Un petit bout de chou est venu agrandir la famille un jour d'avril 1994. C'était bien moi ! J'étais le deuxième et le dernier enfant. Mon frère avait 3 ans de plus que moi et je dois dire qu'il était très bien car facilement chariable. Je crois que depuis toujours, c'est moi qui l'ai toujours mené à la baguette. Bien sûr, je ne faisais pas trop cela devant mes parents car ce sont des personnes corrects qui viennent d'un niveau social et il fallait que l'on soit irréprochable ou en tout cas qu'on le paraisse mais au moins nous étions très bien élevés.

Notre habitat ? En faite, il n'avait rien d'extravagant. C'était une maison assez grande mais sans plus. Il y avait le nombre juste de chambres, un grand salon pour se retrouver et tout ce qu'il y a de plus normal.
Non, ce qui était impressionnant, c'était l'extérieur. C'était un immense parc où trônait un cheval. Le petit veinard ! Le domaine était tellement grand et nous ne sortions quasiment jamais alors qu'il y avait sûrement tellement à découvrir.

Depuis toute jeune, j'étais intéressée par tout et ceci s'est transformé en curiosité beaucoup trop forte peut-être. Il fallait que je touche tout, que je teste tout et que je sache tout. Et c'est en voyant un truc traînant sur la table du salon (j'appris plus tard que c'était un violon) que ma mère ne voulait pas que je touche que je mis à l'épreuve ma curiosité. Seulement à 6 ans, quoi de mieux que de tester les limites de ses parents alors j'ai placé un doigt sur une des cordes du violon et l'ai frotté dessus. Une courte mais douce mélodie arriva à mes oreilles. Elle était si belle...! Et ce fut le début de ma passion pour le violon. Mes parents m'ont donc inscrits à des cours tous les jours que je suivais avec réel enthousiasme et buvait les paroles de mon professeur.
Souvent, je faisais écouter mes nouveaux apprentissages à mes parents et à mon frère et ils avaient l'air d'apprécier ou faisaient semblant peut-être car, en y repensant, les notes étaient souvent fausses.

Avec mon frère, nous avons beaucoup partagé. Avec trois ans de plus que moi, ils pouvaient m'apprendre de nouvelles choses, surtout sur la technologie, il en était fan. Et tout deux, nous aimions beaucoup sortir quand nous étions plus âgés: vers 16 ans. La maison c'était bien mais on ne s'y sentait pas vraiment libre et habitant à côté de l'océan, on en profitait bien !

Donc tout ce temps vécu avec mes parents étaient plutôt enviable. Je vivais dans une belle et heureuse famille, et la vie était tranquille.
Après le lycée, j'ai commencé des études pour devenir kinésithérapeute et c'est à ce moment-là que mon frère partit au Japon pour du travail sur ce qu'il a toujours aimé: les ordinateurs. Cela n'a vraiment pas été facile de le voir partir et cela m'a vraiment affecté. En plus, c'était la personne que je préférais taquiner.
J'ai donc fais mes 5 ans d'études que j'ai réussi, bien sûr, avec excellence, et continuais toujours mes cours de violon toujours avec le même professeur avec lequel j'avais débuté, mais nous avions réduit à une fois par semaine car je commençais à m'améliorer et puis parce qu'il y avait mes études à suivre.

Ce jour-là, comme tous les jeudi, je me suis rendue à mon cours mais la femme qui m'accueillit n'était pas mon professeur mais cette dernière m'indiqua que mon professeur était malade et qu'elle le remplacerait pour cette séance. (Et là forcément vous vous dîtes: problème !!) Je me suis installée et est commencée à jouer mon morceau quand cette femme se transforma soudain en une...une...créature affreuse, comme sortie des enfers. Pour donner une image, cela me faisait penser à une chimère, comme j'en avais vu dans certains livres. Paniquée et en même temps crispée, je n'ai pas lâché mon violon ainsi que mon archet et j'ai couru jusque dehors pour essayer de lui échapper. Peine perdue, à peine à l'extérieur qu'elle y était déjà. Pour essayer de me protéger, je plaçais mon poing au-dessus de ma tête par réflexe de défense. En même temps elle fonça sur moi, je fermai donc les yeux et attendit ma mort imminente. Seulement, je ne ressentis rien ! J'ouvris alors les yeux et la chimère me mordait mon poing...mon poing qui était devenu métal...! Mais à ce moment-là, il ne fallait pas réfléchir, je pris l'archet dans mon autre main et lui plantait dans l'épaule.
Je levai la tête vers mon poing, il était redevenu normal. Et puis un homme lui mit le coup fatale, elle s'écroula inerte.

Ma première réaction fût de le fuir. Après tout, je n'avais pas rêvé, mon poing était devenu métal, il allait me prendre pour une sorcière. Mais il m'a suivi et a attisé ma curiosité en me disant qu'il savait pourquoi mon poing avait changé. Il se présenta donc. Il s'appelait Warren McLiven. Et c'est là qu'il m'appris que tout ce que l'on disait sur la mythologie grecque était bien réel. Il m'indiqua aussi qu'une enclume était apparu au-dessus de ma tête durant la bataille avec la chimère, signe d'Héphaïstos de sa descendance sur Terre, tout comme lui et qu'il fallait maintenant que je sois protégée des monstres. Et il m'expliqua que le seul endroit où on serait en sécurité était la colonie car cet endroit est entouré d'une barrière magique ne laissant entrer que les demi-dieu et demi-déesses. Après toutes ces nouveautés, je n'ai eu d'autres choix que de suivre cet homme, de disparaître en apprenant que mon père n'était pas mon père et que je devrai vivre une autre vie. Ce n'était pas la peine de prévenir ma mère, elle devait savoir que ce moment arriverait tôt ou tard.

D'une seconde à l'autre, je me retrouvais donc demi-déesse et allait faire mon entrée dans la colonie afin de m'entraîner et de contrôler mes pouvoirs.