• J'étais fier de moi ! Aujourd'hui un de mes pouvoirs c'était manifesté. J' avait réussi à tenir une goutte d'eau dans mes main et à la faire changer de forme. Accompagnée de mon frère et de ma mère j'étais rentrer chez moi toute joyeuse. Ma mère étais heureuse pour moi, mais percy étais septique. Lui n'avait rien fait; aucune manifestation d'un quelconque pouvoir... Plus tard dans la soirée je voulu allée voir ma mère pour demander la permission de prendre un bain. C'est là que je les ais entendu...


Percy: Maman, je suis un nul !
Maman: Mais non mon chéri, t'es pouvoirs viendront un jour tu verras...
Percy: Et... si... seul Lucianna avait reçue des pouvoirs ?
Maman: Mais non Percy! Un jour tu verras tu seras plus puissant que ta soeur !
Percy: Tu crois ?
Maman: J'en suis sur.

 • Plus puissant que moi ! Pourquoi maman !? Pourquoi as tu dit ça. J'étais presque en larme. Je m'éloignai de la porte et je pris soin de faire mon sac que je glissa sous mon lit. Je prépara dans un coin des vêtements chaud et j'attendis. L'heure du coucher étais venu. Maman nous borda et nous embrassa, nous lui avons souhaitait bonne nuit et elle est allez se coucher.

  • Mon réveil indiquer 23 h 57, le moment de partir étais venu. Maman préféré Percy, même Poséidon aurait pus le voir. Je m'habilla avec mes vêtements chaud pris mon sac et je sortie par la fenêtre qui donne sur l'escalier de secours de notre immeuble. Je descendis, chaque marche sur laquelle mon pieds se posait me déchiré le cœur un peu plus... pourtant je devais partir. Je marcha, et cela sans me retourner.

 • J'étais dans une ruelle sombre non loin de notre immeuble lorsque je vis une ombre bougeais. Je n'avais rien pour me défendre, et donc je ne fit que dire ces quelques mots:

-" Il y à quelqu'un ? Je n'ai pas peur de vous ! dis-je d'une petite voix tremblante.

Une fugueuse prit dans son envol

Rencontre avec la fille de Poséidon. #1

La nuit était venue et je l’attendais depuis que la lumière avait remplacé l’obscurité. C’était une sensation agréable de se sentir supérieur à tout à cette période et que rien, ni personne puisse m’atteindre. Pourtant, j’avais l’impression de répéter tous les jours, les mêmes scènes, les mêmes visites et rien n’y changeait. Je rêvais d’un changement, d’une nuit pas comme les autres car ce n’est plus si drôle de hanter des personnes non méritant ou de faire peur à des noctambules. Puis, même les enfers semblaient pareils et en plus Hadès était d’humeur noir vu que Perséphone était actuellement à l’Olympe. Rien ne m’amusait réellement et l’Olympe était à mourir depuis que Dionysos était parti, il n’y avait plus de fête dans l’excès, juste des conseils et une inquiétude grandissante depuis le pacte interdisant les trois grands dieux de se reproduire avec des humains. Or, je savais que tous les trois n’avaient pas respecté cet interdit et j’en rigolais intérieurement. C’est à ces moments qu’on comprend d’où vient la nature de l’homme, celle du mensonge, de la trahison, de la perfidie, elle vient tout simplement des Dieux. Malgré mes pensées, je me faufilais dans les rues de New York dans l’ombre de tout où personne ne remarquait ma présence. J’avais un œil sur tout et je sentais tout autour de moi. Cette ville est un grand cœur battant vite et ne s’arrêtant jamais. C’était fatiguant de sentir toute cette activité mais palpitant de sentir la vie autour de nous.

Alors que je tournais dans une ruelle noire, je sentis la présence d’une sang-mêlée.  Mes yeux se hâtèrent d’identifier l’intrus et mon souffle cessa un moment. Mon odorat m’indiquait la mer, l’océan, la liberté. Je savais, je savais qui elle était mais pas pourquoi elle se trouvait ici. Or, au moment où la petite passa devant moi, elle remarqua ma présence et eut soudain peur. J’étais bluffée, mais au vu de son père, c’était compréhensible. Sans plus attendre, je réapparus dans ma forme humaine. Une jeune femme aux longs cheveux bruns et aux yeux bleu clair. Je m’accroupis pour me mettre à la hauteur de la petite et je lui parlai d’une voix douce.

« Tu n’as pas à avoir peur, je ne te ferai aucun mal, fille de Poséidon. Mais que fais-tu là à cette heure-ci ? Tu devrais être au lit. »

Ma main se posa sur sa petite épaule et j’estompai toute peur en elle pour qu’elle puisse avoir confiance en moi, en utilisant la magie. Je savais ce que j’avais à faire, la vie de cette petite était maintenant sous ma responsabilité et les rues de New York étaient loin d’être sûre.

    • L'intrus s'avança vers moi. Elle avait une forme comme il m'était rarement donner d'en voir. Puis au fur et à mesure qu'elle s'avançait vers moi elle pris une forme "normale" une forum Humaine. Elle s'accroupis face à moi affin de pouvoir me regarder dans les yeux. Et elle me dit d'une voix calme:  

« Tu n’as pas à avoir peur, je ne te ferai aucun mal, fille de Poséidon. Mais que fais-tu là à cette heure-ci ? Tu devrais être au lit. »

  • Les pupilles de mes yeux prirent une forme ronde, j'était étonner que l'intrus prononce le nom de mon papa. Pourquoi le connaissait t'elle ? Et pourquoi elle est là ?

-" Vous connaissez mon père ? Et bien, maman à dit à Percy qu'il était son préférer et qu'il serait plus puissant que moi plus tard, alors je me suis enfuit. Mais comment être sur que vous ne me ferais aucun mal ? Maman nous as dit que si les dieux nous découvrez ils nous tuerais. Car on à pas eu le droit de naître...

  • En effet me surprenait beaucoup que cette personne me connaisse. Après tout personne sur le Mont Olympe ne connait l'existence de Lucianna et Percy Jackson, les jumeaux sangs mêlés de Poséidon. Maman nous avez bien dit que les 3 grands dieux n'avait pas le droit d'avoir des enfants... alors des jumeaux ! Et si les dieux apprenait notre existence se serais dangereux pour nous !

-" Comment vous vous appelez ? Vous êtes une Déesse ? Vous avez des enfants vous ?
    • Oui, je suis une fillette donc je pose plein de questions...

Une fugueuse prit dans son envol

Rencontre avec la fille de Poséidon. #2

Un sourire se hâta sur mon visage et je sus que j’éveillais la curiosité de la petite. Elle était le portrait de son père et possédait ses yeux nous plongeant dans un océan sans fin. Mais elle ne devrait pas être là, surtout en ce moment. Si Zeus l’apprenait, elle et Poséidon aurait de grave de problème. J’avais un devoir, celle de protéger les personnes dans le besoin et elle en aurait besoin. Sa petite voix se fit entendre, je la trouvais adorable. « Vous connaissez mon père ? Eh bien, maman a dit à Percy qu'il était son préféré et qu'il serait plus puissant que moi plus tard, alors je me suis enfuit. Mais comment être sûr que vous ne me ferais aucun mal ? Maman nous a dit que si les dieux nous découvrez ils nous tueraient. Car on n’a pas eu le droit de naître... ». Mon visage resta stoïque comment une gamine pouvait savoir autant de chose, surtout sur le fait que sa vie peut s’arrêter au moindre instant. Je m’efforçai de paraître calme mais au fond, j’étais bouche bée.  Puis qui était ce Percy ? Cette question me tarauda l’esprit avant que j’y mette une réponse. C’était un autre enfant de Poséidon, donc le frère de la petite. Donc je ne m’étais pas trompée, le pacte n’a été respecté et cela va encore créer un grand conflit. Ces senteurs, je les connaissais et elle n’était pas la seule à être née dans l’interdit, les autres Dieux n’ont pas plus respecté le pacte que Poséidon. En tout cas, le conseil qui fera mention de ces naissances sera grandiose. Les questions de la petite me sortirent de mes pensées. « Comment vous vous appelez ? Vous êtes une Déesse ? Vous avez des enfants vous ? »

J’inspirai profondément et je mis mes sens en alerte car la présence d’une demi-déesse et d’une déesse n’allait pas passer inaperçu. Je pris l’initiative de brouiller ses odeurs. Puis, je répondis à la jeune fille. « Je connais ton père et cela depuis des millénaires. Je connais l’existence de ce pacte et je ne l’approuve pas vraiment. Puis, je ne vais pas faire de mal à un enfant. Personne ne découvrira qui tu es, en tout cas, pas aujourd’hui. Je fis une pause et je continuai. Tu es perspicace, je suis une déesse, Hécate, celle de la magie et des ombres. Autrefois, j’ai eu des enfants, effectivement, avec des humains mais cela a créé des abominations qui ont mis en danger les humains car je n’avais pas pu être présente et leur inculquer des valeurs. Mais tu ne devrais pas t’enfuir de chez toi, ce qu’a dit ta mère n’était pas contre toi, elle voulait simplement rassurer ton frère. Elle t’aime et si elle savait où tu étais, elle s’inquiéterait énormément. Il faut que tu rentres chez toi. »

  • Hécate, Déesse des ombres et de la magie... cette Déesse m'intrigue. Elle dit connaître mon père depuis trèèès longtemps, en même temps c'est normal les dieux sa ne datte pas d'hier. Hécate m'explique qu'elle a déjà eu des enfants mais que cela c'était mal passé... puis elle tente de me convaincre de rentrer à la maison.

-" Non je ne peux plus retourner là bas. Percy ne comprendraient pas. Avoir un jumeaux ce n'est pas tout les jours facile... nous sommes trop dangereux, mes pouvoirs se sont manifester, des personnes vont vouloirs me tuer ou me prendre mes pouvoir. Des ennemis de Poséidon s'en prendrons à moi alors il est temps que je parte. C'est pour cela que le pacte existe, pour éviter au dieux trop puissant de faires des enfants trop puissant. Je dois protéger ma famille. Tu comprends ?

• L'idéal serait que Percy ne se souviennent plus de moi, il faudrait effacer toutes trace de moi dans la vie de mon frère et de ma mère.... Mais même, après ou irais-je ? Je ne peux demander l'aide de mon père sans nous mettre en danger. Je commença à sangloter et quelques larmes s'écouler sur ma joue...

-" Je... je ne sais... sais pas se... se que je... je vais faire ! Je ne peut pas demander d'aide à... à mon père, sinon nous allons avoir des... des problèmes... HÉCATE AIDE MOI !!!

• Maintenant j'étais en larme au milieu d'une ruelle sombre de New York. Une part de moi étais en train de dormir dans une chambre d'enfant, il dormait à côté d'un lit vide, à côté de mon lit. Une chambre, une maison, une vie qui désormais ne sera égailler que par un seul rire d'enfant...

"- Je fais quoi moi maintenant ?

•Tendis que je sangloter un genre de vortex bleu apparut et un Œuf en sorti. Je m'en approchât est le pris. Et avec une feuille de papier avec seulement quelques mots dessus:

Prend en soin. Elle te protégera.
Papa


Je me retournas vers Hécate l'œuf et le papier en main, un Œuf plus gros que celui d'une poule. Je lui tendis les deux objet avec une inquiétude visible dans mon regard...

-" C'est quoi ?

Une fugueuse prit dans son envol

Rencontre avec la fille de Poséidon. #3

Les sentiments envahissaient la jeune fille, je sentais qu’elle allait perdre le contrôle. J’étais dans une situation un peu particulière mais au fond de moi, j’avais envie de l’aider, c’était mon devoir vu que mes pas m’ont mené à elle. Sa voix me bouscula et une assurance teintait sa voix. « Non je ne peux plus retourner là-bas. Percy ne comprendraient pas. Avoir un jumeaux ce n'est pas tous les jours facile... nous sommes trop dangereux, mes pouvoirs se sont manifester, des personnes vont vouloirs me tuer ou me prendre mes pouvoir. Des ennemis de Poséidon s'en prendrons à moi alors il est temps que je parte. C'est pour cela que le pacte existe, pour éviter aux dieux trop puissants de faires des enfants trop puissant. Je dois protéger ma famille. Tu comprends ? ». Je la comprenais, je comprenais sa peur, j’avais eu la même autrefois. Mon monde s’effondrait à cause de la défaite de mes paires et je ne savais pas si je serais moi aussi envoyée dans le Tartare. C’était horrible de voir sa vie changer tout d’un coup, de voir ses habitudes totalement disparaître et de ne pas savoir qu’est-ce que sera fait demain. Or, la petite commença à sangloter, à perdre le contrôle et il fallait que j’agisse rapidement. Elle continua dans son discours en perdant tout son courage et en me demandant de l’aide. « Je... je ne sais... sais pas se... ce que je... je vais faire ! Je ne peux pas demander d'aide à... à mon père, sinon nous allons avoir des... des problèmes... HÉCATE AIDE MOI !!! ». Elle continuait de pleurer au milieu de cette ruelle où seul le bruit de sa tristesse trahissait notre présence. Une question se fit dans sa tête et elle me la posa. « Je fais quoi moi maintenant ? ».  Cependant, à ce moment précis, je sentis une source de pouvoir et mes lèvres murmurèrent le nom : Poséidon. Une sorte de vortex bleu fit sortir un œuf avec un mot et je savais qu’est-ce que c’était. La jeune fille lit le mot et prit l’œuf entre ses petits bras, puis elle se tourna vers moi, étonnée. « C'est quoi ? ».

Sans être brusque, je pris l’œuf entre ses bras et un halo blanc entoura l’œuf. Un petit bruit de craquement se fit entendre et l’œuf se fissura. Un piaillement fit écho dans la nuit et une tête d’aigle sortit de la coque. C’est à ce moment que je lui ai répondu. « Je comprends parfaitement ce que tu ressens mais tant que des personnes vielleront sur toi, tu ne risques rien. Je serai là, je t’aiderai car la petite bestiole que t’a donnée ton père est encore bien jeune pour pouvoir voler. Cet œuf veut dire que ton père t’autorise à partir et je vais faire en sorte qui t’arrive rien. Mais n’oublie pas, seuls moi, toi et Poséidon doivent savoir que tu existes. Personne d’autre ne doit être au courant ! Je pris la bête dans ma paume et la déposa dans les bras de la fille. C’est un griffon, une bête mi-aigle mi-lion, elle est coriace et quand elle aura atteint sa forme adulte, tu ne risqueras rien. Mais es-tu prête à vivre loin de ta famille ? Mais surtout que celle-ci t’oublie. Il y a des chances que tu ne les revoies plus alors dis-moi maintenant si tu es prête à partir et à accepter les conséquences de ton choix. »

• Hécate pris délicatement l'Œuf de mes bras pour "l'inspecter". Elle entrouvrit la bouche comme pour me donner une réponse, quand soudainement la coquille de l'Œuf craqua. Un bec apparut et un petit piaillement se fit entendre. La coquille de l'Œuf disparut une fois le poussin sortie. Mais se n'était pas un poussin ordinaire, une partie de son corps était celle d'un aigle, elle en avait le bec, les pattes, les serres et les ailles; et l'autre partie de son corps était celle d'un lion, elle en avait les pattes, les griffes et la queue. Puis Hécate pris la parole.

Je comprends parfaitement ce que tu ressens mais tant que des personnes vielleront sur toi, tu ne risques rien. Je serai là, je t’aiderai car la petite bestiole que t’a donnée ton père est encore bien jeune pour pouvoir voler. Cet œuf veut dire que ton père t’autorise à partir et je vais faire en sorte qu'il ne t’arrive rien. Mais n’oublie pas, seuls moi, toi et Poséidon doivent savoir que tu existes. Personne d’autre ne doit être au courant !

 • Puis elle mis la petite bête dans sa paume et vint la passer dans mes bras.

C’est un griffon, une bête mi-aigle mi-lion, elle est coriace et quand elle aura atteint sa forme adulte, tu ne risqueras rien. Mais es-tu prête à vivre loin de ta famille ? Mais surtout que celle-ci t’oublie. Il y a des chances que tu ne les revoies plus alors dis-moi maintenant si tu es prête à partir et à accepter les conséquences de ton choix

 • Dans mes bras la petite bête greloter, je voulut la caresser pour la rassurer, comme pour lui dire:
Des que ma main eu toucher la tête du griffon une auréole bleu nous entoura moi et ce petit griffon, puis elle disparut au bout de quelques instant. Je tendis la petite bête à Hécate et d'elle qu'elle l'eu en main je fit tomber le sac de mes épaules et pris dedans une petite couverture bleu ciel. Je repris délicatement le griffon d'Hécate et l'enroula avec soin dans le linge propre.

-"Je vais t'appeler Seira"

  • Seira était bien au chaud dans mes bras, elle était toute propre, les yeux ouverts et plein de savoir soudainement j'entendit une vois dans ma tête.

-" Hécate je croit bien qu'elle me parle... Je l'entend dans ma tête..."

 • Je regarda Hécate avec une certaine lueur dans mes yeux, j'avais trouver une nouvelle amie, pour remplacer ma famille. La petite Bête se roula en boule et ferma ses yeux. Je pris une grande inspiration.

-" Je sais se que je risque, tout se que je veux c'est que Percy se croit être le seul descendant de Poséidon, même si cela implique que plus jamais il ne se souvienne de moi. Hécate tu es la déesse des ombres et de la magie, pourrais tu lui faire oublier que j'existe ?"

Une fugueuse prit dans son envol

Rencontre avec la fille de Poséidon. #4

En voyant, la jeune fille avec le bébé griffon dans ses bras, j’eus un élan de nostalgie. J’étais comme elle quand j’étais petite, curieuse, adorable et aventurière par-dessus tout. Seul mon grand-père remettait la main sur moi étant donné qu’il était le Titan du ciel. Combien fois il m’a souris et m’a dit qu’il adorait quand je me cachais car c’est à ces moments qu’il pouvait partager un moment avec sa petite fille. Mais à l’époque, je n’avais pas conscience de tout le monde qui m’entourait et surtout de mon immortalité. J’ai eu des parents géniaux qui m’ont appris des valeurs sûres et qui existent toujours un peu dans le monde. Je voyais en cet enfant mon propre reflet ; l’innocence pure et un défi particulier protéger celle qu’elle aime. Mais par rapport à elle, je n’ai jamais pu les protéger et encore moins les sauver de ce néant qu’est le Tartare. J’eus faillit sursauter au moment où la fillette me déposa le griffon dans mes bras. Elle semblait sortir une couverture pour la jeune bête frigorifiait dans les rues de New York. J’espérais que Poséidon savait ce qu’il faisait et j’espère bien qu’il m’expliquera mon rôle dans tout ça. Ce bon vieil homme n’avait pas oublié un de mes rôles secondaires celle de m’assurer à la bonne croissance des enfants. Est-ce une mission ? En tout cas, il avait choisi la bonne personne. Elle reprit le griffon de mes bras et lui donna un nom : Seira. Je trouvais ce nom joli et intéressant venant d’une enfant qui veut un lien, une corde ou encore une chaîne en grec. Alors qu’un silence gênant se créait entre nous deux, elle s’exclama d’un coup. « Hécate je crois bien qu'elle me parle... Je l’entends dans ma tête... ». Je me mis à rire, j’avais oublié ce petit détail. Une des capacités qu’héritait les fils ou filles de Poséidon était de pouvoir communiquer avec les animaux. Mais le regard de la petite était posé sur moi et je lus un espoir. Sa voix s’entendit de nouveau s’éloignant en écho dans les ruelles sombres de New York. « Je sais ce que je risque, tout ce que je veux c'est que Percy se croit être le seul descendant de Poséidon, même si cela implique que plus jamais il ne se souvienne de moi. Hécate tu es la déesse des ombres et de la magie, pourrais-tu lui faire oublier que j'existe ? ».

A ces paroles, je sentis le poids d’une responsabilité faire oublier à une famille l’existence d’un de leur sang. C’était un peu horrible, quelle personne pouvait accepter une telle mission mais je n’avais pas le choix car je ne voulais pas décevoir et mettre en danger cette fille. Je pris une inspiration et je lui répondis.  « Je vais me charger de cette mission, ils ne se souviendront plus de toi et si un jour, ils apprennent ton existence. Il faut que tu me promettes que cela ne viendra pas de toi ! Ce soir, tu as fait le choix de renoncer à ta famille pour les protéger et tu n’auras pas le pouvoir de faire renaître les souvenirs en eux. Mais je n’en ai pas fini avec toi, je te demande de rester avec moi, le temps que le griffon ait la taille pour te protéger. Acceptes-tu que je te protège jusqu’à ce que Seira le fasse à ma place ? ». Mes yeux percèrent le regard de la jeune fille et je mis l’une de mes mains sur son épaule.

Une fugueuse prit dans son envol

Rencontre avec la fille de Poséidon. #5

Peu de personne avait conscience des répercutassions de la magie. Elle ne s’utilisait pas comme bon nous semble et avait des conséquences qui ne pouvaient être déjouées. Seulement, chaque magicien avait ses règles et ses limites. Pour ma part, l’utilisation de la magie devait se faire sous de bonne raison et que ce choix ne puisse être révoqué surtout si une personne était liée à ce choix. Combien fois des personnes sont venues me voir pour annuler un quelconque sort ? Et à chaque fois, j’ai répondu de mon impuissance alors que je contrôle tout. Mais c’est une question de valeur, de caractères et du respect de la magie et je n’accepte pas qu’on renonce à ces choix juste pour nos propres intérêts. Or, la petite me demanda. « Hécate n'es-tu pas capable de conserver les souvenirs que tu lui prendras ? Je veux bien que tu veille sur moi Seira ne va pas mettre longtemps à grandir alors tu n'auras sûrement pas de problèmes avec ni avec Zeus ou avec Poséidon. ». J’émis un simple sourire à l’allusion de problème avec eux car je ne risquais absolument rien alors qu’eux risquaient leur parole par rapport au pacte. Je me croyais juste responsable de cette petite car il m’était impossible de la laisser seule face à ce monde surtout qu’elle n’avait pas idée du changer. Je pris une nouvelle inspiration et lui répondit. « Je suis capable de tout mais si Percy souhaite retrouver ses souvenirs, il les retrouvera seulement si j’accepte ce fait. Je suis responsable de l’utilisation de la magie et j’ai des valeurs par rapport à ça d’où le choix difficile. Je la fixais un instant avant de reprendre. Ne t’inquiète pas pour moi, jeune fille, je ne risque rien de ces deux-là car c’est eux qui ont tort. Je vais accomplir la mission que tu m’as donnée. Je souhaite que tu m’attendes ici, le temps que je leur fasse oublier ton existence. Mais rappelle-toi, si un jour, tu devais le croiser dans la rue, tu ne pourras pas lui adresser la parole mais juste l’ignorer, à part s’il a conscience que tu existes. »

Sans plus attendre, je pris la forme animale d’un chat noir et je me faufilais dans l’escalier de secours. Je savais exactement où se trouvait la chambre de son frère et je n’eus à monter que quelques étages. Je vis que l’une des fenêtres était ouverte et j’entrai dans l’appartement. J’inspirai profondément pour savoir si toute la maison dormait avant d’accomplir mon devoir. Je n’entendis que les battements réguliers de la mère et du fils. J’ouvris la porte de la chambre d’enfant et vis un jeune garçon assoupi. Je m’approchai sans un bruit, je murmurai quelque mot dans une langue inconnue avant de griffer son bras. Une fumée bleutée sortit de sa blessure et je l’aspirai dans mon propre esprit gardant précieusement ses souvenirs. Je fis de même avec sa mère et j’avais ainsi en ma possession six ans de leur vie que j’avais reconstruire pour que l’existence de cette fille eut disparu de leur esprit. Regardant une dernière fois l’appartement, je refis le chemin allé et je repris ma forme humaine au moment d’être en face de la jeune fille. « Mission accomplie ! Il est temps de partir maintenant, je pense avoir une idée de l’endroit où nous irons. Dorénavant, tu es sous ma responsabilité. Mais dis-moi comment tu t’appelles ? »

Une fugueuse prit dans son envol

Rencontre avec la fille de Poséidon. #6

Je souris à ses paroles mais une grande interrogation me submergea. Je n’avais pas réfléchis à un endroit en particulier et pendant plusieurs minutes de réflexion, rien ne vint à l’esprit. Je cherchais dans n’innombrable souvenirs or ce n’était qu’un pur néant. Mon regard se posa sur la Lune formant un demi-cercle et illuminant les ruelles sombres. Ce n’était pas ma lune favorite mais je sentais son pouvoir irriguait le moindre de mes vaisseaux capillaires. J’avais l’impression de vivre, de sentir et qu’une chaleur m’entoure d’un halo rassurant. Pour certains, la nuit était source de songes, de cauchemar, d’êtres démoniaques mais pour moi elle signifiait la renaissance et l’espoir. Une onde parcourut les courbes de mon corps et fit remuée mes cheveux. Je crus entendre un mot, un simple mot or j’avais l’impression d’avoir rêvé. Je me forçais à me remémorer cet instant où cette source de pouvoir m’avait communiqué une parole. Je me rappelais d’un son commençant par un « o » puis par deux syllabes avec la lettre g. Puis, d’un coup, je crus discerner ce lieu, cette île et je m’arrêtai d’un coup forçant Lucianna à faire de même. Mes lèvres me firent dire « Je sais ! ». Puis, des souvenirs remontèrent dans mon esprit. Cette île, je la connaissais et j’en connaissais la reine. C’était autrefois une amie qui avait en elle le sang des Titans. Mais elle n’avait pas bénéficié de la clémence de Zeus et elle avait été enfermée là, sur ce petit ramassis de terre où elle voyait juste l’horizon et jamais une lueur de forme humaine. J’étais présente lorsque Zeus lui apprit son sort et son regard mélancolique me suppliant de faire quoique ce soit. Mais je n’avais pu, j’avais tellement peur de tout perdre que j’ai laissé faire cette erreur alors qu’elle était restée neutre et avait même espéré que Zeus gagne cette guerre. Je vois encore ses larmes coulant le long de ses joues et ces paroles qui demandent pardon. Puis, son appel à l’aide et mon nom qu’elle crie en plein désespoir. Une moue dévastée s’installa sur mon visage et une larme coula et tomba sur le sol de New York. Je sentis un vide et une simple pensée me réveilla : Voilà une éternité que tu n’as pas ressenti ce sentiment.

Je crus perdre l’équilibre un instant car je me retrouvais à terre, assise en tailleur et regardant la lune en un élan de désespoir. Pourquoi ? Me soufflais mon esprit. Mais avant que je ne puisse en réfléchir davantage, je me rappelai de ma mission et mon regard s’intéressa de nouveau à la fille de Poséidon. Je pris doucement sa main et lui dis doucement.  « Nous allons aller sur une île d’une vieille amie. Tu ne risques rien là-bas et personne ne sera au courant que tu y sois. Tu rencontreras des nymphes et cette déesse qui n’a pas pu résider à l’Olympe. Ne lâche pas ma main, on va s’y rendre rapidement. ». Mon bâton apparut dans ma main libre et une sorte de cercle entoura moi, Lucianna et le griffon. Puis, tout d’un coup, toutes les trois disparurent des rues de New York…