J’armais ma garde plus serré, toujours plus serré, je me mouvais avec vitesse, j’essayais d’esquiver les coups qui pleuvaient. Même ma cuirasse épidermique ne me permettrait pas de survivre indéfiniment sous les coups ravageurs. Je devais arracher la victoire.

Dans le top trois des fois Dante aurait dû se taire et rester chez lui, ce moment était premier. Affronter un Minotaure à main nues. Dit comme ça, ça ne semble être qu’une mission suicide, pourtant, malgré les dizaines de coups qui me touchaient, je prenais l’avantage, coup après coup, je sentais les os se brisé, les muscles se déchirer sous mes assaut destructeur. J’étais quelqu’un de taille moyenne, un mètre quatre-vingt-cinq pour soixante-douze kilos. J’étais une asperge, mais pourtant, grâce à ma faculté de transformé ma peau en métaux tant que je les touche (les métaux), ma masse augmentait en même temps que mon volumes musculaires. Ainsi, je m’élevais désormais à cent-dix kilos de bronze céleste. J’étais de ce fait beaucoup plus à même de jouer à jeux égal avec le bovidé.

Le Minotaure m’envoya un uppercut en plein le ventre. Je ressens toute la force du coup, je sens le sang se mêlée à ma salive. J’attrape le cou du taureau avant de sauter lui assénant quelque coup sur le mufle. La bête reculai, c’était ma chance. Je le projette vers lui et le frappe le plus fort que je le peux. Jusqu’à un crochet du gauche qui le transperça. Alors que je retirai mon bras et que le corps du buffle se transformait en poussière, je crachais un caillot de sang cuivré, qui fus instantanément emporter par la pluie qui tombait drue. La nuit était tombée depuis quelques heures. Et la rue était déserte. J’aurais mieux fait de rentrer chez moi, mais alors que je m’apprêtais à faire demi-tour. Je vis que quelqu’un m’observait à la lumière d’un lampadaire. Merde alors...

Je reste quelque seconde éberlué par ce que je vois. Quelqu’un m’a remarqué ? Décidément, ce n’était pas mon jour, décidément. De toute évidence, j’étais homme à ne pas avoir de chance. Il était chiant de ne pas avoir de chance, surtout après un combat comme celui que je venais de livrer. J’avais sans doute quelque hémorragie interne et je n’étais surement pas en état de me battre, si un affrontement commençait, nul doute que je mourrais dans le feu de l’action. Je n’avais pas envie de crever comme une merde comme ça. C’était indigne de moi. Je ne pouvais pas laisser la mort venir me faucher, pas avant que moi-même l’ai fauché.

La face de la personne devant moi me disais vaguement quelque chose. J’crois que j’me rappelais l’avoir vu à la colonie. Et alors que je regardais toujours son visage, me concentrant pour être sûr que je l’avais bien vu à la colonie, celui-ci s’approcha de moi et tout en restant à distance, me cria :

"Qui es-tu ? Et comment as-tu fais pour vaincre le minotaure à mains nues ?"

Je me gratte le haut du crâne. Définitivement, il me semble l’avoir vu à la colonie. Bref, je sais comment réagir dans ces cas-là. Il se peut que me situation ne soit pas di désespéré que ça. Ainsi, essayant d’esquisser un sourire, je lui répondis :

« J’viens de m’battre avec un minotaure, tu pourrais m’aider au lieu de m’poser toute t’ces quest… »

Je me plie en deux sur le sol tandis qu’un filet de salive et de sang se mirent à couler de ma bouche. Définitivement, j’étais dans le mal, j’avais au moins une hémorragie interne aux bas mots. Puis, essayant de me redresser au maximum, je tends ma main vers le garçon et réponds à ces questions :

« J’suis Dante McArthur, ancien chef des forges de la colonie. Quand à comment je l’ai vaincu, j’crois qu’ici, c’est pas forcément le bonne endroit pour parler d’ça. Sûr, j’vais clamser avant d’avoir finis d’expliquer. »

Puis, m’asseyant maladroitement sur le sol. Pria pour que le jeune homme vienne m’aider. Plaçant ma main sur la bouche, grossit les joues avant de me tourner vers le côté et de vomir un cocktail de sang, de café et de boisson énergisantes, je sens même quelque morceau de mon sandwich du midi. Je ne suis pas en bonne état, j’ai des bleus partout. J’avais besoin d’aide. Sans doute le destin l’avait mis sur mon chemin, car sans aide, j’étais bon pour la mort.

HRPG: