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| Wake up the storm, breath on your destiny × ft Lys | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Wake up the storm, breath on your destiny × ft Lys Sam 30 Sep - 11:30 | |
| Cela faisait déjà plusieurs semaines que Alejandro avait fait ses recherches sur cette fille. En fait, il avait commencé son enquête sur les sangs mêlés sans trop savoir réellement sur quoi il allait tomber. Il avait épluché des centaines d’articles qui parlaient d’étranges phénomènes, des humains qui avaient vu d’autres humains lancer des pouvoirs magiques contre des bêtes féroces, voire contre d’autres - supposés - humains. Il avait aussi lu quelques discussions à propos de personnes qui auraient été traumatisées par ces visions d’horreur. Les psychanalystes étaient totalement impressionnés par ces phénomènes et avaient du mal à trouver une explication rationnelle face aux troubles de ces victimes. Il existait aussi des articles étranges, tirés de magazines très peu lus, qui recensaient toutes les théories sur ces phénomènes anormaux. On y trouvait même des photomontages absurdes avec des personnages qui avaient un torse humain et des tentacules à la place des jambes. Si on oubliait les photographies, les articles étaient en soi très intéressants. Ils valaient véritablement d’être lus.
En épluchant tous ces magazines, Alejandro était tombé sur des interviews de patients internés à l’hôpital psychiatrique. Ils décrivaient des adolescents, l’air tout à fait normaux, trancher la tête à des sortes de monstres volants. D’autres parlaient d’employés au comportement assez étranges, aperçus notamment dans des bars ou dans d’autres commerces. Une vieille femme avait parlé d’une jeune femme aux cheveux blonds qui travaillaient dans un bar dont le nom n’était pas cité. Elle évoquait une serveuse douteuse, aux comportements étranges, comme si elle était possédée. Absurde. D’ailleurs, même le magazine se riait de cette personne âgée , qui cherchait à expliquer ce phénomène en parlant de paranoïa. L’existence de ce monde mélangé au nôtre serait peut être issu de l’imagination des personnes atteintes de troubles mentaux… Pourquoi voyaient-ils tous la même chose ? Le magazine ne l’expliquait pas.
Mais la psychanalyse, le chilien s’en fichait. Ce qu’il voulait, c’était rencontrer ces gens étranges. Alors en reprenant les mots de la vieille femme, Alejandro s’était mis à faire tous les bars de New York à la recherche de cette fille qui paraissait être si étrange. Après des mois de recherche et de désespoir, il avait fini par tomber dans un endroit presque insalubre où des hommes baraqués buvaient leur grand verre de bière. Le journaliste entra dans le bar et chercha des yeux la jeune fille en question. Il s’attendait probablement à une nouvelle déception. Pourtant, cette fois ci, il avait eu de la chance. Au loin, il apercevait une petite blonde, qui se voulait être discrète et qui correspondait parfaitement à la description tirée du magazine. Alejandro se dirigea vers elle, avec un léger sourire.
- Bonjour mademoiselle, puis-je avoir une tasse de café ?
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| | | | Sujet: Re: Wake up the storm, breath on your destiny × ft Lys Jeu 9 Nov - 14:49 | |
| Une fichue machine. Voilà ce qu'elle était. Une vile et fichue machine qui trônait devant moi, fière de ne pas vouloir fonctionner avec moi. La bestiole était têtue, comme toutes celles de ce genre. Un bijou hight-tech dégotée par le patron. Sans doute qu'elle était tombée du camion, mais les machines comme elles étaient les pires. Bizarrement mon malheur technologique ne s'étendait pas seulement aux téléphones ni aux ordinateurs, mais bien à tout une panoplie de machines. A croire que la personne qui m'avait jeté un le laissait s'étendre à tout un rayon, histoire de masquer un peu les traces. Mais qu'importe, ma théorie du complot n'était pas fondée. J'appuyais à nouveau sur un bouton, cherchant à créer l'expresso qui m'avait été demandé, mais aussitôt une désagréable petite décharge se propagea le long de mon doigt, comme bien souvent. Je reculais aussitôt et lâchait entre mes dents un "Joder" plus ou moins élégant, quand on connait la signification de ce juron espagnol, quoi que pas le plus violent ... Dans un soupir, je me résignais à changer de machine. Tant pis, le client devrait attendre encore un peu pour avoir son café, mais pour l'instant il semblait bien plus occupé à draguer la bimbo à côté de lui. Bien.
Un moment passa avant que la tasse ne fut prête, et l'homme fut servit. Pourtant quelque chose me disait qu'il n'y toucherait pas, vu la soudaine alchimie entre le duo. Il ne fallait pas être devint pour savoir qu'il s'agissait d'une future histoire d'un soir, comme souvent dans ce bar. Avec un demi-sourire, je retournais à ma place, derrière le comptoir, les bras croisés et le dos appuyé contre le mur. Mon répit ne dura pas longtemps, puisque la porte de l'établissement s'ouvrit et qu'un homme rentra et fini par s'avancer.
"Bonjour mademoiselle, puis-je avoir une tasse de café ?"
Je hochais la tête avec un sourire, comme pour répondre à celui que l'homme affichait. Me retournant, je jugeais un instant la nouvelle machine avant de ma rabattre sur la plus vieille, plus traditionnelle et moins technologique. Je lançais la fabrication du café demandé et fit demi tour, face au client.
"Excusez moi, il faudra attendre quelques instants. Désirez vous autre chose ?"
Encore tout sourire comme à mon habitude finalement, je détaillais légèrement l'homme du regard. Il était clairement plus élégant que les autres lourdauds habitués, ce qui - je l'avoue - me perturbais quelque peu. Clairement, je ne savais pas ce qu'il venait faire dans un bar aussi mal famé que celui-ci.
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| | | | Sujet: Re: Wake up the storm, breath on your destiny × ft Lys Mar 2 Jan - 9:43 | |
| Alejandro se trouvait dans ce bar miteux où toutes les personnes qui l’occupaient ressemblaient à des gagnsters tout droit sortis des films tournés dans le Bronx. Le journaliste n’avait pas l’habitude de traîner dans ce genre d’endroit mal famé. Sa touche vestimentaire et son regard gêné qu’il affichait lorsqu’il entrait dans ce type de bars confirmait sa répulsion pour les classes émancipées. Il n’aimait pas toutes ces personnes qui ne savait que manifester leurs soucis par la violence, il les trouvait totalement ridicules même. Peut être que cette aversion était une conséquence des maux de son passé. Son éducation dans les écoles délabrées de la banlieue de Santiago du Chili l’avait profondément marqué. Tous ces jeunes qu’il avait croisé ne fonctionnaient que par la violence, elle-même nourrie par pauvreté et la souffrance qu’ils vivaient au quotidien. Le jeune homme lui même n’était pas très riche mais il n’avait jamais véritablement agis par la violence. Tout ce qu’il désirait, était de se sortir de cette précarité, en utilisant ses capacités personnelles, plutôt que de rester coincé dans la violence de la pauvreté. Et il s’en était sorti. Son mépris n’était là que parce qu’il avait réussi, contrairement aux autres.
Le journaliste s’amusait à détailler la jeune serveuse. À l’inverse de ce que décrivait cette grand mère dans le magazine, elle ne semblait pas spécialement étrange. Il allait commencer à croire que cette femme était sénile et que ces recherches n’avaient servi à rien. À part être super mignonne, cette fille n’avait pas l’air d’avoir commis d’autres crimes.
- Excusez moi, il faudra attendre quelques instants. Désirez vous autre chose ?
Alejandro afficha un petit sourire. Il hésitait clairement à quitter ce bar. Mais en plus de ses intérêts professionnels, c’était le joli petit minois de la serveuse qui le forçait à rester cloué sur sa chaise. En plus, son instinct de journaliste lui disait de ne pas bouger. Après tout, il n’était là que depuis quelques minutes, il ne pouvait faire de conclusions aussi hâtives. Alors en attendant son café, il s’amusa à observer les moindres faits et gestes de la petite blonde en espérant que quelque chose pouvait trahir son identité. Puis une fois, son café servi, l’argentin lui dit:
- Bon en fait, j’aimerais vous parler. Je m’appelle Alejandro et je suis journaliste. Récemment, je suis tombé sur un article un peu étrange qui avait l’air de vous concerner et j’aimerais simplement en discuter avec vous. Est-ce que vous auriez quelques instants à me consacrer ?
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| | | | Sujet: Re: Wake up the storm, breath on your destiny × ft Lys Dim 21 Jan - 22:31 | |
| C'était drôle de voir cet homme au milieu de tous les autres ici, ces habitués à la drôle de mine qui d'ailleurs étaient la plupart du temps plus toutes nettes. Un hématome par-là ou une lèvre fendue par-ci. Sans parler de la façon dont il était habillé, nette et propre, contrastant largement avec les drôles de guenilles que portaient les habitués. Je n'étais pas du genre à faire une quelconque différence entre les genres des personnes et leurs différentes catégories sociales, mais j'avoue qu'ici la scène été plutôt risible. J'en venait même à me ordre l'intérieur de ma joue afin de ne pas sourire. Même l'homme en face de moi devait percevoir le contraste. On sentait qu'il n'était pas à sa place et que s'il avait pu partir, il aurait rapidement prit ses jambes à son cou. Et pourtant une certaine sympathie se peignait sur son visage, et le sourire qu'il m'adressait me soufflait qu'il ne devait pas bien être méchant. Mais qu'est-ce qu'un homme de son genre faisait dans un bar comme celui-ci ?
"Bon en fait, j’aimerais vous parler. Je m’appelle Alejandro et je suis journaliste. Récemment, je suis tombé sur un article un peu étrange qui avait l’air de vous concerner et j’aimerais simplement en discuter avec vous. Est-ce que vous auriez quelques instants à me consacrer ?"
Journaliste. Soudainement tout mon corps se raidit. Un instant, la mine sympathique que j'avais l'habitude d'afficher me quitta et je tentais de la cacher en me retournant vers ma fameuse et vieille machine un café que je lançais. Si elle avait été rapide, j'aurais eu le droit à un peu plus de répit, mais sa lenteur aurait pour moi était bien trop suspecte. Un léger sourire forcé se dessina alors sur mes lèvres. J'espérait ne pas être trop suspecte pour ce journaliste, cet Alejandro. Si jamais il découvrait ma condition d'immigrée clandestine et qu'il se ventait d'avoir fait une telle découverte, j'étais bonne pour repartir à la frontière avec mes affaires sous le bras, voire pire. Je n'existais même pas. Pour tous, Lys Zapatero n'était même pas née. L'envie de liberté de ma mère s'était aussi manifesté ici : elle ne volait pas seulement que au dessus des océans, mais aussi au dessus des lois. Enfin, je me retournais afin de faire face à Alejandra qui venait de mettre abusivement un pied incertain dans ma vie privée. Essayant de paraître la plus décontractée possible, je m'accoudais au comptoirs, tandis que la machine derrière moi travaillait laborieusement.
"Je dois pouvoir vous trouver quelques bonnes minutes (j'affichais une moue légèrement timide mélanger à un sourire). La machine n'a pas le premier prix de la rapidité."
Une petite blague - bien que maladroite - afin de détendre l'atmosphère. A moins que ça ne soit pour me détendre moi ? J'avais bien entendu le mot "étrange", mais il était sorti de mon esprit tant je le trouvais ridicule me concertant. Ce qui m'inquiétait était que si un journaliste venait me voir, d'autres frapperaient bientôt à ma porte. J'avais déjà un secret, et voir cet homme ici creusait un peu plus ma tombe. Et comme si les choses n'étaient pas déjà si tendues pour moi, depuis son bureau la voix du big boss résonna :
"Lopez, je te paie pas à parler !"
Lopez, nom d'emprunt choisi par mon colocataire, fervent créateur de faux papiers en tous genre. Nom de famille à consonance latino et dont la popularité n'était pas moindre. Avec mon léger accent et ma tête de madame tout le monde, il m'allait comme un gant, et sa simplicité ne faisait tiquer personne. Un sourire gêné et j'attrapait une lavette au bord de l'évier, m’écorçant d'effacer les douteuses taches à portée de main mais qui parsemaient un peu partout plan de travail et comptoir. Mon attention restait néanmoins toute posée sur Alejandro.
"Alors, qu'est-ce que vous voulez savoir ?"
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