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Sujet: Déesses mais amies avant tout ! Mar 24 Juin - 16:04
Déesses mais amies avant tout !
Je me suis longuement demandé qui de l'été ou de l'hiver, je préférais ? Sans doute ni l'un ni l'autre et parfois, je souhaiterais tellement qu'il y ait une troisième grande période où je pourrais choisir de ma vie, être Persephone et rien d'autre que Persephone sans me soucier d'être tantôt la reine des Enfers, tantôt la fille de la déesse de la Terre. Les temps se réchauffaient sur la Terre et nous entrions en période estivale ce qui signifiait que j'allais devoir quitter mon époux et l'antre des enfers pour rejoindre mes parents sur l'Olympe. Les temps se réchauffaient sur la Terre et nous entrions en période estivale ce qui signifiait que j'allais devoir quitter mon époux et l'antre des enfers pour rejoindre mes parents sur l'Olympe. Toutefois, chaque année, c'était le même discours, je n'avais pas le choix. Ça faisait maintenant quelque semaine que je me trouvais à l'Olympe aux côtés de ma mère. J'en profitais pour passer un peu de temps avec mes frères et sœurs bien que nos relations ne soit pas forcément toutes des plus banales. En même temps, être marié au dieu des enfers n'apportent pas une très bonne réputation auprès des autres dieux de l'Olympe. Je trouvais leur jugement un peu dur, mon mari est certes borné, mais il n'est pas forcément méchant. Pour preuve, il fait toujours tout pour assouvir le moindre de mes désirs. Son seul réel défaut si on ne prend pas son caractère de cochon et son lieu de vie, c'est la tromperie. Par Zeus que cet homme aime aller voir ailleurs, surtout quand je ne suis pas auprès de lui. Qu'est-ce que j'ai bien pu lancer de malédiction contre certaine de ses amantes, les plus tenace. J'espérais tout de même qu'il n'aille pas voir ailleurs encore que depuis le pacte des Trois Grands, je n'avais pas grand chose à lui redire, si on m'étais cette rumeur d'une liaison avec Hécate donc je n'y croyais rien à part, j'entends bien. Cloitrer dans mes appartements de l'Olympe, je m'occupais en les décorant à l'aide de diverses plantes et fleurs pour que ce soit plus agréable à vivre. Attelée à ma petite tache personnelle, je ressentais soudainement une sensation bizarre. Tout les habitant de l'Olympe dégage une présence bien à eux et là, je ressentais une autre présence dont j'étais tout aussi habituée et que je pouvais donc repérer aisément. Un habitant des enfers autre que moi était présent dans l'Olympe. Suivant mon instant et l'énergie, je m'approchais de cette présence et plus j'en étais proche plus elle m'était familière. Ce n'était pas n'importe qui, continuant de m'approcher de cette présence, je ne voyais rien. Je n'étais pas étonnée, mon amie, Hécate a toujours bien-aimé se déplacer en étant invisible, mais pour quelqu'un comme moi l'ayant beaucoup fréquentés, je n'étais pas dupé. M'approchant d'elle jusqu'à me sentir juste à côté d'elle, je m'arrêtais subitement prononçant à voix basse, mais clairement et distinctement.
« Bonjour Hécate, bienvenue sur l'Olympe »
Passant une main de mes cheveux récemment coupés jusqu'au épaule comme j'aimais le faire pendant les beaux temps, j'attendais clairement une réponse. Depuis tout ce temps, où je ne l'avais pas vu sans la moindre explication et toutes ces rumeurs qui couraient sur elle, je méritais bien une petite conversation. Et puis, sa présence ici n'était pas sans raison, je m'en doutais bien. J'attendais clairement une conversation avec elle.
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Invité
Sujet: Re: Déesses mais amies avant tout ! Mar 24 Juin - 19:05
Entre stupeur et angoisse, quelle sentiment choisir ?
Rencontre avec Perséphone #1
Ses yeux pleins de malice me réveillèrent en sursaut… Un léger cri s’échappa de mes lèvres alors que je m’essuyais d’un revers de la main des perles de sueurs. Toute frissonnante, je sortis de mon lit bien vide et je me dirigeai d’un pas déterminé vers le grand miroir. Devant mon propre reflet, j’émis un long soupir et je remarquai ce ventre grossir au fils des jours. D’un geste protecteur, je posai avec délicatesse ma main sur mon bidon avant de le caresser avec tendresse. Je pouvais sentir les ondes de pouvoir émanant de cet être divin mais aussi qu’il semblait en bonne santé. J’en fus rassurée, je ne pouvais point aller consulter alors je devais me fier à mes sens et non à un jugement médical. Cela faisait maintenant plusieurs semaines que j’étais disparue et je sentais la recherche amplifiée avec le temps. Chaque jour, je sentais davantage de chiens infernaux ainsi que d’animal mythologique à l’afflux de mon parfum. Je faisais mon maximum pour le dissimuler en restant en contact avec les mortels. Cela me permettait de camoufler mon aura et d’être considérée comme telle. Mon statut de femme enceinte m’octroyait bien des gentillesses de leur part et je ne manquais absolument de rien, enfin… Un être me manquait plus que tout au monde mais le voir serait inconcevable. Je l’aimais tellement que je voulais avant tout sa sécurité et non assouvir mes plus profonds désirs. J’étais si méfiante à l’égard de tout ce qui m’entourait que je m’enfermais dans une bulle dépressive pensant à ce qui m’attendrait après ma cavale. J’avais peur, j’étais terrifiée qu’on puisse me faire du mal ou pire faire du mal à ce petit être. Même si ce n’était pas le bon moment d’avoir un enfant, je ressentais un amour irrationnel à ce bébé. Or, j’eus une sorte d’illumination et un sourire satisfait se dessinait sur la commissure de mes lèvres. Je connaissais à un objet pouvant rendre invisible mon aura. C’était un talisman fait d’ingrédient spécifique comme quelques gouttes du Styx. Mais un problème se dressa devant moi. Le lieu de cet objet ne m’était pas inconnu et j’en eus un frison : l’Olympe. Je devais aller au mont de l’excès et de la perfection pour dénicher dans mes affaires ce précieux artefact. Il pourrait procurer bien des plaisances et rallonger considérablement ma disparition. L’Olympe, un endroit des plus touristiques… Un endroit où se faire remarquer, est la règle numéro un… Un endroit où je pourrais être remarquée et dire adieu à tous mes privilèges.
J’essayais d’avoir une respiration calme et non coupée malgré la pression qui s’emparait de moi. J’avais une mission, une mission des plus périlleuses et je ne pouvais échouer. J’étais la reine de l’invisibilité, la reine des ombres et qui pourrait me retrouver parmi cette foule de gens divins. Je n’en avais pas la réponse et cela accentua ma détermination. Puis, en jetant un regard vers ma création, je ne pouvais y renoncer. J’ajustais avec précaution ma longue cape sombre en cachant au maximum mon visage par la capuche du vêtement. J’émis un dernier long soupir avant de claquer des doigts et de me rendre en un clin d’œil dans une ruelle sombre de l’Olympe. D’un mouvement vif de mon poignard, je m’entaillais ma paume avant de prononcer une parole sombre et de devenir une simple ombre. Aucun son ne pouvait me compromettre, aucun jeu de lumière ne pouvait me rendre visible, seule ma présence obscure noircissait ce tableau olympien. Même si j’étais à la fois une habitante des Enfers, de l’Olympe et des Océans. Je marchais à travers ce dédale de marbre et d’or tout en évitant soigneusement de rentrer dans une quelconque personnalité. Seulement, j’eus ouïe de quelque chose à mon sujet. « Tu connais la nouvelle, cette chère déesse de la magie est introuvable et on dit qu’elle serait enceinte du dieu des enfers car celui-ci ne lui trouve aucune excuse. ». Mes joues s’empourprèrent et je mordis à sang ma lèvre inférieure. Alors ainsi, ils pensaient que j’étais enceinte et que le père était ce cher Hadès. C’était troublants mais ils avaient raison sur quelques choses et étaient près de la vérité. Malgré mes pensées, leur discussion ne tourna qu’autour de moi. « Tu dis n’importe quoi, on dit qu’elle se serait alliée à Chronos. Quelle traîtresse ! ». Mes yeux voulurent sortir de mes orbites. Moi être alliée à Chronos ? Cela sonnait si mal même s’il pourrait me procurer une certaine sécurité face aux trois grands. Cependant, alors que je me faisais un plaisir d’entendre les ragots à mon sujet, une présence me troubla. Je sentais des épines s’enfoncées douloureusement dans ma chair. Mes yeux cherchaient désespérément jusqu’à entrevoir une silhouette des plus familières. Des cheveux bruns descendant sur ses épaules, des yeux noisette et un corps des plus somptueux. C’était… C’était Perséphone. Le pire, c’est qu’elle semblait se diriger droit vers moi et c’était malheureusement le cas. Je crus me vider de mon sang et ses paroles me donnèrent la chair de poule. « Bonjour Hécate, bienvenue sur l'Olympe »
Même si elle les prononça à voix basse, mon cœur s’accéléra. J’étais paniquée malgré que Perséphone soit une personne de confiance. C’était mon amie la plus chère, ma confidente pourtant, je ne lui avais rien dit. Je me sentais minable de ne pas lui faire confiance en ce moment mais je connaissais la raison. C’était la femme d’Hadès et j’avais peur qu’elle ne puisse dissimuler mon secret en sa présence. Puis, les mots de celui-ci me revinrent brusquement. Mais sache que si tu échoues à une de mes trois épreuves, je te tuerais, ni plus ni moins et Hécate deviendrait ma deuxième femme, obligée de m’aimer comme elle t’aime. Comment Perséphone réagirait en apprenant les faits de son cher époux ? C’était déstabilisant mais je ne pouvais cacher la vérité plus longtemps. Après tout, Thanatos était au courant et il était tout aussi proche d’Hadès. Ces personnes ne m’avaient jamais déçu même si c’était une première de désobéir de cette façon à Hadès. Telle une ombre, je me plaçai derrière elle et je lui chuchotais à l’oreille. « Perséphone… Je ne serai bientôt plus la bienvenue nulle part… Rejoins-moi dans mes appartements en faisant attention que personne ne te suive ! ». Ma voix fut à la fois tremblante et calme, je me sentais si mal à l’aise en présence d’un quelconque dieu désormais.
Sans perdre une seconde, je me téléportai dans mes appartements situés près du palais de Zeus. Tout semblait froid et distant, puis, il y avait cette odeur de renfermée. C’était calme même si j’eus un frison en sentant d’ancienne présence dans ces lieux. Zeus… Zeus était rentré dans mes appartements… Je devins légèrement livide mais je n’avais pas de temps à perdre avec mes préoccupations. Je traversais à la hâte, le salon, la salle à manger, la chambre pour poser toucher la bordure d’un livre de ma bibliothèque et ouvrir une salle secrète. En pénétrant en ces lieux sombres et métalliques, je constatai que personne n’avait découvert cette pièce et heureusement. Je laissai la porte ouverte pour indiquer que j’étais ici à Perséphone avant d’entamer mes recherches. Je n’avais pas le temps de fouiller de fond en comble toute cette pièce, je devais user de la magie. Je fermais mes yeux en ouvrant mon troisième œil et je pus percevoir l’aura magique de mon objet. Je me dirigeais vers l’étagère avant d’en extraire un collier avec une pierre de lune. C’était le talisman et un sourire plein de gratitude fut déposé sur mes lèvres. Je le serrai machinalement entre mes doigts tout en sentant l’aura de protection dissimulant la mienne. J’avais l’impression d’avoir un bouclier autour de moi. Je me sentais mieux, protégée et prête à affronter les mois qui suivront. Je sortis de la pièce en plaçant un sceau magique empêchant quiconque à part moi de franchir cette salle. Au moment, de me retourner, la déesse était là et je n’eus pas le courage de dire un seul mot. Ma cape noire s’ouvrait légèrement laissant entrevoir mes formes maternelles. Comment allait-elle réagir ?
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Sujet: Re: Déesses mais amies avant tout ! Mer 25 Juin - 23:52
Déesses mais amies avant tout !
Mes yeux ne me confirmaient pas la présence d'Hécate, mais je ressentais sa présence comme si je pouvais la distinguer clairement. L'aura des enfers n'est pas la même que sur l'Olympe et s'il y a bien un avantage à partager sa vie entre les deux, c'est de pouvoir repéré aisément un intrus dans l'un ou dans l'autre. Mais j'étais étonné de voir Hécate, même pas à cause du lieu, car elle appartenait à ce monde tout autant qu'au enfer, mais elle était portée disparue depuis bien des jours. Je m'étais bien évidemment inquiété pour elle, disparaitre de la sorte ne lui ressemblais pas, mais je savais qu'Hadès mettait tout en œuvre pour la retrouver. J'aurais voulu sauter de joie à l'idée de la savoir ici et surtout en sécurité, mais je ne le faisais pas. Plusieurs rumeurs couraient à son sujet disant qu'elle attendrait un enfant de mon mari ou qu'elle se serait rallié à Chronos. Même si je n'y croyais pas, je ne pouvais m'empêcher de ressentir de la jalousie, vous savez même à l'origine Hadès m'a forcé à l'épouser avec le temps, j'ai appris à l'aimer et maintenant, je ne supporte pas que l'on s'approche trop près de lui. Hécate était la seule exception déjà, car elle était là avant moi et puis nous sommes très amies donc je n'avais aucun doute sur elle, enfin jusqu'à sa subite disparition et les rumeurs qui ont commencé à se répandre. Par contre, j'étais sûre et certain au point d'en mettre ma main à couper –de toute façon, elle repousserait- qu'Hécate ne s'allierait jamais à quelqu'un comme lui. Je lui avais doucement souhaité la bienvenue, à voix très basse pour ne pas attirer l'attention sur nous. Après tout, si elle se dissimulait, il devait bien y avoir une raison non ? Je voulais vraiment des explications, savoir pourquoi elle était partir sans nouvelle, sans me prévenir. J'aurais été la gardienne de son secret et pour rien au monde je ne l'aurais trahi mais ce point-là n'était pas mon soucis majeur. En tout cas, mon amie avait bien compris ce que je souhait lui parler puisqu'elle me chuchota à l'oreille quelques paroles. « Perséphone... Je ne serai bientôt plus la bienvenue nulle part... Rejoins-moi dans mes appartements en faisant attention que personne ne te suive ! » .
J'approuvais d'un rapide hochement de tête alors que je la sentais se téléporter. Je réfléchissais quelque instant, où se situait son appartement déjà ? Bien sûr j'aurais pu aussi m'y téléporter mais les personnes alentours auraient sans doute trouver cela bizarre. Je n'étais certes pas la personne la plus intéressante de l'Olympe, mais croyez moi, une téléportation en pleine rue ne passe jamais inaperçu. Marchant rapidement, ma robe virevoltait au rythme de mes pas et mes mains suivaient le rythme de ma vitesse, je me rendais donc comme convenue dans les appartements de mon amie en faisant toujours bien soin de ne pas être suivie. De toute façon vue mon humeur qui virait dans le négatif à présent que la surprise me quittait, si quelqu'un avait le malheur de me suivre, je crois qu'il en subirait les châtiments. Je n'étais plus très loin, j'arrivais d'ailleurs. Je commençais à m'inquiéter, car je ne ressentais de moins en moins son aura et comme je n'étais actuellement pas présente avec elle pour voir que c'était à cause de son collier, dans mon esprit, elle c'était juste à nouveau échapper. Je pestais alors silencieusement me répétant qu'elle n'avait pas pu oser, tant pis, regardant de gauche à droite pour vérifier qu'il n'y avait personne je gagnais les quelques minutes de chemin qu'il me restait en me téléportant directement chez elle. J'apparaissais alors dans son salon et je cherchais l'autre déesse du regard avant de constater qu'elle se trouvait dans une autre pièce dont je ne connaissais pas l'existence. Je l'attendais donc dans son salon restant droite comme un piquet et croisant les bras. Je ne voulais pas me montrer hostile envers elle, mais elle avait déjà du bien remarqué que je n'étais pas comme d'habitude. Je voulais des explications sur tous les évènements de ces jours passés. Je la voyais rapidement vers moi et alors que je m'apprêtais à ouvrir la bouche, j'observais sa cape dévoilée son ventre anormalement rond. Hécate avait des formes parfaites habituellement et je comprenais assez rapidement qu'elle attendait un heureux événement. L'amie que j'étais ne put s'empêcher de marcher rapidement vers elle et de la serrer dans mes bras... Avant que la sombre réalité ne me revienne, j'avaiss mes bras autour d'elle et je l'enlaçais amicalement mais le doute subsistais. Si elle était bien enceinte, cette enfant serait bien celui d'Hadès ? Me reculant rapidement, je me dirigeais vers une fenêtre en lui tournant le dos. « Raconte-moi Hécate... J'ai besoin de savoir. » Me tournant à nouveau vers elle, j'affichais une expression inquiète. « Pourquoi es-tu parti sans prévenir, est-ce vrai toutes ces rumeurs sur toi ? » J'allais certes droit au but, mais je ne pourrais pas lui parler normalement tant qu'elle ne m'aurait pas rassuré sur ce détail de paternité et d'absence.
made by LUMOS MAXIMA
Invité
Sujet: Re: Déesses mais amies avant tout ! Jeu 26 Juin - 15:25
Entre stupeur et angoisse, quelle sentiment choisir ?
Rencontre avec Perséphone #2
J’ouvrais légèrement la bouche en soif d’air mais surtout de panique. Mon regard se pencha légèrement sur mon corps puis sur la déesse. Son expression impassible changea brusquement et elle se dirigea étrangement vers moi. *La fin est proche…* dit ma conscience sur un ton hilare. Or, je ne pus prévoir l’imprévu. Elle me serra dans ses bras alors… Alors qu’elle ne sait absolument rien de ce qui se passe. Je pris un air surpris et mes sourcils se dessinaient telle une pente. Mes yeux avaient un éclat d’étonnement prêt à bondir de mes orbites alors que ma bouche restait toujours légèrement ouverte. Malgré que ce contact fût bref, je sentis une montagne s’écroulait devant moi. Je n’avais pas eu ce genre de contact depuis un grand moment et mon cœur se serra légèrement. J’eus l’envie de pleurer, de sangloter telle une enfant et je ne pus réprimander une larme. J’étais si sensible à tout ce qui m’entoure que ça en devenait des plus troublants. J’avais envie de crier, de tout avouer mais je la suivais du regard. Me le tournant dos en regardant à travers l’une de mes fenêtres, je pouvais sentir sa méfiance. De quoi se méfie-t-elle ? Je ne comprenais pas et j’attendais simplement ses paroles. Sa voix semblait être un gouffre à la recherche de quelque chose. « Raconte-moi Hécate... J'ai besoin de savoir. ». Puis, se tournant de nouveau vers moi, elle affichait un regard inquiet. Ma bouche se tordit en une grimace et mes yeux la fixaient tel un lynx. Si je le voulais, je pouvais avoir la réponse à mon interrogation mais c’était mal. Mal de fouiller dans l’esprit d’une amie et mal d’utiliser ainsi la magie. Elle continua sur le même sujet en ayant toujours ce ton inquiet. « Pourquoi es-tu parti sans prévenir, est-ce vrai toutes ces rumeurs sur toi ? ». Ses paroles résonnaient en moi comme un gong. Je pouvais entendre chaque choc, chaque silence se répétant encore et encore. Pourquoi ? C’était une question des plus intéressantes comme celle sur les rumeurs. Ma main se posa délicatement sur mon menton en voie à une réflexion intense. Mon regard devint quelque peu vitreux avant de se ressaisir et de fixer la déesse. Une main tremblante se mit à caresser ma longue chevelure ce qui fit tomber ma capuche, laissant dévoiler un visage fatigué mais quelque peu arrondi.
Je pouvais sentir une tension palpable au fil des secondes et cela me désolait énormément. De quoi avait-elle peur au juste ? Je ne l’ai jamais trompé enfin, même si j’ai caché ce secret, ce n’était pas contre elle. Je me mordis ma lèvre inférieure tout en sentant mon aura invisible envahir la pièce. Celui-ci cherchait une issue, cherchait à se déployer encore et encore. Je ne pus contrôler cet élan de pouvoir et les fenêtres se brisèrent dans un bruit rauque. Le verre s’étala sur le sol marbré et mon visage se crispa davantage. Mes mains se positionnèrent devant mon visage, cachant le monstre que j’étais avant à mon tour de lui tourner le dos. Ma voix se brisa en prononçant ces mots. « Je suis désolée… ». Une perle de sueur dévala le long de ma tempe avant de tomber sur le sol. Je pouvais entendre le bruit du choc entre une goutte et le sol ce qui me procura un frison. Seulement ce bruit recommença, ce n’était plus la sueur mais des larmes. Je respirais de façon bruyante avant de limite crier et me libérer de ce fardeau. « Hadès va vouloir me tuer en apprenant… EN APPRENANT ! EN APPRENANT QUE JE SUIS ENCEINTE. » Je sentis ma langue s’asséchée et je dus combattre pour prononcer la fin de ma phrase en murmure presque inaudible. « Je suis enceinte de Tyler… ». D’un geste brutal et primitif, mon bras fit un mouvement de 180° et tous les objets volèrent dans cette même direction. J’entendis encore une fois, le bruit de ses objets s’entrechoquant contre mon mur. Je me mordis à sang ma lèvre inférieure pour avoir la force de lui faire de nouveau face. Mon visage était dévasté par la culpabilité et la souffrance. Je fis apparaître un mouchoir en soie blanc dans ma main droite avant d’essuyer mes larmes et de poster mon regard glacial vers Perséphone. J’étais paniquée que je posais ma main gauche sur mon ventre et que je l’agitais dessus en donnant des caresses, encore et encore dans l’espoir de me calmer.
En deux et trois mouvements, je séparais la distance entre moi et Perséphone. Je me plaçais devant elle tout en gardant un air à la fois menaçant mais totalement dévasté. « Je suis partie car ma grossesse se voyait et qu’il aurait directement compris. Hadès n’est pas d’accord avec ma relation avec son fils. Il est même prêt à tuer son propre enfant pour que je reste toujours libre et entre ses mains… Perséphone, tu es en contact direct avec lui et…Et cela te met dans une mauvaise posture désormais. » Je détournais légèrement ma tête pour observer l’un de mes tableaux. Il représentait l’équilibre entre les trois royaumes et ce que représentait réellement la magie. J’étais ce qui correspondait à cet équilibre et j’étais en train de le faire basculer…
Invité
Sujet: Re: Déesses mais amies avant tout ! Jeu 26 Juin - 22:21
Déesses mais amies avant tout !
[HRP: Désolé c'est long mais vu que ca fait un moment que j'ai pas répondu j'ai perdu le fil donc du coup je me suis beaucoup repris sur mon ancien post aussi et la première partie ne t'apprendra rien de nouveau ]
Je restais impassible face à Hécate, je ne la craignais pas tout comme elle ne semblait pas me craindre. C'est une chose ironique quand tu es un dieu, il y en a certes des plus puissant que d'autre, mais aucun d'entre nous ne peut réellement quelque chose contre un autre, nous sommes immortelles. Enfin l'immortalité n'empêche pas d'être vaincu et neutralisé j'entend bien.Et même si je ne l'étais pas mon orgueil ferait que je n'ai pas peur. La réelle question à se poser était, un combat aurait-il lieu ? Je n'y tenais absolument pas, mais l'habitude et surtout les derniers mots d'Hécate me faisaient vraiment douter. Ne me faisait-elle absolument pas confiance au point de m'imaginer comme un barrage sur sa route. Je ne pouvais m'empêcher de lui demander clairement, ce qu'elle comptait faire. Selon moi, il était vraiment inutile de continuer à persister dans le doute autant y aller franchement. J'usais donc de liane pour la ligoter, je savais parfaitement que c'était inutile et qu'elle pouvait s'en défaire comme d'une brindille sur ses vêtements, mais c'était aussi un signe, le signe que si elle m'obligeait à me battre, je le ferais. Malgré tout, Hécate restait ma meilleure amie, une femme sur qui j'ai toujours eu confiance. L'amitié est une notion étrange chez les dieux, presque autant que la notion du mariage ou de la famille. Nous avions de l'attachement, mais nos orgueils, nos aventures, nos fiertés faisaient que tout pouvait voler en éclats en un instant. C'est justement ce qu'il se passait maintenant, notre amitié mettait une barrière à un combat immédiat, mais tout était sur un fil tendu. Je ne pouvais me résigner à lui faire du mal à elle... À cet enfant. Elle avait ce que je n'ai jamais eu et pourtant, elle risquait de le perdre. Je passais affectueusement ma main dans ses cheveux, je n'étais pas son ennemi et je savais que ce n'était pas mon rôle. Je pense que pour elle comme pour n'importe qui je devais être incompréhensive. Je la menace puis je me montre douce, mais ... Je ne voulais pas me battre contre elle. Je me déplaçais au centre de la pièce marchant au-dessus de nombreux décrits sans jamais la quitter des yeux. Je lui prouvais mon statut d'ami plutôt que celui d'ennemi pour la simple et bonne raison que je ne serais plus en contact avec Hadès pendant plus de la moitié de sa grossesse. Cela voulait donc dire intérieurement que je n'allais pas immédiatement me téléporter aux enfers pour discuter avec Hadès.Le sourire que je vis apparaitre sur son visage me détendait aussi. Je la libérais de ces lianes, je pensais qu'elle le ferait elle-même, mais elle ne semblait pas ... Pourquoi ? Peut-être pour ne pas envenimé la situation, je ne sais pas... Je savais très bien aussi qu'en temps normal sa magie dépassait la mienne. Je ne serais pas non plus sans danger pour elle, mais je sais d'elle qu'elle est redoutable et qu'elle ne se soit pas d'elle-même dénouer de ses liens n'y changeais rien. Mais l'heure n'était plus au combat ou du moins plus pour moi. Je mettais cartes sur table immédiatement, elle restait mon amie et je ne la dénoncerais pas, mais je ne m'opposerais pas à Hadès. Je ne pense pas que c'était une découverte pour elle à vrai dire. Je pense même qu'en sens inverse, elle aurait fait pareil, tu as beau avoir toute la loyauté du monde, l'amour passera très souvent avant. Le plus dur dans tout ça, c'est que j'étais consciente de la cruauté dont mon mari pouvait faire preuve. Il est évident que malgré toute son affection pour Hécate, il n'hésiterait pas à l'envoyer aux Tartares sans aucune autre forme de procès. J'avais peur pour elle. Je n'approuvais pas ses actes comme je le lui disais. Je ne lui reprochais pas d'être amoureuse ni d'avoir un enfant, mais j'avais de la rancœur. Je sais bien qu'elle n'y est pour rien, mais je lui en voulais un peu d'avoir troublé l'ordre "paisible" qui c'était installé dans mon royaume.
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Dernière édition par Perséphone le Ven 25 Juil - 19:40, édité 2 fois
Invité
Sujet: Re: Déesses mais amies avant tout ! Ven 27 Juin - 16:46
Entre stupeur et angoisse, quelle sentiment choisir ?
Rencontre avec Perséphone #3
Détournant encore une fois le regard pour fixer de nouveau ma chère amie, je pus constater qu’elle gardait une expression impassible. Devais-je craindre quelque chose ? Avait-elle l’intention de m’arrêter ? Je n’espérais pas car je n’hésiterais pas à la blesser si c’était son but. Malgré notre amitié, cet enfant comptait davantage à mes yeux. Je n’avais pas pris tous ses risques pour me retrouver entre les mains de la reine des enfers mais au contraire, pour parler à une amie. Mon expression restait sur un rictus des plus crispés. Je restais droite comme un bâton en surveillant ces expressions mais aussi son aura. Celui-ci virait légèrement sur le rouge montrant une colère passagère. Qu’avait-elle à me reprocher ? Croyait-elle que j’avais tout planifié ? Si c’était le cas, j’aurais trompé le destin pour ne pas être en plein cavale. L’idée d’être aussi inexistante qu’Atlas me donnait la nausée. C’est pourtant ce qui risquait d’arriver si je me l’éloignais pour de bon de l’Olympe et des Enfers. Ils ne régnaient pas partout et j’en avais pleinement conscience. Seule la magie l’était. Est-ce ça mon avenir ? Vivre comme un spectre ou pire, être loin de mon identité. J’étais née dans ces terres, j’avais connu beaucoup de chose et je ne m’étais jamais imaginée quitter ce monde. Je n’avais jamais connu de problème avec l’un des trois grands. Ils m’avaient toujours traité avec tant d’égard et de gentillesse qu’avec le temps, je m’étais sentie à l’aise avec eux. Zeus m’avait avoué que pour lui, je faisais partie de la famille et que par conséquence, j’étais comme l’une de ses filles. J’avais été assez bouleversé à l’époque mais ça m’avait permis de surmonter la perte de ma mère et de mon père pendant la guerre. Cette guerre m’avait coûté beaucoup comme la perte de nombreux proches et le fait de me retrouver parmi des personnes dont je ne connaissais que le nom. Tout mon monde s’était écroulé même si c’était ce que je souhaitais par-dessus tout. Pourtant, j’avais prévenu Chronos de sa perte, je lui avais dit que comprendre le destin était une perte de temps et qu’il fallait apprendre à l’accepter. Je me rappelais encore son visage lorsque je lui avais avoué ma vision. Il était devenu fou de rage et il s’était jeté littéralement sur moi. Il m’avait empoigné mon cou et il l’avait serré de manière à m’étouffer. J’avais senti mon âme se déloger de moi et ce vide qu’on ressentait au bord de la mort. J’avais cru entendre ma dernière heure mais sa femme était intervenue. Pauvre Rhéa, une femme des plus admiratives qui avait tout fait pour sauver ses enfants au point d’abandonner son amour.
Les paroles de Perséphone me réveillèrent de mes pensées. « Et alors... Que comptes-tu faire ? ». C’était une bonne question dont je n’avais absolument pas la réponse. Mon plan était la fuite et je n’avais pas prévu autre chose pour le moment. Je ne voulais pas prendre plus de risque pour l’enfant car les autres dieux n’auraient aucune pitié. L’immortalité est un mensonge, un être est certes immortel mais non invincible. Il est possible de mourir. Je n’acceptais pas cette possibilité. Toujours aussi troublée de sa question, je fus stupéfaite de sentir des lianes me ligoter. Mes yeux voulurent se déloger tout en ayant un regard des plus sombres. User de la magie contre moi ? Je crus rigoler mais ce n’était pas le moment. Alors que j’avais faire disparaître ces lianes, Perséphone eut un geste étrange. Un geste pas du tout adapté à la situation. Sa main caressa mes cheveux de façon affective et qui signifiait qu’elle n’était pas mon ennemi. Je ne la comprenais pas mais je continuais de l’écouter en laissant ses cordes enlaçaient mes muscles. « Hécate... » Sa voix douce s’éleva en prononçant mon prénom alors qu’elle se plaçait au centre de la pièce. Malgré la distance qui nous séparait de nouveau, elle me fixait comme une proie fixerait son prédateur. Avait-elle peur de mes réactions ? Je ne m’étais jamais montrée hostile avec elle. J’avais toujours été des plus amicales. « C'est toi qui es en mauvaise posture... Mais sache que je ne suis plus en contact avec Hadès pour quelque mois. » Ces paroles furent appréciable et j’émis un sourire amusé. Oh oui, j’étais dans un sacré bordel qui sentait posséder aucune issue valable. Je restais silencieuse en gardant une expression amusée. Elle me libéra de ses lianes tout en poussant un soupire. J’avais été une sage petite fille en restant ligoter mais je n’avais pas peur de mon ami. La seule chose dont j’avais peur, était son rôle de reine des enfers. « Je ne te dénoncerais pas à Hadès ... Mais s'il te découvre alors dans ce cas, je ne pourrai plus rien ni pour toi, ni pour Tyler. » Je levais légèrement un sourcil en découvrant qu’elle serait loyale mais qu’elle ne se battrait pas pour moi. Je m’y attendais à vrai dire. Elle aimait Hadès et elle ne pourrait le trahir de cette manière. La dure réalité s’abattit sur moi, j’étais seule dans ce combat et joueuse d’échec que j’étais, j’étais loin d’être en position de battre le roi. Si je devais représenter un pion alors je serais le cavalier, mais seule, j’étais un pion. A moins de franchir ses barrières, je resterais un pion et je ne deviendrais pas une reine. Devais-je réellement jouer à ce jeu en espérant de le battre ? C’était impossible. J’étais vouée à être un pion. « Mais je n'approuve pas pour autant tes actes. » Ah oui ? Parce que je suis tombée amoureuse du fils du dieu des enfers et que par conséquence, j’ai ruiné sa vie. Je le savais tout ça mais l’amour ne se choisit pas, il nous tombe dessus et ne nous prévient jamais. Je n’étais jamais tombée amoureuse d’un quelconque homme et j’avais cru au début que ce sang-mêlé était ma rédemption face à l’amour qui m’avait toujours fui. Je m’étais affreusement trompée et j’avais agi de manière égoïste encore.
Ne supportant plus de rester immobile face à ce spectacle, je fis les cents pas dans la pièce en faisant résonner mes talons. Qu’ai-je fait à cette maudite vie ? J’avais envie d’exploser, de disparaître et d’abandonner. Grâce à lui, j’avais goûté au fruit du bonheur même si cela avait été des plus éphémères. Je me plaçais alors derrière ma tendre amie pour qu’elle ne puisse pas me surveiller. Ma voix était légèrement éraillée et à bout de souffle. « Je suis étonnée… Etonnée du fait que tu as essayé d’utiliser de la magie contre moi. » Un léger ricanement sortit de ma bouche ce qui me permit de soulager ma nervosité. « Si tu veux un bon conseil, pour me battre, la magie ne te sera pas utile, seule ta volonté et ta force feront la différence. » Je soupirais. La vérité, elle la savait désormais mais je n’aimais pas qu’elle puisse me juger si facilement. J’avais de nombreux défauts mais j’étais loin d’abandonner des personnes chères à un sort funèbre. Je n’étais pas une lâche enfin, juste un peu pour avoir fui. Je posais une main sur son épaule et je continuai mon élocution. « Je comprends que tu sois étonnée de mes actions car ça ne me ressemble pas. Mais ça ne ressemble pas non plus d’aimer une personne de manière irrationnelle. Je n’ai jamais connu ça auparavant. Je ne connaissais pas les conséquences que cela pouvait engendrer. Je sais que mon amour pour Tyler ressemble plus un cadeau empoisonné pour lui mais je ne m’attendais pas à cette réaction de la part d’Hadès. Je suis son amie depuis qu’il a repris les enfers, je l’ai aidé à apprivoiser ce monde et j’ai toujours été honnête avec lui. Pourquoi ne me fait-il pas confiance ? » Ma bouche se referme doucement et je reculais de quelques pas. Je me livrais pour de bons mais au lieu de me procurer un soulagement, cela ravivait encore plus la douleur dans mon cœur. J’avais envie encore une fois de tout détruire, de mettre cette pièce à feu et à sang. J’avais mal, étrangement mal et étrangement seule. J’avais l’impression que mon cœur battait pour lui mais qu’en retour, il n’y avait rien. Pourtant, j’aurais mis ma main à couper qu’il avait les mêmes sentiments à mon égard. Mordant sauvagement ma lèvre inférieure, je repris place dans le champ de vision de la déesse. D’une voix en son du désespoir, je lui murmurais. « Que dois-je faire ? ».
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Sujet: Re: Déesses mais amies avant tout ! Ven 25 Juil - 19:39
Déesses mais amies avant tout !
[HRP: Désolé c'est long mais vu que ca fait un moment que j'ai pas répondu j'ai perdu le fil donc du coup je me suis beaucoup repris sur mon ancien post aussi et la première partie ne t'apprendra rien de nouveau ]
Je restais impassible face à Hécate, je ne la craignais pas tout comme elle ne semblait pas me craindre. C'est une chose ironique quand tu es un dieu, il y en a certes des plus puissant que d'autre, mais aucun d'entre nous ne peut réellement quelque chose contre un autre, nous sommes immortelles. Enfin l'immortalité n'empêche pas d'être vaincu et neutralisé j'entend bien.Et même si je ne l'étais pas mon orgueil ferait que je n'ai pas peur. La réelle question à se poser était, un combat aurait-il lieu ? Je n'y tenais absolument pas, mais l'habitude et surtout les derniers mots d'Hécate me faisaient vraiment douter. Ne me faisait-elle absolument pas confiance au point de m'imaginer comme un barrage sur sa route. Je ne pouvais m'empêcher de lui demander clairement, ce qu'elle comptait faire. Selon moi, il était vraiment inutile de continuer à persister dans le doute autant y aller franchement. J'usais donc de liane pour la ligoter, je savais parfaitement que c'était inutile et qu'elle pouvait s'en défaire comme d'une brindille sur ses vêtements, mais c'était aussi un signe, le signe que si elle m'obligeait à me battre, je le ferais. Malgré tout, Hécate restait ma meilleure amie, une femme sur qui j'ai toujours eu confiance. L'amitié est une notion étrange chez les dieux, presque autant que la notion du mariage ou de la famille. Nous avions de l'attachement, mais nos orgueils, nos aventures, nos fiertés faisaient que tout pouvait voler en éclats en un instant. C'est justement ce qu'il se passait maintenant, notre amitié mettait une barrière à un combat immédiat, mais tout était sur un fil tendu. Je ne pouvais me résigner à lui faire du mal à elle... À cet enfant. Elle avait ce que je n'ai jamais eu et pourtant, elle risquait de le perdre. Je passais affectueusement ma main dans ses cheveux, je n'étais pas son ennemi et je savais que ce n'était pas mon rôle. Je pense que pour elle comme pour n'importe qui je devais être incompréhensive. Je la menace puis je me montre douce, mais ... Je ne voulais pas me battre contre elle. Je me déplaçais au centre de la pièce marchant au-dessus de nombreux décrits sans jamais la quitter des yeux. Je lui prouvais mon statut d'ami plutôt que celui d'ennemi pour la simple et bonne raison que je ne serais plus en contact avec Hadès pendant plus de la moitié de sa grossesse. Cela voulait donc dire intérieurement que je n'allais pas immédiatement me téléporter aux enfers pour discuter avec Hadès.Le sourire que je vis apparaitre sur son visage me détendait aussi. Je la libérais de ces lianes, je pensais qu'elle le ferait elle-même, mais elle ne semblait pas ... Pourquoi ? Peut-être pour ne pas envenimé la situation, je ne sais pas... Je savais très bien aussi qu'en temps normal sa magie dépassait la mienne. Je ne serais pas non plus sans danger pour elle, mais je sais d'elle qu'elle est redoutable et qu'elle ne se soit pas d'elle-même dénouer de ses liens n'y changeais rien. Mais l'heure n'était plus au combat ou du moins plus pour moi. Je mettais cartes sur table immédiatement, elle restait mon amie et je ne la dénoncerais pas, mais je ne m'opposerais pas à Hadès. Je ne pense pas que c'était une découverte pour elle à vrai dire. Je pense même qu'en sens inverse, elle aurait fait pareil, tu as beau avoir toute la loyauté du monde, l'amour passera très souvent avant. Le plus dur dans tout ça, c'est que j'étais consciente de la cruauté dont mon mari pouvait faire preuve. Il est évident que malgré toute son affection pour Hécate, il n'hésiterait pas à l'envoyer aux Tartares sans aucune autre forme de procès. J'avais peur pour elle. Je n'approuvais pas ses actes comme je le lui disais. Je ne lui reprochais pas d'être amoureuse ni d'avoir un enfant, mais j'avais de la rancœur. Je sais bien qu'elle n'y est pour rien, mais je lui en voulais un peu d'avoir troublé l'ordre "paisible" qui c'était installé dans mon royaume.
Cette fois-ci, c'est Hécate qui fit les cent pas à travers la pièce, mais lorsqu'elle fut derrière moi, je ne réagissais pas. J'étais sans doute une déesse naïve pourtant, j'aurais immédiatement mis ma main sous une guillotine qu'elle ne m'attaquerait pas. Je réfléchissais. Je ne voulais pas m'opposer à Hadès, mais je ne voulais pas l'abandonner à son triste sort. Elle semblait enceinte depuis quelque mois et si on compte le nombre de mois qu'il me reste loin des Enfers, je pense que je pourrais l'assister jusqu'à la fin de sa grossesse. Réfléchir.Réfléchir. Il faut choisir. Lorsqu'Hécate revint sur "l'incident" survenu plus tôt je me crispais légèrement, ainsi la pillule n'était donc pas passer. Je fus tout de même vexé qu'elle me sous-estime. Je reconnaissais n'être qu'une déesse mineure mais je ne supportais pas d'être sous-estimé. "Voyons Hécate, j'en suis consciente mais tu ne doutes pas que si j'avais réellement tenté de te neutralisé, j'aurais utilisé plus que de simple liane ?" La vérité était là, ces lianes ne représentaient aucune réelle barrière pour elle, c'étaient de simple mise en garde. Je sentais sa main se poser sur mon épaule et tournant mon visage de profil, je reprenais après l'avoir écouté : " tu aurais du t'en douter Hécate. Je ne juge pas ton bonheur et je suis heureuse que tu l'aies ressenti." Je me stoppais avant de reprendre. "Mais tu sais qu'Hadès peut se montrer aussi impitoyable que bienveillant. Il n'y a simplement rien à comprendre Hadès n'était pas d'accord pour cette union et le simple fait que vous lui avez désobéi à suffit. Tu devrais le savoir, ce qu'Hadès veut, il l'a et ce qu'il ne veut pas, il s'en débarrasse." Je sais que ça ne l'aidait pas et qu'elle le savait surement déjà, mais c'était une manière de lui dire qu'il ne fallait pas qu'elle y attache d'importance. Ce qui est fait et fait de toute façon. Sa dernière question me pinça la cœur, elle avait l'air désespéré et j'avais mal de la voir ainsi... perdue... Je ne lui répondais qu'un simple mot "Vis". Sans doute, une évidence ce simple mot avait toute une importance, je ne lui conseillais pas de se rendre, de renoncer à l'enfant. Je lui conseillais de suivre sa vie comme elle l'entend. Fermant les yeux un instant, je soupirais et je me conseillais à l'aider. "Mais tu n'es pas en sécurité à l'Olympe." C'est ironique de dire ça mais j'avais de bonne raison de lui dire, mais en lui divulguant ses informations je prenais un risque. Le risque qu'Hadès m'accuse de trahison " Tu sais très bien que les sang-mêlés effrayent énormément les Olympiens. En particulier les descendants des trois grands. " Je passais une main dans mes cheveux en me mordant la lèvre. " Ce que toi et Tyler faites n'a encore pour ainsi dire été jamais vu. Votre enfant ne sera pas un dieu, mais pas un demi-dieu pour autant, c'est une chose qui inquiète d'avantage les Olympiens qu'ils ne savent pas ce que ça va produire. D'autant plus qu'il s'agit du fils d'Hadès et d'une déesse qu'ils savent puissante. Hadès viendra à l'Olympe et malgré tout l'affection que te porte Zeus l'idée d'un autre descendant d'Hadès ne l'enchantera guère surtout qu'au lieu de diminuer les pouvoirs avec une mortelle, le danger augmentera avec une déesse. Et crois moi ton petit collier aussi efficace soit-il contre les monstres ou même contre moi pour dissimuler ton aura ne te sera pas très utile face à Hadès." Je soupirais à nouveau après ce long dialogue plein d'évidence. "Pour finir, cela servait juste à te dire qu'il ne faut pas que tu restes ici. Il faut qu'on trouve un endroit dans lequel Hadès ne pensera jamais à venir te chercher" Oui, je venais de m'impliquer légèrement dans son histoire. "Et sans trainer, à mon avis vu les deux vagues d'énergie que tu as envoyées dans ta maison... Zeus doit savoir que tu es ici."
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Sujet: Re: Déesses mais amies avant tout ! Mar 29 Juil - 16:16
Entre stupeur et angoisse, quelle sentiment choisir ?
Rencontre avec Perséphone #3
Je cillai légèrement les yeux, tenté d’y verser une larme. J’étais à un point de non-retour. J’avais franchi la limite et désormais, je devais vivre avec l’idée de n’être plus libre. J’étais responsable de ce cauchemar, je m’étais moi-même privée de ma liberté et pourtant, je ne regrettais rien. Je me serai brûlée, torturée, coupée en de milliers de morceau pour lui. Rien ne compter à part lui. J’étais bien sotte mais j’étais amoureuse. J’aurais vendu mon âme pour vivre cet amour, même s’il y a peu de chance que j’en ai une. Parfois, je me trouvais totalement absurde mais je ne doutais pas d’une chose : mes sentiments. Une chose est sûre, jamais je n’aurais pensé en arriver là. Satané destin, il nous surprend toujours malgré les siècles passaient. Or, les paroles de Perséphone me firent légèrement sourire. « Voyons Hécate, j'en suis consciente mais tu ne doutes pas que si j'avais réellement tenté de te neutralisé, j'aurais utilisé plus que de simple liane ? » La spontanéité de ses paroles me révéla son agacement par rapport à ma moquerie. Il ne fallait pas oublier une chose, je suis une déesse et en tant que d’elle, je me donne des airs de supérieur. Mais la vérité était que je redoutais la reine des enfers et non la Perséphone de l’Olympe. Même si elle avait des pouvoirs intéressants ce qui la rendait puissantes, était son contrôle sur Hadès et son autorité en ces lieux. J’admirais mon amie de la façon dont elle avait pris peu à peu son rôle. Elle avait été forcée, contraint de vivre au côté d’Hadès pour l’éternité et pourtant, elle avait accepté ce fardeau mieux que personne. Alors que moi, je ruinais totalement ma vie que j’avais mis des siècles à construire. J’étais la seule titan à avoir conservé ma puissance et… Et je faisais les mêmes erreurs que d’autre avant moi à cause de l’amour. J’avais longtemps été mise à l’écart de ce sentiment et cela m’avait sauvé de ce comportement irrationnel. Désormais, j’arrivais davantage à comprendre certains comportements comme ceux d’Héra à l’égard des nombreuses conquêtes de Zeus. Si je voyais un jour Tyler être avec une autre, je crois que je serai aussi excessive que la reine des dieux. Même si mes sentiments m’avaient légèrement attendri, je ne restais pas moins redoutable et j’étais toujours pleine de ressource. « tu aurais du t'en douter Hécate. Je ne juge pas ton bonheur et je suis heureuse que tu l'aies ressenti. » Je détournais légèrement mon regard, rougissant quelque peu tout en écoutant la suite de ses mots. « Mais tu sais qu'Hadès peut se montrer aussi impitoyable que bienveillant. Il n'y a simplement rien à comprendre Hadès n'était pas d'accord pour cette union et le simple fait que vous lui avez désobéi à suffit. Tu devrais le savoir, ce qu'Hadès veut, il l'a et ce qu'il ne veut pas, il s'en débarrasse. » Au mot désobéir, j’eus un léger frisson. J’avais toujours agi à n’importe quel ordre et c’était bien la première fois que je n’avais pas appliqué les paroles d’Hadès. Même si je connaissais sa volonté impitoyable à appliquer ces interdits, je n’avais rien voulu entendre, préférant voler trop près du soleil et me brûler les ailes. Or, je lui en voulais quand même, j’avais tellement espéré qu’il accepte ma relation avec son fils que j’étais tombée si bas. Seulement, le mot de Perséphone à propos de ma dernière question me fit encore plus dans le dos. « Vis » Même si je vivais pendant des années à fuir Hadès, la sentence serait toujours la même voir pire. J’étais condamnée et j’avais condamné mon enfant à une vie peu glorieuse et loin de ses parents. J’aimerais rêver, j’aimerais croire à une rédemption mais c’était une utopie parmi tant d’autre.
J’avais juste l’impression de me retrouver dans la peau d’un personnage principal d’une tragédie, au milieu d’une scène de sang et avec à mes trousses, le diable en personne. Auparavant, j’aurais été le prédateur chassant sa proie, or, j’avais malheureusement échangé le rôle et mon prédateur était un des pires. Même ma mort ne me sauverait pas étant donné qu’il régnait en ce monde. Je n’avais aucune échappatoire. Et les dires de mon amie me confirmèrent mes sinistres pensés. « Mais tu n'es pas en sécurité à l'Olympe. » Or, je remarquais un changement dans l’attitude de la déesse, elle semblait plus entrain à m’aider et je ne pouvais que la remercier. Elle prenait d’énorme risque mais, elle devait savoir que j’aurais fait la même chose si elle s’était retrouvée dans le pétrin. « Tu sais très bien que les sang-mêlé effrayent énormément les Olympiens. En particulier les descendants des trois grands. » Sa nervosité me faisait mal car en soi, je la faisais plonger elle-aussi. « Ce que toi et Tyler faites n'a encore pour ainsi dire été jamais vu. Votre enfant ne sera pas un dieu, mais pas un demi-dieu pour autant, c'est une chose qui inquiète d'avantage les Olympiens qu'ils ne savent pas ce que ça va produire. D'autant plus qu'il s'agit du fils d'Hadès et d'une déesse qu'ils savent puissante. Hadès viendra à l'Olympe et malgré tout l'affection que te porte Zeus l'idée d'un autre descendant d'Hadès ne l'enchantera guère surtout qu'au lieu de diminuer les pouvoirs avec une mortelle, le danger augmentera avec une déesse. Et crois-moi ton petit collier aussi efficace soit-il contre les monstres ou même contre moi pour dissimuler ton aura ne te sera pas très utile face à Hadès. » Dans un élan de protection, je couvrais mon ventre de mes bras. Si quelqu’un devait faire du mal à cet enfant, je le maudirais, lui et sa descendance, jusqu’à l’éternité. Mais ça me faisait la peine de voir que la rivalité entre frère ne m’assurait aucune grâce des deux côtés. Je me rappelais encore du regard tendre que me posait Zeus comme s’il m’avait élevé alors qu’en soi, j’étais plus vieille que lui. Il m’avait toujours traité avec respect surtout quand j’avais rejoint son parti. J’avais risqué ma vie pour ce dieu, même contre les géants. J’avais déshonoré ma famille, j’avais brûlé vif un géant et j’aurais fait bien plus si on m’en avait donné l’ordre. Mon cœur était olympien malgré que mon corps soit un titan. Si seulement mon coup de foudre était tombé sur quelqu’un d’autre comme une divinité mineure ou autre, j’avais choisi le chemin de la difficulté et peut-être même de la mort. Le soupir de Perséphone m’éveilla de mes pensées et je lui redonnais un peu d’attention. « Pour finir, cela servait juste à te dire qu'il ne faut pas que tu restes ici. Il faut qu'on trouve un endroit dans lequel Hadès ne pensera jamais à venir te chercher. Et sans trainer, à mon avis vu les deux vagues d'énergie que tu as envoyées dans ta maison... Zeus doit savoir que tu es ici. »
Je la fixai avec des grands yeux, l’air de dire, tu es sérieuse. En fait, j’avais peur pour mon amie désormais. Je m’avançai d’un pas avant de l’enlacer avec tendresse. Mes bras l’étreignirent avec force et je pouvais sentir mon ventre faire obstacle à plus de contact. Même si j’appréciais plus que jamais son aide, j’avais envie de la secouer et de lui dire de partir. Même si on essayait de prendre toutes les précautions possibles pour fuir Hadès, un jour, je ferais une erreur et toutes les deux, on aurait tout à perdre. D’une voix douce, je lui répondis. « Je ne sais pas comment te remercier… Tu es une amie en or et je regrette d’avoir douté une seconde de toi. » Cessant à ce moment notre enlacement, je pris son visage entre mes mains avant de soupirer et de continuer. « Mais, je ne peux pas accepter que tu te mettes en danger pour moi. C’est mon erreur, je suis responsable du courroux d’Hadès et je ne veux pas qu’il s’en prend à toi. Aucun endroit ne me mettrait en sécurité, je suis déjà traquée par les monstres des enfers et bientôt c’est lui qui me traquera. Je suis condamnée, condamnée à un sort funèbre ou pire. » Je collais mon front contre la déesse tout en lui jetant un regard tendre. « Mais, j’aurai absolument besoin de toi lors de l’accouchement… Je ne serai m’en sortir toute seule. Il faut que tu me jures de prévenir Hadès. Préviens le de ma félonie, préviens le que je porte son petit-fils. J’ai vu mon avenir, je l’ai vu… Si je devais disparaître, j’aimerais que tu prennes soin de cet enfant et que tu lui donnes tout l’amour que j’aurais pu lui donner. » Je me mordis ma lèvre inférieure, retenant l’élan d’émotion et me donnant une allure plus digne. Je ne voulais pas que mon ami prenne un risque si énorme, au contraire, montré à Hadès que son amour surpasse bien son amitié avec Hécate. Il fallait qu’il y croie, au moins, elle serait en sécurité. Or, un frison me parcourut et je tournais mon regard vers la porte d’entrée. « Dans moins de deux minutes, Zeus fera son entré ! Nous n’avons plus beaucoup de temps chère amie, je n’oublierai jamais ton amitié en mon égard. Je suis désolée de causer autant d’ennui mais c’était écrit. » Je fis apparaître mon bâton qui augmentait considérablement mes pouvoirs tout en fixant Perséphone.
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Sujet: Re: Déesses mais amies avant tout ! Jeu 31 Juil - 2:07
Déesses mais amies avant tout !
Je ne savais pas comment cette conversation avait autant pus changer de situation. J'avais d'abord été contente de la voir puis nous avions manqué de nous affronter pour en revenir à de la tendresse. Je ne voulais pas m'impliquer dans ses histoires, j'avais été claire je ne la dénoncerais pas mais Hadès passerait avant tout. Pourtant au fond de moi je trouvais le comportement de mon époux injuste, méritait-elle vraiment cela juste pour avoir suivi son coeur. Je me perdais moi même dans des doutes, elle avait l'air tellement épanouie aux cotés de Tyler et pourtant il fallait se rendre à l'évidence. À l'instant même ou Hadès sera clairement au courant de cette grossesse, Hécate sera en danger plus que jamais. Soudainement, sans doute en une fraction de seconde je venais de faire un choix, un choix qui se libérait au simple conseil de vivre que je donnais à mon amie. Pourquoi ne pas lui dire de se rendre ou de fuir, en lui disant de vivre je lui disais en même temps faire face à Hadès. C'était malheureusement le mieux qu'elle pouvait s'offrir à elle, à elle et son enfant.
Pourquoi ? Pourquoi je n'étais pas resté à la place que je m'étais attribuée ? Pourquoi je lui donnais des conseils en devenant complice de sa fuite ? Pourquoi je m'impliquais pour qu'elle ait une vie heureuse avec son enfant? Son enfant, c'est sûrement cela la cause principale. Je voulais sans doute qu'il ai une vie heureuse loin d'Hadès comme mes propres enfants n'ont jamais eu la chance d'avoir. Et puis Hécate était mon amie tout simplement, à une époque alors que je la connaissais à peine elle s'était en quelque sorte dresser contre Hadès en aidant ma mère à me retrouver après mon enlèvement. Ou bien car durant toutes ces innombrables années elle était resté près de moi à me conseiller et ce même après mon changement de comportement. Elle m'avait vu évolué de jeune fille sauvage à reine des Enfers, de jeune fille kidnappée à véritable épouse. Maintenant qu'elle avait besoin de moi je ne pouvais l'abandonné à son triste sort perdu et je lui donnais le maximum de conseil possible mais je lui avouais aussi que Zeus ne serait pas de son coté. Malgré leur rivalité Zeus craint Hadès tout autant qu'Hadès craint Zeus c'est ainsi dire. De plus, retrouvé Hécate et évité une progéniture indésirable ne peut leur faire qu'un objectif en commun. Annoncer à Hécate que même dans le sanctuaire des dieux, le danger serait toujours présent pour elle me fit mal. Habituellement c'est le seul endroit ou l'on est en sécurité face à Hadès mais je ne pouvais pas la laisser se berner d'illusion. Je la voyais couvrir son ventre, se petit être qu'elle laissait grandir en elle, ce petit être que je venais à l'instant de protéger comme s'il s'agissait du mien. Oui, j'étais prête à partager le fardeau de cette amie si chère à mes yeux sans hésité.
J'observais Hécate avec une mine inquiète, inquiète pour elle. Je l'observais s'approcher de moi et m'enlacer avec tendresse, mes bras entourèrent son corps rebondi par ce petit enfant en elle. Je n'avais pas peur pour moi en revanche, je savais qu'Hadès supporterait mal une telle trahison mais j'avais sans doute trop foi en mon pouvoir de persuasion sur lui. Ces premiers mots me firent chaud au coeur et me donnèrent d'avantage l'envie de déplacer des montagnes si elle me le demandait. "C'est normal, j'aurais réagi pareil à ta place..". Je sentais son corps s'éloigner du mien puis ses mains se poser contre mon visage. Je voyais le sien, identique mais tellement épuisé. J'écoutais chacun de ses mots attentivement, elle refusait que je me mette en danger et malgré tout les risques qu'elle encoureait elle ne réagissait pas égoistement, elle pensais encore à ma sécurité. " Mais Hécate.." Ma phrase fut coupé lorsqu'elle colla son front contre le mien ce qui eut pour effet de me faire fermé les yeux . Ce qu'elle me demandait me paraissait impensable. J'étais capable d'élever un enfant.. Mais son enfant ? Tout en sachant qu'elle sera probablement enfermé non loin. Mais si c'était ce qu'elle souhaitait alors j'acceptais cette tache. "Je serais présente à ton accouchement... Et je m'occuperais de cet enfant comme si je l'avais moi même mis au monde si c'est ce que tu souhaite... Je le ferais !" J'étais totalement dépitée mais je reprenais courage. Hécate avait choisi sa destiné et je n'avais pas le droit d'y entravé, je suivrais sa volonté. Pourtant j'avais une folle envie d'éliminer tout ses comportement hautain dont je faisais preuve et de me laisser allez, de pleurer toute les larmes de mon corps tans j'étais inquiète. Son annonce sonna le glas dans mon corps. Mon père allait arrivé d'une minute à l'autre ce qui voulais dire que nos retrouvailles allaient être écourtées. "Hécate... Nous nous reverrons lors de ton accouchement... Je ne regrette rien ... Au revoir. " Je me doutais qu'elle allait s'en allez... Pour ma part j'allais attendre Zeus tout comme Hadès et leur expliqué la situation d'Hécate, j'allais jouer mon jeu et suivre sa volonté ce qui ne serait pas dur puisque l'appartement présentait des traces de lutes alors qu'il ne s'agissait que de vague d'énergie. " Au revoir Hécate."
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Sujet: Re: Déesses mais amies avant tout ! Ven 1 Aoû - 13:14
Entre stupeur et angoisse, quelle sentiment choisir ?
Rencontre avec Perséphone #3
Je pouvais entendre au loin, les pas de Zeus accompagnaient d’une garde rapprochée. Je pouvais entendre les ordres qu’il donnait et même entrevoir sa mine inquiète. Avait-il consulté un oracle ? Cela ne m’étonnait pas, il était toujours inquiet face au destin et il essayait toujours d’avoir le contrôle sur les évènements. A ce moment, j’avais eu envie d’attendre son entré et de me jeter en pleur dans ses bras pour qu’il me berce comme l’aurait fait mon père. Seulement, à la vue de l’enfant, il aurait eu peur et… Et je ne sais pas. J’en avais assez de courir, j’en avais assez de parcourir des centaines de kilomètres, mais je le devais pour l’enfant. Je ne voulais pas qu’il soit mêlé à leur rivalité, je voulais simplement qu’il vive normalement avec tout l’amour que je pourrais lui apporter. Malheureusement, les dés étaient déjà jetés et les valeurs n’étaient point à mon avantage. Tenant fermement mon bâton, je continuais de dévisager Perséphone tout en ayant ses paroles en tête. C’était quelqu’un de bien, bien meilleur que ce monde. Même si elle semblait surprise, elle acceptait son rôle et je lui serais éternellement reconnaissante. Mon visage se crispait à chaque son du bronze céleste frappant le marbre blanc. J’avais l’impression d’être une ennemie, d’être une moins que rien. Cela me rappelait vaguement lorsque j’avais vu pour la dernière fois mon père avant qu’il soit amené de force au Tartare. Je me rappelais encore de mes larmes inondant mon visage et des gardes qui me maintenaient fermement. Je voulais l’enlacer une dernière fois, j’avais voulu sentir ses joues rugueuses dû à sa barbe et pouvoir jouer encore avec ses cheveux bruns. Je voulais encore entendre sa voix me disant des mots doux. Or, il m’avait lancé qu’un seul regard où j’avais pu percevoir tout son amour et surtout cette demande silencieuse de le pardonner. Ma mère était encore à mes côtés et je ne pouvais encore entendre sa voix essayant de me calmer. J’étais hors de moi, je voyais mon propre père traité de traître être enfermé pour l’éternité dans le Tartare. Je voyais les mines satisfaites de Zeus, Poséidon et Hadès qui se réjouissaient d’enfermer tout leur ennemi. J’étais la seule à exprimer mon désaccord. Lorsque la foule se dispersa et que les gardes me lâchèrent, je m’étais mise à hurler simplement pour vider toute la colère que j’avais en moi. Me croyant seul, j’avais tapé du poing contre le marbre blanc qui s’était légèrement fissuré. Mes mains ruisselaient de mon propre sang avant de former sur le sol, un lac doré. Pourtant, une main s’était posée sur mon épaule et en me retournant telle une furie, j’avais vu le visage désolé de Zeus me disant simplement. « Je n’avais pas le choix Hécate. » Je comprenais désormais le sens de cette phrase et j’en étais toute troublée.
Mes yeux s’illuminèrent un moment avant de forcer le jour à devenir nuit. Le ciel s’assombrit laissant un vide, sans aucune trace de lumière à part mon propre bâton et ma propre peau. Elle était devenue or et je pouvais sentir les effluves de ma propre magie. Rabattant ma capuche sur ma tête, je m’inclinai légèrement en murmurant. « Au revoir Majesté ! » Mon corps commençait à disparaître. L’intensité de ma peau s’amenuisait et bientôt, il ne resterait que la nuit. Mon visage formait un masque et seul une larme s’échappa et tomba sur le sol avant de fuir encore une fois. J’avais pu voir à cet instant la porte s’ouvrir et le visage furieux du dieu des dieux. Il m’avait simplement pointé du doigt et il savait qu’il arrivait trop tard. Les jours à venir se formeront en enfer, je le savais. Je réapparus dans les rues de New York et tel un spectre, je fuyais déjà cette ville avec l’attente de ma prochaine entrevue avec Perséphone.
Citation :
C'est un petit rp mais il permet de conclure notre poste. En tout cas, j'ai bien aimé notre rp :3