aphrodite, Arès, même Héra, car j’en avais plus que marre d’être ignoré par mon parent divin. Une lumière est apparu au-dessus de ma tête et j’ai vu de mes yeux le symbole, il s’agissait d’une paire de ciseaux coupant un fil. EN voyant cela, Chiron me regarda et soupira : « Je vous présente Erebus Sayre, Fils d’Atropos, l’implacable » En entendant le nom de ma mère, tout le monde fut très choqué et plus personne ne me parla. Bah oui, quand on est le fils de la moire qui coupe les fil de la vie de tout être, on évite de s’inquiéter. Voyant que j’étais devenu personna en grata à la colonie, je me suis enfuis pendant la nuit afin de retrouver ma nourrice.

Dès lors, j’avais coupé les ponts avec les dieux et les demi-dieux et je vivais avec ma nourrice. C’est pendant cette période que j’ai commencé à créer des linceuls avec le fil de la destinée. Le premier que j’ai créé était pour un enfant d’Aphrodite et j’ai reçu un coup de téléphone, me disant que la conseillère en chef des Aphrodite avait été tuée par une attaque de l’hydre de Lernes. Cela m’attrista, pourtant, je suis revenu à la colonie, le jour de son enteremment et j’ai posé sur son corps, le linceul que j’avais crée. Depuis ce jour, malgré l’argent que je possédais avec l’héritage de mon père, je suis resté à la colonie, car j’avais compris que mon rôle était de créer les linceuls pour les morts.

Depuis ma revendication, j’ai rencontré ma mère et mes tantes a trois reprises, la première pour m’embrasser et m’offrir les ciseaux. La seconde pour me donner le condor et la troisième, afin de me faire part de ma destinée. Depuis ce jour, je sais que ma destinée et de mourir, mais aussi d’aider les créatures, qu’on appelle à tort les monstres afin qu’ils obtiennent le pardon des dieux pour pouvoir vivre normalement. Je me suis de plus en plus muré dans mon silence et dans ma solitude, devant morbide à tisser des linceuls pourtant, je ne pouvais pas faire autrement. Mes doigts ne m’obéissaient plus et tissent le linceul sans que je le désire vraiment. *Sinon, je fais aussi de superbe robe pour les enterrements.*