Bonjour et bienvenue sur Filiorum ex Deorum ! Inspiré des romans de Rick Riordan, ainsi que des films, le forum reprend la saga Percy Jackson. Viens vite nous rejoindre, qu'est ce que tu attends ?
Filiorum ex Deorum
Bonjour et bienvenue sur Filiorum ex Deorum ! Inspiré des romans de Rick Riordan, ainsi que des films, le forum reprend la saga Percy Jackson. Viens vite nous rejoindre, qu'est ce que tu attends ?
Les nouveautés du mois de juillet sont par ici ! ♥
La Résistance est réouverte!
Venez participer aux trois events de l'été pour faire avancer l'intrigue! Ici pour la Colonie, là pour la Résistance et enfin ici pour les mortels et divinités ! ♥
Les groupes à privilégier sont: les Chasseresses, les Créatures et les Mortels ! ♥
New York. Les Etats-Unis. Ces grands immeubles à petite surface. Ces rues débordantes de personnes, quelque soit l'heure du jour ou de la nuit. Ce n'était pas particulièrement le meilleur endroit du monde, je l'admets bien volontiers. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours préféré les températures négatives. Bien entendu, cela restait fréquent en hiver, et ce n'était pas pour me déplaire. Et ce matin, les rayons du soleil filtraient à travers la fenêtre de ma chambre. Cette pièce qui m'avait vu grandir depuis mon plus jeune âge. Mes consoles étaient toujours là. J'en avais passé des heures avec ces manettes en main. Peut-être bien était-ce déraisonnable. Me laissant tenter, j'acceptais l'idée d'en rallumer une ce soir. Histoire de voir si je n'étais pas trop rouillé après ces deux dernières années.
Moins de deux heures plus tard, j'entrais dans l'entreprise Stark pour une longue journée de travail. Très longue. Non pas que je n'aimais pas ce que je faisais, mais l'ambiance n'était pas terrible. J'aurai préféré une relation un peu plus neutre avec mes nouveaux collègues, une relation plus ... professionnelle. D'un côté, il y avait ceux qui étaient désagréables et qui ne manquaient que très rarement l'opportunité de me rabaisser, me rappelant leurs nombreuses années d'expérience ou encore les nombreux articles dont ils étaient les auteurs. Peut-être étaient-ils jaloux qu'à mon âge ils n'étaient pas encore embauchés dans un service de recherche ? De l'autre côté, à l'extrême, il y avait ceux qui étaient trop gentils pour que cela ne paraisse pas hypocrite, faux. Ils avaient tout à gagner à se montrer sympathiques avec moi. Après tout, j'étais le fils du grand patron. Quoiqu'il en soit, peu importe dans laquelle des deux catégories ils se trouvaient, je ne les portais pas spécialement dans mon coeur. J'avais hâte d'être envoyé en mission à l'extérieur. Au moins aurais-je de vrais contacts professionnels.
Le temps que l'ordinateur démarre, je me préparais une tasse de café tout en relisant mes notes inscrites sur le tableau blanc. Ce dernier représentait un véritable atout par rapport à l'organisation que j'avais lorsque j'étais encore étudiant. Avant, j'étais obligé d'étaler de nombreuses feuilles sur mon bureau afin d'avoir chaque élément important sous les yeux et garder une vue d'ensemble du projet. Ce qui finalement ne me laissait que très peu d'espace pour travailler à mon aise. Mais grâce à ce tableau, je pouvais reporter tous ces éléments clés ailleurs que sur mon espace de travail. En un simple coup d'oeil j'avais vue sur tous les détails et je gardais à disposition sur une surface adéquate pour continuer mes travaux.
Toutefois, ce matin je ne me sentais pas trop inspiré par mon boulot. Me levant de ma chaise, je me tournais vers l'unique fenêtre de mon bureau et allais poser mon front contre la parois froide du double vitrage, tournant ainsi le dos à la porte. J'observais les passants en bas de la rue, ressemblant à des centaines de fourmis affairées à faire des vas et viens. J'aimais observer la nature. En regardant bien, on y retrouve plein de processus intéressants à reproduire dans nos technologies. En recherche, il est même fréquent d'essayer d'imiter ce que la nature nous apporte comme enseignements. Mais ces observations étaient plus difficiles à réaliser dans une grande ville comme celle-ci. Mes souvenirs commençaient à se perdre dans la toundra russe lorsque j'entendis un bruit sourd et régulier. Quelqu'un frappait à ma porte. Sans prendre la peine de me retourner, je me contentais simplement de répondre.
Depuis quelques temps, Leslie avait une sensation de déjà-vu qui la titillait. Et pour une fois, ce n'était pas sa petite voix intérieure qui lui parlait. Mais quand Thomas, son paternel, lui avait demandé de venir au siège de l'entreprise familiale, cette sensation s'était renforcée. Comme si quelque chose qui lui avait manqué revenait combler un vide.
Elle avait donc laissé un message à Matthew en lui expliquant qu'elle reviendrait pour le soir, devant faire une course, et s'était rendue au siège de l'entreprise où son père l'attendait de pied ferme. Il l'avait ensuite emmenée dans son bureau, pour faire le point sur son emploi auprès de l'entreprise Schaeffer, et Leslie avait expliqué par le menu tout ce qu'elle faisait comme comptable. Et en voyant le sourire qu'affichait son père, elle s'était dit qu'elle avait réussi à le rendre fier. Mais pas que.
Quand elle eût terminé, Thomas se leva et se plaça à côté d'elle :
J'ai une surprise pour toi. Ferme les yeux et prends ma main.
Leslie s'exécuta, prenant la main de son père comme quand elle était enfant, et fut guidée dans le dédale de couloirs qui les amenèrent jusqu'à une porte parfaitement opaque. La petite voix de Leslie était restée muette tout au long de la déambulation, signe qu'il n'y avait pas de raison de s'inquiéter, mais la magicienne ne pouvait pas s'empêcher de se demander ce qui l'attendait derrière cette porte.
Une voix masculine se fit entendre derrière la porte après que Thomas eût toqué, les invitant à entrer. Le patriarche se tourna vers Leslie et lui sourit en désignant la porte :
C'est pour toi. Profites-en au maximum.
Et il ouvrit la porte avant de s'effacer, laissant Leslie seule face à un jeune homme qu'elle ne reconnut pas de suite. Cheveux presque blancs, élancé, un petit air arrogant sur le visage... C'était lui. Adrian. Son jumeau qu'elle n'avait pas revu depuis qu'il avait quitté la Colonie avant elle. Le souffle court, elle s'approcha de lui et posa sa main sur sa joue avant de murmurer :
Adrian... Ça fait longtemps...
Et elle resta ainsi pendant quelques secondes, avant de se jeter dans les bras de son frère et d'y pleurer à chaudes larmes. C'était trop beau pour être vrai, mais c'était bien lui, son cœur en était persuadé.
Sujet: Re: Retrouvailles et Reconstruction (ft. Leslie) Dim 4 Mar - 0:46
♦
♦
♦
♦
♦
♦
♦
Retrouvailles et reconstruction
Adrian StarkLeslie Stark
Le chiffre trois possède beaucoup d'importance dans la vie des hommes. Beaucoup de concepts et de notions se groupent par trois. Le temps se divise en trois. Le passé, le présent et l'avenir. La course du soleil au fil d'une journée se compose d'un matin, d'une après-midi et d'une soirée. Nous naissons, nous vivons et nous mourrons. Enfant, adulte et vieillard. A nouveau trois étapes distinctes. Sur le plan divin, notre vie ne tient qu'à un fil tissé, déroulé et finalement coupé par les trois Moires que sont Clotho, Lachésis et Atropos. Mais le temps n'est pas la seule notion qui se subdivise souvent en trois. L'espace visible se décompose en trois dimensions spatiales. Et en nous réduisant à l'infiniment petit, nous ne retrouvons que trois bases azotées de l'ARN au sein de l'ADN. Dans la construction, il est reconnu que les formes triangulaires sont les plus solides. Un trépied dispose d'un meilleur équilibre qu'une chaise. Et même outre-Pacifique, ce chiffre est symbole de la vie. Trois. Le père, la soeur et le frère. Trois. Thomas, Leslie et moi.
Trois coups frappés à la porte. Trois secondes de battement. C'était tout ce qu'il avait fallu pour qu'une partie de cette flamme qui s'était éteinte ne se ravive. « Ça fait longtemps », trois mots qui ne résumaient que trop bien la situation. J'avais été incapable de réagir lorsque j'ai vu ma soeur entrer dans mon bureau. Je ne savais absolument pas quoi lui dire lorsqu'elle avait posé sa main sur ma joue. Mon premier geste se posa lorsqu'elle fondit en larmes contre moi. D'un bras, je l'enlaçais par la taille, posant ma main dans le creux de ses reins. De l'autre, je glissais mes doigts dans ses cheveux. Et ainsi je resserrais mon étreinte autour de Leslie, sentant les larmes me monter aux yeux, mais sans jamais couler.
Je fus soudainement projeté une bonne dizaine d'années en arrière. Pour la première depuis plusieurs jours, j'attendais avec impatience dans le salon que mon père soit rentré. J'avais passé les derniers temps dans ma chambre, boudant Thomas. Ce dernier m'interdisait formellement de l'accompagner à l'hôpital. Pourtant ma soeur s'y trouvait. Je ne savais plus dire combien de jours s'étaient écoulés depuis que nous avions appris son agression. Mais je savais qu'elle devait revenir ce jour-là. C'était la raison pour laquelle le retour du paternel était tant attendu. A vrai dire, ce n'était pas lui que j'attendais. Mais Leslie.
Lorsqu'elle fit son entrée, ce n'était pas elle qui s'était jetée sur moi. Mais l'inverse. Je l'avais saisie dans mes bras, une main dans le bas de son dos, l'autre dans ses cheveux. Et elle avait pleuré à chaudes larmes. Je ne me souviens plus si j'avais également pleuré, mais je sais que je m'étais promis de ne plus jamais la laisser sans défense. Mais j'avais à nouveau échouer quelques jours plus tard, devant l'entrée de la Colonie. Et les années passèrent. Et pour la troisième fois, je la laissais. Je quittais le pays qui nous avait vu grandir tous les deux.
De retour au présent, nous nous retrouvions, pour la troisième fois. Mais il n'y aurait plus de retrouvailles. Car j'avais pris la décision de ne plus être absent pour elle. La berçant doucement contre moi, je me contentais simplement de murmurer.
« Tu m'as manqué Les'... »
Je profitais de ce contact avec ma soeur, de cette intimité. Bien que mon séjour en Russie ait été bénéfique pour moi, il avait laissé un trou béant dans mon coeur. Un trou de la forme de cette fille d'Hécate, qui n'avait pas besoin d'user de sa magie pour faire mon bonheur. Les secondes passèrent. Peut-être même les minutes. Lorsque les sanglots de la jeune femme s'estompèrent, je relâchais mon étreinte et me décollais doucement d'elle, lui souriant. Et, glissant une de ses mèches derrière l'oreille, je repris la parole.
« Alors ? Quoi de neuf ? »
Et c'est en apercevant une petite tâche d'humidité sur l'épaule de ma soeur jumelle que je me rendis que, finalement, mes larmes aussi avaient coulé...
Invité
Sujet: Re: Retrouvailles et Reconstruction (ft. Leslie) Dim 4 Mar - 13:01
Retrouvailles et Reconstruction
Feat Adrian
La première fois que Leslie avait pleuré dans les bras de son frère, c'était quand elle revenait de l'hôpital après son agression. Soulagée de n'avoir rien de grave mais sous le choc des événements dont elle avait été victime. Cette fois-ci, elle pleurait de nouveau, mais de joie de retrouver celui qui manquait à son équilibre.
Elle ne broncha pas, continuant à sangloter doucement, quand Adrian, qui l'avait prise contre lui, la berça doucement en murmurant :
Tu m'as manqué Les'...
Elle se contenta de serrer un peu plus fort Adrian contre elle, alors que ses sanglots s'estompaient doucement mais sûrement. Le tout sous le regard bienveillant de leur père qui était resté dans l'encadrement de la porte du bureau. Ils finirent par se séparer quand les sanglots de Leslie se tarirent, Adrian remettant une mèche de cheveux de sa sœur derrière son oreille en souriant avant de reprendre :
Alors ? Quoi de neuf ?
Leslie mit un peu de temps à répondre, finissant de sécher ses larmes, remarquant qu'Adrian avait dû pleurer un peu lui aussi - sans le montrer notamment avec le ton employé - et reprenant ses esprits pour se faire à l'idée qu'il était bien de retour, espérant que cette fois ce serait pour de bon. Elle resta ainsi silencieuse quelques instants avant de souffler :
J'espère que tu as du temps devant toi, nous avons beaucoup de choses à nous dire.
Elle esquissa un sourire avant de se tourner vers son père, les yeux encore brillants :
Depuis quand...?
Depuis quelques jours, ma chérie, mais je voulais d'abord que ton frère se repose un peu après tout ce temps, répondit Thomas en souriant et s'approchant du duo. Et puis, toi-même, tu semblais assez occupée vu ce que tu me disais chaque fois que nous discutions, je suis ravi d'ailleurs que ton emploi te plaise et t'occupe régulièrement. Mais pour fêter le retour d'Adrian, ce soir, je vous propose... Un plateau repas à la maison, comme dans le bon vieux temps !
Et Leslie éclata franchement de rire à l'annonce de son père ; quand ils étaient enfants, Thomas étant un piètre cuisinier, il avait embauché un majordome qui veillait à leur servir d'excellents repas, mais il leur arrivait régulièrement de contourner les recommandations et de se faire des plateaux repas dans le salon, parfois devant un film ou en discutant de tout et de rien. Et là, la boucle était bouclée, ou presque. Elle se tourna vers son frère et, souriant franchement, lui lança :
J'sais pas ce que tu en penses mais moi je suis totalement pour !
C'est là qu'elle se rendit compte que les événements récents avaient failli lui faire perdre sa part d'enfance... Mais elle n'y songerait pas, pas ce soir.
Sujet: Re: Retrouvailles et Reconstruction (ft. Leslie) Lun 19 Mar - 0:59
♦
♦
♦
♦
♦
♦
♦
Retrouvailles et reconstruction
Adrian StarkLeslie Stark
Probablement avais-je déjà été la cause des larmes qu'avait versé Leslie par le passé. Au moins cette fois-ci, ce n'était point des larmes de tristesse, mais des larmes de joie, peut-être même de soulagement. Là se trouvait mon avis. La seule certitude que j'avais, c'était que, pour moi, c'était un bonheur immense que de retrouver ma soeur après ces deux années sans la voir. Je la regardais avec tendresse alors que j'étais en train de replacer délicatement l'une de ses mèches de cheveux. Quoi de neuf ? Bien entendu, j'avais déjà ma petite idée sur une partie de ces nouveautés. Mais elle ne savait pas que j'étais déjà au courant de certaines choses. Toutefois, si elle n'abordait pas le sujet de la Résistance d'elle-même, je ne le ferai pas non plus, pas aujourd'hui. Mais nous ne pourrons pas éviter ce sujet éternellement. Il le faudrait tôt ou tard. Je refusais de porter un jugement sur les activités de la Résistance sans avoir entendu l'autre version des faits.
« J'espère que tu as du temps devant toi, nous avons beaucoup de choses à nous dire. »
« Je ne compte pas repartir de si tôt, on a tout le temps que tu souhaites frangine ! »
Lorsqu'un sourire s'étira sur son visage, je sentis mon coeur se serrait dans ma poitrine. Parfois, ce sont les petites choses qui nous font mieux apprécier notre quotidien. Et, en le revoyant à cet instant, je compris à quel point m'avait manqué ce sourire, qu'elle était la seule à pouvoir adresser. C'est que lorsqu'elle se retourna que je remarquai la présence de notre paternel, qui était resté dans l'encadrement de la porte. En quelques enjambées, ce dernier nous avait déjà rejoint, expliquant par la même occasion à Leslie que j'étais revenu seulement quelques jours plus tôt, mais qu'il n'avait pas cherché à nous réunir directement, d'une part pour me laisser le temps de retrouver mes marques et, d'autre part, pour ne pas la perturber dans son planning qui semblait particulièrement chargé.
« ... Mais pour fêter le retour d'Adrian, ce soir, je vous propose... Un plateau repas à la maison, comme dans le bon vieux temps ! »
Ces paroles prononcées par Thomas provoquèrent un éclat de rire de la part de Leslie. C'est vrai que cela remontait à plusieurs années désormais. Je ne gardais que de bons souvenirs de ces moments passés tous les trois, en famille. Des souvenirs flous, certes, mais excellents de par l'euphorie qu'ils nous avaient apporté en ces moments. Cette famille s'avérait probablement être la chose la plus précieuse que je détenais. Et j'étais bien décidé à la protéger et à la chérir comme mon plus grand bien. Car elle était mon plus grand bien.
Au plus profond de moi, je parvenais encore à visualiser en partie certains de ces vestiges du passé. De notre passé. Leslie et moi n'étions alors encore que des enfants vivant pleinement leur innocence. Nous étions installés dans le canapé, un plateau repas sur les genoux. Je ne saurais plus dire quel film passait à ce moment à la télévision. Nous étions bien trop occupés à nous taquiner l'un l'autre et à rire aux larmes que pour nous concentrer sur ce qui se passait à l'écran. Thomas, quant à lui, essayait tant bien que mal de pousser à manger correctement, jusqu'à ce que je lui envoie une boulette de purée au visage. J'avais initialement voulu viser ma soeur, mais malencontreusement, le morceau de nourriture avait volé sur une trajectoire bien trop élevée, lui permettant ainsi de surpasser ma jumelle pour atterrir sur le paternel. Au lieu de se fâcher, il avait ri, provoquant ainsi l'hilarité générale.
Peu à peu, ces images de bonheur s'estompèrent, laissant doucement la place à une longue étendue d'eau. Une silhouette s'apparentant à celle d'une femme se tenait debout non loin du rivage, les pieds dans l'eau. Le liquide se mouvait de manière anormale, comme si elle se soumettait à la volonté d'une autre entité. A la volonté de cette femme que je devinais être une néréide par sa beauté.
Ce souvenir que je ne me rappelais avoir possédé un jour s'effaça lorsque la mélodie jouée par la joie dont été imbibée la voix de ma soeur parvint à mes oreilles.
« ... tu en penses mais moi je suis totalement pour ! »
Il me fallut un bref instant, un battement de cils, pour me rappeler le sujet de notre conversation et chasser cette pensée tant inattendue qu'inadéquate à la situation. Le plateau repas. Je rendais à Leslie son sourire en posant une main sur son épaule, puis tournais le regard vers Thomas.
« Du moment que c'est pas toi qui cuisine, je suis partant ! J'éviterai de te lancer de la purée en visant Leslie ! »
Et sur ce, j'éclatais de rire à mon tour, bien que quelque part au fond de moi, je me doutais que je n'aurai probablement pas les réponses à mes questions aujourd'hui. Mais soit. Et si j'essayais simplement de profiter des retrouvailles avec ma famille ? Me séparant doucement de ma soeur, je retournais vers mon bureau, et commençais à éteindre l'ordinateur fraichement allumé.
« Je crois qu'une journée de congé improvisée s'impose, non ? Je serai curieux de voir ce qui a changé sur les deux dernières années, si tu vois ce que je veux dire Leslie... »
J'achevais ma suggestion d'un clin d'oeil complice envers cette dernière, espérant qu'elle comprenne que je parlais de tous ces petits coins dans lesquels nous avions pour habitude de nous rendre tout au long de notre vie. Nous replonger dans notre passé pourrait s'avérer particulièrement intéressant dans le sens où les souvenirs nous permettrons de retrouver plus rapidement cette complicité qui nous liait tant il y a un peu plus de deux ans. Bien entendu, je ne doutais pas que notre amour fraternel n'ait été altéré, mais nous avions tout deux changés, et beaucoup de temps était à rattraper...
Dernière édition par Adrian Stark le Jeu 3 Mai - 21:59, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Retrouvailles et Reconstruction (ft. Leslie) Lun 19 Mar - 11:22
Retrouvailles et Reconstruction
Adrian assura qu'il n'avait pas l'intention de repartir de sitôt, ce qui soulagea Leslie d'un grand poids. En ce moment, elle avait besoin de soutien moral, et si elle était très soutenue par ses proches Résistants, elle n'était pas contre le fait que sa propre famille puisse faire de même. Elle serra fort la main de son frère pour le remercier d'être revenu, pas forcément pour elle, mais il était là, c'était le plus important.
Quand Thomas proposa le plateau repas, comme dans le bon vieux temps, Leslie marqua son approbation et attendit une réponse, qui tarda un peu tant Adrian semblait perdu dans ses pensées. Il finit par se tourner vers leur père et lui lança :
Du moment que c'est pas toi qui cuisine, je suis partant ! J'éviterai de te lancer de la purée en visant Leslie !
Et il éclata de rire, suivi de Leslie qui se remémora l'attaque de purée quand ils étaient enfants, un bon moment passé en famille. Il s'écarta de sa sœur, qui le lâcha presque à contrecœur, et s'approcha de son ordinateur pour l'éteindre avant de reprendre :
Je crois qu'une journée de congé improvisée s'impose, non ? Je serai curieux de voir ce qui a changé sur les deux dernières années, si tu vois ce que je veux dire Leslie...
Leslie capta le clin d'oeil qu'il lui fit et lui répondit par une grimace mêlée d'un sourire, avant de se tourner vers leur père qui continuait de sourire :
Evidemment, fiston. Et promis, c'est pas moi qui ferai la cuisine ce soir. Je pensais commander chinois, ou japonais, ou je ne sais quoi... Mais pas de maison ce soir. Je vous laisse l'après-midi pour décider, profitez-en pour vous retrouver, je retourne finir deux trois trucs et je vous retrouve ce soir à la maison.
Il leur adressa un sourire avant de refermer la porte sans bruit derrière lui, les laissant seuls. Leslie se tourna vers Adrian et, souriante, lui lança :
Sortons, rester enfermée pour moi... C'est moyen, comme plan. Si tu veux on peut aller manger un morceau dehors, y a plein d'endroits où on peut grignoter et discuter tranquillement.
Elle commença à sortir du bureau, comme pour le pousser à la suivre, et se dirigea ensuite vers la sortie. Il faisait beau, plutôt bon, autant en profiter pour se retrouver et se reconstruire...
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Retrouvailles et Reconstruction (ft. Leslie)