Tear in my heart without you (Pv. Hermès) (abandonné)

Tear in my heart without you

Pv. Hermès

Here's our love

La salle était éclairée à merveille, laissant apparaître quelques étoiles artificielles sur les murs noirs, le sol recouvert d’un fin tapis rouge assorti à la lumière tamisée. Sur les murs brulaient quelques bougies qui répandaient une odeur discrète mais raffinée dans la chambre de la déesse des arcs-en-ciel. Un petit couloir menait à sa chambre personnelle, mais ce jour-ci, elle avait décidé de le fermer avec un rideau de petits fils qui dégringolaient mais pour s’arrêter juste avant de toucher le sol pourpre. Une table ronde en bois foncé se trouvait au milieu de l’espace, recouverte par une longue nappe assortie au bas de la pièce. On entendait quelques voix en arrière, surement quelques Dieux bavards, étouffées par les murs, mais ce n’était qu’un simple bruit de fond.
Quant à Iris, elle avait sur elle une longue robe de fine dentelle blanche qui faisait ressortir sa peau légèrement plus bronzée après quelques jours au Brésil. Les manches débutaient à la fin de ses épaules, laissant apparaître ces dernières. Ladite robe la collait quasiment jusqu’à la moitié de ses cuisses où là elle décidait de légèrement plonger vers le sol pour former un peu de relief. Ses bras étaient libres de toute décorations, excepté un petit bracelet d’or pur que lui avait offert Electre. Dedans, il était gravé deux petites ailes de libellules collées l’une contre l’autre. En descendant un peu plus, on remarquait les chaussures blanches de la déesse, qui n’avaient qu’un très léger talent mais dont la couleur était d’un blanc immaculé. Ensuite, en levant les yeux, on voyait un petit collier doré qui semblait très discret mais qui donnait un certain style à l’ensemble. Son visage angélique n’était pas maquillée, elle avait passé trop de temps à s’assurer que tout était parfait, à demander à une nymphe qui s’occupait de la cuisine de faire ceci et cela, et à décorer la pièce. Cela dit, elle avait tout de même pu se faire une coiffure digne de ce nom, en attachant ses longs cheveux ondulés en une tresse, puis en les redressant un en chignon légèrement lâché et qui laissait paraître par ci et par là des mèches blondes claires. Elle s’examina une dernière fois dans le grand miroir doré de sa chambre et traversa les rideaux pour retourner dans la salle.

On aurait pu s'en douter, cette salle, ce dîner, cette tenue, cette coiffure, bref, cette organisation, n'était pas anodine. En effet, Iris attendait son amant, Hermès, pour un dîner. Le Dieu des Voleurs et sa dulcinée allait déguster ce soir là un magrès de canard au miel, recouvert par une multitudes de petites herbes dont la Déesse des arcs-en-ciel raffolait au plus haut point. On pouvait discerner sur le dessus la trace de miel disposée en zigzag. La viande était entourée par des pommes de terre sautées coupées finement en petit morceaux. Le magret était cuit parfaitement saignant par deux nymphes avec lesquelles Iris étaient très amie et qui lui servait aussi de cuisinière. Le tout était accompagné par un soufflé au fromage qu'elle avait terriblement hâte de déguster. Mais malgré sa confiance naturelle, Iris était un peu stressée. Elle se disait tout de même qu'elle ne devrait pas, qu'elle le connaissait, mais était si perfectionniste qu'elle oubliait tous ces conseils une fois pensés. Elle voulait qu'Hermès se sente bien, qu'il la voit bien, que tout soit parfait, impeccable, millimétré et calculé. Et pourtant, la déesse savait bien que même si le repas n'était pas chic et romantique ou si la nappe n'était pas assortie au sol, il ne le remarquerait même pas. Mais cette assemblage de petits détails faisaient que la pièce était magnifique à voir.

La Déesse était en avance d'une vingtaine de minutes, elle profita donc de ce temps pour aller vérifier une énième fois que tout était impeccable, vérifiant bougies, sol, murs, repas et même plafond. Après avoir été assurée que tout allait bien, elle s'assit délicatement sur le canapé bleu de sa chambre. La salle était intégralement recouverte par un bleu clair très léger qu'elle appréciait beaucoup. Le tout était spacieux, content un grand miroir à côté de la fenêtre qui laissait passer à travers des rideaux bleu marine un peu de lumière nocturne. En effet, il faisait nuit, surement était-il 18h30. Dans la salle se trouvait un lit blanc à deux places, un "queen" comme on dirait dans le monde des Mortels. La Déesse des arcs-en-ciel adorait avoir tout l'espace nécessaire à son confort, c'était pourquoi elle avait acheté un lit si grand. Face au lit, il y avait un bureau brun foncé qui comportait quatre tiroirs dans lesquels étaient rangés du maquillage, des carnets et autres broutilles. Un verre de nectar presque fini était laissé là depuis la veille, mais disparu presque aussitôt grâce à l'une des nymphes, Sofìa qui passait par là. Le canapé bleu foncé était situé quelques mètres à côté du lit. Il était moelleux et pouvait contenir jusqu'à trois personnes assises. Iris faisait quelques dessins sur son carnet, dessinant des tenues, des chapeaux et des chaussures. Elle adorait faire ça, et envisageait de prendre un emploi de styliste à temps partiel mais son devoir envers Héra était infini, et elle ne pouvait pas se permettre de le laisser de côté. Disposé sur la table de chevet qui était à côté de son lit, elle vit qu'il était 18h45. Hermès ne devrait pas tarder à arriver, le repas étant à 18h50. Elle esquissa l'ombre d'un sourire, se levant lentement pour se diriger vers la cuisine, et par la même occasion, le salon dans lequel se trouvait toute l'organisation pour laquelle elle s'était démenée.

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Tear in my heart without you

Enfin. Après plusieurs mois à courir par monts et par vaux pour sauver la Colonie et ses protégés, Hermès se trouvait enfin du temps libre pour le passer avec sa belle et tendre Iris. Autant dire une éternité, et pour le coup, il était plutôt content d'être coincé sur l'Olympe ; passer une soirée avec Iris, que demander de mieux pour penser à autre chose et se détendre ?

Le rendez-vous était à 18h50, aussi Hermès avait-il passé la journée à se chercher un costume élégant et à marchander avec son aînée Déméter pour qu'elle lui fasse un bouquet de fleurs divin - dans tous les sens du terme. Et au terme d'une lutte acharnée, Hermès put se présenter au petit palais d'Iris avec son bouquet de fleurs et son costume tout neuf. Pour une fois, il ferait un peu l'égoïste et ne penserait pas à sa fille Jade, même s'il n'avait pas pu s'empêcher de vérifier qu'elle allait relativement bien avant de partir. Quand il retrouverait ses pouvoirs, il irait la voir et lui expliquerait tout, pourquoi il n'avait pas pu la soutenir pendant son exil en Bretagne, pourquoi il était resté muet jusqu'à présent...

Mais l'heure n'était pas au ressassement des épreuves. Quelqu'un allait rendre visite à Jade, une personne amie, donc tout allait pour le mieux pour le dieu des Voleurs, qui se présenta tout sourire à la porte de sa dulcinée à 18h49. Une minute d'avance, record battu : d'ordinaire, le dieu arrivait bien souvent un quart d'heure voire vingt minutes en avance, ce serait la première et dernière fois qu'il serait à l'heure. On ne fait pas attendre une dame !

Il toussota et frappa doucement à la porte, cachant le bouquet de fleurs dans son dos et affichant toujours un grand sourire ; à coup sûr, Iris s'était mise en quatre pour que ce dîner soit parfait, mais comment douter de sa perfection quand c'était elle qui s'en occupait ?

Fiche par Narja pour Never-Utopia

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Pv. Hermès

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Iris s'était levée du canapé de sa chambre, se dirigeant à petits pas vers le salon lorsqu'elle avait entendu l'irremplaçable "toc toc toc" à sa porte. Elle n'avait pu s'empêcher de rougir lorsqu'elle avait compris que ça ne pouvait être qu'Hermès, et avait lentement marché en jetant un dernier coup d'oeil à son miroir pour aller lui ouvrir. Deux petites mèches ondulées se trouvait sur son visage, elle les mit en arrière de ses oreilles pour mieux voir. Arrivée dans le salon, elle se dirigea, légèrement anxieuse, vers l'entrée. Elle saisit lentement la poignée de ses doigts et la tourna pour finalement ouvrir la porte. Sans grande surprise, celui qui s'y trouvait était Hermès, dans un costar qu'Iris trouvait magnifique. Son bras état en arrière de son dos et avec un sourire malin elle songea à ce qu'il pouvait y avoir en arrière. Un sourire toujours aux lèvres, Iris s'exclama :
-Hermès ! Entre !
Elle s'approcha pour déposer un petit baiser sur les lèvres de son amoureux, se reculant ensuite pour continuer :
-J'espère que la décoration et le repas te plairont. Au menu, du magret de canard aux pommes de terre sauté, accompagné d'un soufflé au fromage ! Qu'en dis-tu ?
Cette dernière phrase était non seulement pour les plats mais aussi pour la décoration qu'elle lui montra d'un petit geste de main. Elle remis une mèche rebelle derrière son oreille, et s'avança doucement, invitant Hermès à la suivre. Elle ne fit que quelques pas sur la moquette pourpre, tirant un des deux fauteuils blancs pour s'asseoir dessus, incitant donc son amant à s'asseoir sur celui qui se trouvait devant. Iris sourit légèrement, puis posa son coude sur la table recouverte par la nappe rouge et regarda Hermès dans les yeux, avant de lui demander :
-Donc... Comment vas-tu ?
Elle était si heureuse d'être là, en sa compagnie, et elle ne pouvait le quitter des yeux tant elle était euphorique. Mais elle fut obligée de tourner légèrement la tête pour demander :
-Pouvez-vous apporter deux flûtes de champagne s'il vous plait ?, et un peu plus bas, à l'attention d'Hermès, "J'espère que tu aimes ça ?", souriant ensuite un peu pour rougir un peu plus une autre fois.

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Hermès sourit encore plus radieusement quand Iris vint lui ouvrir la porte, lui lançant avec un sourire jusqu'aux oreilles :

Hermès ! Entre !

Elle l'embrassa alors qu'il mettait un pied dans le hall du petit palais et reprit :

J'espère que la décoration et le repas te plairont. Au menu, du magret de canard aux pommes de terre sauté, accompagné d'un soufflé au fromage ! Qu'en dis-tu ?

Iris, ma tendre amie, tout est parfait venant de toi, répliqua Hermès en lui tendant le bouquet qu'il tenait caché dans son dos avant de déposer un baiser sur la joue de la déesse. Ceci fait, il la suivit dans le petit salon et s'installa dans le fauteuil qu'elle lui présenta, finissant de se détendre complètement. Il ferma un bref instant les yeux, avant de les rouvrir et de voir le regard clair d'Iris le fixer avec attention alors qu'elle lui demandait :

Donc... Comment vas-tu ?

Poli, Hermès attendit qu'elle ait donné des consignes pour qu'on amène du champagne et qu'elle lui demande s'il aimait le breuvage pour répondre :

Hé bien, ma foi, j'aime bien le champagne. Et comme nous ne sommes pas mortels, il ne nous fait aucun effet donc tant mieux.

A la mention du mot "mortels", son visage s'assombrit un peu pendant un bref instant. Mortel... C'était plus ou moins son état actuel, même s'il avait récupéré une partie de ses pouvoirs. Cette maudite machine... Elle était décidément un danger pour les dieux, il était hors de question de la laisser en état de fonctionnement plus longtemps.

Mais l'heure n'était pas à ressasser le passé ; reprenant son sourire cette fois un peu teinté de tristesse, il se cala dans le fauteuil et répondit à la question d'Iris :

Et pour te répondre... Ça pourrait aller mieux, mais ça va. Et toi ? Toujours par monts et par vaux pour Héra ? Comment va-t-elle, d'ailleurs ?

C'était un peu étrange, comme sensation : d'ordinaire, il se contentait de mener sa petite vie tranquille, mais depuis quelques temps, il avait l'impression de davantage se préoccuper de sa famille divine que fut un temps. Pourquoi ? Et son don de voyance du futur proche qui restait décidément muet... Allez, on se recentre sur la soirée, tout va bien se passer, du calme.

Fiche par Narja pour Never-Utopia

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Pv. Hermès

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Son regard malicieux se teinta d'un peu de joie d'un travail bien fait lorsqu'Hermès lui répondit :
Iris, ma tendre amie, tout est parfait venant de toi. Il sortit alors de son dos, tel un cadeau surprise, un bouquet de fleur absolument magnifique. Iris haussa les sourcils, se rentrant les lèvres en regardant, impressionnée, le cadeau du Dieu. Ce dernier lui déposa ensuite un fin baiser sur la joue, ce qui fit doucement sourire la Déesse mineure. Il la suivit ensuite dans le petit salon, chaque pas sonnant à ses yeux comme une avancée sans fin vers son bonheur, vers l'accomplissement, la récompense finalement. Il s'assit ensuite lentement dans le fauteuil, un peu après toi. Il fermait un bref instant les yeux avant de les rouvrir et de voir le regard bleu d'Iris le fixer.
Il patienta le temps que l'une des nymphes apporte le champagne et lui répondit :
Hé bien, ma foi, j'aime bien le champagne. Et comme nous ne sommes pas mortels, il ne nous fait aucun effet donc tant mieux.. Iris hocha la tête, mais haussa une fois de plus les sourcils lorsqu'elle vit que son Hermès semblait un peu... renfrogné. Il esquissa ensuite l'onde d'un sourire, mais qui ne semblait pas aussi joyeux qu'il y a quelques instants. Un peu déconcertée, Iris l'écouta tout de même dire en se remettant bien dans le siège : Et pour te répondre... Ça pourrait aller mieux, mais ça va. Et toi ? Toujours par monts et par vaux pour Héra ? Comment va-t-elle, d'ailleurs ?
Iris sourit, comme une enfant insolite qui préparait un coup pas trop méchant. Un peu maline, mais tout de même déterminée. Son amour pour Héra n'était pas mesurable, et dès qu'elle parlait d'elle, elle ne pouvait s'empêcher de songer à combien elle lui était loyale, et le fait qu'Hermès lui-même lui en parle la rendait encore plus heureuse d'être sa fidèle servante.
Mais dans ce sourire, quelque chose n'allait pas : Hermès avait dit qu'il aurait pu aller mieux. Cela voulait-il dire qu'il n'allait tout simplement pas bien ? Surement. Du moins, c'était l'interprétation que s'en était faite la Déesse, et de savoir son amant en mauvais état la faisait toujours douter d'elle même. Iris lui dit donc :
Qu'est-ce qu'il ne va pas ?, et ajouta, les étoiles de lorsqu'elle parlait d'Héra revenant dans ses yeux, En effet, je sers toujours Dame Héra ! Elle va très bien, mais cette Résistance l'énerve toujours.
Ah, les résistants. Une seule pensée pour eux et la Déesse sentait qu'elle s'énervait un peu. Iris tenant encore entre ses fins doigts pâles le bouquet, elle se leva doucement pour aller le donner à une des nymphes. "S'il te plait mets là dans un vase dans ma chambre.", et lui donna un petit sourire, avant de revenir à sa place pour prendre dans sa main la flûte de ma champagne, la portant lentement à ses lèvres, laissant le liquide couler dans sa gorge. C'était différent du nectar, pas forcément meilleur mais elle aimait beaucoup ce goût. La flûte une fois à moitié vide, Iris demanda à Hermès : Veux-tu que l'on commence le repas ?
Et lui sourit une fois de plus, les bougies éclairant à la perfection la salle d'une noirceur ravissante. Elle se sentait et se sentirait toujours bien en sa présence, et pourtant. Elle ne pensait pas qu'elle ne s'attacherait autant à lui.

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Tear in my heart without you

Hermès ne répondit pas quand Iris lui demanda avec inquiétude ce qui n'allait pas ; il lui raconterait tout une fois le dîner passé, ce ne serait pas correct de gâcher un si beau moment avec ses doutes et ses inquiétudes. Par contre, il fut content de voir son visage s'illuminer quand elle répondit :

En effet, je sers toujours Dame Héra ! Elle va très bien, mais cette Résistance l'énerve toujours.

Ah, la Résistance... Elle énervait tout l'Olympe, en fait. Mais Hermès ne pouvait pas s'empêcher de se demander pourquoi Zeus, maître des lieux et accessoirement son père, ne réagissait toujours pas. Il fut tiré de ses pensées par Iris, qui prit sa coupe de champagne avant de la porter à ses lèvres, rapidement imitée par le dieu des Voleurs. Et si les dieux n'étaient pas sensibles à l'alcool, ils pouvaient quand même apprécier le goût de ce dernier, et ce champagne semblait exploser en bouche tellement il était délicieux.

Il sourit lorsqu'Iris lui demanda après avoir bu sa coupe :

Veux-tu que l'on commence le repas ?

Je me régale d'avance, répondit Hermès en se levant et en lui tendant la main avec galanterie pour la mener ensuite à la table dressée un peu plus loin. Et... je t'expliquerai après pourquoi ça pourrait aller mieux, je ne veux pas gâcher cet instant.

Puis il déposa un tendre baiser dans le cou de son amante, avant de la conduire à une chaise qu'il recula pour la laisser s'installer avant de s'asseoir face à elle.

Pendant toute la durée du repas, Hermès réussit à ne penser qu'à Iris, heureux de la voir heureuse. Il se souvenait dans quel état elle avait été après Zéphyr, et à la voir maintenant, c'est comme si rien ne s'était passé avant le dieu des Voleurs. Et ça, pour tout l'or du monde, il ne voudrait le perdre...

Fiche par Narja pour Never-Utopia

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