Les arcs-en-ciel porte-ils réellement bonheur ? [PV Iris ]

Les arcs-en-ciel porte-ils réellement bonheur ?

PV Iris

Un après-midi ensoleillé au square. De jeunes mamans promenaient leurs nourrissons dans des poussettes, et de frêles grand-mère regardaient des marmots montés et descendre le vieux toboggans, qui, à force de multiples glissades,avait perdus sa couleur. Et moi l'éternelle paumée, assise sur le dossier d'un banc, à me demander ce que j'allais bien pouvoir faire. A chaque instant, Hadès pouvait me localisée (si toutefois il avait pris la peine de me chercher). Le seul endroit ou j'aurais pus être en sécurité aurait été l'Olympe, mais son accès m'y était interdit. Aucune créature issus des Enfers ne pouvait y accéder. Et en même temps, je savais que je n'étais pas encore prête à rencontrer les olympiens. Mais que devais-je faire pour l'être ? Un soupir m’échappas. Il faisait trop chaud sous cette cape. Le corps humain n'étais pas fait pour supporter les grandes chaleurs, contrairement à celui des Furies, je l'avais appris à mes dépends. Mais je ne voulais pas me séparer de mes ailes. Elles comptaient pour moi comme une bouet de sauvetage comptaient pour le naufragé. Un moyen de na pas tomber.De rester forte. Je me levais et me m'étais à déambuler entre les chemins de graviers du square. Lorsque je passais dans l'aire de jeu, les enfants s'écartèrent de mon chemin, la mine inquiète et... craintive ? Était-ce de la peur que je lisais sur leurs visages ? Avais-je l'air si dangereuse ? Apparemment, la panoplie cheveux noirs, cape noire et yeux améthyste ne convenait pas à l'ado modèle. Je m'écartais vivement de cet endroit et pressais le pas afin de me réfugier au plus vite derrière la rangée de cyprès dont les ombres procuraient une douce tiédeur. Là, personne. Je me laissait choir sans la moindre élégance dans l'herbe. J'allais rester là, attendre la nuit et ensuite.... Je frissonnais en réalisant soudain qu'il n'y aurait peut-être pas d'ensuite.

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Parfois, c'était vraiment dur d'être une déesse. Déjà, il faut tout le temps être parfaite. Bon, pour ça, Iris s'en sortait plutôt bien, mais il fallait aussi obéir aux ordres du tordu.. Euh Barbu. Et puis y'avait aussi les autres qui vous prenaient pour leur pigeon voyageur ! Hey, la déesse ailée était juste là pour Héra, pas pour les autres. Ils avaient Hermès. Penser à Hermès lui fit afficher un rictus dégoûté. Lui avait eu un trône sans rien demander, alors que pour elle, il avait fallu que sa patronne lui en fasse un, en l'imposant à Zeus...

Enfin bref, tout ça pour dire que la Déesse des arcs-en-ciel aimait bien prendre un peu de repos de temps en temps; en l'occurrence... Du shopping ! Parfois en compagnie d'Aphrodite, mais celle-ci avait décliné son invitation. Cela ne l'avait pas dérangé, les mortels n'allaient admirer qu'elle. Surtout qu'il fallait le dire, Iris était beaucoup plus jolie que la déesse de l'amour, et puis elle n'était pas mariée au Dieu des moches... Des forges. Non, elle était libre comme l'air... Cette fois, la Messagère laissa échapper un grognement, surprenant plusieurs mortels qui changèrent de trottoir. Pas grave, elle les brûlerait plus tard.

La Déesse se permit une petite pause dans sa pause. Bah ouais, fallait bien en profiter un maximum. Du coup, elle se rendit au square qui n'était pas loin. Beurk, il y avait des gamins de partout, accompagnés de leurs horribles mères. Arrivant non loin d'une rangée de cyprès, la femme parfaite sentit une odeur de monstre. Elle poussa un soupir, en s'approchant des arbres. De ses yeux bleus, elle examina la pseudo-adolescente qui se trouvait sous ceux-ci. Si elle voulait passer inaperçu, et bah c'était raté. Usant de ses pouvoirs, elle détermina à quelle espèce appartenait la créature.

-Une furie. Lâcha-telle. Qu'est-ce que tu fais ici ? ne put s'empêcher de demander la favorite d'Héra. Normalement, elles devaient être aux Enfers, avec le vieux cadavre pourrissant, non ? Des coureurs passèrent non loin, lançant des regards étonnés aux deux femmes. Ecoute, j'aime bien qu'on me reluque, mais là, ça ne va pas du tout, alors enfile ça vite fait qu'on puisse discuter en paix. termina la Perfection en tendant une jolie robe blanche courte à la créature.

Les arcs-en-ciel porte-ils réellement bonheur ?

PV Iris

Dans un square. Au pieds d'une rangée de cyprès. Super cachette, Galla, vraiment ! En prime, tu t'es fait remarquer par une déesse !

Premier signe de folie : se parler tout seul. Deuxième signe, se répondre. Je n'en étais pas bien loin. Lorsque j'avais vue la femme se dirigée vers moi, j'avais d'abord crus à une demi-déesse, mais l'odeur m'avait fait comprendre que c'était une olympienne qui se tenait devant moi. Personne, humainement parlant, n'aurait pus autant attirer le regard. D’abord, elle était belle. Magnifique, même. Le genre de femme qu'on oublie pas. Ensuite, il y avait cette auras de lumière qui l'enveloppait et lui donnait un air sûr, presque envoutant. J'étais en peine de la décrire. Il n'y avait pas d'adjectifs assez grandiose pour la caractérisée. Une déesse. A coup sur, j'étais démasquée. Je n'avais pas pris assez de précaution. Elle allait me ramener aux Enfers, j'étais fichus. Mais je réalisais à la façon dont elle me regardait que je lui étais inconnue. Vague de soulagement. Ouf. Mais je n'étais pas tirée d'affaires pour autant. Ses yeux exprimaient un mélange de surprise et de... dégout ? Oui, c'était ça : le dégout. Bizarrement, je la comprenais : lorsque qu'on rayonne de beauté comme elle, et qu'on croise une adolescente vêtue de quasi loques sur son chemin, on a le droit d'être dégouté.

-Une furie . Qu'est-ce que tu fais ici ?

Plus de surprise que de dégout dans sa voie. Impressionnant. Bien sur, je ne pouvais pas répondre à sa question, hélas. Un groupe de "joggeurs" passas à proximité des cyprès, et ils nous fusillèrent de leurs regards curieux.

La colombe et le crapaud.

Ah, ah, très drôle. Mais folie s’aggravait. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Ces regards ne parurent pourtant pas plaire à la déesse :

-Écoute, j'aime bien qu'on me reluque, mais là, ça ne va pas du tout, alors enfile ça vite fait qu'on puisse discuter en paix.

Elle me tendit une robe blanche, qui était apparus entre ses mains. une jolie robe courte, le genre qui ne m'irait pas du tout. Enfin, c'est se que j'en pensait. Je n'étais pas faîtes pour porter ce genre de vêtements. Mais on ne désobéit pas aux ordres d'une déesse, sauf si on veut passer le restant de ses jours en cafard. Après avoir fait disparaître mes ailes (au prix de grandes tortures intérieure), j'ôtais ma cape et et fixais attentivement la robe. Comme avant chaque métamorphose, il fallait que je mémorise l'objet ou la forme qui m’intéressait. Quelques minutes plus tard, j'étais vêtue de l'exacte copie du vêtements que la femme tenait entre ses mains. Je me permettais alors de me lever, et restais immobiles, bras ballant, comme le petit rien que j'étais face à la déesse. Mon dos me démangeait. Sans mes ailes, s'était simple, j'avais l'impression de me noyer. J'essayais néanmoins de tenir ainsi, et attendais que la déesse se prononce. Ne pas parler la première. Pas devant une divinité.

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