Si tu m'embête je demanderai à Papa de te tuer {Ft Thanatos}

	Si tu m'embête je demanderai à Papa de te tuer
	Ft. Thanatos
Bienvenu dans les enfers. Un endroit repoussant et absolument pas accueillant mais bon, c'est là que vit une partie de moi alors c'est un peu comme si c'était ma maison. Malicia ma fidèle compagne de voyage n'étais évidemment pas avec moi aujourd'hui. En effet son statut d’Hippogriffe et surtout d'être vivant lui aurait valu de mourir carbonisée ou bien encore dévorée par une meute de chien des enfers. Elle doit surement traîner avec des pégases ou que sais-je. Ce petit moment de solitude dans les enfers, je pouvais le passer avec moi même. Assise au bord de ce filet, il me suffisait juste de le toucher pour pouvoir sentir sa présence. *- Bonjour Styx.* - Serena, voilà un moment que je ne t'avais pas entendu, un petit imprévu ? *- J'imagine que je devais être occupée.* - Comment va ta mère ? Elle qui avait également prit l'habitude de se confier à moi sans qu'elle ne puisse me comprendre. *- Je n'en sais trop rien, j'imagine que mon absence doit la faire souffrir.* - Elle à tout perdu en quelques jours, mais j'ai bonne espoir que vous puissiez vous retrouver un jour. *- Peu être, mais là n'est pas la question, tu penses que mon père à essayer de l'aider ? D'aller la chercher ?* - J'en doute. Il à pu éprouver des sentiments pour ta mère, mais il ne saurait lui témoigner son amour face aux trois grands, c'est une question de fierté, enfin je pense. *- Je suis la seule qui puisse t'entendre et tenter de te comprendre, alors pourquoi penser ?* - Parce que je le peux. *- En tout cas, un mystère demeure, je n'arrive toujours pas à comprendre la nature de notre lien.* - Tu es la fille de la fille du Dieu Poséidon et du Dieu Thanatos. D'un côté tu as l'eau, de l'autre la mort. Tu représentes la totalité de mes pouvoirs. Tu es la seule qui puisse se toucher mon eau sans y laisser la vie, bien que tu ne puisse pas me contrôler, j'imagine que notre lien s'est établi lorsque tu étais bébé, la première fois que je t'ai trouvée en train de flotter sur moi. *- Oui ça doit venir de là.* Lorsque j'étais bébé, à seulement quelques jours de vie je m'étais retrouvée ici, je dérivais sur le Styx sans que cela n'ai aucun effet sur moi. Styx m'a vu et m'a prise dans ses bras, étonnée de pouvoir avoir une interaction avec une autre personne elle m'avait gardé contre elle quelques instant et m'avait fait boire de son eau avant que je ne retourne auprès de ma mère. - Quelqu'un approche ! Tu ferais mieux de partir, si Hadès te trouve ici tu risque d'avoir des ennuis. Même si je n'avais pas peur de lui, il est vrai que je n'avais pas envie de me retrouver nez à nez avec l'oncle de ma mère. Je sorti ma main de l'eau et remonta la petite pente que j'avais du descendre pour me rapprocher du cours d'eau. Je me mis alors à courir pour rejoindre une sortie, sentant effectivement une présence se rapprocher. Mais je ne fis pas attention, et je fini par heurter cette "ombre" qui m'avait suivie. *- Aie !*

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Si tu m'embête je demanderai à Papa de te tuer Les enfers étaient un monde comparable à la terre des mortels, sauf que cette dernière, n’était pas lugubre et repoussante comme celle-ci. Mais il y avait bien un gouvernement en place avec à sa tête un roi connu sous le nom d’Hadès. Bien que je faisais partie de son gouvernement, je ne le considérai pas comme moi roi, mais juste comme un simple gamin assis sur un trône et donnant des ordres par-ci par-là. Ce n’est pas parce qu’il a détrôné ma chère mère Styx. Non, je n’avais rien contre lui, mais en tant qu’aîné, je n’allais pas me rabaisser devant lui. J’avais le droit de mort sur qui je voulais, sans avoir sans autorisation. Même les parques ne pouvaient rien dire.

Je ne mettais pas les bâtons dans les roues du nouveau maître des lieux, au contraire, il existait un respect mutuel entre nous. Et puis, je n’étais pas souvent là, je passais la plupart de mon temps dans le monde des hommes à faucher des âmes. Bien que, j’avais le droit de vie et de mort, je respectais l’ordre naturel des choses. Me fixant certaines limites à ne pas dépasser, lorsque je voulais prendre la vie à quelqu’un.

Je n’avais pas pour habitude d’accorder une audience à qui que ce soit. La mort ne donne pas de rendez-vous, elle frappe par surprise. Un de mes serviteurs me fit signe qu’une personne cherchait à me rencontrer. J’étais un peu surpris à ce propos, qui pouvait avoir le culot de vouloir rencontrer la mort en face. Mon invité ne se fit pas attendre, on me le présenta. L’être qui se présentait fasse à moi était l’une des créatures qui vivait en enfer. Et oui même l’enfer est un monde qui abrite sa propre population. Apparemment, il bossait également pour moi. Je ne connaissais pas tous ceux qui travaillent pour moi. Il finit par me confier qu’il avait aperçu une jeune mortelle traînant au bord du Styx.

-A-t-elle mangé un fruit des enfers ?

-Non-maître.

-C’est sûrement l’une de ces stupides humaines, qui tentent de récupèrer l’âme d’un défunt, pour la ramener à la surface.

Le Styx se trouvant dans la zone du Tartare, était donc sous ma juridiction. Ceci expliquait, que mon serviteur vienne me confier une telle information.

-Excusez-moi de vous contredire, mais, il ne s’agit pas d’une humaine, mais d’un sang-mêlé.

-Qu’à cela ne tienne, tu connais le protocole. Aucun vivant ne doit traîner librement dans le royaume sans autorisation.

-J’ai la sensation qu’elle s’adressait au Styx. Il fit une pause attendant ma réaction. Je continuais de le regarder avec insistance et il décida de poursuivre. Je les entendus parler avec l’esprit du Styx et il me semble que cela n’est pas faisable même pour un sang-mêlé.

Je ne perdis pas de temps, je me relevais de mon trône, pour me téléporter au bord du Styx. Peu de personnes avaient la faculté de s’adresser au Styx, qui pouvait bien être ce sang-mêlé. Je n’allais pas tarder à le savoir puisqu’elle me percuta. Elle s’était retrouvée assise au sol. C’était une gamine et comme l’avait dit mon serviteur, elle dégageait l’odeur des sangs mêlés. Je finis par remarquer le collier qu’elle avait au cou.

-Qui es-tu et ou as-tu volé ce collier ? Je la regardais avec un visage fermé, même si ma présence avait de quoi donner des sueurs froides.

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- -Qui es-tu et ou as-tu volé ce collier ? L'homme qui venait de prononcer ces mots paraissait menaçant, mais bizarrement je n'éprouvait aucune peur en le voyant, surement qu'il ne devait pas avoir d'effet sur moi. Je me gratta la tête un moment pour tenter d’atténuer le mini choc de ma chute, j'avais l'impression d'avoir heurter un mur, avant de me redresser en le regardant dans les yeux. *- Je suis chez moi ici, personne n'a le droit de me réprimander sur ma présence dans les enfers, j'y suis presque née.* Je fis en sorte de secouer mes ailes pour les débarrasser de la poussière qu'elles avaient accumuler au cours de ma chute, la terre des enfers est très sèche et s'accroche facilement à mes plumes. Je secouai également mes vêtements pour rester un minimum présentable, tout de même, je ne suis pas n'importe qui. Je pris le collier entre mes mains lançant un regard à l'homme qui se tenait en face de moi. *- En quoi cela vous intéresse ? C'était à ma mère, elle me l'à donné avant que son pè...avant qu'elle ne s'en aille. Peu importe pas touche !* Puis en poussant sur mes pieds je prit un léger envol pour me hisser à la même hauteur que mon interlocuteur. Je me sens faible en bas, je n'aime pas me sentir faible et je ne le suis pas. Je me permis d'observer minutieusement chaque petits détails et bien que son odeur me paraissait familière je n'y prêta aucune attention. Cet homme était en train de me déranger, il ne m'a pas dit bonjour, il ne se présente pas et en plus il à l'air grossier. Je fit donc en sorte de prendre le même timbre de voix avec lequel il m'avait parlé pour lui répondre. *- Et toi, t'es qui ?* C'est vrai ça, c'est qui lui ? Pourquoi il débarque comme ça, j'ai déjà vu Hadès, et ça ne peut pas être lui. Hadès ce prend pour un roi, il ne s'habille pas avec des vêtements aussi...passe partout. Alors c'est qui...

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Si tu m'embête je demanderai à Papa de te tuer Mes paroles ne suffirent pas à éveiller de la peur ni de l’anxiété chez mon interlocuteur. Avais-je loupé un épisode ou quoi. La gamine qui se tenait devant moi n’exprimait aucune inquiétude à mon égard. Peut-être qu’elle avait d’autres façons d’exprimer cette peur, après tout, nous avons tous nos propres caractères. Il était possible qu’elle était tellement effrayée que cela avait déclenché une réaction émotionnelle qui s’exprimait d’une autre façon : la folie. Pour moi s’était la seule explication logique qui pouvait bien se passer dans la tête de cette fille. Une pincée de folie associée avec une montée d’adrénaline. Ma présence avait toujours suffi à effrayer, tous ceux qui ne me connaissait pas, en particulier les humains. Je n’avais pas besoin de montrer mon vrai visage, lors de leur mort, car le froid qui les envahissait faisait tout le travail.

La gamine mentionna qu’elle était chez elle ici. Plus les minutes avançaient, plus je trouvais, que le froid avait envahi son cerveau. Elle ne manquait pas d’air. En tout cas une chose est sûr elle ne faisait pas partie de la région du Tartare, qui était sous ma juridiction. Je finis par me demander quel genre de créature, elle pouvait être, lorsqu’elle déploya ses ailes. Des ailes qui ressemblaient étrangement au mien. Comme cela ne suffisait sa montée d’adrénaline lui donnait beaucoup plus de courage, que je ne le pensais. Elle me regarda droit dans les yeux, en se mettant à la même hauteur que moi. Elle m’avait fait comprendre que le collier était à sa mère. Une seule personne possédait ce collier et à ce que je sache elle est emprisonnée au fond de l’océan. Ces ailes, ce collier, il n’y avait plus de doute. Le collier était le mien. Bien qu’il existe beaucoup de créatures ailés, peu d’entre eux possèdent des ailes aussi caractéristiques que les miens. Je dois bien le dire, que les miens étaient unique en leur genre et la couleur noire, n’était pas la seule différence.

-Je dois bien l’avouer, tu es bien la digne fille de ta mère. Un sourire se dessina sur mon visage. Rien avoir avec le sourire sadique que j’exprimais le plus souvent.

Mon expression de visage avait changé de façon brutale, comme si je venais de recevoir un électrochoc. J’adoptais une attitude plutôt chaleureuse et amical, comme font les humains lorsqu’ils sont en présence d’un être qui leur sont chers. Je dois dire, que si mes sujets avaient été présents, il aurait tous eux l’air choqués et étonné. Comment une petite fille avait-elle pu pousser leur seigneur à adopter une attitude pareille ? Surtout, qu’il ne m’avait jamais vue ainsi. Normal, ma kryptonite se tenait devant moi, elle ressemblait beaucoup à sa mère et avait à peu près le même caractère qu’elle. Peu de personnes avaient réussi à me rendre plus chaleureux.

-Je suis Thanatos dieu de la mort. Je ne perdis pas de temps pour répondre à sa question. Je voulais également lui laisser faire le lien. Histoire de savoir si sa mère lui avait dit quelque chose sur son père. Que dirais-tu d’aller continuer notre conversation à la surface ? Je lui tendis la main. Je ne voulais pas qu’un endroit aussi impur que l’enfer puisse souiller cet enfant, mon enfant. Un enfant qui dégageait tant de pureté et d’innocence.

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