1 On sait pas vraiment comment ça marche, si c'est son aura ou bien son caractère insupportable mais Arès a le don de faire enrager les êtres en sa présence. Même la plus pacifique des brebis se prendra à ressentir l'envie d'arracher le visage de son prochain avec ses dents. 2 Le dieu de la guerre entretient une relation enflammé avec la puissante Aphrodite, ce n'est un secret pour personne. Elle est sûrement la seule personne en mesure de comprendre le véritable fond d'une ordure telle qu'Arès. 3 On a tendance à l'oublier mais de part sa naissance Arès se trouve être l'héritier légitime de Zeus au trône de l'Olympe. Bien entendu jamais personne ne l'affublerait d'un tel titre mais c'est un état de fait dont le dieu de la guerre s’enorgueillit bien volontiers.  4 Arès ne s'attache pas souvent aux peuplades humaines, mais s'il est bien une cité qui s'est attiré son affection éternelle c'est bien Sparte, dont il s'est imposé comme le saint Patron. 5 Arès est consumé par une rage continue, inextinguible, qui le pousse toujours plus à blesser autrui au mépris des conséquences. Après tout, il est le maître incontesté des conflits. 6 Il a longtemps pensé que sa fureur était certainement dû à la transmission de la combativité de son père, mais plus le temps passe plus il s'aperçoit que son origine directe pourrait bien être sa harpie de mère. 7 Le guerrier rouge méprise et vomie son frère cadet, Héphaïstos. Bien qu'ils soient complémentaire de par leurs fonctions, rien ne sépare d'avantage les deux énergumènes que l'amour qu'ils portent tous deux pour Aphrodite. Peu partageur, Arès en veut terriblement à son détraqué de frère de lui avoir voler la déesse et se plaît donc à humilier ce dernier en rendant ses ébats avec Aphrodite le plus clinquant possible. 8 Bien qu'il s'apparente bien souvent à une brute, prendre le dieu de la guerre pour benêt sans cervelles serait une grave erreur. Nul ne le surpasse par le fer du fait de sa discipline exemplaire. Le meurtre et le combat sont portés aux nus par l'art du dieu rouge.  9 Sa rivale, Athéna, l'a surpassé à de multiples reprises du fait de son esprit acéré, poussant bien souvent Arès à écumer de rage et de frustration dans la poussière. Elle est à ses yeux sa plus redoutable adversaire et s'emploie, à chacune de leurs confrontations, à déterminer une bonne fois pour toute sa suprématie totale dans l'art de la guerre. 10 Arès est un père incroyablement dur et exigeant vis à vis de ses enfants sangs-mêlés. Il attend de leur part la perfection, la discipline dont les spartiates se firent les maîtres. En ce sens, il cherchera toujours à pousser ses morveux vers l'excellence, vers l'aboutissement de leur talent - en faisant preuve de la pédagogie qu'on lui connait bien entendu.11 Il est difficile de dire si Arès aime ses bâtards mortels. Aime-t-il seulement quelqu'un d'autre que lui-même ? Aphrodite peut être, et encore. Ce qui est sûr, c'est qu'il a bien trop tendance à les considérer comme ses choses, des armes parmi tant d'autres qu'il cherche à affuter pour l'affrontement final. 12 Enfin, on ne saurait conclure sans la colère que voue Arès à son père. Son incompréhension, son dédain et son manque de considération ont creusé un fossé entre les deux olympiens que rien ne saura sans doutes refermer.