Bonjour et bienvenue sur Filiorum ex Deorum ! Inspiré des romans de Rick Riordan, ainsi que des films, le forum reprend la saga Percy Jackson. Viens vite nous rejoindre, qu'est ce que tu attends ?
Filiorum ex Deorum
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Les nouveautés du mois de juillet sont par ici ! ♥
La Résistance est réouverte!
Venez participer aux trois events de l'été pour faire avancer l'intrigue! Ici pour la Colonie, là pour la Résistance et enfin ici pour les mortels et divinités ! ♥
Les groupes à privilégier sont: les Chasseresses, les Créatures et les Mortels ! ♥
New-York et ses rues animées. Bien trop animées pour moi. Les gens se bousculaient, se marchaient dessus, les yeux rivés sur leur montre ou leur téléphones. Comparé à d'où je venais, je pouvais certifier que les gens ici n'avaient aucune notion de la socialibité. Et c'était tant mieux. Cela me permettait de rester un peu mieux dans l'anonymat, tout en restant moi-même. Ou du moins cette image que je souhaitais distribuer autour de moi. Une partie du peu de regards qui s'attardaient sur moi étaient ceux des sans-abris qui mendiaient après une pièce. Qu'ils aillent crever. La seule fois où j'ai voulu faire preuve de charité envers l'un des leurs, j'avais simplement eut droit à un « J'me tiendrais bien au chaud cont'vous ma p'tite dame ! ». Plus jamais. L'autre portion de regards, c'étaient ceux des pervers qui me mataient. Bon, il fallait l'avouer, j'étais habillée sur mon trente-et-un. Ce n'était clairement pas le genre de tenue qu'une femme met habituellement pour aller travailler, mais grâce à ce genre d'habits, il arrivait parfois qu'on me donne un peu plus que ce qui n'était prévu dans le contrat. Cette tenue ? Une robe noire, comme à mon habitude, décolleté en V. Le dos nu jusqu'à la limite de mon fessier.
Ma série de piratages du week-end avait porté ses fruits. Trois entreprises étaient tombées dans mes filets. Ca peut paraitre peu au premier abord, mais cela représente plusieurs milliers de dollars. Et pour une seule semaine de travail, c'est énorme. Parmi les trois, deux avaient la rançon demandée par le ransomware. La dernière avait refusé et avait lancé une annonce relativement discrète pour trouver un spécialiste en sécurité. Et je me suis proposée. Par conséquent, l'argent rentrerait dans ma poche également.
J'arrivais enfin devant l'immeuble de l'entreprise Schaeffer. Encore une de ces fameuses tours de verre, s'élevant haut et droit vers le ciel. Ce genre de bâtiments n'étaient absolument pas à mon goût. Je préférais de loin les architectures plus détaillées. Soupirant devant la monotonie des constructions modernes, je pénétrais dans le hall d'entrée. Un large espace aux murs blancs s'étendait sous mes yeux. D'un blanc si pur que j'avais l'impression de me retrouver dans un film de sciences-fiction. De loin, je devais être facilement remarquable telle une tâche noire sur une feuille de papier vierge. Je m'avançais vers le bureau circulaire se tenant à quelques mètres de mois. Lorsque j'arrivai à sa hauteur, la secrétaire, une jeune femme qui semblait avoir mon âge releva les yeux de son écran. Sans lui laisser le temps de prendre la parole, je m'adressai à elle :
« Bonjour. J'ai rendez-vous avec Monsieur Schaeffer. Mademoiselle Ceuran. »
Elle fit alors venir un employé pour me conduire jusqu'au bureau de propriétaire de cette entreprise. Au vu de son jeune âge, j'opterai plutôt pour dire un stagiaire qu'un employé. De plus, on ne va pas déranger un employé juste pour me conduire au bureau du boss. En arrivant, celui-ci s'arrêta un instant devant moi. Je pouvais voir son regarder se promener sur moi et ses joues virer au rouge. N'étant pas du tout mon style, je n'y prêtais pas trop attention et claquai de la langue afin de lui faire comprendre mon agacement devant cette attente qui commençait à s'éterniser. Il bredouilla alors quelques excuses et se mit en marche. Je lui emboitai alors le pas. Je le voyais se retourner de temps à autre. Peut-être espérait-il que je prenne cette attitude pour un « Je vérifie que vous suivez toujours » ? Cela aurait pu marcher s'il regardait mes yeux, ou du moins mon visage lorsqu'il se retournait. Nous finissions donc enfin par arriver à l'ascenseur qu'il se chargea d'appeler sans attendre. Une fois dans l'ascenseur, je prenais un malin plaisir à narguer le stagiaire en m'étirant doucement, resserrant le tissu de ma robe contre ma peau. Le petit ne semblait pas en perdre une miette. Intérieurement, ça m'amusait de le frustrer. Il fut alors sortit de son état rêveur par la sonnerie de l'ascenseur arrivé au cinquième étage. Après en être sortis, trois portes se dressaient devant nous. Sur celle du milieu, on y voyait clairement l'inscription indiquant le nom du patron de la société. Me tournant vers le stagiaire, je lui adressai un sourire avant de m'adresser à lui pour la première et dernière fois.
« Merci de m'avoir escorté mon grand ! »
Et j'accompagnais la parole d'un léger baiser sur sa joue. Le pauvre, on aurait pu croire qu'il avait pris un fameux coup de soleil ! Il se précipita dans l'ascenseur, le rouge jusqu'aux oreilles. Une fois la porte coulissante refermée, je frappais à la porte de Monsieur Schaeffer, pouffant de rire devant la réaction du jeune homme. Un peu de divertissement pendant le travail n'avait jamais tué personne...
Matthew Schaeffer
Messages : 582 Date d'inscription : 26/09/2017
Feuille de Personnage Arme(s): Une épée se transformant en chevalière / un pistolet semi-automatique avec des balles de bronze / un poignard en bronze céleste Familier(s): Objet(s):
Sujet: Re: Schaeffer Ceuran Trouble Protocol [En cours] Mer 3 Jan - 1:07
Trouble Protocol
Matthew & Isil
La vie de demi-dieu était si compliquée. Peuplée de monstres assoiffés de sang, sans cesse en danger de mort, le tout agrémenté de dieux dangereux et souvent psychologiquement instables. Alors oui, être un demi-dieu, c’était vraiment compliqué. Mais être un demi-dieu Résistant l’était encore plus. En plus des monstres, des dangers et des dieux, il y avait la Guerre. La haine du monde divin. Les murmures hargneux. Etre un demi-dieu Résistant signifiait être le méchant. Le fauteur de trouble. Le tueur. Alors oui, être un demi-dieu Résistant était infiniment compliqué.
Bref, tout un tas de raisons qui pouvaient justifiées le retard de Matthew, ce matin-là. Il aurait pu tomber sur un cyclope sanguinaire, sur un dieu vengeur, sur un Allié désireux d’assouvir sa haine. Il aurait même pu partir dans une mission pour la Résistance qui auraient mal tournée. Mais non. Ce qui le mit en retard, ce matin-là, ce fut une vulgaire et insultante panne de voiture. Une panne de voiture ! Il avait été si pris par la Guerre ces temps-ci, qu’il en avait oublié les problèmes les plus communs aux mortels. Et malgré le fait qu’il ait connu bien pire, il trouvait cela diantrement agaçant. En plus, il avait un rendez-vous qu’il ne désirait pas louper. D’ailleurs, quand il y pensait, il rageait encore plus. Quand on l’avait averti que son entreprise avait été piratée et qu’on lui demandait une rançon, il avait halluciné. Comme si avec tout ce qu’il se passait, il avait le temps de s’occuper de mortels avares ! Il aurait largement pu se permettre de payer la somme demandée, mais fierté obligée, il avait refusé. Il ne pouvait se permettre de laisser courir le bruit qu’on pouvait pirater son entreprise en toute impunité. Agacé, il avait préféré faire appel à une spécialiste, et il devait aujourd’hui la rencontrer. D’une pour régler ses services et de deux pour s’assurer des renseignements.
Il finit par abandonner sa voiture, après avoir attendu la dépanneuse une demi-heure. Il finit à pieds et redécouvrit les joies de la course en costume. Il eut une forte envie de s’arrêter et de hurler bien haut et bien fort des tas de jurons mais il se contenta de les marmonner tout en continuant sa course folle. Il finit par apercevoir la grande tour de verre qu’était son entreprise. Il la détestait. Elle était trop grande, trop informelle. Mais la modernisation des bâtiments avait englouti son entreprise et à vrai dire, il n’avait que peu faire de l’architecture. Il pénétra dans le hall sans même penser à ralentir et il manqua de glisser sur le sol trop lisse. Après un dérapage faussement contrôlé où il rata de peu l’homme de ménage, il fila jusqu’au bureau et s’arrêta au niveau de la secrétaire : « Je suis pas trop en retard ? » Elle le regarda, un charmant petit sourire aux lèvres : « Bonjour à vous aussi, Matthew ! » Il avait banni les Monsieur Schaeffer. Et puis, elle était dans l’entreprise depuis plus longtemps que lui, alors bon… Il soupira, mi-amusé, mi-agacé. « Elle vient de monter avec le nouveau stagiaire. Si vous prenez les escaliers, vous y serez à temps. » Il la remercia d’un grand sourire et se précipita vers les escaliers de secours. « Matthew ? » Il se retourna vers sa secrétaire, interrogatif. « Remettez votre cravate droite. »
Il gravit les marches quatre à quatre, tout en se rhabillant correctement et poussa la grande porte avant de s’arrêter pour souffler, en voyant que personne n’était là. Il reprit péniblement son souffle quand son stagiaire, précédé par… par une jeune femme habillée vraiment très légèrement finirent par arriver devant sa porte. Le pauvre était rouge pivoine et Matthew n’avait qu’à observer la tenue de la jeune femme pour comprendre pourquoi. Elle poussa même l’audace jusqu’à lui embrasser la joue avant que celui-ci ne s’échappe. Avec un petit rire, il la rejoint alors qu’elle frappait à la porte.
« Si j’avais su que vous torturiez mon petit stagiaire, je vous aurais fait accompagné de notre vieille concierge. » Dit-il aimablement, avec un sourire au coin des lèvres. Il ouvrit la porte de son bureau et laissa la demoiselle entrer. Il l’invita à s’asseoir avant de faire de même et de fouiller dans ses dossiers. « Enchanté… Mademoiselle Ceuran, si je ne m’abuse ? »
J'étais enfin débarrassée de ce stagiaire au regard quelque peu trop insistant. Certes, j'en avais bien profité pour m'amuser un peu, mais toute partie de plaisir se devait de prendre fin. Initialement, je n'étais pas venue dans l'entreprise Schaeffer pour frustrer les petits jeunes, mais pour les affaires. Et mon objectif n'avait pas changé durant la montée en ascenceur. J'avais piraté les données de cette entreprise. Et le patron n'avait pas accepté de payer la rançon. Ironie du sort, c'est moi qu'il avait contactée pour restaurer ces données. Et il n'allait pas être déçu de mon efficacité à supprimer mes propres virus.
Au moment où je finissais de frapper à la porte de monsieur Schaeffer, une voix m'interpella. Cette dernière m'accusa, de manière tout à fait sympathique, d'avoir été une tortionnaire avec ce jeune stagiaire. Avec son stagiaire. Me tournant vers la source de ces paroles, je découvris celui qui devait probablement être l'homme avec lequel j'avais rendez-vous. L'homme qui aurait dû se trouver à l'intérieur de son bureau, de l'autre côté de cette porte devant laquelle je me tenais actuellement. J'étais presque tentée de le classifier dans ce groupe de personnes haut gradées auxquelles le pouvoir était monté à la tête. Ces responsables imbus de leur personne et arrogants. Ces chefs qui se permettaient de ne tenir qu'à moitié leurs engagements et pour lesquels la ponctualité n'était pas de mise lorsque l'on rencontrait quelqu'un qui leur semblait d'importance moindre. Mais non, je ne le classais pas dans ce groupe de personnes. Je ne pouvais le juger sur une première impression. Après tout, je ne connaissais rien de lui, si ce n'est son nom. A vrai dire, j'en savais plus sur les données internes de son entreprise que sur cet homme. Peut-être avait-il simplement eu un empêchement ? Et puis, dans le fond, il était arrivé à son poste au bon moment. Pour en revenir à ses propos, je lui adressais alors un sourire amusé et lui répondit dans un petit rire.
« Oh. La torture n'avait pas l'air de lui être si désagréable... »
Il ouvrit alors la porte et s'effaça, me permettant d'entrer dans le bureau. M'asseyant suite à son invitation, je l'observais chercher après des documents dans ses multiples dossiers. Je ne m'étonnais pas de cette quantité, ayant eu à plusieurs reprises l'occasion de voir des hommes d'affaires débordés de cette tâche. Mais bien souvent cette tâche de préparer les dossiers pour les différents rendez-vous de la journée était confiée à l'une ou l'autre secrétaire. Je restais silencieuse, jusqu'à ce qu'il reprenne de lui-même la parole. Je lui répondis, toujours le sourire aux lèvres.
« De même Monsieur Schaeffer. Je suis relativement surprise que vous me receviez personnellement. Généralement on m'envoie plutôt auprès des responsables du département informatique de la société. »
Je le regardais alors de haut en bas, le sondant presque. Peut-être en connaissait-il plus qu'il ne le laissait entendre. Mieux valait préparer la carte de la prudence. La probabilité qu'il m'associe au pirate était trop faible. Surtout que s'il avait eu les compétences techniques suffisamment avancées, j'aurai très certainement rencontré plus de difficultés à pirater les données de son entreprise.
Spoiler:
C'est un peu court, mais j'espère que tu aimeras quand même
Matthew Schaeffer
Messages : 582 Date d'inscription : 26/09/2017
Feuille de Personnage Arme(s): Une épée se transformant en chevalière / un pistolet semi-automatique avec des balles de bronze / un poignard en bronze céleste Familier(s): Objet(s):
Matthew n’échappait pas aux stéréotypes, aussi, il était très surpris de se trouver en face de cette jeune femme. Lorsqu’on lui avait parlé d’une informaticienne avait plutôt imaginé une femme à l’allure plus… Moins féminine. Ce n’était cependant pas pour lui déplaire. Quitte à venir travailler alors qu’il ne le devrait pas, autant que ce soit plaisant. Aussi, il ne se gêna pour glisser un regard discret – et niveau discrétion, il était plutôt entraîné - aux jambes interminables de la spécialiste. Elle lui offrit un sourire amusé, et même un rire. « Oh. La torture n'avait pas l'air de lui être si désagréable... » Matthew rit à son tour. Il pardonnait à son stagiaire. Néanmoins, il ne manquerait pas de se moquer gentiment de lui. « Oh, et bien, je reste persuadé que ma vieille concierge n’aurait pas trouvé ça désagréable non plus. »
Il finit par enfin trouver les bons dossiers, sous le regard scrutateur de Ceuran. Il ignorait pourquoi, mais sa manière de le fixer était presque dérangeante. « De même Monsieur Schaeffer. Je suis relativement surprise que vous me receviez personnellement. Généralement on m'envoie plutôt auprès des responsables du département informatique de la société. » Matthew lui sourit poliment. A vrai dire, sa secrétaire le lui avait conseillé, mais, il avait refusé. Il était nouveau ici, et il voulait montrer qu’il s’impliquait dans l’entreprise. Il n’était pas très présent à cause de la Résistance donc, il voulait montrer que pour une fois, il pouvait faire les choses par lui-même, et ne pas déléguer. « Et bien, la santé de mon entreprise me tient trop à cœur pour que je puisse déléguer et je tiens à m’assurer que ce problème sera réglé comme il se doit. Mais partout, l’on m’a dit que vous êtes la meilleure. »
Il se laissa aller contre le dossier de son fauteuil et sortit son ordinateur avant de le faire glisser vers Ceuran. « Voyez-vous, le pirate me demande une rançon qui coûtera certainement moins chère que vos services. Mais je suis beaucoup trop fier pour payer, donc vous voilà. » Il lui sourit. « Je suis convaincu que le problème ne vous résistera pas alors, je propose qu’on parle de la somme que je vous dois. » Il lui fit un sourire amusé. « Je sais que vous allez me dire qu’habituellement, les patrons ne discutent pas personnellement du règlement de vos services mais que voulez-vous ? Pour votre plus grand malheur, c’est à moi que vous avez à faire.»