Je suis une fille qui a conscience de ses qualités et de ses défauts. On peut déjà noter ça comme une qualité, non ? On va commencer par les qualités, et j'en suis fière.
Alors, je suis très gentille et douce quand on ne m’énerve pas. C'est pourquoi je suis attachante. Je suis très protectrice envers mes amis. Je ne les lâcherais jamais, à moins qu'ils m'ont fait un coup dans le dos. Bref, je suis persévérante et déterminée. Je fonce toujours pour réussir quelque chose. Et, normalement... Je réussis. Ah, d'ailleurs, je suis très intelligente et je réfléchis toujours avant d'agir. Je ne suis pas idiote, non ( quoi que, je suis blonde tout de même... ).
On va passer à mes défauts, que je n'aime pas vraiment dire, mais bon, on ne va rien vous cacher. Je suis très jalouse. Enfin, je peux me montrer très jalouse. Et il ne vaut mieux pas m'énerver. Car si je m'énerve, je peux entrer dans une colère qui n'est pas très belle à voir. Et je ne vous pardonnerais pas de si tôt. Comme vous avez pu le deviner, je suis très rancunière. Ah, et je me méfie des inconnus. Je n'ai pas confiance en eux, et je ne leur dis absolument rien. Enfin, si ils me demandent mon âge par exemple, je vais le dire, mais c'est tout. Je ne vais pas en dire plus. Et puis, pour finir, je me venge de toutes sortes d'humiliation. Je ne sais pas vraiment si c'est un défaut ou une qualité... Mais je le qualifierais comme défauts. Pas vous ?

Je suis digne d'Aphrodite! Mais, je ne vois pas où est le mal. Les personnes qui m'entourent m'aiment comme ça, non ?
Enfin bref, j'ai les cheveux blonds clairs, lisses et plutôt longs. Ils descendent jusqu'au milieu du dos, je dirais ! Mes yeux s'allient bien avec ceux-ci, étant donné qu'ils sont bleus, très clairs, voir blanc. J'ai des traits plutôt fins. J'ai une peau plutôt pâle Je me maquille parfois, même souvent, surtout quand il y'a celui que j'aime. Et mes vêtements, je prends ce qui me tombe sous la main. Je soigne mes vêtements. Pour ma taille et mon poids, je dirais que ces deux caractéristiques sont plutôt de taille moyennes.

Clotilde était née un 14 décembre par Chioné, déesse de la neige. Sa mère lui avait caché la réelle existence des demi-dieux. C'était sûrement la seule chose qu'elle ne savait pas. Elle avait une intelligence assez développée par rapport aux autres, surtout avec les signes désastreux des demi-dieux à l'école. Tel la dyslexie par exemple. Sa mère ne lui en avait pas parlé, lors de toute son enfance. Et puis, c'était mieux comme ça. Il connaissait bien Clo'

Cette demi-déesse était l'une des plus intelligentes de son école, du moins, une qui travaillait le plus ! Effectivement, sa dyslexie, son hyperactivité et son mal de concentration lui jouaient des tours. Des mauvaises notes s'enchaînèrent, au début, mais, peu à peu, elle s'y habitua, et les notes montèrent. D'accord, pas au dessus de 16, mais c'était quand même un exploit pour une demi-déesse, non ? Et puis, vu l'établissement où elle était... C'était un exploit, tout court.
La blonde passa donc ses deux années là-bas. Par contre, elle n'était pas vraiment aimée des personnes. Elle était considérée comme bizarre. Elle n'était pas touchée, par les insultes des autres, elle vivait comme ça. Pourquoi s'intéresser à des imbéciles alors qu'il y avait bien mieux sur Terre ? Puis, à l'âge de ses 10 ans, elle s'entraîna jour et nuit au javelot en bois, c'était cela, maintenant, ce dont pourquoi elle vivait. Parce qu'elle aimait se battre avec un javelot. Elle en avait marre, des bouquins. Les relire une énième fois, ce n'était vraiment pas son truc ! Pourtant, elle était sage de nature, patiente. Elle tenait cette qualité de sa mère. En parlant d'elle, qui était-elle ? Son père, tout les soirs après les cours, lui racontait une énième fois les histoires avec Chioné. Elle avait pris soin de ne jamais dire son nom.

Un soir, lors de ses derniers jours dans cette stupide école comme elle la nommait à son père, la famille reçut un coup de téléphone. Le père blêmit soudainement, et dit une unique phrase à sa fille : « Viens, on y va. »
Sur la route, la Osward posa des milliers de questions à son père. Où allait-elle ? Que se passait-il ? Qui avait téléphoné ? Comment ceci, pourquoi cela ? Surtout que la voiture allait à une vitesse plutôt rapide,on pouvait dire. S'accrochant à la première chose qu'elle trouva sous la main, elle trembla. Elle n'avait pas conscience des choses, et n'aimait pas ça.

Arrivée au bord d'une forêt, son père lui cria : « Vas-y, on va tout t'expliquer. Je n'ai plus le temps... Je t'aime, Clotilde. »

Pourquoi avoir prononcé son nom ? La prénommée Clotilde n'en voyait pas l'utilité, et pourquoi s'était-elle fait rejetée par son.. Père ! Cet attitude bizarre lui valut le coup de sortir de la voiture, et de marcher toute tremblante à travers la forêt. Arrivée à une certaine porte, par miracle sans aucun danger, son poignard sur elle, elle observa les alentours du camp. Où était-elle ? Un fils d'Hermès vint à sa rencontre et lui demanda qui était elle. Il comprit rapidement qu'elle ne savait rien à propos des sangs-mêlés. Alors, elle se dirigea vers le Capitole, sans rencontrer de créatures tel que les centaures, puis, aperçut un homme. Il lui raconta tout sur les Héros, après quelques instants de présentation. La fille de Chioné tituba sur place, avant de tomber. Heureusement que le fils d'Hermès la rattrapa. Non, ce n'était pas digne des contes de fées. C'était plutôt un enfer, qu'elle vivait. Toutes ses histoires, c'était si... Réel. Et nous pouvions dire que les pièces du puzzle se recollèrent doucement, au fur et à mesure de ses pensées.
Elle fut revendiquée le soir même, lors du feu de camp, sans avoir trop eu le temps de digérer. Et hop, une chose en plus à digérer, une !
Il y a peu de temps, elle obtint un pouvoir, le pouvoir de transformer en glace ce qu'elle touchait. C'était un sublime pouvoir, et très utile. Un jour en aura-elle besoin ? Mais pour l'instant, elle aime bien l'utiliser parce que c'est sympathique.
La fille de la déesse de la neige passa le reste de sa vie à la colonie, sans vraiment de grands incidents, avec ses amis comme compagnie. Les captures à l'étendard s’enchainèrent, les jours défilèrent à une vitesse folle. Mais la vie était belle, et elle survit malgré quelques attaques au camp. Elle se perfectionnait au javelot qu'elle empruntait aux Apollon . Non, elle n'était pas parfaite... Mais, presque. D'ailleurs, son pouvoir était de mieux en mieux contrôlée. Et c'était cool. Son pouvoir était vraiment utile.

Un jour, lors de sa quatrième année, la petite fille avait fait la rencontre d'une personne, à New-York, lorsqu'elle se baladait là-bas, histoire de faire les magasins. Puis, elle la revoyait de temps en temps, de plus en plus fréquemment. Ils parlaient de tout et de rien, mais surtout de leurs parents divins. Elle était la fille d'Iris et c'était sa meilleure amie.

Puis, un an plus tard, elle reçut un cadeau. Ce cadeau était un javelot de glace offert par sa meilleur amie.

En y réfléchissant bien, elle se rendit compte qu'au plus profond d'elle, elle en voulait à sa mère. Elle ne lui parlait jamais, elle ne la voyait jamais, elle ne passait jamais de temps avec elle. Elle ne comprenait pas pourquoi elle n'était pas là durant les moments durs qu'elle a traversé.
Un jour, elle apprit que sa mère s'était ranger du côté des Titans et depuis ce jour, elle jura sur le Styx de faire changer de camps sa mère.