| Sujet: On me cherche, on me trouve! [WITH OLYMPE] Sam 26 Juil - 8:42 | |
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on me cherche, on me trouve
Cette gamine avait encore fait des siennes. Et encore une fois j’allais devoir ma supporter le temps d’une entrevu dans mon bureau. Car il était de mon devoir de la gronder pour ce qu’elle avait fait, tel était le fardeau du dieu que j’étais désormais. C’était un de ses demi frères et sœur qui l’avais dénoncé. Oui ! Un fils d’Hécate était venu me voir tout essoufflé pour me dire qu’une de ses demi soeur avait fait une bêtise au camp. Sans plus tarder, j’avais envoyé un demi-dieu pour aller la chercher pour titrer tout ça au clair. Cette Olympe me tapait parfois sur les nerfs. Elle était insupportable.
Quand elle débarquat dans mon bureau je ne pu m’empêcher de lever les yeux au ciel tant j’avais vécu cette scène, tant de fois auparavant. J’avais l’impression que tout allait recommencer, hélas, encore une fois. Je prit mes aise dans mon fauteuil de directeur et lui jeta un coup d’œil désintéressé. Je lui fit signe de prendre place sur la chaise ne face de moi et lâcha un long soupir très significatif. Qu’avait-elle à dire pour sa défense cette fois ci hein ? J’était curieux de la savoir.
Alors Olympe, on a rien à me dire ?
Mes eux se posèrent quelques secondes sur une des bouteilles de grand cépage de ma collection. Si seulement… Ah parfois je modissais Zeus de m’avoir envoyé ici et de m’avoir condamné à ne pouvoir goûter une goûte de ces excellent breuvages. C’était une punition si cruelle !
Prend tout ton temps surtout, je ne suis pas du tout pressé ! Ce n’est pas comme si j’avais une tonne de morveux se prenant tous pour des dieux suprêmes à surveiller !
Et voilà ma mauvaise humeur reprenait le dessus, c’était fatiguant ça aussi. Mais je haïssais ce « job », tout e monde le savait car j’avais posé mes règles dès le début.
© Kimiko |
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| Sujet: Re: On me cherche, on me trouve! [WITH OLYMPE] Sam 26 Juil - 11:29 | |
| Elle n'avait rien fait. Absolument rien fait. Un de ses compagnons de cabine – parce que oui pour elle, elle était orpheline pour tout – l'avait dénoncée en disant qu'elle s'était encore enfuie de la colonie. Enfin, que pouvait-elle dire pour sa défense ? Qu'elle haïssait plus que tout la colonie des sang-mêlé et rien que l'idée d'y rester ne serait-ce qu'une seconde par jour lui donnait envie de vomir ? C'était sûrement cela qu'il attendait, enfin elle ne le savait pas.
Si seulement il avait été simplement un demi-dieu ou un humain qui lui tapait sur les nerfs, la jeune adulte aurait pu s'envoyer en l'air avec lui parce qu'elle savait pertinemment que cela allait résoudre les choses. Et puis après ils seraient encore énervés l'un contre l'autre mais il y aurait toujours le sexe pour résoudre leurs problèmes entre eux. Là, Olympe ne pouvait tout simplement rien faire. Elle ne se voyait pas du tout coucher avec un dieu – encore plus Dionysos, un dieu marié – et recevoir après les représailles de tous les autres dieux, soit aussi d'Ariane, la femme de ce dernier. Non, ce n'était pas vraiment son truc.
Tout cela pour dire que la sang-mêlé se préparait à recevoir encore une énième le même speech de la part de ce cher monsieur D, ce petit con d'alcoolo qu'était ce Dionysos. Elle le détestait à un point pas possible. Lui qui était si familier avec la folie et le fait d'être possédé n'avait toujours pas compris qu'elle l'avait été cette fameuse nuit où elle avait incendié tout Athènes, même si c'était ses pouvoirs qui étaient en cause. Personne ne le comprenait et personne ne voulait ne le comprendre.
C'est pour cette raison-là que la jeune fille au cœur totalement pur se permettait d'être encore plus cette énorme boule d'énergie, rayonnante de vie qu'elle avait toujours été. Elle se fichait totalement de ce que l'on disait sur elle, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas. Elle vivait au jour le jour, ses cheveux d'or illuminant la vie de toutes les personnes qu'elle croisait sur sa route.
C'était quelque chose que ses professeurs avaient toujours remarqué chez elle. Dès que cette fille était quelque part, les personnes à côté d'elle et dans les environs étaient soudainement bien plus optimiste et souvent rayonnaient même de joie. Ils ne comprenaient pas et ils marquaient en riant dans leurs appréciations dans ses bulletins scolaires : ' La petite fille au cœur pur a encore frappé ! A cause de toi, impossible de te mettre de mauvaises appréciations, même si tu parles en classe. '. Cela faisait sourire Minos Petridis, le père de cette dernière, qui faisait chaque soir avant de se coucher sa prière aux dieux en les remerciant de cette journée qui venait de se terminer et de lui avoir donné sa fille Olympe parce que grâce à elle, il était réellement heureux et ne souffrait plus du tout de l'absence d'Hécate, la femme de sa vie.
Olympe se laissa tomber sur son lit, ses cheveux d'or s'éparpillant autour de son visage harmonieusement, tels une auréole. Elle était réellement magnifique et personne malheureusement ne pouvait le nier. Le seul problème était que la jeune fille était bien trop modeste pour s'en rendre compte.
Elle se retourna plusieurs fois de suite sur son matelas, ayant mis sa couette par-dessus elle malgré la chaleur, mais elle s'en fichait. Elle pensait au fait qu'elle allait bientôt devoir être conduite dans cette chère grande maison, pile dans le bureau de Monsieur D. Mais sérieusement, pourquoi tout le temps elle ? Ce n'est pas comme si elle avait détruire une autre ville encore une fois.... ah oui ! Elle avait oublié. Tout le monde sachant à propos de l'incendie ayant ravagé la ville d'Athènes il y a trois ans pensaient qu'elle l'avait fait de son plein gré et qu'elle ne regrettait rien du tout. Une nouvelle fois, ils ne savaient rien du tout sur elle et sur ce qui s'était réellement passé.
C'est alors que son frère vint la chercher et elle leva les yeux au ciel. Génial ! C'était pile ce qu'il lui fallait. Elle aurait préféré s'entraîner encore et encore à la magie avec l'espérance de pouvoir les contrôler finalement un jour totalement.
La jeune fille le suivit dans la grande maison, puis dans le bureau de l'alcoolo. Elle prit direct une bouteille de vin, la débouchonna puis commença à la boire au goulot, un air de défi au regard, tout en l'écoutant blablater.
" Non, je n'ai rien à dire à part que ce vin est particulièrement bon avec son arrière goût de framboise/fraise. Je dirais que c'est du Bordeaux. Je ne suis pas très connaisseuse, vous savez. "
Olympe regarda ce que c'était puis sourit avec arrogance au dieu. |
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