Bonjour et bienvenue sur Filiorum ex Deorum ! Inspiré des romans de Rick Riordan, ainsi que des films, le forum reprend la saga Percy Jackson. Viens vite nous rejoindre, qu'est ce que tu attends ?
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Sujet: Suicide Squad (Pv Warren) Jeu 14 Sep - 17:39
Suicide Squad
Ca me fait mal de l'admettre, mon honneur en pâtit en vérité, une véritable humiliation pour moi, moi qui ne me remet en question que toutes les calendes grecques. Hermès m'a eu, il m'a fait avouer ce que je refusais de voir, je ne supporte pas d'avoir perdu des pensionnaires. Mon honneur souffre d'avoir été battu par des gamins qui sentent encore le lait. Je ne suis pas un combattant, la guerre est une histoire d'abrutis incapable d'apprécier la vie comme elle est, si ils faisaient la fête au lieu de se mettre sur la gueule, ils verraient que la vie serait quand même plus douce. Mais non, le sang, c'est plus drôle, le tranchage de gorge si jouissif !
Seulement, je ne peux pas rester ainsi, même si j'ai en horreur la Colonie, même si je hais ces champs de fraises, ces parodies de monuments grecs, il me faut admettre une chose, c'est ma maison. J'y ai vu grandir mes enfants. D'ailleurs, je suis heureux que Cissy ne soit pas à la Colonie, elle a échappé au carnage et d'une certaine façon, cela me soulage.
Je m'assois dans mon siège, sur la terrasse de la Grande Maison, j'ai convoqué le seul demi-dieu en qui j'ai à peu près confiance, Warren. Il me seconde, même si je me demande comment il a pu accepté un poste aussi merdique, franchement, tout le monde sait que j'ai un caractère de merde. Seulement, c'était avant. Le petit s'est fait capturé avec sa princesse et le revoilà revenu des Enfers, bien attaqué d'ailleurs, il ferait presque peur d'ailleurs, mais c'est impossible, j'ai arrêté d'avoir peur pour les revenants.
Je l'attends, ma main tremble en essayant d'attraper mon verre de vin, les effets du manque je suppose, je suis sevré depuis des années, pour le dieu de la boisson, ça passe mal, même très mal. J'ai presque envie de mourir, problème, je suis immortel, enfin, pour l'instant. Il arrive enfin, je le regarde, non sans une once de compassion.
Les bras croisé j'attendais devant l'infermerie, l'une de nos soignante en sortie et vint me voir.
Warren ce gamin a failli y passer, ce n'est pas la première fois... Tu n'étais pas obligé de reprendre les entrainement directement après ton retour tu sais tu...
Il s'en sortira ?
*soupir* Oui il s'en sortira, mais là c'est toi qui nous inquiè...
Et sans la laisser finir je repartis, j'avais eu ma réponse: le gamin allait vivre, point final. Je savais parfaitement ce qu'elle voulait me dire: je n'étais pas obligé de reprendre tout de suite mon boulot directement après mon retour de ma captivité chez les résistants et que je les inquiétais parce que j'avais envoyé plusieurs pensionnaires à l’infirmerie. Etait-ce réellement de ma faute si ils étaient faibles ? Je devais leur enseigner le combat, pas l'art des puzzles... Et puis les résistants ne leur feraient pas de cadeaux, ils devaient s'endurcir c'est tout.
J'allais vers l'arène quand je sentis que je n'avais plus le contrôle sur ma main mécanique, je soupirai un bout coup et allai donc à l'atelier pour y faire des réparation. Après une bonne heure de boulot, je tentais de raccorder à nouveau mes nerfs à la main et... voilà ! Nickel ! Je pus bouger les doigts et saisir des objets. Bon où en étais-je ? Ah oui ! Je me dirigeai de nouveau vers l'arène donc, mais un fils d'Eris vint me voir.
Warren, monsieur D te demande, je ne sais pas ce qu'il veut.
Je le fixai un moment et pris donc le chemin de la grande maison sans dire mot. Que me voulait ce foutu ivrogne ? Et puis pourquoi j'avais postulé à ce poste de co-directeur ? Sérieusement... Ah oui à l'époque, c'est à dire il y a quelques semaines, je croyais encore en ces foutu jeunes bon à rien, je croyais encore en nous et notre victoire. Je voulais être présent pour chacun d'entres eux et participer au bon fonctionnement de la Colonie... pff, peine perdu oui, quand on voit la faiblesse dont on à fait preuve face aux résistants...
Je montai donc à l'étage de la grande maison et frappai à la porte de monsieur D dont le bureau était juste en face du nouveau miens et entrai. Que voulait-il ? Me gronder parce que j'avais fait quelques petites égratignures à ces pleurnichards qui suivent mes entraînements ?
J'ai besoin de toi, gamin.
Je restai droit et sans aucune expression.
Pourquoi ?
Simple, court, froid, bref le nouveau Wawa quoi...
Froid, concis, imperturbable et j'ai une forte envie de lui péter les dents. C'est parfait, c'est exactement ce dont j'avais besoin. Je dirais même que cela va au-delà de mes espérances. Je me retiens un sourire carnassier, après tout, on va éviter de le mettre en rogne. Ce gamin a envie de sang, d'arracher la chair des os avec ses dents, un parfait berseker comme je les aime. Voyons si je peux l'utiliser comme il faut, il y a si longtemps que je n'ai pas manipulé des demi-dieux. Je me reprends, je dois arrêter de penser ainsi, après tout, je risque de payer très cher. Je me lève et regarde le Ciel, comme si c'était la dernière fois que je le voyais.
Et seigneur, comme j'ai l'impression que cette impression va se vérifier, après 3 millénaires d'existence, je me rends compte que le temps me manque, moi qui devrait ne pas voir les grains de sable s'écouler, mais je suppose que toute chose a une fin. Espérons que j'aurais accompli quelque chose de grand, une dernière fois.
"J'aimerais savoir si je peux te faire confiance, j'ai une mission pour toi, quelque chose qu'un idiot en manque de vengeance peut accomplir."
Je l'invite à entrer dans la Grande Maison, plus personne, même Chiron ne doit entendre, que les Moires m'en soient témoins, j'aurais essayé de sauver le monde. Je scelle la maison, espérons que le paternel ne regarde pas du côté de la Colonie, sinon, je risque de finir de brûler vif. "Ce n'est pas une mission pour les héros, d'ailleurs, tu as cessé d'en être un, j'ai besoin de quelqu'un qui n'a pas peur de se salir les mains, est-ce que je parle à la bonne personne ?"
Je le regarde fixement, je ne m'attends pas à voir une once de bonté dans ses yeux, ça n'existe plus à ses yeux, alors arrêtons de jouer aux gentils héros sauvant tout le monde, à la Superman. Des fois, il faut utiliser les méthodes orthodoxes, se dévier de la voie sainte, après tout, nous ne sommes que des êtres imparfaits, et puis, je n'ai pas le temps de confesser mes péchés, j'ai juste le temps d'endiguer ne serait-ce qu'un peu la guerre. Depuis que je suis devenu un dieu, je n'ai pas prié une seule fois. Pourquoi se prier soi-même ? On ne prie que lorsqu'on est mortel.
"C'est une mission suicide, ça te dit ?"
Je joins les mains derrière mon dos,murmurant une étrange litanie, j'ai l'impression de parler une ancienne langue dont j'ai oublié la signification, je ne connais plus que les sons, je ne connais que le rythme de la conversation, ma voix est rouillée, il y a si longtemps qu'elle n'a pas prononcé ce langage. Pourtant, je continue, impassible. Qu'est-ce que je peux faire d'autre ?
Il ferma la porte de la grande maison et nous fîmes seuls pour entendre cette conversation qu'il débuta alors.
J'aimerais savoir si je peux te faire confiance, j'ai une mission pour toi, quelque chose qu'un idiot en manque de vengeance peut accomplir. Ce n'est pas une mission pour les héros, d'ailleurs, tu as cessé d'en être un, j'ai besoin de quelqu'un qui n'a pas peur de se salir les mains, est-ce que je parle à la bonne personne ? C'est une mission suicide, ça te dit ?
Dionysos qui veut se battre ? L'est sérieux ? Ou... non ! Il veut que JE me batte à sa place plutôt. Et puis même depuis quand D est devenue un dirigeant de ce genre de chose ? Depuis quand envoie t il des gens en mission ? D'autant que là cela ne s'annonçait pas très officiel.
Ecoutez D, venez en aux faits, on perd tout les deux notre temps là. Si vous me demandez d'aller tuer des résistants ou ce genre de chose je suis bien sûr partant. A vrai dire j'en ai marre d'essayer l'impossible avec les recrues, ils font des progrès mais face aux résistants qui eux sont des soldats, ils ne tiendront pas. Alors dites moi ce que j'ai à faire et je le ferai.
Moh oui c'est qui le bon petit soldat à son maître ? Hein qui c'est ? C'est Wawa !! Pff... j'avais tellement envie de me barrer d'ici que même écouter les ordres de ce directeur en carton pâte devenait plus intéressant. Après tout qu'est-ce qui me retenait vraiment ici ? Jade était parti, les gamins de la colo m'insupportaient, et je ne voulais plus supporter une cause perdu qui était la notre. J'avais même pendant un temps hésité à rejoindre la résistance... après tout hormis Alice que je voulais vraiment voir morte, j'aurai pu passer au dessus du reste. Eux étaient vraiment prêt pour la guerre et surtout ils n'avaient pas tord à propos des dieux... Et j'avais en quelque sorte une dent contre notre camp qui n'était pas intervenue très tôt pour nous libérer. D'avoir vu Jade souffrir autant... et les alliés n'arrivant que plusieurs semaines après... Bref cette envie ne m'avait pas totalement quitté mais je gardai une certaine loyauté envers la Colonie, pour le moment...
"Ecoutez D, venez en aux faits, on perd tout les deux notre temps là. Si vous me demandez d'aller tuer des résistants ou ce genre de chose je suis bien sûr partant. A vrai dire j'en ai marre d'essayer l'impossible avec les recrues, ils font des progrès mais face aux résistants qui eux sont des soldats, ils ne tiendront pas. Alors dites moi ce que j'ai à faire et je le ferai."
Je mets à rire, un rire tonitruant.
"Nom de Dieu, que tu as changé ! Il est passé où le gentil gamin qui pensait faire un tas de gosse à sa dulcinée ? Carbonisé ? Ca tombe bien, je détestais cette facette de ta personnalité !"
Je fais apparaître une carte devant lui, un endroit désertique, avec une croix rouge. Une jolie carte au trésor, sauf que le trésor n'est pas une montagne d'or, mais le repère des rats, et je compte bien y mettre le feu, je voulais un joli lance-flamme pour Noel dernier, je n'aurais jamais pensé que ce soit un freluquet qui me serve d'arme. Je m'approche de lui, et je reprends mortellement sérieux.
"Je cherche cette vermine, et là, c'est la dernière communication que nous avons eu avec notre équipe. Ils sont morts. Le truc qui me dérange, c'est que les corps ont été déplacé et je mettrais le dernier cru de Cheval Blanc au feu qu'ils ont découvert quelque chose."
Je poursuis en regardant la carte.
"Et tu n'y vas pas seul, je viens avec toi. J'ai bien envie de manger du serpent aujourd'hui, il ne fait aucun doute que je vais me faire enchaîner et disparaître au fond du Tartare, mais toi, tu vas devoir t'en sortir gamin. En fait, je m'en fou que tu meures, mais la Colonie a besoin d'un homme fort, tu n'arriveras pas à en faire des combattants, ils n'ont pas la carrure, mais si tu rallies les neutres, tu auras ta jolie armée et ce jour là, je veux que tu me tranches la tête de ce connard d'Aldric, tu m'entends. Je veux entendre du plus profond des Enfers son cri d'agonie et que ses compatriotes le suivent de près."
Je me tourne de nouveau vers Warren: "Je me demande ce qu'il se passe quand un dieu décide de se mêler de vos histoires de mortels. Il y a si longtemps, j'ai été un demi-dieu, et j'ai adoré ça, c'est cool d'être un dieu, mais si je ne peux plus rien faire comme je l'entends, alors j'emmerde l'Olympe ! Alors maintenant, on y va, et ne tue pas tout ce que tu vois, fais leur découvrir la joie d'être une victime, deviens un chasseur, traque les, fais leur comprendre ce que c'est la peur. Ce n'est pas de se faire persécuter par des entités supérieures, mais par des êtres de son espèce."
Je sens l'ozone me monter au nez, je ferme les yeux, adieu, Maison, que Cissy puisse dormir en paix. Que les esprits de la Nature puissent faire la fête comme avant. Que cette guerre absurde prenne fin, que le vin coule à flot, qu'Hestia reprenne le trône qu'elle m'a laissé il y a si longtemps.
Finalement, j'ai peut-être fait quelque chose de ma vie.
Nom de Dieu, que tu as changé ! Il est passé où le gentil gamin qui pensait faire un tas de gosse à sa dulcinée ? Carbonisé ? Ça tombe bien, je détestais cette facette de ta personnalité ! Je cherche cette vermine, et là, c'est la dernière communication que nous avons eu avec notre équipe. Ils sont morts. Le truc qui me dérange, c'est que les corps ont été déplacé et je mettrais le dernier cru de Cheval Blanc au feu qu'ils ont découvert quelque chose. Et tu n'y vas pas seul, je viens avec toi. J'ai bien envie de manger du serpent aujourd'hui, il ne fait aucun doute que je vais me faire enchaîner et disparaître au fond du Tartare, mais toi, tu vas devoir t'en sortir gamin. En fait, je m'en fou que tu meures, mais la Colonie a besoin d'un homme fort, tu n'arriveras pas à en faire des combattants, ils n'ont pas la carrure, mais si tu rallies les neutres, tu auras ta jolie armée et ce jour là, je veux que tu me tranches la tête de ce connard d'Aldric, tu m'entends. Je veux entendre du plus profond des Enfers son cri d'agonie et que ses compatriotes le suivent de près. Je me demande ce qu'il se passe quand un dieu décide de se mêler de vos histoires de mortels. Il y a si longtemps, j'ai été un demi-dieu, et j'ai adoré ça, c'est cool d'être un dieu, mais si je ne peux plus rien faire comme je l'entends, alors j'emmerde l'Olympe ! Alors maintenant, on y va, et ne tue pas tout ce que tu vois, fais leur découvrir la joie d'être une victime, deviens un chasseur, traque les, fais leur comprendre ce que c'est la peur. Ce n'est pas de se faire persécuter par des entités supérieures, mais par des êtres de son espèce.
Il avait fait apparaître une carte où était marqué l'emplacement dernièrement connue de l'escouade envoyé là bas. Je ne disais mots et me contentais de le suivre pour lui montrer mon acceptation de sa mission. Nous arrivâmes finalement à l'emplacement de la dernière position connue de nos frères disparues, c'était en pleine forêt, rien d’intéressant. On fit des recherches un peu partout sans rien donner...
Ecoutez D vous voyez bien qu'il n'y a aucune foutue base dans le coin, pas de bunker, pas de grotte, ni même d'entrée souterraine. Voilà des heures qu'on tourne et toujours rien dans les kilomètres à la rondes, alors soit on est aveugle, soit nos gars se sont juste fait tuer par "malchance". Ils sont peut être tombé sur des résistants et ça a mal tourné. Ils sont assez intelligents pour déplacer volontairement les corps pour nous faire faussement croire à quelque chose d’intéressant alors qu'il n'en est rien.
Des arbres... de la terre... mais rien de plus, cette foutue forêt ne donnait absolument rien de concluant. Mais alors que nous continuions de chercher, je cru apercevoir une silhouette un peu plus loin, un peu plus bas que nous, de dos. Sans même prendre le temps de prévenir Dionysos je me mis à courir après le jeune homme. Il finit par m'entendre arriver mais je lui bondis dessus et le mis à terre. Dégainant mon épée en retirant mon bracelet métallique, je lui mis sous la gorge.
Bon... enfin quelqu'un ! Dis nous où se trouve votre base, dans le coin c'est ça ? Aller parle, PARLE ! Ou je...
Je ne ferais pas ça si j'étais toi Wawa...
Je reconnaissais cette fois, mon sang ne fit qu'un tour, je me relevai après avoir assommé le jeune homme au sol et sortie ma seconde épée. Je chargeai ensuite la connasse à qui appartenais la voix. Non loin d'elle il y avait une sorte de chinoise ou japonaise... fin bref elle semblait l'accompagner mais elle m'importait peu, Alice était ma priorité ! Et puis Dionysos pouvait se charger de l'autre si elle venait à m'attaquer non ?
"Ecoutez D vous voyez bien qu'il n'y a aucune foutue base dans le coin, pas de bunker, pas de grotte, ni même d'entrée souterraine. Voilà des heures qu'on tourne et toujours rien dans les kilomètres à la rondes, alors soit on est aveugle, soit nos gars se sont juste fait tuer par "malchance". Ils sont peut être tombé sur des résistants et ça a mal tourné. Ils sont assez intelligents pour déplacer volontairement les corps pour nous faire faussement croire à quelque chose d’intéressant alors qu'il n'en est rien."
C'est vrai, il n'y a pas un chat ici, juste des arbres et de la verdure à perte de vue, pourtant, je suis sûr que c'est ici. Et je le sens, il y a de la magie dans l'air, ancienne, divine. Je ne peux m'empêcher de rire, ces résistants détestent les dieux mais ils s'associent quand même avec ! Les abrutis ...
Avant que je calme feu en fusion et ses pulsions meurtrières, il se met à courir aussi vite qu'un lapin de garenne. Je soupire, j'ai arrêté de courir il y a pas mal de temps, et le gras accumulé ne va pas être facile à déplacer ... Non mais sérieusement, je veux bien péter des gueules, mais de là à me faire un marathon, il y a des limites ! Et je me souviens que je peux me téléporter, Ciel, que j'en ai assez de moi. Il y a tellement longtemps que je n'ai pas touché à une goutte d'alcool que mon cerveau commence à en pâtir sérieusement.
"Bon... enfin quelqu'un ! Dis nous où se trouve votre base, dans le coin c'est ça ? Aller parle, PARLE ! Ou je...
Je ne ferais pas ça si j'étais toi Wawa..."
Par les Moires, c'est quoi ça ? Une demi-déesse ? Non, deux, et vu le regard mi-mauvais mi-amusé, je dirais qu'elles n'hésiteront pas une seconde à lui trancher de la gorge. "Bah tu vois gamin, il y a des choses ici, de jolies vipères je dirais."
L'asiatique se braque sur moi, je crois la reconnaître, elle était à la Colonie, sauf qu'à l'époque, elle était mignonne, je ne vois que la dureté sur son visage maintenant.
"Monsieur D, que vous faites vous en dehors de la Colonie ? Je croyais que vous obéissiez comme un gentil toutou à Zeus ?"
Mon sang ne fait qu'un tour, la saloperie appuie là où ça fait mal, je lui souris.
"En tout cas, je ne suis pas une grognasse qui fait du camping, je savais que Apollon et Hermès avaient détruit votre QG, mais c'est triste que la SI terrible Résistance doive jouer au scout parce que vous n'avez plus de chez vous. Mais dis-moi, il est où votre chef, j'ai deux trois choses à lui dire ..."
Et je claque des doigts, des lianes apparaissent et empêchent aux trois résistants de bouger, plus ils résistent, plus les lianes se resserrent, allez donc, arrêter de résister mes mignons.
"Alors Gamin, tu veux continuer de partir à la chasse avec moi ?"
Mais avant que je puise sourire, je sens que le tonnerre gronde au loin.
Dionysos me parla mais je n'écoutai même pas ce qu'il disait, mon esprit était pleinement attentif à Alice ! Je commençai à enlever mes bracelets métalliques qui devinrent donc mes épées dans mes mains, mais la fille d'Hadès fit de même en retirant ses boucles d'oreilles. Elle sourit alors avec ses airs supérieurs qui m'insupportaient. Quand je fis à sa hauteur, je portai les premiers coups. Nous échangeâmes alors des coups violents sans qu'aucuns de nous ne puisse toucher l'autre, elle avait de la technique mais moi aussi, il était hors de question que je la laisse gagner cette fois ! Nous reculâmes sur quelques mètres durant le combat, elle me désarma d'une épée et me fis une entaille dans le bras, une violente douleur me parcouru alors tout le corps: cette garce avait empoisonné ses épées ! Quand d'un coup des lianes surgirent de nul part pour attraper Alice.
Alors Gamin, tu veux continuer de partir à la chasse avec moi ?
Je restai un instant sans réagir mais voulu alors porter un coup qui aurait été fatal à Alice quand cette dernière réussi son coup: elle invoqua un cerf mort qui me poussa latéralement avant qu'une nué d'insectes (morts aussi) vint la libérer des lianes. Elle jeta un coup d’œil vers son ami asiatique et vers monsieur D avant de se rendre invisible. Je tournai autour de moi, épées en mains, attendant qu'elle réapparaisse, mais elle ne le fit jamais. Je serrais les dents et rejoins Dionysos qui avait capturé la fille qui accompagnée Alice. Je la regardai avec des yeux noirs.
Où elle est ??!!
Ma question pouvait très bien être où était la base de la résistance comme où était Alice. Et les deux informations m’intéressaient beaucoup. Mais malgré ma rage, je repensai un instant à notre raison de notre venu ici, je soupirai donc et lui reparlai:
Tu vas nous suivre, et tu répondra à quelques questions. D ? Vous permettez ?
Je tendis le pommeau de mon épée près de la tête de la fille et je l’assommai. Je la portai ensuite sur mes épaules après avoir remis en bracelet mes armes.
Ne traînons pas ici, allons l’interroger ailleurs.
Invité
Sujet: Re: Suicide Squad (Pv Warren) Mar 17 Oct - 18:53
Suicide Squad
"Où elle est ??!!"
Il fait tournoyer son épée dans tous les sens, je ne peux pas m'empêcher de retenir un bâillement, ce gamin n'est vraiment pas une flèche, non, son manque de discernement va lui coûter cher, je me demande si je n'ai pas commis une erreur en lui demandant de l'aide, j'aurais peut-être dû porter mon choix sur Heimoana ou Merlin. Il est peur-être le numéro deux de la colonie, mais clairement, ça ne fait pas de lui un chef. Non, il n'en est plus digne. Et en berseker ? Il a foiré, pas capable de contenir ses émotions pour capturer la véritable harpie. Je n'ai que faire de la petite asiatique, mais Alice ... Si nous pouvons la faire tomber, ce serait décisif. Et je suis pratiquement sûr que plusieurs personnes seraient plus que ravi de pouvoir lui dire quelques mots, n'est-ce pas Jade ?
"Tu vas nous suivre, et tu répondra à quelques questions. D ? Vous permettez ?"
La petite nous regarde, elle ne peut rien faire, elle ne peut même pas hurler, j'ai de la peine pour elle, Warren ne sera pas tendre avec elle, bien au contraire. Elle me toise du mieux qu'elle peut, ses yeux ne montre aucunes peur, mais une intense concentration, apparemment, elle ne compte pas se laisser attraper, elle n'a pas la lueur folle qui danse dans son regard. Ca me peine, elle est capable de tuer de sang-froid, moi qui pensais que la plupart des résistants étaient simplement fous. Non, ils sont pleinement conscients de leur actes. Hermès avait tort, je ne pourrais pas les soigner, du moins, pas dans le sens que j'espérais. Le mal est trop profond. "Ne traînons pas ici, allons l’interroger ailleurs."
"Le Ciel se couvre mon garçon."
En effet, le ciel commence à se zébrer d'éclairs, Zeus arrive.
"Warren, je te confie la Colonie, ne la détruis pas, protège-là, protège ses habitants. La prochaine bataille sera sanglante, rallie un maximum de personne à notre cause. Je suis désolé, je ne peux pas aller plus loin, j'ai désobéis au paternel et il ne fait aucun doute que je vais finir au Tartare. J'espère sincèrement que cette gamine va nous permettre d'en savoir plus."
Je commence à lever la main.
"Si tu fais une connerie, je reviendrai, et tu prendras cher, Gamin."
Je le fais téléporter à la Colonie, des tornades surgissent, et pourtant, je n'ai pas peur, je n'ai plus peur. J'ai offert un minime espoir à la Colonie de s'en sortir, minuscule, mais au moins, j'aurais essayé de les sauver. Je revois en image tous les pensionnaires qui y ont vécu, je revois leurs sourires, leurs espoirs. Certains sont morts, certains veulent nous détruire, mais pour ceux qui vivent encore, je dois me battre. Je défierai quiconque voudra faire du mal à la Colonie, je ne permettrai pas que mon foyer soit détruit. Je revoie un dernier visage, Cissy. Je ne peux m'empêcher de sourire, elle saura se battre, le désespoir ne pourra jamais l'atteindre, elle est plus forte que n'importe qui dans ce monde. Mon corps va disparaître, mais pas mon esprit, je serai là pour vous défendre, je reviendrai pour vous aider à vous battre. Est-ce là l'âme d'un héros ? Disparaître pour les autres ? Se sacrifier pour que les autres vivent ? Je l'ignore, mais ce sentiment d'avoir pu enfin contrer le Destin me plaît. Je ferme les yeux, tous sentiments négatifs m'ont quitté. Je souris tout simplement.