Certaines personnes ne doivent pas se rencontrer... | PV Oswin
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Certaines personnes ne doivent pas se rencontrer... | PV Oswin

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MessageSujet: Certaines personnes ne doivent pas se rencontrer... | PV Oswin Certaines personnes ne doivent pas se rencontrer... | PV Oswin Icon_minitimeJeu 6 Mar - 20:49

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Certaines personnes ne doivent pas se rencontrer...


with Oswin McAlister
8h41
Le vol Los Angeles - New York se posa sur la piste de béton avec exactement une minute de retard. Agathe Hope, adolescente blonde aux yeux bleus assise au siège 12B, ouvrit doucement les yeux. Elle avait dormi tout le long du vol, et ne s'était donc pas vraiment rendu compte qu'elle venait d'épuiser les neuf heures de sa nuit dans un avion inconfortable et étroit. Pourtant, ses paupières étaient encore engourdies, et elle ne présenta aucune envie de se lever. Mais la raison pour laquelle elle avait quitté la ferme de son oncle à Los Angeles pour se précipiter dans le premier avion pour New York fit monter une grande excitation en elle.

9h59

Agathe Hope respira un grand coup l'air de la ville, ces gigantesques métropoles qu'elle ne connaissait pas. Elle qui avait vécu presque toute son adolescence chez son oncle, dans une ferme loin de la ville, avait développé des manières rustiques. Mais elle ne voulait pas le montrer et voulait se faire passer pour une véritable citadine. La jeune fille de tout juste dix-sept ans admira un instant la grande Statue de la Liberté et les gigantesques tours de Manhattan, qui faisaient de l'ombre à tous les passants aussi petits que des fourmis depuis son point de vue. Elle se trouvait sur le balcon de la chambre de son hôtel, un luxueux bâtiment presque digne du Président lui-même, qui avait été payé par son oncle qui avait mis beaucoup d'argent de côté pour le léguer à sa nièce dès qu'il ne serait plus de ce monde. Agathe Hope se laissa tomber sur son lit et récapitula ce pourquoi elle était ici.

C'était le mardi précédent, exactement quatre jours auparavant. Elle avait fait des milliers de kilomètres à cause d'une vision qui avait été envoyée à Alena Mosby, sa demi-sœur et une de ses bonnes amies. Agathe essaya de se souvenir de ce qu'Alena lui avait décrit... Une jeune fille au teint plutôt pâle, aux longs cheveux blonds, tout comme elle. Ce qui avait fait comprendre à Alena qu'il ne s'agissait pas d'Agathe, étaient que les cheveux de la jeune fille de la vision avait les cheveux bouclés, contrairement à Agathe qui les avait lisses. La mystérieuse fille était également plus petite qu'Agathe, en taille et sûrement en âge ; Alena lui aurait attribué environ quatorze ans. Ça n'avait duré qu'une seconde, et Alena avait pu entendre en arrière plan le haut parleur d'un aéroport annoncer le nom d'une ville... New York.

Agathe s'était donc lancée sur les traces de sa sœur. Blanche avait deux ans de moins qu'elle. Elle devait donc avoir quinze ans, environ. Blanche n'était donc pas à New York en ce moment même. Mais Agathe devait retrouver des traces de son passage à New York, afin de la pister... chaque minute comptait. Pendant qu'Agathe réfléchissait, dans le confort de son hôtel New Yorkais, peut-être que Blanche était...

Agathe secoua la tête. Non, Blanche ne pouvait pas mourir. Elle avait tenu neuf ans seule, quelques semaines de plus ne lui feraient pas de mal. Oui, quelques semaines. Agathe devait tenter de retrouver sa sœur en quelques semaines. Elle avait assez attendu... neuf ans, c'est assez, non ?

10h34

Agathe était méconnaissable ; « chez elle », à la ferme de son oncle, elle s'habillait souvent d'une simple salopette en jean, de bottines et d'un chapeau de paille ; pas besoin d'être la plus chic des mademoiselles pour nourrir des poules... Et à la colonie, son aspect était également peu soigné : rarement coiffée, elle portait un simple T-shirt long avec un jean bleu délavé et des baskets. Mais là, Agathe avait soigné son apparence, pour une obscure raison. Elle ne savait pas ce qui l'avait poussé à passer une bonne vingtaine de minutes devant la glace.

Elle avait parfaitement coiffé ses longs cheveux blonds, s'était coiffée d'un chapeau noir, et portait une chemise blanche, un jean noir - propre, pour une fois ! - et enfin, des bottes hautes noires. Le tout était surmonté d'un manteau de fourrure, qui n'était pas vraiment très chaud, elle devait l'avouer. Mais Agathe se sentait à l'aise, dans cette tenue, prête à retrouver la trace de sa sœur.

Alena lui avait bien dit que si elle partait à New York, elle devait absolument passer par un certain café ; là où travaillait sa meilleure amie, apparemment. Agathe le lui avait promis, et elle n'était pas du genre à briser ses promesses... elle se dirigea à pas rapides jusqu'à l'adresse que lui avait indiquée sa demi-sœur.

10h40

Agathe poussa timidement la porte de verre du fameux café, et une petite cloche se fit entendre. La jeune fille jeta un coup d’œil à l'intérieur ; c'était un petit café, agréable et chaleureux comme on n'en trouvait plus à New York. Tout était en bois, les tables, les chaises, le bar... d'ailleurs, en parlant du bar... Agathe vit qu'il n'y avait qu'une seule personne dans le bar ; c'était une grande brune aux longs cheveux lisses et aux yeux chocolat. Elle semblait très concentrée sur quelque chose qu'elle lisait, apparemment... peut-être le journal ? Agathe ne distinguait pas très bien le bar, depuis sa place.

La jeune femme - d'environ une vingtaine d'années - n'avait pas levé la tête lorsqu'Agathe était entrée. Elle ne savait pas pourquoi, mais Agathe n'aimait pas beaucoup cette femme. Elle ne lui inspirait pas confiance. Peut-être parce qu'elle détestait les mortels, et cette femme en était sûrement une ? Mais comment en être sûre ? Agathe décida de signaler sa présence avant tout. Elle lança d'une voix timide :

"Euh... bonjour ?"


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MessageSujet: Re: Certaines personnes ne doivent pas se rencontrer... | PV Oswin Certaines personnes ne doivent pas se rencontrer... | PV Oswin Icon_minitimeDim 16 Mar - 12:04


Certaines personnes ne doivent pas se rencontrer…

Agathe HOPE ☂️ Oswin MCALISTER


Pour une fois depuis un long moment mon horloge biologique était correctement réglée : j’avais pris le service de midi cette fois-ci. Ou du moins celui de fin de matinée, début d’après-midi. Autant vous dire que je préférais largement le service du soir, celui où j’étais accaparée de tous les côtés afin de faire un cocktail par-ci ou un cocktail par-là. Mais vu qu’il fallait aussi parfois lever le pied, c’était exactement ce que j’étais en train de faire. Le réveil était toujours la partie la plus délicate de la matinée : je crois qu’on pouvait dire que je déteste me lever. Frappant alors plusieurs fois sur la table de nuit à la recherche de l’interrupteur off du réveil, ma main tomba sur le sol une fois ce bouton trouvé. En plus le temps hivernal n’était pas propice à me motiver à sortir des bras de Morphée et de ma couverture. Toujours est-il qu’avoir une maison à New-York demande de l’argent et la pension retraite de ma grand-mère ne suffirait jamais à la garder : oui j’utilisais souvent cette excuse lorsque j’avais le mal du boulot. Ou tout simplement la flemme de me lever. Sortant des couvertures, l’air glacial qui passait au travers de la fenêtre entrouverte finit de me réveiller totalement et je me précipitais pour la fermer avant de sauter dans mes vêtements. J’optais aujourd’hui pour un haut ample et fluide blanc aux manches trois quart, un petit blazer noir ; un jeans slim bordeaux et des converses noires. Avec mon manteau par-dessus tout ça, je serais parée pour affronter l’inconnu qui m’attendait à l’extérieur ! Ou pas vraiment, c’était juste New-York sous un froid hivernal et sous la neige. Avalant un bon bol de café et plusieurs tartines, je sortais de la chaleur de la maison pour sortir dans le froid, encore une moitié de tartine en bouche. Certains passants semblaient me regarder bizarrement : avec ce morceau de tartine on pourrait presque dire que j’avais une chiche d’un côté de la bouche. Marrant vous trouvez ? Il devait être aux environs de dix heures lorsque je poussais la porte du bar/café ne trouvant personne à l’intérieur. Le rush du matin était passé, celui de midi n’avait pas encore commencé : parfait. Je m’accaparais les lieux en rangeant et plaçant les choses comme moi je le voulais. Je saluais Mario notre cuistot dans les cuisines avant d’attraper la télécommande de la télévision qui était dans un des coins de l’établissement et de zapper sur une chaîne de musique, histoire de garder l’équipe réveillée. Les informations, pour moi c’est un vrai somnifère.

Afin d’occuper mon temps d’attente, j’attrapais un des journaux qui trônait sur le bar et commençait à le feuilleter. D’habitude lorsque je prends le service du matin, j’avais toujours un habitué qui venait exprès me tenir compagnie à ce moment-là. C’est lui habituellement qui me racontait les nouvelles du journal. Aujourd’hui il faut croire que j’avais pris sa place. Et que j’étais accaparée par ce que j’étais en train de lire. En effet, le tintement de la porte se fit entendre dans le bar mais je n’y prêtais pas attention. Enfin la formulation exacte serait plutôt : je ne l’ai pas entendu, vu que j’étais accaparée je m’étais comme déconnectée de ce monde pour être totalement concentré. Une voix quelque peu hésitante me fit alors sortir de ma rêverie : « Euh... bonjour ? » Relevant alors soudainement la tête, je pus me rendre compte qu’une personne avait en effet pris place dans la salle. Le service de midi semble déjà ne pas me réussir. C’était une jeune femme blonde, certainement âgée de dix-huit ans ou un peu moins, au vu de son visage de loin. De là où j’étais. Repliant mon journal, je lui répondis : « Bonjour ! Excusez-moi j’étais totalement captivée par les nouvelles du matin, je n’ai pas entendu le carillon de la porte sonner ! Je leur ai toujours dit qu’en mettre un plus ‘’sonnant’’ serait mieux ! Mais bon, je ne suis pas propriétaire ! » Allez une petite touche d’humour ne pouvait pas faire de mal. Au contraire c’était censé détendre l’atmosphère. Peut-être que pour la peine, je lui offrirai un des trucs qu’elle allait commander. Pour ‘’préserver’’ la bonne image de l’établissement et parce que moi aussi j’apprécierais ce geste de la part de quelqu’un. En même temps l’idée d’un carillon plus fort est une excellente réflexion ! En plein rush on ne rate personne mais quand il n’y a personne, là on risque de rater un client. Je la garderai pour plus tard.

Attrapant mon carnet et un stylo, je notais déjà en me dirigeant vers elle le numéro de la table en haut à droite de la feuille de commande. Une carte dans l’autre main que j’avais elle aussi attrapé sur le comptoir prévu à cet effet, j’arrivais à sa hauteur. « Est-ce que je peux vous servir quelque chose : que ce soit à boire ou à manger ? Vous avez déjà une idée, ou est-ce que vous voulez voir notre carte de petit-déjeuner ? » Professionnelle jusqu’au bout, le sourire était resté accroché à mes lèvres malgré le fait que je sente quelque chose de bizarre. Au sens figuré bien entendu. Quelque chose me disait que toute cette situation allait prendre une tournure tout à fait inimaginable. Et pas dans le bon sens du terme. Au contraire. Allez savoir pourquoi, parfois ça vous arrive de ne pas pouvoir apprécier une personne alors que pourtant elle ne vous a rien fait. Pour une fois j’aimerai que mon instinct me trahisse : que tout se passe bien. Je suis encore trop embrumée pour me friter avec quelqu’un. Mais j’allais peut-être devoir me ‘’réveiller’’ plus rapidement que prévu…


© MISE EN PAGE PAR IMWITHSTOOPID D'ARTSOUL


PS:
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MessageSujet: Re: Certaines personnes ne doivent pas se rencontrer... | PV Oswin Certaines personnes ne doivent pas se rencontrer... | PV Oswin Icon_minitimeMar 20 Mai - 21:09



Bonjour/Bonsoir,

Il n'y a eu aucun post au Rp depuis plus d'un mois et sommes donc sans nouvelle. Nous vous laissons un délai de deux semaines pour poster une réponse. Dans le cas où aucune réponse ne viendrait le sujet sera clôturé, bien sûr si vous avez des soucis de présence, vous pouvez toujours allez poster une absence pour la justifier et ainsi bénéficier du délai adéquat.Si toutefois le sujet venait à être verrouillé et que  vous veniez à revenir, vous pourrez vous adressé à un de nos administrateurs.
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