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| Ah enfin! Je t'attendais... (feat Astri Giannis!) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Ah enfin! Je t'attendais... (feat Astri Giannis!) Jeu 5 Oct - 1:45 | |
| Ah enfin! Je t'attendais... Elle était ENCORE en retard... Ça devenait presque une habitude à force. Je lui avais pourtant proposé cette séance avec une certaine marge, histoire qu'elle ne se mélange pas les pinceaux et traîne en route... Mais bon, je devais m'y attendre, elle n'est pas du genre à se mêler à la masse, et il faut dire qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de demi-dieux et demi-déesses dans l'arène qui s’entraînent, ne pouvant le faire ailleurs faute de place. Il fallait les comprendre, les récentes attaques de la part des Résistants puis notre victoire en avait animés plusieurs d'une volonté à combattre forte et bouillonnante pour quelques temps. Faute de mission, l'entraînement devenait une activité très recherchée! Et c'est pourquoi en ce moment-même, je m’entraînais contre deux adolescents. Eux armés de boucliers et d'épées en bronze céleste, moi uniquement équipée de ma chaîne, on se jugeait du regard entre chaque altercation, tentant de vaincre l'autre à l'usure.
Il n'était pas bien difficile de comprendre les inconvénients de mon style de combat, je n'avais pas une portée importante et je ne pouvais pas trancher dans les défenses, de plus, je devais faire attention à ne pas les atteindre à la tête, réduisant considérablement ma force contre eux. Face à une Chasseresse, cela aurait été bien différent!
Mais bon, je ne pouvais pas me plaindre, au moins, j'avais des adversaires capables de me faire suer et de me pousser à me servir de ma tête, pas simplement les fouetter avec mon arme singulière. Un ennemi dans le dos, l'autre en face, le souffle commençant à se raccourcir de minute en minute, il était plus que tant de mettre fin à cet affrontement, histoire qu'ils changent de défi à surmonter, sinon, ils risqueraient de perdre toute motivation pour s'améliorer. S'acharner sur un seul combattant pour gagner en expérience n'était pas toujours une bonne stratégie. Lentement, je laissais mes épaules s'affaisser, faisant glisser les chaînes de mes épaules dénudées, effleurant le simple T-shirt déjà déchiré par endroit et taché de terre et de sang, seul "protection" que je portais avec mes jambières en cuir. Mon comportement finit par faire tilter l'un de mes adversaires qui comprit que j'étais trop fatiguée pour me mettre en garde sans penser une seconde à de la simulation. Simuler, c'était une façon de combattre que je ne cessais d'employer depuis toute petite, mais comment pouvait-il le savoir? Aussi épuisé que moi, il s'élança dans une charge ultime contre ma personne, s'attendant à m'envoyer au tapis avec son propre poids, ce qu'il manqua de peu de faire si je ne m'étais pas écartée au dernier moment. Vive comme un serpent, ma chaîne forma une boucle autour de la lame cuivrée qui ne tarda pas à suivre le mouvement, quittant la main moite de sueur du jeune homme qui reçut juste après un bon coup de poings dans le ventre. Le choc a surement été amorti par sa cuirasse, mais ce n'est pas pour tout de suite qu'il se relèvera! Je n'avais pas fini dans ma prestation cependant, jetant mon dévolu sur le cadet des deux qui employait à présent son bouclier plus que son épée, ayant bien compris que je ne pouvais pas user d'un tel objet contre lui, ni le frapper. Malheureusement pour lui, nous n'étions pas dans une pièce étroite, je pouvais donc presque tout faire, qu'importe l'angle d'attaque! A genoux, je laissais mon corps imprimer une certaine force sur les maillons qui ne tardèrent pas à se tendre à nouveau, rasant le sol de près avant de partir vers le haut, passant avec aisance sous la défense du guerrier qui se retrouva avec le ventre coincé par ma chaîne, comprenant bien trop tard mes plans. Poussant un cri d'effort semblable à celui d'un animal, je poussais à présent sur mes jambes, mes épaules crispées et mon arme bloquée contre ma nuque. Le garçon s'écroula au sol, le coeur au bord des lèvres après le tournis et la chute, trop étourdi pour essayer de se relever. Aussi épuisée qu'eux, je profitais de l'occasion pour m'asseoir afin de souffler un peu avant de leur expliquer ce qui n'allait pas dans leur démarche, entre le manque d'observation de l'un et l'inactivité de l'autre.
Tout en les aidant à se relever, je vis enfin celle que j'attendais depuis un moment s'approcher, l'arène perdant régulièrement en activité au gré du temps qui s'écoulait, nous rapprochant bien vite du crépuscule. Le sourire aux lèvres et une gourde à la main, je la rejoignis au petit trot, ma tignasse virevoltant sous les courants d'air.
-Ah enfin! Alors? Prête pour un petit combat? Je te laisse choisir les armes cette fois-ci. |
| | | | Sujet: Re: Ah enfin! Je t'attendais... (feat Astri Giannis!) Dim 5 Nov - 23:21 | |
| La colonie n’a jamais été le lieu préféré d’Astri – et pourtant elle en a vu des endroits moches et pas accueillants, comme le fin fond de la jungle birmane ou le centre noir de fumée de Londres. Qu’importe, à la Colonie, il y a toujours ce sentiment de malaise qui lui colle à la peau comme une maladie dont elle ne parvient pas à se débarrasser. Pas à sa place. Elle sait que sa place n’est nulle part, mais y’a que lorsqu’elle passe sous le pin de Thalia qu’elle le sent aussi fort. Ca la traverse de part en part et boum, elle se remet à l’évidence : sa place n’est pas ici.
Voilà pourquoi elle prend autant de temps à sortir du bungalow d’Artémis, là où les Chasseresses logent lors de leur séjour ici. Parce que le simple fait d’aller manger au réfectoire avec les autres constitue une épreuve. Parce que la crainte de croiser d’autres demi-dieux la paralyse. Alors elle reste étendue sur le lit pendant des heures, bien plus longtemps que la plus flemmarde des Chasseresses. C’est juste trop dur pour elle.
Et puis soudain, une pensée lui traverse l’esprit. L’arène. Gabrielle. Est-ce que c’est déjà l’heure ? Ou même trop tard ? Comme sur des ressorts elle se relève soudainement, prise de panique, fouillant en hâte dans le bordel qu’elle avait réussi à mettre dans le petit espace lui étant réservé. Entre ses différents carnets, certains vieux de plusieurs siècles, ses pots de coloration, sa doudoune frappée du symbole d’Artémis et la dizaine d’armes qu’elle a fini par accumuler au cours de son existence, c’est avec difficulté qu’elle parvient à mettre la main sur sa rapière, l’unique lame trouvant grâce dans sa main. Dire qu’il lui avait fallu attendre la Renaissance Italienne pour se la procurer, et qu’elle avait durant tout ce temps dû se battre avec un vulgaire glaive avant… Rien que de repenser à l’horreur de ces combats la fait frissonner et elle se dépêche d’enfiler une vieille parka militaire avant de quitter le bungalow. En retard.
D’un côté, ce n’était pas la première fois. Gabrielle a beau essayé de prévoir les entraînements avec une certaine marge, à chaque fois Astri finit par louper l’heure et arriver au mauvais moment. Le temps ce n’est pas trop son truc. Et même avec deux montres accrochées à son poignet, elle ne sait toujours pas dans quel sens elle est supposée lire les aiguilles.
Essoufflée alors qu’elle pénètre enfin dans l’arène, se vidant petit à petit le soir arrivant, elle a tout juste le temps de voir Gabrielle dispenser deux sangs mêlés partant avec le flot des demi-dieux. Pour Astri, la fête ne fait que commencer : la nuit a toujours été son moment de la journée préféré.
« Ah enfin! Alors? Prête pour un petit combat? Je te laisse choisir les armes cette fois-ci. » Lui adresse-t-elle en arrivant à ses côtés en trottinant, semblant à peine épuisée par le combat qu’elle vient de mener. La fille de Séléné lui grimace un sourire désolé, son cœur loupant quelques battements – sûrement pas à cause du sprint qu’elle avait piqué du bungalow jusqu’à l’arène.
« Escrime ? » Lui propose-t-elle en souriant avant de lui tendre une seconde rapière, celle-ci un peu moins décorée que la sienne, faute d’être son arme de main. Qu’importe si ça fait ringard parmi tous ces sangs-mêlés armés d’épées et de boucliers ; Astri ne jure que par la légèreté et la souplesse de sa lame, aussi précise qu’une aiguille. Une fois lancée dans le combat, c’est comme si elle dansait. Et elle n’a qu’à attendre quelques minutes de plus avant que la lune ne pointe le bout de son nez et vienne l’accompagner dans cette danse. « Ça te changera un peu de ta chaîne. » Ajoute-t-elle avec un petit hochement de tête avant de fermer la fermeture éclair de sa veste. Peut-être est-ce un peu plus encombrant mais elle n’a jamais été très à l’aise avec l’idée d’exposer son corps et sa peau, quitte à porter des vêtements amples peu flatteurs. Tant qu’elle n’est pas gênée dans ses mouvements en temps de combat, c’est bien suffisant.
- Spoiler:
désolée pour le retard
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