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| Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Jeu 15 Jan - 0:56 | |
| Ça avait été une journée normale, jusque la. On ne dirait pas, mais en ce moment, les occupants du bungalow d'Arès sont plutôt organisés. Ils se lèvent tous à une certaine heure, partent en même temps, tous direction l'arène pour s'entraîner. Cela peut paraître stéréotypé, certes, mais si les stéréotypes existent, c'est qu'il y a une raison derrière. Ils font honneur à ce que l'on pense d'eux. Tous, cependant ? Non, une était toujours assez réfractaire à l'idée, une de ses nouvelles -et d'ailleurs, presque seule- bonne amie à la colonie, de plus, dans ce bungalow. Elle est bizarre, dans le fait qu'elle est ''pas faite comme eux'', moins violente, plus posée. Elle ne vient pas toujours aux entraînements, préférant passer sa journée...Ailleurs ? Il ne sait pas ce qu'elle fait en dehors, il lui a jamais demandé en même temps. C'est donc sans surprise qu'il ne l'avait pas vue ce matin. Un entraînement normal, avec lames normales, pas ''d'armes de bois'' chez eux, ils essaient vraiment et littéralement de s’entre tuer. Après, ils sont tous bons au combat, les gros accidents sont très rares, mais existent malheureusement. Des coupures par ci, par là, c'est des choses qui peuvent arriver. Et c'est exactement ce qui arriva. Il est pas là depuis longtemps, est peut-être moins endurant ou habitué, voire attentif que les autres. Tant est que, dans la mêlée, il sentit une lame se glisser le long de son torse. La coupure était pas profonde, superficielle, bien que le sang coulait. Mais cela avait suffit à s'attirer l’inquiétude de peu, et les moqueries de beaucoup de ses camarades, ainsi qu'une tâche rouge se formant sur son t-shirt gris, mais épargnant son treillis et ses grosses chaussures noires. Il sortit, furieux, de l'arène, et se dirigea vers le bungalow qui lui avait été attribué lors de sa revendication par Arès, son cher paternel. Sur le chemin, de nombreux autres sang-mêlé le regardait, pantois. Il était pas encore assez connu, juste assez pour savoir qu'il était colérique, parfois violent, plutôt chiant, bref, que c'est un enfant du Dieu de la guerre. Il jetait des regards noirs à tous ceux qui le regardait de travers ou avec des yeux inquiets, et repoussait fermement tous ceux s'approchant trop près de lui. Oui, la tâche rouge, plutôt grande, et le t-shirt déchiré ne passaient pas inaperçu. De nombreuses personnes lui avait dit d'aller se soigner à la Grande Maison, ou à ce qui fait office d'infirmerie non loin de l'arène. Non, c'est bon, c'est superficiel, obstiné et fier comme il est, personne n'a réussit à l'y emmener ou à lui faire entendre raison. Ce n'est donc pas en ouvrant, mais en défonçant la porte du bungalow qu'il rentra ''chez lui''. Un chez lui assez bizarre, puisque tout le monde y habite dans des conditions assez spartiates, avec juste ce qu'il faut d'intimité...A peine fut-il rentré qu'il claqua violemment la porte derrière lui, avant de prendre profondément une grande inspiration, et... '' PUTAIN DE... '' Il ne finit pas sa phrase, car dans le même temps, il enlevait son t-shirt tout tâché, et vu de son état d'esprit et sa précipitation, il lutta pour l'enlever, gigotant partout comme un demeuré, rendant ses propos inintelligibles. L'intérieur du bungalow est totalement proportionnel à ce qu'on peut voir à l'extérieur; un truc de l'armée. Le bungalow est assez grand pour accueillir pas mal de pièces, chacun correspondant à une sorte de baraquement. Quand on rentre, il y a juste un gros couloir principal permettant de rentrer dans ces dites pièces, sans portes, juste un encadrement vide. Dans chacune, plusieurs lits superposés, entre 6 et 8, selon l'arrivage des nouveaux pensionnaires. Sur chacun des murs, du côté droit de l'entrée, de gros numéros sont gravés. C'est avec une organisation quasi militaire qu'on l'avait reçu, lui donnant son numéro de chambrée et de lit. C'est avec chance qu'il a obtenu un lit du bas, mais si, vous savez, une des places les plus prisées. Malheureusement, il avait aussi une des chambres les plus éloignées, étant le petit nouveau du bungalow. Il se dirigea vers sa chambrée, en fulminant et grommelant, et une fois arrivé dedans, jeta d'un geste à la fois vif et dépité son t-shirt sur son lit, avant de s'y asseoir lourdement, de soupirer en se massant les tempes avec le bout de ses doigts. C'est une journée qui s'annonçait pas super bien... Il entendit des bruits de pas, qui résonnaient dans le couloir. Il y avait quelqu'un qu'il a même pas calculé ? Après tout, il est passé devant toutes les chambrées du bungalow, pas étonnant qu'il se soit fait remarquer. Ou peut-être était-ce une personne qui venait d'arriver qu'il aurait pas entendue rentrer dans le bungalow ? Possible. Pas un visiteur extérieur de toute manière, il y en a tellement peu. A part Ana, une fois, avant qu'elle disparaisse de nouveau. Il ne bougea cependant pas. Il ne prit même pas la peine de se changer ; après tout, il n'est pas rare de voir les mecs de ce bungalow se balader torse nu, que ce soit le matin ou après l'entraînement, qui fut rapidement écourté pour Adonis. Quand il vit la personne à l'encadrement de l'entrée, il sourit. Il la connaissait bien, cette personne ; il avait appris à la connaître. Une des seules personnes qui supporte Adonis, et vice versa, pour ce qui est des enfants d'Arès en tout cas. Mais c'était plus un sourire sarcastique et abattu qu'un sourire sincère et joyeux. '' Ah, ce n'est que toi...Alors, tu fais quoi, là ? Pas à l'entraînement ? '' Il avait toujours regretté de pas avoir finis dans la même chambrée qu'elle, même si, pour des raisons évidentes quoique étrange, les filles et les garçons étaient un maximum séparés. On pouvait bien demander à changer, mais c'est tout un bordel, que ce soit d'organisation, ou le fait qu'une telle demande soit acceptée ou non suite aux résultats d'un duel...Il savait, de toutes façons, que sa réplique allait être retournée contre lui. Il ne demandait que ça, s'échanger des pics comme ça, ça fait aussi partie du ciment de leur amitié. C'est comme ça qu'elle a commencé, comme ça qu'elle continuera, sans doutes. '' Je venais juste, genre...Nettoyer ça, me changer, et ptet y retourner, à voir. C'est pas l'envie qui manque... '' ''Juste la motivation'', il aurait voulut rajouter. Dur de trouver sa place dans ce monde ou faut frapper son prochain ; globalement, ça lui plaît, mais il apprécie les pauses, et sait reconnaître quand une journée part mal. La, elle part mal. Le genre ou tu te dis que t'aurais dû rester dormir. Enfin. Ça allait peut-être changer, maintenant. Elle allait le laisser repartir comme ça ? Elle a pas souvent de compagnie, de la part des Arès. Enfin, si, mais pas souvent amical. De toutes façons, même elle a déjà du remarquer la superficialité de sa blessure, qui ne saigne maintenant que très légérement. Déjà, il se sent moins seul. C'est pas un mal. |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Jeu 15 Jan - 14:45 | |
| « ARIEL ! »
La jeune fille tourna sa tête vers le son de la voix qui l'avait appelée. Bien sûr, cela lui valut de perdre ses prises sur le mur de lave puis elle tomba lourdement sur le sol. Génial. Elle venait une nouvelle fois de prouver qu'elle n'était bonne qu'au combat. Elle aurait pu aller à l'arène mais traîner avec ses frères et sœurs ne faisait pas vraiment partie de ses plans de chacune de ses journées passées à la colonie des sang-mêlé.
L'adolescente entendit un ricanement venant d'un de ses frères et on dut presque la retenir de ne pas aller lui mettre une raclée parce que disons.... depuis quelques jours, la jeune fille avait commencé à se défendre et ce n'était pas la force qui lui manquait même si cela ne se voit pas vraiment étant donné sa stature qui n'était pas franchement assez musclée comme celles de ses frères et sœurs. Par contre, on pouvait dire qu'elle avait hérité la force de son père parce que, à moins que sa mère ne soit la reine des arts martiaux, cela venait plus de son géniteur que de sa génitrice.
Quoiqu'il en soit, Ariel se releva un peu difficilement, aidée de quelques campeurs. Son regard était noir mais elle ne fit rien, à part donner un gros coup de pied dans une canette de coca-cola que son cher satyre s'empressa de ramasser et de manger, lui valant un roulement d'yeux de la part de l'adolescente. En même temps, il faut la comprendre, un de ses frangins venait encore de la ridiculiser – enfin pas trop puisque personne n'avait vraiment rigolé et elle les en remerciait parce que sinon elle aurait sûrement fait un meurtre – et les dieux savent qu'il ne faut pas trop l'énerver avec ses pouvoirs qu'elle commençait à peu près à contrôler ; en même temps ce n'est pas une mince affaire de savoir contrôler les armes avec son esprit.... ou autre. Ariel ne savait pas vraiment comment ce pouvoir fonctionnait. Elle savait juste qu'elle flippait juste toujours intérieurement à chaque fois qu'elle l'utilisait.
Après avoir passé environ une heure à la plage, – je vous promets que c'est juste pour en profiter cette fois – Ariel décida de retourner dans sa cabine. Il fallait qu'elle se détende un peu et ce n'était pas en étant à l'extérieur de ladite maison de la jeune fille qu'elle arriverait à parfaitement se reposer avant tout ce qu'elle allait faire pendant le reste de la journée – reste qui n'était d'ailleurs pas prévu d'ailleurs mais pour cela, Ariel préférait agir par rapport à son instinct. En y pensant, il fallait réellement qu'elle arrête de réagir avec son cher instinct. Ces dernières semaines lui avaient permis de devenir un peu plus posée qu'elle ne l'était précédemment mais son côté hyperactif était toujours très présent, tout comme son déficit d'attention, même si elle arrivait à peu près à les contrôler un peu même temps, comme elle l'avait encore fait avec son pouvoir. Beaucoup à faire, pas vrai ?
Ariel entra dans la cabine des rejetons et se dirigea vers sa chambre, enlevant au passage son tee-shirt orange Camp Half-Blood pour mettre par-dessus son soutien-gorge blanc un débardeur qui était également blanc. L'adolescente remit ensuite son sweat-shirt, précédemment enlevé pour retirer son tee-shirt, par-dessus son débardeur. La jeune fille se regarda ensuite dans le miroir de sa chambre et sourit à son reflet. Malgré tout ce que sa mère avait pu lui faire, elle avait quand même pu hériter de presque tout chez elle, tout comme son physique.
« Merci maman. »
La belle laissa échapper un léger rire de ses lèvres et s'amusa à secouer sa tête plusieurs fois afin de se retrouver avec des cheveux totalement défaits mais bizarrement cela donnait une « belle coiffure ». Ses yeux bleus émeraudes riaient tandis qu'elle se laissa aller sur son lit. C'était cela l'avantage d'avoir le lit du bas lorsque son chez-soi était composé de lits composés dans toutes les chambres. D'ailleurs, elle était sûre que son bungalow était le deuxième plus grand, après celui des enfants d'Hermès.
Après environ une demie-heure de repos, Ariel se leva et se balada à travers son bungalow, n'ayant pas vraiment grand chose d'autre à faire puisqu'elle ne voulait pas vraiment sortir, pour s'arrêter devant la chambre d'Adonis, le seul de ses frères qui était à peu près gentil avec elle. L'adolescente s'adossa au mur en regardant son grand frère, oui grand puisqu'il devait avoir vingt ans si elle s'en souvenait bien, soit cinq ans de plus qu'elle.
« Et toi, tu as décidé de sécher l'arène en te faisant une blessure sur le torse ? »
Ariel n'avait pas à lui répondre sur ce qu'elle avait fait pendant la matinée. Ce n'était pas du tout ses affaires et elle se méfiait toujours un peu de lui étant donné qu'avant il était celui qui se fichait le plus d'elle et que son changement radicale d'attitude envers elle lui semblait toujours assez bizarre. Donc, elle prenait ses distances tout en le laissant s'approcher d'elle, mais pas trop.
Puis, la jeune fille alla chercher sa chère petite boite de secours qu'elle avait dans sa chambre puis revint s'asseoir près d'Adonis.
« Ouais, te masser les tempes est parfait pour guérir. Jamais entendu une réponse aussi débile de toute ma vie. »
D'accord, son frère ne saignait presque plus mais il fallait quand même désinfecter et c'est ce que l'adolescente fit directement en mettant de l'alcool 90° sur un coton qu'elle pressa légèrement sur son torse, enlevant le reste de sang. Puis Ariel le retira doucement et le jeta dans une poubelle près d'eux.
« C'est bon. On voit bien que tu ne sais pas qu'il ne faut pas laisser les plaies s'infecter. »
Elle leva les yeux au ciel, exaspérée, mais pas vraiment puisqu'on pouvait voir un léger sourire sur ses lèvres. |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Jeu 15 Jan - 16:35 | |
| Il ne répondit pas à la pique sur l'entraînement. Il préfère l'éviter, tout du moins. Bien que ça reste souvent gentillet, cela peut vite escalader, les deux, non, tous les enfants du Dieu de la guerre ont le sang chaud, une simple boutade peut vite virer à l'apocalypse. Choses qui se sont déjà produites, entre Ariel et lui. Il était toujours sur de gagner, de toutes manières, l'amalgame entre ''pacifique'' et ''faible'' se fait excessivement rapidement entre ces murs. Même si dernièrement, elle se défend mieux, chose qui l'intrigue et l'énerve ; elle ne se pointe que rarement aux entraînements et se mêle rarement aux autres, alors comment ? Ça le regarde pas. C'est le genre de truc qui lui rappelle que, contrairement à ce qu'il croit, les vieilles rancœurs ne meurent pas si facilement. Il essayait de faire des efforts pour la comprendre, c'est un des moyens de s'intégrer, non ? Il a toujours été avec les parias de toutes manières. Il n'attendait pas qu'elle lui raconte sa vie, elle fait ce qu'elle veut, seulement, elle à l'air moins à cheval sur ces trucs là que lui -suivre une routine, le combat, et tout ce qu'affectionnent ses frères et sœurs- , ce qui creuse la disparité. Ce qui l'étonna, c'est quand elle sortit pour aller Zeus sait où pour revenir avec ce qui semble être une trousse médicale...Vraiment ? C'est bon, ça va cicatriser genre, tout seul, c'est pas la mort non plus. Typiquement le gens de petits incidents qui peuvent se produire à l'arène. Il y avait vu pire, des blessures vraiment sales. Il était presque chanceux à côté. Mais déjà que se faire toucher de la sorte avait également entaché son ego, il valait mieux pour elle de ne pas trop remuer le couteau dans la plaie, peu importe à quel point il l'apprécie. Il laissa couler la deuxième pique, bien que son visage se crispait légèrement. C'était aussi peut-être lié à l'application de l'alcool à cicatriser sur sa blessure. Depuis qu'il est gosse, il a toujours eu horreur de ça, il n'en voyait pas l'utilité à vrai dire, les infections, c'est des trucs qui arrivent qu'aux autres, c'est bien connu ! Il se laissa cependant faire, en grommelant quelque chose du genre ''Si tu m'avais laissé le temps en même temps...''. Une fois qu'elle eut terminé son rôle d'infirmière, il remarqua son air amusé. Lui, l'était moyennement. '' Qu'est ce que tu sous-entends par la ? rétorqua-t-il, les sourcils froncés, d'un ton la fois dubitatif et irrité. Je peux très bien m'occuper de moi même, c'était...Superficiel. Il ajouta ensuite, dans un soupir Mais...Merci quand même. '' Il allait pas non plus la renvoyer bouler, à sa manière, elle a essayé de l'aider. C'était pas si maladroit que ça, et il y a encore quelques semaines, ils se seraient renvoyés pique sur pique, cela aurait été plus amusant, au début, en tout cas. Il essaye de se calmer maintenant, déjà hystérique et hyperactif, si en plus, la liste de ses ''ennemis'' s'allonge, il s'en sortirait plus. Adonis vous insupporte au point de vouloir le mettre en sang ? Prend un ticket, fait la queue, rien que dans la colonie, t'obtiens un chiffre qui dépasse la vingtaine. Vu le peu de temps qu'il a passé ici, c'est presque un exploit. Il n'est pas un cas isolé, la plupart de ses semblables sont dans le même panier. C'est ça, la différence entre eux deux. Lui s'entend mieux avec les gens ''comme lui'', alors qu'elle s'accorde mieux à ceux de ''l'extérieur''. Il se releva et se dirigea vers une sorte de pile de fringues non loin de son lit. En y pensant, c'est vrai que dans cette chambre, il y a que des mecs. Ce qui doit expliquer le bordel ambiant, des vêtements traînaient partout, des bouquins déchirés qui jonchaient le sol -car la lecture, c'est difficile quand on s'y essaye moyennement, avec en plus une dyslexie- et des posters à moitié pendants des murs. Il se sentait pas plus gêné que ça cependant, c'est ce qu'il a toujours fait, et puis, il a entendu que certaines chambres, pourtant peuplées que de personnes de la gent féminine, sont pas dans un meilleur état que la sienne. Après, c'est un moyen de se dédouaner du chaos qui l'entoure, de se dire que chez les autres, c'est pas mieux, et donc, de ne pas faire d'efforts. Il ramassa un t-shirt au hasard, un simple t-shirt noir, mais qui lui, au moins, n'est ni déchiré, ni tâché de sang, et l'enfila, avant de se laisser retomber brutalement sur son lit, ce dernier émettant son mécontentement en grinçant. C'est rigolo, d'avoir un lit qui grince, ça énerve tout le monde au moment de dormir, de nombreux cris et hurlements proviennent parfois de cette chambre, la nuit, résonnant dans tout le bungalow, et parfois, atteignant les bungalows voisins. C'est lui qu'il faut remercier ! Il s'installa plus confortablement. Il se demandait quels étaient les plans de sa demi-soeur pour la journée. Le planning de la journée était, normalement, arène tout le long jusqu'à fin de la journée ou mort. Heureusement, la deuxième option n'est jamais arrivée. Il n'avait pas du tout l'air de vouloir se lever, mais pourtant, il prononça ces mots. '' Bon. Tu viens à l'entraînement ? A moins que t'ai peur d'être blessée et de t’abîmer... '' Assez hypocrite, de la part d'un mec qui vient de s'installer assez confortablement pour ne pas bouger. Mais finir sur cette phrase avec le rictus moqueur qui vient avec, cela lui permettait de s'amuser, et de la titiller gentiment, après, à voir si elle rebondira dessus ou laissera couler. Après tout, comparée à lui, elle est jeune. Où est passé le respect dû aux anciens ? Même si sa dernière phrase n'en contenait pas beaucoup -on dirait plus qu'il parle d'une voiture que de sa ''chère'' demi-soeur-, eh, pardonnez le s'il ne cherche pas ses mots, il parle comme il pense, et vu qu'il est à des kilomètres du prix de littérature, c'est pas forcément les meilleurs... '' A moins que...T'ai déjà autre chose de prévu ? '' C'était presque une question rhétorique, il sait pertinemment qu'elle se méfie de lui. Lui n'a pas à, il ne la craint pas du tout. De la à dire qu'elle a peur de lui, c'est un pas qu'il ne franchira pas, c'est quand même le genre de trucs qu'il sent. Cela peut paraître bizarre, qu'il se moque moins d'elle ou s'énerve moins. Mais il essaye de faire ça avec tout le monde. Et vu qu'elle est le seul être capable de raisonner un minimum entre ces murs, ou en tout cas, il en a pas vu beaucoup d'autres, il y voyait une opportunité de changer deux trois trucs qui l'emmerdent dans sa vie quotidienne. Il essayait d'engager la conversation, il haussa les épaules. '' Chais pas...J'demande juste. '' |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Jeu 15 Jan - 17:39 | |
| Ariel ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel lorsque le jeune homme grimaça quand elle appliqua de l'alcool sur sa blessure. Oh, les hommes avec leur fichue fierté qui disait tout le temps qu'ils n'avaient besoin de personne pour les aider. Parfois, elle avait réellement envie de cogner leurs têtes une bonne fois contre le mur et leur dire leurs quatre vérités. Oui, ses réactions devenaient de plus en plus excessives si on pouvait dire cela. Ses émotions devenaient de plus en plus fortes chaque jour qui passait et la jeune fille ne savait pas sur quelle compte elle devait mettre cela.
De toute façon, cela ne changea pas son envie de cogner la tête de son cher frère Adonis tandis qu'elle s'était levée afin le morceau de coton usagé dans la poubelle de la chambre. Alors qu'il allait mettre un tee-shirt noir, Ariel observa le sol de la pièce pour lever une nouvelle fois ses yeux au ciel. Les garçons et leurs célèbres habitudes de tout bien ranger, elle n'y comprendrait jamais rien. Bon, c'était vrai que certaines chambres de ses sœurs étaient dans le même état. Même la sienne.... Ariel avait sérieusement l'impression de vivre dans une porcherie avec toutes ses différences avec ses frères et sœurs et aussi le fait que toutes ses affaires étaient parfaitement rangées et bien gérées soit comme leur lavage, le séchage et et le pliage.
La jeune fille avait appris tout cela lorsqu'elle avait été jeannette avant de s'enfuir. C'était d'ailleurs le seul endroit où elle avait pu bien mettre son hyperactivité au service des autres. Enfin, l'adolescente avait failli déclencher un incendie en allumant un innocent feu à cause de son déficit d'attention. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle avait été renvoyée des jeannettes après une année chez elles. Bien sûr, elle s'était faite bien réprimandée par sa mère et son beau-père parce qu'elle n'aurait pas du se proposer pour faire du feu à cause de son ADHD qu'ils considéraient comme une maladie. A l'époque, Ariel avait trouvé tout à fait inutile de leur avouer que c'était une tâche imposée et qu'elle était renvoyée directement chez elle si elle ne le faisait pas. De toute façon, le résultat avait été comme si la petite fille avait refusé sa tâche et de toute façon, ils ne l'auraient pas cru. Qui croirait une personne capable de voir des choses que personne n'arrive à voir ? Vous avez la réponse à la question : personne.
Ariel laissa son regard s'attarder sur Adonis, se demandant si il était vraiment bien « sculpté » comme ses frères parce que oui, ce n'était pas vraiment la première chose qu'elle voulait savoir lorsqu'elle était en train de le soigner. Ouais.... pas mal.... d'accord, il fallait vraiment qu'elle arrête de regarder le corps des garçons. Cela en devenait ridicule depuis qu'elle avait tout arrêté entre Jamie et elle. Pour s'arrêter, la jeune fille prit la trousse de premiers secours et la ramena dans sa chambre puis elle se regarda encore dans le miroir.
« Retourne le voir et ressaisis-toi surtout, Ariel. Merde. Un mot à ne surtout pas apprendre à mes futurs enfants, pas vrai ? Pourquoi je me mets à parler d'enfants moi soudainement ? D'accord, j'ai vraiment besoin d'alcool. Un peu de vodka ! »
Ariel sortit rapidement de ses affaires une bouteille de vodka et en but une bonne gorgée avant de la refermer et de la ranger.
« Dieux, que c'est bon. Les gens qui n'aiment pas ce fabuleux alcool sont fous. »
Puis, l'adolescente retourna dans la chambre de son frère et s'adossa au mur. Il y avait par contre quelque chose que la jeune fille avait oublié : son hyperactivité était accentuée avec l'alcool, chose tout à fait normal mais qu'elle avait tendance à totalement oublier. C'est ainsi qu'Ariel plaqua le jeune homme sur son lit, à califourchon sur lui et le fusillant du regard.
« Je n'ai pas peur contrairement à une certaine personne qui revient dans sa cabine après une simple égratignure. Figure-toi que cinq ans à errer dans le monde sans savoir qui tu es, ça te forge à supporter les blessures, quelles qu'elles soient. »
Ariel se releva et dit alors tout naturellement, comme si rien ne s'était passé, soit la première fois qu'elle le plaquait de cette façon :
« Je compte rester ici. J'en ai marre de rester dehors. Rien ne m'y attend. »
Puis, elle sortit et alla s'asseoir un peu plus loin contre le mur. |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Jeu 15 Jan - 21:23 | |
| Encore une fois, elle sortit de sa chambre. Sans rien dire, sans rien demander, sans répondre, dans le plus grand des calmes. Il soupira, et laissa retomber son bras sur ses yeux, les fermant légèrement. Visiblement, elle s'était décidée à le laisser tranquille, elle avait même pensé à récupérer sa trousse de soin. Vraiment...C'était pas la peine. Il aime pas que les gens l'aident, dans la mesure ou il se sent faible et dépendant, ni qu'on s'apitoie sur lui. Elle semblait pas abattue, c'est bien. Il aurait presque pu s'endormir, dans cette position. Il repensait à ses frères, encore en train de se battre, de s'entraîner, alors qu'il est là, à rien faire. Sur que ce soir, ça allait bien se moquer de lui. A voir. Généralement, après quelques répliques mal placées, le ton monte, les gens gueulent, se mettent dessus limite, et oublient tout dans la foulée. Il ne resta pas tranquille si longtemps, il entendit des bruits de pas. Il enleva son bras et ouvrit les yeux, Ariel était revenue. Oui ? Tu veux un autographe ? Plus sérieusement, il se demandait ce qu'elle pouvait bien vouloir, ce pourquoi il haussa les sourcils, incrédule. Le fait qu'elle s'adosse au mur était normal, elle est prudente, et par conséquent, garde ses distanWOULA QUOI ? Distances, mon œil. Sinon, elle serait pas littéralement totalement sur lui, plaqué sur son lit. Encore à moitié sonné par ce qu'il vient de se passer, il ne réagit qu'à peine. Cependant, il garda un visage impassible, il ne voulait pas montrer qu'il se posait plein de questions débiles, se rappelait de plein de trucs, ou que ça le dérangeait outre mesure, le tout, c'est de ne pas se sentir menacé. C'était une première quand même...Il ne l'avait jamais vue d'aussi près, pour tout dire. Il soutenait son regard, sans être trop impressionné, mais cela ne dura pas longtemps, ses yeux se baladèrent sur le corps de la jeune femme au dessus de lui. C'est normal de trouver sa demi-soeur relativement mignonne ?Bon, sans doutes que oui, si il y a pas d'arrière pensée. Même si dans ce genre de situation, n'importe quel mec ayant une fille à califourchon sur lui se poserait les mêmes questions. Allez, rappelle toi qu'elle est quand même bien plus jeune que toi, et... Une odeur. Assez particulière. Il ne la sentait pas avant, juste au moment ou elle s'est mise à parler. Il l'écoutait qu'à moitié, elle parlait de la peur qu'il aurait comparé à elle, de son caractère qui s'est fait forgé, blablabla. Il avait entendu, il n'a juste pas pris le temps d'analyser. Du passé d'Ariel, il ne savait pas grand chose. Elle en parlait rarement. Il la sentait presque...Blessée ? Vulnérable ? C'était bizarre. Et cette odeur. Il l'a déjà sentie, bien qu'elle soit ici subtile. Où déjà ? Oui, peut-être à toutes les fêtes auxquelles il a participé. Et aussi pas loin du bungalow des Dionysos. De l'alcool. Il ne saurait dire lequel, comme déjà dit, c'est déjà peu discernable. Il décida donc de laisser couler. Il ne savait pas quand et en quelle quantité elle an avait pris. Il sait juste que souvent, c'est pour oublier ou cacher des choses. Il parle souvent aux Héphaïstos, et mine de rien, à la forge, c'est comme au coiffeur, il y a pas mal de ragots. Rien sur lui ou Ariel directement. Juste sur un peu tout et rien. Même si il était en bas, il admettrait, mais uniquement sous la torture, bien entendu, que c'était pas l'expérience la plus désagréable qu'il a vécue. Sinon...Il garderait sans doutes ça pour lui. Sa position n'était que pour mieux lui remonter les bretelles, et faire sa supérieure. Il ne put s'empêcher de marmonner un ''Ouais ouais, si tu le dis''. Pour qu'au final, elle s'en aille, comme s'il venait de rien se passer, avant de lui annoncer qu'elle comptait rester, comme quoi rien ne l'attendrais dehors. Mais...Mais...C'est débile ? Y a rien de plus qui l'attend à l'intérieur, en toute logique. Ce bungalow est vide. Il n'y a qu'elle et lui...Elle attend peut-être que les autres rentrent de leur entraînement ? Toujours allongé, il rétorqua, assez fort, vu qu'elle venait de sortir de la pièce. '' C'est complètement débile...Je vois pas ce qui t'attend de plus à l'intérieur que dehors ! '' Mais tais-toi donc, Adonis...Les femmes, ça a leur propre langage, un truc caché, avec des insinuations qu'elles seules comprennent. C'est pas lui qui ira deviner ce qu'elles veulent dire ou déchiffrer, déjà qu'il a bien du mal à bien tourner ses phrases, avec de jolis mots. Il soupira et se leva. C'est sérieusement qu'il avait songé à rester là, allongé, attendre qu'elle parte. Pas qu'il l'aime pas, juste que...Ce qui venait de se passer est trop bizarre pour lui. Mais laisser couler ? Pas son genre. C'est à contrecœur qu'il se releva, se dirigea vers la sortie et la vit, la, un peu plus loin, dans le couloir, assise contre un mur. Il se planta juste devant elle, les bras croisés, sourcils froncés. '' Eh, dis. Ça t'génerais de m'expliquer ce qu'il vient de te passer par la tête là dedans ? '' Aucune réaction, ni visible ni audible, en tout cas. Il s'adossa au mur, juste à côté d'elle, et se laissa glisser lentement le long de ce dernier, jusqu'à finir assis à côté d'Ariel. Il l'observa du coin de l’œil. De long cheveux châtains, de grand yeux bien verts...Plus agréable à regarder que la plupart des bonhomme qui constituent ''les filles'' du bungalow. Il ricana, surtout en pensant à l'espèce de charretière blonde avec qui il s'entraîne souvent. Puis il repensa à son discours de tout à l'heure. '' Sinon, euh...Tout va bien ? T'as dis des trucs bizarres à l'instant, tu sais, quand...T'étais sur moi... '' Il prononça la dernière partie de sa phrase plus doucement que le reste. Il a toujours l'impression que c'est bizarre, ou autre, alors que c'est peut-être tout à fait normal chez elle, de vouloir dominer les autres dans une position tendancieuse pour leur révéler des trucs sur elle ? Non, ça passe pas. Et c'est pas l'alcool qui y apportera une solution. Quoique. Chimiquement parlant, l'alcool est une solution. Et puis, on trouve pas de réponses dedans, mais est ce qu'on la trouve au fond d'une bouteille minérale ? Non plus ! Alors à quoi bon... '' Tu sens l'alcool, dit-il, mine sérieuse, presque comme un reproche. Puis il sourit. Pas mesquin, ni ironique, encore moins provocateur. Un sourire tout ce qu'il y a de plus banal. Et tu partages même pas avec moi ? Espèce de radine. '' Oui, bon, si il ne lui envoyait pas ne serais-ce qu'une mini pique, ce ne serait plus lui, elle le prendrait sans doutes pas mal, de toutes manières. Il se demandait juste comment elle avait pu se procurer ça. Les enfants du Dieu du vin, sans doutes, réputés pour leur goût prononcé pour tout ce qui est fêtes et boissons alcoolisées. Et puis si ça se trouve, elle allait vraiment pas partager ! Surtout que c'est plus ou moins considéré comme ''objet de contrebande'' entre ces murs. Des ados, de l'alcool, mélange que Chiron et tout autres dirigeants divers détestent. Ça peut créer des problèmes. Pour eux, en tout cas... |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Jeu 15 Jan - 22:52 | |
| Ariel n'allait pas nier qu'elle avait toujours trouvé Adonis assez mignon et sexy, même si elle avait quelqu'un d'autre en tête, même si ce n'était pas vraiment pour les mêmes raisons. La jeune femme s'était même empêchée d'embrasser le jeune homme lorsqu'elle était à califourchon sur lui tandis qu'elle lui crachait son « venin » mais elle savait que son frère aurait cru qu'elle aurait agi sous le coup de l'alcool, elle le savait. Enfin bon, la belle avait vécu pendant une année et demie avec des relations sexuelles presque tous les jours jusqu'à ce qu'elle retrouve l'objet du manque en elle. Malheureusement, à cause de cette longue d'environ quinze jours à présent, Ariel commençait à ressentir en elle une envie de refaire l'amour mais, voyons.... c'était pas franchement bien que son choix se soit porté sur son demi-frère Adonis.
D'ailleurs, en parlant du loup, Ariel le vit sortir de sa chambre après lui avoir crié que soit disant il n'y avait pas plus de choses à faire à l'intérieur qu'à l'à l'extérieur et elle avait eu envie de lui rétorquer qu'il y avait se reposer et de tenter de faire disparaître ces fichues envies qu'elle avait envers lui tout simplement parce qu'elle n'avait pas eu sa « dose » depuis quelque temps. Non, cela ne l'aurait pas vraiment fait. C'est pour cela que la belle s'était mordue la langue assez fort pour s'empêcher de parler et finalement, cela avait fonctionné. Elle était plutôt fière d'elle sur ce coup.
Puis le jeune homme se planta devant elle et la jeune fille le regarda simplement dans les yeux en ne répondant pas à sa question. L'adolescente supportait plutôt bien l'alcool étant donné le nombre de fêtes organisées par les enfants de Dionysos et auxquelles elle avait donc assistées. C'était d'ailleurs grâce à eux qu'elle avait eu sa bouteille de Vodka. Un petit coup de temps ne faisait pas de mal et cela faisait du bien, en même temps qu'elle trouvait réellement cet alcool bon.
Adonis s'assit ensuite à côté d'elle mais Ariel ne disait toujours rien. Son déficit d'attention l'avait prise par surprise et la belle était plongée dans ses pensées. D'ailleurs, à quoi pensait-elle ? Rien du tout. Son esprit était vide pour une fois et elle savait pertinemment pourquoi. C'est pour cela qu'un léger sourire apparut sur ses lèvres. La douleur était à peu près terminée et la jeune fille en était assez contente. C'est alors que la question de jeune homme la ramena à la réalité.
« Je vais bien et je te disais juste que je savais me défendre. »
L'adolescente n'avait encore pas à se justifier pour avoir été à califourchon sur lui. Ce n'était pas pour lui prouver une sorte de dominance non plus. C'était simplement parce qu'elle était énervée et elle l'avait fusillé du regard, répondant à sa « oh si magnifique » pique. Bon d'accord, elle aurait très pu le faire de là où elle était mais non, elle avait encore agi sous le coup de l'impulsion mais cela n'avait pas été si désagréable au final. Cela avait simplement remis ces fichus hormones en réveil une nouvelle fois. Merci à son hyperactivité. Merci à son impulsivité qui dérive de son hyperactivité.
Aussi, pourquoi n'était-elle pas restée dans sa propre chambre ou bien allée dehors ? La belle ne le savait pas du tout mais l'adolescente était sûre que c'était encore ses fichus hormones qui l'avaient menée une nouvelle fois vers la chambre du jeune homme. Pourquoi ? Pour regarder discrètement son corps ? Pour pouvoir se mettre à califourchon sur Adonis sous le coup d'une fichue impulsion ? Ariel ne le savait pas du tout et ne voulait d'ailleurs pas le savoir.
« Oui, j'ai bu, et alors ? »
Ariel le regarda avec ses yeux bleus émeraudes dans les siens. Si elle n'avait pas eu son pouvoir, on aurait pu la comparer à une nouvelle déesse, fille d'Aphrodite ou encore une fille d'Aphrodite mais cette fois-ci en tant que demi-déesse. C'était pour cette beauté que son père avait préféré aller voir sa mère, jetant de côté une nuit torride avec Aphrodite, chose que la déesse n'avait pas vraiment digéré. Sauf qu'Ariel ne savait pas vraiment cela. Elle savait juste qu'elle avait été conçue lors d'une soirée en discothèque de sa mère. Son histoire de conception est géniale, n'est-ce pas ?
« Et non, tu ne vas pas aux fêtes des Dionysos alors je ne vois pas pourquoi je partagerai mon alcool avec quelqu'un. »
Ariel dit cela comme une évidence, chose qui l'était pour elle. |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Ven 16 Jan - 15:58 | |
| Il acquiesça de la tête. Même si elle avait mit du temps pour répondre, elle avait choisit des mots justes. Chose qu'il est incapable de faire. Il sait que comme tout le monde, dans ce camp du moins, souffre d'ADHD, donc, soit sont incapables de se concentrer car ils regardent trop de trucs en même temps et ne peuvent s'empêcher de bouger, faire autre chose, alors que d'autres se perdent dans leurs pensées. C'est ce qu'il croit, en tout cas. Et elle semble faire partie de la deuxième catégorie. Il ne lui en tient pas rigueur du tout. Se défendre. C'est vrai qu'elle sait le faire, il s’inquiète pas pour ça. Il venait d'en avoir la preuve. Bon, elle lui a pas mit de droite non plus, on se calme. Mais il est aisé pour lui de sentir la force d'une personne, et il sentit la sienne quand elle le plaqua. Même si il aurait pu s'en défaire, le bref instant de surprise lui a suffit pour jauger. Sa répartie était sèche, ce qu'il ne comprit pas vraiment. Jusque là, tout se passait bien. Il l'aurait froissée ? Non, c'est pas ça, à force, aucun d'entre eux ne se sent insulté par les dires de l'autre, enfin, Adonis pense déconner quand il lui dit qu'elle est faible et tout, que les femmes, ça devrait rester à l'arrière du front, blablabla. Pareil quand elle lui dit qu'il a pas de cerveau, ou qu'il n'est qu'un barbare. Elle l'avait peut-être mal pris, tout simplement, car ses intentions étaient autre. '' Rien, c'était une observation, calme toi...J'ai vraiment rien contre l'alcool, à l'inverse. '' Ou ''au contraire'' ? Il l'a sans doutes déjà dit, en plus, mais il ne sait plus si ça fait sens. Il soupira de sa débilité. Il tourna la tête, ils étaient la, à se regarder dans le blanc des yeux, à rien dire. Bon, ok, elle venait tout juste de le rembarrer, tout ça car il n'irait pas aux fêtes, au bungalow des alcolos. Bon moyen de lui rappeler qu'il ne connaît personne ici, et n'avait jamais été invité à ce genre de truc. Il serait du genre à rentrer en donnant un gros coup de pied dans la porte, si il était pas si sur de se faire défoncer par tous les occupants et divers invités. '' Ok, j'vois le genre, j'comprends. Il se releva J'imagine qu'il me reste plus qu'à retourner à l'arène, m'entraîner avec les autres. '' Il partit faire un tour éclair de la chambre, voir si tout est bien rangé, si rien ne montre qu'il est venu se soigner -plutôt, se faire soigner- dans le coin. A part le morceau de coton ensanglanté dans la poubelle, qui pourrait appartenir à n'importe qui, vu la populace locale, rien. Il rangea juste un peu plus soigneusement son t-shirt, complètement foutu, et par ''ranger'', il fallait comprendre ''le mettre en boule de manière à ce que l'on voit pas qu'il est tâché et déchiré'' et le jeter à la poubelle. Personne n'ira fouiller, juste jeter les déchets à l'arrache. Il sortit de sa chambre, jeta un coup d’œil à sa demie-soeur. Elle le fait presque se faire sentir un peu plus inutile, maintenant. Avant, ils s'engueulaient. Après, il a commencé à la comprendre. Enfin, il lui arrivait de la défendre en face des autres. Maintenant, elle est encore plus indépendante qu'avant. Chiant. Il continua de marcher, mais s'arrêta devant l'encadrement vide d'une pièce à sa droite, il savait que c'était la ou vivait Ariel et ses sœurs. Une idée venait de germer dans son esprit. Il tourna un peu la tête vers la gauche, afin d'au moins pouvoir la voir du coin de l’œil, et qu'elle puisse apercevoir le sourire en coin qui venait de se former sur son visage. '' De toutes façons...J'sais même pas pourquoi j't'ai demandé de partager, ou même la permission. Alors que je peux... '' D'un geste rapide et agile, il se glissa dans la chambre. Un peu plus ordonnée, mais pas des masses. Il n'était jamais rentré dans cette pièce, d'autres oui, ou y a que des mecs, mais jamais une ou tous les occupants sont, justement, des occupantes. Pas d'odeur de parfum, de rose, ou de trucs mignons. C'est pas le genre de la maison. Juste des rideaux qui sont, comparés aux autre endroits, ouverts. L’œuvre d'Ariel, sans doutes, la plus humaine du bungalow. Il remua un peu tout dans le plus grand des hasards, pour faire comme si il fouillait. C'est pas la bouteille, qu'il cherche -bien qu'il ne cracherait pas sur le fait de la trouver-, mais elle, si on peut dire. Après, à voir comment il le prend. Ça peut partir aussi bien en rires que disputes amicales, ou même, vérifier par A + B qu'elle sait se défendre. '' ...Tout simplement me servir moi même ! '' Bon, ça, c'était inutile de l'ajouter, elle a bien du comprendre, tout comme en témoignent les bruits de pas assez pressés dans le couloir. Mais il l'ignora, elle pouvait être dans la pièce qu'il en saurait rien, il était dans un coin, dos au mur, à faire semblant de fouiller dans une armoire. Il ne savait même pas quel lit elle avait, ou quelle armoire elle squattait, ce qui rendait, en vrai, ses recherches vaines et caduques. Alors, y a quoi la dedans ? Des t-shirts, des soutifs, des...Sous-vêtements un peu ''sexy'' ? Une de ses sœurs cachait bien son jeux ! Ça pouvait pas être à elle, en tout cas. Espérons. Ça briserait un peu l'idée qu'il s'était faite d'elle -genre il la connaît si bien. Il se tourna, ne sachant même pas si elle est là ou pas, en fait, le bout de vêtement pendant à l'extrémité de son doigt. '' Euh...C'est à qui, ce genre de fringues? '' La puissance du tact. A espérer que ce soit pas le camion humain qui beugle comme une vache pendant les entraînements...Une des plus vieille du bungalow, paraîtrait. Si Ariel venait à cafter, il ne donne pas cher de sa tête. |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Ven 16 Jan - 17:04 | |
| « Oh ce salopard n'oserait pas.... »
Oui, ce langage si magnifique appartenait bien sûr à Ariel. Qui voudriez-vous que cela soit ? Ils n'étaient que tous les deux dans la cabine des Arès et leurs autres frères et sœurs n'allaient sûrement pas revenir avant quelques heures étant donné leur amour pour toutes les activités de la colonie et également le fait de devoir ridiculiser encore et encore les demi-dieux.... et en particulier les rejetons de Dionysos.
Cette pensée fit directement serrer les poings de la jeune fille. Si jamais ils osaient toucher un seul des cheveux des jumeaux Peverell ou bien d'Abigaïl, ses frères et sœurs pouvaient directement signer leur arrêt de mort. Ariel ne prendrait même pas le temps de se montrer gentille envers eux et de leur demander comment ils souhaiteraient mourir. Non, cela serait une mort si rapide qu'ils ne sentiraient aucune douleur. C'est quand même sympa de ne leur donner aucune douleur, n'est-ce pas ? C'était bien ce que l'adolescente pensait.
Ariel posa sa tête contre le mur et prit une profonde inspiration pour faire ressortir le dioxyde de carbone de ses poumons quelques secondes plus tard. La jeune fille aimait parfois mettre du temps à respirer et elle n'avait d'ailleurs jamais su la raison du comment. C'était encore une autre des raisons qui la catégorisaient dans les personnes différentes des autres et elle aimait ce son-là bien que tout le monde soit différent à sa manière.
« Adonis, tu fous quoi dans ma chambre ?! Je te jure si tu touches à une seule de mes affaires.... »
La seule chose que l'adolescente entendit fut le rire presque nerveux du jeune homme. Ca y était. Ariel allait voir ce que son demi-frère était en train de faire. Il ne pouvait tout simplement pas tomber sur ses sous-vêtements, bien qu'il n'y avait pas de strings parmi eux parce que non merci le fait de ressembler comme une.... enfin vous voyez ce qu'elle veut dire. C'était juste de l'atteinte à sa vie privée. Et puis, il verrait également ses vêtements « sexy » mélangés à ceux qui étaient tout à fait normaux. En fait, pour elle, tout ce qu'elle portait, sexy comme aimaient le dire les autres, ou les « normaux », étaient.... oui, encore une fois, normaux. Il n'y avait réellement que ce mot à dire pour les désigner. La belle ne voyait pas franchement de différence entre les uns et les autres. C'était simplement son goût de vêtements et Adonis l'avait déjà vu dans tous ses vêtements mais le fait qu'il cherche à travers ses affaires, elle ne le supportait juste pas.
La jeune fille se dirigea alors vers la chambre de ce dernier et enleva son débardeur blanc pour mettre un tee-shirt de son demi-frère par-dessus son soutien-gorge. La belle sourit à son reflet dans le miroir. Il voulait jouer à s'amuser avec ses vêtements ? Il allait voir ce qu'elle allait faire. Et vous savez le mieux ? Cela faisait bien rigoler la jeune fille intérieurement. Surtout qu'elle était plutôt assez désirable dans le haut du jeune homme bien trop grand pour elle. Elle enleva ensuite son jean et mit une ceinture autour de sa taille afin de faire du tee-shirt une sorte de robe qui lui arrivait vers la fin de ses hanches. On pouvait vraiment dire que la belle était la reine pour se faire des tenues qui lui allaient terriblement bien.
Oh oui. Adonis allait voir qui allait gagner ce petit jeu de déguisements. C'est dans cet état de pensées que la jeune fille se dirigea enfin vers sa propre chambre et y entra. Elle jeta son jean et son débardeur blanc sur son lit et s'adossa au mur en regardant son demi-frère farfouiller dans ses affaires.
« Tu trouves ton bonheur là-dedans ? En tout cas, je l'ai trouvé en ce qui me concerne. »
La belle le regardait avec un sourire presque inviteur à faire on ne sait quoi, chose qu'elle faisait sans trop se rendre compte et ses yeux pétillaient de malice. Il faut dire qu'au final, Ariel n'en voulait pas vraiment au jeune homme parce qu'elle s'amusait énormément à ce petit jeu qu'il avait commencé quelques minutes plus tôt.
« Je pourrais même te faire essayer quelques vêtements et sous-vêtements, puisque tu sembles tellement le désirer. C'est bien pour cela que tu es venu farfouiller dans mes affaires, n'est-ce pas ? »
Ariel se décolla du mur, attendant avec impatience la réaction du jeune homme tandis qu'elle détachait ses cheveux et laissait tomber son élastique dans son tiroir ouvert par les merveilleux soins d'Adonis. |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Sam 17 Jan - 19:52 | |
| Elle avait pas l'air d'être contente qu'il se soit permis de fouiller comme ça. Excellent ! C'était exactement son intention. Ça avait marché encore mieux que prévu, il l'avait entendue gueuler et insulter d'ici. Elle n'avait rien dit, mais il avait vu à son expression qu'il avait fait mouche et avait eu extrêmement de chance, car ces fringues, dans cet armoire, c'était les siennes. Il regardait le vêtement en louchant, il imaginait pas du tout sa demie-soeur comme ça, elle est qui la plus sensée, la plus terre à terre. Comme quoi, on en apprend tous les jours, sur tout le monde, à propos de n'importe quoi. Bien que...Il ne savait pas vraiment si il avait envie de découvrir ce côté de celle avec qui il est censé partager du sang. Ouais, cette phrase est tournée assez bizarrement, mais vous avez compris le truc. Il ne prit pas en compte le fait qu'elle ait gueulé ultérieurement, à vrai dire, les cris, c'est le volume normal chez eux. Il se demanda juste ce qu'elle manigançait, à sortir comme ça, au lieu de l'empêcher de faire quoi que ce soit... Meh. Il haussa les épaules, comme pour se dire à lui même que c'est pas si dérangeant que ça. Il rangea le vêtement, et continua de fouiller, mais moins énergiquement que précédemment. La provocation avait été faites, il attend juste la réponse. Et puis, au cas ou il trouve cette satanée bouteille. C'est son côté susceptible ; il a pas forcément apprécié l'insinuation qu'elle a faite, à propos des Dionysos, leur fête, tout ça. C'est sa manière de se venger, la vexer à son tour. Il trouvait d'autres fringues intéressantes, et d'autres trop normales pour être drôles. Il faillit se couper sur une dague qui traînait aussi, c'est vrai que la plupart des armoires sont partagées. Certaines folles ont peut-être gardé deux trois armes blanches là dedans. Les armes personnelles sont pas toujours autorisées ou bien vues, à l'arène. Histoire de tous être sur un même pied d'égalité. C'est pas vraiment un problème pour lui. Il sursauta à moitié quand il l'entendit. Il l'avait même entendue rentrer de nouveau. Trouvé son bonheur ? Non. Il a faillit se rouvrir une partie du corps, la bouteille est encore introuvable, et y a plus assez de vêtements rigolos pour se moquer d'elle -ou des autres. Le truc qui aurait été marrant à dire, c'est qu'on dirait plus une armoire de mec que de fille. Au vu du bordel et des habits en eux mêmes. Normal ici, les truc confortables et pratiques sont plus prisés. Une fille d'Aphrodite ferait une attaque cardiaque. C'est lui qui faillit en faire une quand il se retourna, en vrai. Il jeta un coup d’œil rapide sur un lit ou des vêtements traînaient, ceux qu'elle portait. Il déplaça son regard sur elle. Bien qu'ils soient jolis, ce n'est pas ses yeux qu'il regardait cette fois, juste son corps et son accoutrement. Un t-shirt simple, un peu ample, qu'il reconnut facilement, puisque c'était le sien, un simple t-shirt noir avec une bande blanche en diagonale. Et une ceinture pour resserrer le tout. On peut dire que ça couvrait pas bien bas. C'était aguicheur, mais c'est pas ce qu'il a à l'esprit. Lui, qu'on touche ses affaires, il en a plus ou moins rien à faire clairement. Mais c'est plus sympa de faire semblant que ça l'importait. Il leva un sourcil. Essayer des vêtements de gonzesses ? Il a été jeune, il a déjà perdu des paris, il l'a déjà fait. Une fois. Pire fois. Il s'est dit qu'il ne recommencerait jamais. Et ça allait pas être cette petite adolescente qui arriverait à le faire changer d'avis, et à le travestir. Il sourit légèrement, et s'approcha de sa sœur, se postant juste devant elle. D'un mouvement lent, il posa sa main sur le bras de la jeune femme, et la remonta, jusqu'à atteindre son épaule, là, il agrippa le t-shirt, et le tira légèrement vers haut haut, pour le tirer un peu. Il planta son regarde dans le sien. Il n'arrivait pas bien à y décrypter ses intentions. A la fois malicieux et '' La personne qui me fera porter des vêtements de gonzesses est pas encore née. Et d'ailleurs. Il tira un peu plus fort sur le t-shirt C'est pas à moi, ça ? Tu me feras le plaisir de retirer ça. '' Il n'a pas fait d'ultimatum à la ''sinon quoi''...Déjà, car il avait pas d'idée. Et ça aurait pu revenir au visage, en mode ''sinon, bah même que je met tes fringues !'', et il serait rentré dans la piège comme un grand. Et les pièges, il a habitude de les éviter. Il la lâcha, sourit, puis retourna vers l'armoire, et prit un haut au hasard, un espèce de t-shirt assez serré, dire que c'est une petite taille serait insulter les petites tailles, à ses yeux c'en était une, en tout cas. Il se retourna vers la sœur, et lui tendit le bout de tissu. '' En même temps...Si j’essaye de mettre ce t-shirt. J'l'explose. '' C'était pas pour se vanter, mais il est vrai que même si les filles, en tout cas, certaines, qui vivent entre ces murs ont un physique de bûcheron, la plupart des mecs ont celui de deux bûcherons. Enfin, façon de parler pour dire qu'il est bien plus large qu'elle. Il jeta ensuite le vêtement sur le lit, qui est visiblement celui d'Ariel, puisque son jean et son débardeur y reposaient déjà. Il retourna en face d'elle, il ne comptait plus fouiller, cette provocation était déjà passée. Il croisa les bras, et attendit la suite des événements, soit elle essaierait un truc genre, le maîtriser pour le travestir de force. Ou lui obéir. Les deux seraient drôle ; le premier mènerait à une simili bagarre plutôt drôle, et l'autre, eh bien...Il sait pas en fait, dans tous les cas, il pourra se moquer, et lui dire quelle gentille petite fille obéissante il est. |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Dim 18 Jan - 15:43 | |
| La jeune fille aimait de plus en plus ce petit jeu entre elle et Adonis. La belle n'était plus du tout de mauvaise humeur et sa bonne humeur avait repris le dessus comme dans la plupart des cas. Ariel commença à rigoler de bon cœur. Elle s'imaginait à présent son grand frère en petite tenue féminine dans son esprit et c'était plutôt assez amusant, si ce n'est plus que tout drôle. Oui, la jeune fille se fichait complètement de lui mais cela valait totalement le coup. Et puis, le jeune homme n'avait qu'à pas fouiller dans ses affaires, ses si belles affaires pliées contrairement à celles de ses autres sœurs.
L'adolescente avait également très bien vu le regard d'Adonis la regarder de haut en bas et elle s'en amusait encore plus avec son petit sourire aguicheur aux lèvres. Ariel était une réelle rejetonne d'Aphrodite née, sauf qu'elle détestait le comportement des enfants de la déesse, ainsi que la divinité elle-même. C'était dans son sang de ne pas l'aimer, c'était tout. La belle n'avait pas vraiment de raison particulière mais puisque la déesse la détestait, elle avait décidé de la détester également. Tout le monde était content comme cela et personne n'allait faire chier leur monde.
Ariel était bien sûr toujours la fille aux multiples parents divins comme on aime toujours l'appeler mais les Aphrodite et les Arès étaient les deux seuls bungalows avec qui elle n'arrivait vraiment pas à s'entendre. Manque de bol, la belle était une fille d'Arès, une nouvelle fois. Enfin, heureusement qu'il y avait maintenant Adonis dans son bungalow même si la jeune fille ne lui accordait pas du tout toute sa confiance. Cela ne l'empêchait quand même pas de lui envoyer pleins de piques pas trop méchantes – enfin cela dépend des moments et de ses humeurs – et de s'amuser énormément avec ce dernier comme elle était en train de le faire en ce moment présent.
La jeune fille sourit en coin lorsque le jeune homme agrippa son tee-shirt qu'elle était en train de porter. Il le souleva un peu mais cela ne fit qu'ajouter encore plus de malice dans ses yeux tandis qu'elle se mordait la lèvre inférieure dans une manière assez mignonne mais plus un mignon séducteur. Non, l'adolescente ne savait pas qu'elle était en train de le faire tellement c'était devenu une sorte d'habitude pour elle. La belle le savait au départ pour séduire bien sûr les hommes mais, à présent, par habitude et elle ne savait même plus l'effet qu'elle avait et l'effet que cela pouvait avoir sur les hommes. Ce n'ai pas comme si elle et Adonis allaient coucher ensemble – quoique, une nouvelle fois, cela ne lui déplairait pas réellement.
« Non, désolée, je n'ai pas franchement envie d'enlever ton tee-shirt. Je pense vraiment que je vais le garder, ainsi que la ceinture tellement l'ensemble fait au final une sorte de robe pas mal du tout. Et puis, si tu le veux vraiment ce haut, tu n'auras qu'à me l'enlever toi-même parce que moi je n'en ferai rien. »
Non, la belle n'était pas du tout en train de le draguer ou bien de lui lancer des piques pour coucher avec lui.... bon d'accord, peut-être qu'Ariel le faisait un peu mais elle le faisait avec ce même regard innocent sur son visage. Qui pourrait alors croire qu'elle drague en quelque sorte son demi-frère ? Personne, ou alors des gens qui savaient parfois voir dans son jeu, soit l'adolescente à présent qui ne s'est jamais fait presque plusieurs fois par jour, pendant une année et demi, ce cher Jamie, fils d'Apollon, après qui la moitié des filles du camp sont après.... sûrement plus, incluant les garçons gays.
« Toi exploser un tee-shirt ? Quel dommage. Moi qui me réjouissais de te voir en fille. »
Ariel fit une fausse moue avec un faux regard triste pour l'accompagner avant de s'allonger sur son lit, le tee-shirt lui arrivant à présent à peu près pile en dessous de sa culotte qu'on ne voyait bien sûr pas puisque la jeune fille avait refermé exprès l'espace entre ses jambes. La belle y allait par petit pas, sachant comment réagir aux réactions du jeune homme dans sa chambre étant donné qu'elle le connaissait, ainsi que la séduction des hommes apprise par ses soins avec les autres garçons de la colonie. On aurait pu traiter la jeune fille alors de traînée, sauf que personne ne connaissait ses ébats sexuels, surtout que cela n'avait été qu'avec une seule et même personne. Alors à quoi bon le répandre dans toute la colonie des sang-mêlé ? Cela aurait été une idée totalement ridicule à son propre avis.
Dernière édition par Ariel Millers le Sam 24 Jan - 16:11, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Dim 18 Jan - 21:39 | |
| Déroutante. C'est le mot de la situation. Il ne voulait pas l'admettre, et ne le ferait sans doutes jamais. Mais toutes ces mimiques, il pouvait pas mentir, ça lui faisait un effet...Bizarre. Tel était le mot. Peu à peu, il commençait à déceler le petit jeux de sa demie-soeur, ou en tout cas, il le pensait. Il a beau être lent d'esprit, c'est des traits qu'elle adopte depuis assez de temps pour qu'il se dise que quelque chose n'était pas net. Et sur le chemin de l'arène, il croise souvent des enfants d'Aphrodites ou de Dionysos. Bizarrement, pour des alcooliques, ces derniers semblent être de grand dragueurs. Il les voit souvent se faire des sourires, comme ça, la même lueur dans les yeux. Ouais, ils faisaient que flirter. Attends...Flirter ? Non, il se fait des idées. Il espérait que la suite des événements prouveraient que sa théorie ne peut que tomber à l'eau. Même si l'ambiance taquine était au rendez-vous...Peu importe à quel point il pourrait trouver Ariel désirable, il y aurait sans doutes un problème d'éthique. A y réfléchir, le mot ''éthique'' ne fait même pas partie du vocabulaire d'Adonis. Et puis, à moins qu'elle tienne une pancarte avec des néons, avec ''ON FLIRT B*RD*L'', il ne tilterait pas. Bien que la c'est vrai que... Bref. Il secoua la tête légèrement. Il n'avait pas pour habitude de se dévaloriser ; mais il n'avait pas non plus pour habitude d'attirer ces dames. Certes, il est souvent observé, comme ses frères, par de nombreuses d'entre elles lorsqu'ils s'entraînent, mais jamais cela irait plus loin, il se l'était auto-persuadé -surtout que les actes viennent étayer ses pensées. C'est vrai que les seules qui pourraient l'apprécier encore plus...C'est ses demie-soeur...Mais genre. Est-ce que c'est mal dans ce monde, les relations entre ''demis'' ? Car en fait, il voit pas pourquoi les Aphrodites ne resteraient pas entre eux pour faire une élite de beaux gosses, pareil pour les Arès qui créeraient une caste de guerriers ultime... Tout ce qu'elle ajouta, c'est à quel point sa tenue improvisée lui plaît et lui va -il ne peut que la soutenir sur ça, et qu'elle comptait vraiment pas l'enlever. Qu'il faudrait qu'il...Le fasse lui même. Ouais, ok, les néons, ils sont là. Mais après, avait-il vraiment envie de rentrer dans cette spirale ? Au pire, on a qu'à dire qu'on s'en fou et voir ce qu'on pouvait en tirer ? Faire le difficile, ça a ses bons côtés, c'est même rigolo, de voir jusqu’où elle peut aller, ou si il peut la pousser à bout. Ouais, on va faire ça. Il ne sait même pas quelle est l'expérience de ça sœur dans le domaine dans lequel elle entre, et en vérité, vu le temps qu'elle passe aux autre bungalows, il veut même pas savoir. Même si il avait déjà entendu des rumeurs dont il a toujours renié la véracité. Comme quoi ''ta petite sœur préférée, tu sais, Ariel ? Bah...Elle a eut pas mal d'aventures avec quelqu'un que tu connais très bien. Et on peut pas dire que tu le portes dans ton cœur...''. Tels étaient les ragots qui circulaient à l'époque, avant qu'il commence à tabasser et menacer quiconque continuerait de les faire parvenir à son oreille. Rien ne pouvait plus le faire réagir et touche à son orgueil que son évocation...Il ferait tout pour le surpasser, faire tout ce qu'il a pu faire, mais en mieux. Même si le moment n'est pas à ça...Il ne peut s'empêcher d'y penser quand il est seul à seul avec elle. Mais ne lui en parlera jamais, bien qu'elle même, vivant ici, doit connaître son aversion envers ce mec. Non, cela devait purement être des fabulations pour énerver le petit nouveau et son vilain petit canard de protégée. Pousser à bout Adonis en le faisant en plus détester Ariel, ça aurait été le doublé tiercé quinté plus. Enfin. Reconcentrons nous sur le présent, c'est à dire la jolie fille à ses côtés. Elle était presque attendrissante, avec sa moue et ses petits yeux tout tristes. Mais l'émouvoir et le prendre par les sentiments, en tout cas, celui la, était sans doutes la stratégie la plus inefficace qu'elle pouvait tenter. Son côté sensible, ou émotif, il était bien caché. Depuis qu'il est gosse, Ana avait essayé de faire ce genre de trucs, sur lui. La bouille mignonne qui fait qu'on résiste à rien, ou les yeux de Bambi pour rendre coupable et faire réfléchir. Cependant, depuis qu'elle est partie, le mettant bien dans l'embarras, eh bien. Tous ces trucs, il y fait même plus gaffe. Ce ne sont plus des signes qui l’atteignent. Donc, pour la cinquantième fois, NON, il ne mettra pas les fringues de ses sœurs pour son amusement personnel ! C'est pas une poupée, et même si il en était une, ce serait un GI Joe, pas une Barbie. Elle s'allongea sur son lit, il la scrutait toujours. Il remarqua qu'il restait de la place, sur le lit, au niveau des jambes de la jeune fille. Dans un soupir, il s'assit dessus et s'y enfonça bien, adossé au mur adjacent au lit. Y avait pire comme posture. Là d'où il était, il avait la jeune femme allongée sur le lit, juste à sa gauche. De bas en haut, il voyait d'abord ses jambe, découvertes, ses hanches, sa poitrine et enfin son visage. '' T'sais quoi ? Je te le laisses. C'est pas comme si j'en avais plein. Et visiblement, t'es comme toutes les autres. Il se mit à sourire, pas un sourire amical, plus provocateur et taquin. Dégaine de mec, fringues de mecs. Ca me semble logique pour une fille d'Arès, non ? '' Il savait qu'il allait faire mouche. Du peut qu'il sait sur Ariel, c'est qu'elle ne supportait pas certains trucs : qu'on la compare à ses garçons-manqués de sœur. Et qu'on la réfère en tant que fille du Dieu de la guerre. De un, car elle est différente, elle le sait, Adonis aussi, le fait qu'il jette de l'huile sur le feu est donc plus qu'évident. De l'autre, car elle ne porte pas particulièrement son paternel dans son cœur, alors qu'Adonis, lui, est totalement neutre envers lui. '' Donc, ne t'inquiètes pas. C'est pour les mêmes raisons que tu me verra jamais fringué comme une Aphrodite. '' Après sa phrase, il se tût, se contenta de laisser couler son regard de ses jambes jusqu'à ses yeux, la regardant fixement, l'air amusé mais aussi un peu craintif ; il avait peur de dépasser certaines bornes, surtout avec elle. Elle a beau renier autant qu'elle veut, elle reste une fidèle fille de son père, elle est donc également effroyablement susceptible, ou en tout cas, c'est ce qu'il a cru remarqué. Il a peut-être totalement tort, il ne connaît pas tout d'elle, très loin de la. Mais il a pas besoin de tout ça pour l'apprécier. Si il fallait tout connaître d'une personne pour la comprendre et l'aimer...Ce serait problématique pour tout le Monde. |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Lun 19 Jan - 15:17 | |
| Il était vrai qu'Ariel ne portait pas vraiment – si ce n'est pas du tout – son paternel dans son cœur. Mais bizarrement, c'était quand même lui qui l'avait supportée le plus par rapport à sa chère maman, mot que l'adolescente se refuse à présent à prononcer que cela soit à voix haute ou bien dans son esprit à cause de la trahison de cette dernière. Pour le coup, c'était le loup de sa berceuse qui avait été toujours là pour elle lors de ses quatre années d'errance, même si il était invisible. Chaque soir lorsqu'elle se chantait la chanson avant de s'endormir, la belle croyait voir un loup passer devant elle avant qu'elle ne s'endorme finalement, exténuée par tant de marche et de combats avec des monstres.
Un loup. Pourquoi un loup ? Ariel pensait que c'était parce qu'elle était italienne mais elle était sûre qu'il y avait bien une autre raison. La belle pensait que c'était peut-être parce qu'elle avait un ancêtre qui était un sang-mêlé romain, et encore mieux, fils de Mars ! Pour le coup, autant la jeune fille pouvait ne pas du tout apprécier la forme grecque de son père, mais elle était en admiration totale devant sa forme romaine, Mars. La belle trouvait cette dernière si forte, impressionnante et pour le coup, son père réfléchissait avant d'agir. Il élaborait des plans et des stratégies. Ce qui fait que Ariel aurait bien été d'accord pour naître en tant qu'enfant de Mars. Elle se serait sentie bien plus forte que maintenant et non inutile puisqu'elle n'était seulement bonne qu'au combat à l'épée, de toutes les nombreuses activités que proposait la colonie des sang-mêlé. La jeune fille était sûre que si elle avait été une fille de Mars, elle aurait été bonne à bien plus de choses, et peut-être même à tout qui sait. Cela aurait été merveilleux.
L'adolescente sortit de sa torpeur et regarda son demi-frère. Puis elle posa ses jambes sur les siennes et ferma les yeux. Hum, pourquoi pas une bonne petite sieste, bien confortablement installée en essayant d'oublier ses fichus hormones ? Cela lui semblait parfaitement la bonne chose à faire et lui ferait oublier tout, réellement tout bien qu'elle n'ait plus trop de choses sur le cœur à présent. Cela faisait juste du bien de se reposer comme cela, comme si rien autour de nous n'existait. Rien qu'elle et.... ses yeux se rouvrirent brusquement à la vision qu'elle venait juste d'avoir et elle poussa finalement un soupir d'apaisement en réalisant que ce qu'elle venait de voir dans son esprit n'était pas vrai du tout.
Puis finalement, Adonis lui dit qu'il lui laissait son tee-shirt, agrandissant le sourire de la jeune fille. Enfin, ce fichu frère avait compris que ses tee-shirts étaient totalement parfaits pour qu'elle puisse en faire des robes, surtout ceux de couleur blanche, beige, enfin une couleur clair en fait. Bien qu'elle porte du foncé sur elle en ce moment, cette annonce lui faisait quand même assez plaisir et devinez qui désormais va s'amuser énormément à piquer tous les hauts de son cher frère adoré ? Oui, vous l'avez bien compris, c'est bien sûr Ariel qui s'était déjà mise en tête comment elle pourrait arranger un autre des tee-shirts du jeune homme et.... cela serait réellement une très bonne idée de s'attaquer aussi à ses chemises. Tous ces nouveaux vêtement seraient des tenues parfaites pour sa saison préférée à venir, soit l'été. Pourtant, on pourrait croire qu'étant née en hiver, cela serait cette saison, n'est-ce pas ? Eh bien non, la jeune fille aimait juste le froid pour.... pour réfléchir et c'était parfait en ce moment donc elle allait donc avec grand plaisir s'allonger sur le sable de la plage dans le froid glacial de l'hiver tandis que les campeurs la regardaient avec des gros yeux ronds, se demandant vraiment si l'adolescente allait bien dans sa tête. Ariel l'était mais on va juste dire encore que quatre années en tant que « fugitive » vous forment pour toutes les saisons, des plus froides aux plus chaudes et les deux en même temps quand ce cher temps veut nous embêter avec Eole et Apollon.
C'est alors que le jeune homme atteignit un des points sensibles de l'adolescente, la faisant se raidir directement et ramener ses jambes contre sa poitrine. Plus de belle vue sur ça, na. Même si bien sûr elle n'avait pas vraiment remarqué le regard d'Adonis se balader plusieurs fois tout le long de son corps. D'accord, la belle voulait peut-être coucher avec lui en ce moment précis mais ce n'était pas pour autant qu'elle remarquait tous les regards que ce dernier portait sur elle. A vrai dire, Ariel trouvait qu'elle avait un corps tout à fait normal alors que le sien faisait partie de ceux qu'une fille « normale » rêverait d'avoir. C'était une raison de plus pour les demi-sœurs de la jeune fille de la détester puisqu'elles avaient hérité de leur cher paternel. Vous voyez, c'était quand même assez dur à comprendre le fait que depuis des générations les enfants d'Arès/Mars lui ressemblent, au moins 50% au minimum, pour le physique et le caractère, et que Ariel débarque du jour au lendemain dans cette cabine qui semble être très loin de son caractère et son physique, à part pour son pouvoir qui ne peut venir que d'Arès. C'était la seule chose qui affirmait le parent divin de la jeune fille, sinon.... elle serait peut-être encore dans la cabine des Hermès à s'amuser avec les frères Stoll, en attendant d'être revendiquée par son paternel.
Un sourire se dessina alors sur les lèvres de la fille d'Arès tandis qu'elle se leva de son lit. Son frère disait qu'elle était pareille que ses sœurs ? La belle allait directement lui prouver le contraire. C'est ainsi que Ariel se dirigea vers la penderie de la pièce et en sortit une des robes les plus « girly » ou bien « sexy », selon vos propres termes, qu'elle possédait.
Ariel enleva sa précédente tenue, se retrouvant en sous-vêtements devant le jeune homme mais s'en fichant un peu tellement elle était déterminée dans sa quête à accomplir, soit montrer à Adonis qu'il se trompait et qu'elle était une « fausse » fille du dieu de la guerre. Elle enfila ensuite une robe bleue électrique en soie, lui arrivant juste au-dessus des genoux. Cela moulait parfaitement ses formes et la couleur allait très bien avec la couleur de ses yeux, laissant l'adolescente dans une tenue totalement hors des goûts vestimentaires d'un fille « normale » d'Arès, surtout que la robe lui allait parfaitement bien.
« Alors, satisfait monsieur Enoplos ? »
Ariel le regarda droit dans les yeux, un air de défi dans le regard et un sourire énigmatique aux lèvres. |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Lun 19 Jan - 21:36 | |
| Bingo. Il avait bel et bien touché sa cible. Comment il le savait ? Son changement brutal d'attitude. Elle était calme jusque la, dans le même état que lui tout à l'heure, allongée, à moitié assoupie, ses jambes allongées sur celle du jeune homme. Cette position fait très film Américain lambda, où le mec lambda est engouffré profondément dans la ''friendzone'' de la fille qu'il aime. Pas qu'il l'aime hein, l'amour à rien à voir là dedans. C'est juste la position des deux jeunes gens qui lui faisait penser ça. Enfin, jeune...Elle, l'était encore. Il se rappelle encore du moment où il a passé le cap des vingt ans. A la colonie, ça fou un coup de vieux. La plupart ont entre treize et dix-neuf ans, des gamins somme toute. Il était déjà considéré comme au dessus de la moyenne d'âge. Bien sur, il y en avait des plus vieux que lui, ne le faites pas mentir. De tête...C'est surtout des Apollons et autres fils de Grands Dieux, avec une aura trop forte pour sortir. Plein d'autres vivent une vie ''normale'' dehors, car moins propices à se faire attaquer. N'importe quoi... Quoi qu'il en soit. Ariel était maintenant comme recroquevillée sur elle même, ses jambes repliées contre elle. Il n'avait plus la même vision qu'il avait avant, mais c'est pas grave. Il leva un sourcil. Il s'inquiéta tout de même d'avoir plombé l'ambiance. Elle semblait pas énervée ni triste, juste blessée et rétractée. C'est vrai, elle est peut-être susceptible, comme tout le monde. Mais elle est également fière. Taper sur l'ego comme ça, c'était peut-être pas la chose la plus intelligente qu'il ait jamais faites. Il l'a déjà fait, mais pas à ce niveau la. Cependant, il fut vite soulagé de ses pensées négatives, car elle sourit. Pourquoi, il ne savait pas vraiment, le simple fait qu'elle l'ait fait était déjà un soulagement. Car jamais il ne se serait excusé, c'est une marque de faible, et de regret. Des choses arrivent, il y a certains dérapages, il ne faut regretter ni qui l'on est, ce que l'on fait, ou qui on est. Le seul truc qu'il se demanda, c'est pourquoi elle se levait. Mais il ne dit rien. On va juste attendre qu'elle le surprenne. Et pour le surprendre...Elle l'a surprit. Déjà, en se mettant, basiquement, à moitié nue devant lui. Il avait déjà vu des filles dans cet accoutrement, quand même, à son âge. Mais la, de savoir que c'était sa petite-soeur qui était comme ça devant lui, avec cette atmosphère déjà particulière qui se dégageait. C'était à la fois dérangeant, troublant et...Pour le moins excitant. Assez dur de l'admettre, mais oui, c'était définitivement ça. Sa demie-soeur l'attirait, la, tout de suite. Il avait un sourire relativement béat, qui diminua quand elle se présenta dans cette robe bleue magnifique. Par car il la préférait en sous-vêtements, non, la pour le coup, c'est totalement faux. Une femme qui découvre juste ce qu'il faut est encore plus attirante, à ses yeux, qu'une random gonzesse totalement à poil. Ça a plus de charme et une certaine pudeur qui donne envie d'en voir plus. Bon, passer de ''peu d'habit'' à ''plus d'habit'', c'est pas la même ou la meilleure des transitions, mais vous voyez le concept. Satisfait ? Plus que ça. Elle rendait vachement bien la dedans. Tout ça juste pour lui prouver qu'il à tort. Elle irait vraiment loin, pour lui mettre le nez dans ses erreurs, l'y enfonçant jusque la taille, par ailleurs. Mais le manipulait-elle ou la manipulait-il ? Bon, pardon d'avoir posé la question, aurait pas pensé à ça, même après plusieurs heures de réflexion intense, même s'il sait ce qu'il se trame, il n'arrivera tout de même pas à tisser un plan. Juste jouer son jeux, un cran au dessus. C'est totalement elle qui mène la danse, mais il ne s'en rendait même pas compte. Allez, c'était à son tour de rétorquer ! Mais comment ? Il allait juste laisser son impulsivité le contrôler, c'est pour ça que les actions qui vont suivre se sont faites sans pensées préalables, tout au feeling, laissant ses idées et ses sens le guider. Ce pourquoi il lui sourit, l'air d'accepter le défi que son regard et son sourire semblaient lui lancer. Il se leva, s'approcha d'elle, et se planta en face d'elle. '' Satisfait ? On va dire. Je dois bien dire que tu as bien raison... '' A la fin de sa phrase, il attrapa la jeune femme par les hanches, faisant totalement obstruction de toutes les idées problématiques qui lui étaient passées à l'esprit quelques minutes plus tôt ; le fait qu'ils auraient du sang en commun, qu'il a cinq ans de plus qu'elle, et le rôle de ''protecteur'' qu'il était sensé avoir. Tout ça, momentanément aux oubliettes, elle ne semblait pas réfléchir autant que lui, c'était une deuxième nature pour elle, ce genre de flirt. Elle voulait jouer à ça ? Il va jouer à ça. On verra qui gagnera, au final. En vrai, il n'y a que deux cas. Il y a soit deux vainqueurs, soit aucun. La première option, après tout ça, est la plus vraisemblable et plus évidente. Son sourire se transforma, c'était le même que celui qu'elle arborait quelques temps avant. Lui ne bougea pas, mais il l'attira, toujours les mains sur les hanches d'Ariel, vers lui, la collant ainsi contre lui, ses mains toujours au même endroit. '' Oublie ce que j'ai dis. T'es pas tellement une digne fille d'Arès, au final. Et t'as rien à envier aux autres caqueteuses d'Aphrodite. '' Jusque là, cela avait été un ballet entre les deux enfants d'Arès ; l'un allant de son mouvement, de sa provocation, l'autre y répondant et en lançant une autre dans la foulée. C'était presque un équilibre qui avait été crée entre les deux. Sans bouger ses mains, il lui sourit, son regard planté dans le sien, attendant impatiemment sa réponse, et donc, la suite des événements. |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Lun 19 Jan - 22:39 | |
| La suite des événements, Ariel ne l'avait pas du tout prévu. Pour tout vous dire, elle ne pensait même pas qu'Adonis allait réagir au défi que son cher sourire lui avait lancé. Mais quel enfant d'Arès ne relève pas un défi ? Eh bien aucun. C'est tout simplement une plus grosse fierté que les autres sang-mêlé à la colonie qu'ils ont gagné de leur paternel, le dieu de la guerre. De toutes les divinités de l'Olympe, il ne pouvait pas y avoir plus avoir plus fier que lui et Ariel tirait tout de même son trait de caractère de son côté. Comme quoi, il y avait bien quelque chose autre que son pouvoir qui la rattachait à son père.
Mais revenons à nos moutons. Ariel était plus que tout surprise lorsque son demi-frère s'approcha avec une sorte d'air de prédateur vers elle. Ce qui était bien était qu'elle savait parfaitement bien ne pas laisser transparaître ses sentiments et émotions sur son visage, ce qui fait que la jeune fille gardait toujours son petit air de défi aux lèvres. En fait, finalement, c'était là où la situation devenait réellement amusante. La belle savait très bien qu'elle dominait à peu près la situation puisque c'était elle qui avait mis notre cher Adonis dans cet état-là, soit le fait qu'il l'avait prise directement par les hanches lorsqu'il s'était mis face à elle et il la regardait à présent intensément dans les yeux.
L'adolescente savait pertinemment que le jeune homme voulait reprendre le contrôle de la situation mais elle n'allait pas le laisser faire. Il y aurait peut-être deux gagnants mais il y en aurait un qui serait quand même un peu plus perdant que les autres. Cette personne répondait bien sûr au doux prénom d'Adonis. La belle sourit encore lorsque le jeune homme lui répondit qu'il était satisfait. Elle avait envie de lui répondre que c'était tout à fait normal étant donné qu'elle avait assez d'expérience en la matière. Et non, la belle ne parlait pas de sexe mais belle et bien de séduction. Ses trois années à passer ses nuits dans le bungalow des enfants de Dionysos à chaque fois qu'ils faisaient une soirée lui avaient données assez d'expérience en la matière, surtout avec quelques verres d'alcool ingérés. Cela tombait bien là en plus, la belle venait de boire une bonne gorgée de vodka il y a au plus un quart d'heure.
« Eh bien tu sais à présent que même les filles d'Arès savent bien s'habiller mon cher. »
La jeune fille avait une sorte de petit sourire provocateur aux lèvres, mordillant légèrement sa lèvre inférieure dans le sens sexy du terme. C'était en fait ce qui faisait craquer en général tous les hommes lorsqu'elle faisait cela. Non, la belle ne faisait pas cela pour les provoquer mais cela l'amusait profondément d'observer leur réaction à chaque fois. Pour l'instant, ils avaient tous eu la même soit la plaquer finalement contre un mur et l'embrasser avec fougue. Ariel reprenait bien sûr toujours le contrôle et dominait au final. Personne ne pouvait dominer une fille d'Arès, pas même un éventuel futur petit ami si elle tombait amoureuse mais elle verrait cela quand ça arriverait. Pour l'instant, c'était elle et elle seul qui était la commandante en chef et elle ne laisserait personne la défaire de son titre.
Son demi-frère l'attira alors plus près de lui. A vrai dire, au départ il ne restait que quelques centimètres entre eux. Après il ne restait plus que quelques millimètres lorsque Ariel avait murmuré d'une voix si douce qu'elle pouvait provoquer des frissons à la personne à qui on parlait. Et puis dernièrement, il y a quelques secondes, plus aucun espace ne restait entre eux. Rien ne pouvait se glisser n'y en sortir. Ils étaient juste proches. Trop proches.
C'était bizarre pour Ariel de sentir le jeune homme si proche d'elle. Elle avait voulu avoir l'expérience et coucher avec lui. Eh bien, cela allait sûrement arriver d'une minute à l'autre. Mais il ne fallait surtout pas qu'elle perde la face, oh ça non, sinon toute sa crédibilité et son petit jeu de séduction tout à fait innocent à son propre avis n'aurait servi à rien. C'est ainsi que la jeune fille regarda Adonis aussi intensément dans les yeux qu'il ne le faisait. La jeune fille arborait le même sourire et elle était prête à continuer coûte que coûte ce petit jeu installé entre son demi-frère et elle simplement pour s'amuser et aussi voir où cela allait les mener. En fait, c'était encore plus la seconde chose qui poussait l'adolescente à continuer encore plus ce jeu.
« Et que me vaut ce compliment ? »
Parce que oui, c'était la première fois qu'on lui disait implicitement qu'elle était plus belle que les filles d'Aphrodite, enfin si elle avait bien compris. Tout en attendant sa réponse, Ariel commença à caresse encore tout innocemment le torse du jeune homme par dessus son tee-shirt. Bah quoi, elle était sage, n'est-ce pas ? |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Mer 21 Jan - 20:40 | |
| Ce qui était le plus horrible, c'est qu'elle avait constamment le même air, un air légèrement supérieur, de défi qu'il a, du coup, l'impression de ne jamais avoir et pouvoir relever, ce qui était extrêmement irritant pour le jeune homme, lui donnant une impression de faiblesse qu'il essaye de compenser en allant toujours à la charge, ou en donnant des défis qu'elle retourne à son avantage, et vu leur position actuelle, le déni n'est plus trop possible. Ce sourire, la façon dont elle s'était mordu la lèvre inférieure, sont d'autant de choses qui font craquer Adonis, mais on ne peut lui en vouloir, la majorité des mecs auraient craqués à ces mimiques, car elles sont justes...Insoutenables. Ça peut faire perdre la tête au plus grand des gentilhomme, imaginez donc dans quel état était le jeune fils du Dieu de la Guerre à cette vision. Comme on dit si bien, toute résistance est à présent futile. Il faut quand même se rappeler un truc ; si ça arrive, c'est car il le veut bien. Certes, il se laisse grandement faire. Mais pour ce genre de trucs, il faut être deux. S'il avait pas été réceptif, il aurait rapidement tourné les talons. Enfin, ça ne fait que montrer qu'il est bien plus aisé pour une femme de séduire et provoquer un homme que l'inverse ; si Adonis s'était montré si entreprenant, il aurait pas été aussi efficace. Bon, avec elle, pour le coup, peut-être. Mais pas les autres. Si Ariel sort dans la rue et commence à faire exactement la même chose à un mec aléatoire, lui aussi craquerait. Ouais, les mecs sont des animaux... Pour bien s'habiller, il était vrai que là, elle l'était. Pour être honnête, en étant aussi près d'elle qu'il l'est maintenant, il ne voyait plus vraiment comment elle était habillée, il ne voyait que son adorable visage et une partie de ses épaules, ce qui lui permettait donc tout de même de voir qu'elle portait une robe, grâce aux, euh...attaches sur ses épaules ? Il ne saurait donner un nom à ça, donc passons. Le plus intéressant était de voir la détermination dans son regard, le fait qu'elle ne le décrochait pas du sien, bien qu'elle était plus amusée qu'autre chose. Étais-ce un jeux pour elle ? Après tout, ce n'était pas problématique. Rien que l'ambiance montre que les deux savent ce qu'il se passe, et ce qu'il est sur le point de se passer. Pour être juste, Adonis s'en était aperçu que quelques minutes plus tôt, alors qu'Ariel est celle qui avait tout orchestré comme une véritable chef. Ce qui lui valait le compliment ? C'était compliqué, presque une question piège. Et puis, on ne peut y répondre sans passer pour un Captain Obvious, donc éviter les réponses du style ''Car tu le mérites'' ou ''car c'est le cas''. Cependant, ces deux réponses étant les plus évidentes, il était quelques peu sans voix. Il essayait de penser, et ça se voyait. Un regard assez neutre, un sourcil froncé, les yeux dans le vague. Quand il est comme ça, on dirait qu'il a cessé de fonctionner, alors que c'est tout le contraire, ce qui fait que peu de gens le comprennent. Même Ariel ne le sait pas forcément, elle va peut-être mal le prendre, le fait qu'il soit devenu si immobile, impassible ? Sans doutes pas, et il était pas en état de s'en soucier. Ce qui le fit revenir à lui, c'est sentir la main de l'adolescente se balader sur son torse, frissonnant un peu quand elle passait sur la cicatrice. Dire que c'est de cette simple blessure qu'ils en sont arrivés là. Mais comment ils en sont arrivés là, en vrai ? Il est pas à la colonie depuis assez longtemps pour tout savoir de lui même, comment il pourrait connaître les autres ? Et même, ils se détestaient avant, ils commençaient à s'apprécier, se supporter, il la défendaient, et après, ça ? La transition peut paraître brutal, pour un humain, en tout cas. C'était chose assez commune ici. Cependant, il ne s'attendait pas à un tel contact, qui le fit paniquer, et répondre contre sa volonté. '' Car tu le mérites Merde...Il toussota. Absolument le genre de trucs qu'il voulait éviter. Enfin genre...Tu m'as compris. '' Il fit la moue. Il était pas très content de ce qu'il venait de dire. Quoi qu'il en soit, il en fit vite abstraction. Il descendit un peu ses mains, juste pour arriver un peu en haut de ses cuisses, là ou sa robe finissait, et commençait un peu à jouer avec le tissu, pour la titiller un peu. Ses doigts frôlant ses cuisses, il pouvait presque la sentir frémir, à moins que ce soit lui qui tremble ? C'est probable, bien qu'il ait eu des copines dans sa vie, chaque fille est différente et représente une autre aventure, il y a toujours un peu de trac quand même. C'était bien un des seuls trucs qui pouvait faire fléchir le grand Adonis ; les demoiselles. Pas toutes, celles qu'il trouvaient mignonne et qui le supportait. Rien que dans la deuxième catégorie, il y en a tellement peu qu'il ne va pas trop faire le difficile non plus. Bon, et bien, la voir, comme ça, il ne résista pas plus longtemps. Juste à se rappeler ses mimiques, voir son sourire, tout ce teasing qu'il y a eut depuis tout à l'heure. Il pencha légèrement son visage jusqu'à ce que ses lèvres rencontrent celles de sa sœur, et ses mains commencèrent lentement à passer sous la jupe de la jeune fille. Comment ça, osé ? C'est relativement normal maintenant, dans cette situation. Après, cela l'étonnerait, mais il y a aussi l'opportunité du ''mais qu'est ce que tu fou ? T'es malade ? Je voulais pas allez jusque là !''. Bon, c'était dramatisé, c'est impossible. Mais quoi qu'il en soit. Le jeune homme n'arrivait pas à rompre le baiser. |
| | | | Sujet: Re: Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] Sam 24 Jan - 14:53 | |
| Ariel rigolait intérieurement en entendant Adonis bafouiller en lui expliquant le pourquoi de son compliment. Parfois, le jeune homme pouvait se montrer pire qu'un homme amoureux et la belle trouvait cela assez mignon. Puis, la jeune fille se laissa embrasser par ce dernier en souriant. Non, l'adolescente n'allait pas prolonger maintenant. Oh non, cela serait bien trop facile. Ariel aimait bien jouer avec les envies des mâles avant de les laisser tomber finalement après quelques baisers. Oui, c'était ce qu'elle faisait en général sans jamais aller plus loin. Elle ne le faisait jamais. Normal, la belle avait à côté une personne avec qui assouvir ses envies charnelles, ou autre ? Ariel ne savait plus vraiment pourquoi et elle d'ailleurs pas à chercher pourquoi. Elle avait trop la « flemme ». Non, elle n'en avait juste pas envie.
Mais maintenant, Ariel avait besoin de quelque chose et Adonis était l'homme parfait. Il était musclé, sexy et plutôt pas mal lorsqu'on le regardait.... bon d'accord, il était aussi le seul homme dans leur cabine avec elle sinon rien du tout ne se serait passé si elle avait été seule dans leur bungalow ou si leurs frères et sœurs s'étaient trouvés ici avec eux. Non, Ariel se serait allongée sur son lit à faire des scoubidous parce que c'était la seule activité qui permettait un peu à son hyperactivité d'éclater et cela permettait également son attention bien concentrée sur quelque chose.
Bref, tout cela était pour dire que l'adolescente aimait faire languir les gens. C'était presque devenu une seconde nature chez elle étant donné le nombre de fois où la belle avait du calmer son hyperactivité à cause de telle ou bien telle raison. Il y avait toujours quelque chose pour laquelle elle devait attendre, la faisant s'habituer petit à petit progressivement à être patiente. Et maintenant, cela l'amusait à l'employer sur les autres, surtout en leur faisant croire que ce qu'ils venaient juste de faire n'était pas vraiment une bonne chose et qu'ils allaient goûter bientôt aux représailles de la fille d'Arès. La plupart du temps, les personnes prenaient leurs jambes à leur cou et s'enfuyaient en courant alors que la belle leur avait simplement lancé un petit regard d'avertissement. C'était amusant et parfois mignon à voir.
Sauf que cette fois-ci, Ariel n'avait pas du tout ce regard. Il était vrai qu'elle savait pertinemment que le jeune homme n'allait pas s'enfuir en courant.... quoique, peut-être. La jeune fille ne le connaissait pas assez pour le savoir mais elle savait une chose en tout cas : un vrai enfant d'Arès, ou bien même un rejeton de Mars, ne s'enfuit jamais devant quelque chose qui lui fait peur, ni même devant la violence et tous ses enfants relèvent chaque défis qu'on peut leur lancer, les remportant le plus souvent bien sûr. Et cela, l'adolescente ne pouvait pas du tout le nier, parce que étant une fille d'Arès elle-même, et même si elle ne lui ressemblait quasiment pas, ces traits de caractères de son cher paternel restaient gravés en elle qu'elle le veuille ou non. Ce sont des choses qu'auront toujours en commun les enfants du dieu de la guerre, malgré leurs autres traits de caractère qui diffèrent toujours.
« Eh bien, puisqu'on en est sur les compliments, disons que la couleur de tes yeux va bien avec celle de tes cheveux. »
La belle arborait toujours ses yeux remplis de malice avec un sourire en coin. Elle savait très bien que ce « compliment » était vraiment nul mais, en quelque sorte, c'était fait exprès. Pourquoi ? Ariel ne le savait même pas et c'était cela qui la faisait encore plus rigoler intérieurement. Parce que oui, éclater de rire en plein devant le visage d'Adonis ne l'aurait pas trop fait. Cela aurait totalement brisé leur « moment d'intimité » qu'elle avait eu tant de mal à construire, ce qui est bien sûr totalement faux étant donné l'expérience qu'elle a dans ce domaine, mais autant laisser croire le contraire aux autres pour la rendre encore plus gentille et sage qu'elle ne le paraissait.
Gentille et sage, Ariel l'avait toujours été mais on a qu'à dire que la belle s'est laissée un peu tomber dans ces doux plaisirs charnels et alcooliques.... à cause ou grâce des enfants de Dionysos ? La jeune fille ne le savait pas du tout et elle aimerait bien le savoir d'ailleurs. Ou alors c'était sûrement encore un tour d'Aphrodite, qui sait ?
C'est sur ces douces pensées que l'adolescente reprit les lèvres de son demi-grand frère entre les siennes après les quelques secondes d'attente pendant lesquelles elle avait entendu le cœur de ce dernier battre rapidement dans sa poitrine, tellement leurs corps étaient collés. Puis, la belle se détacha un peu pour enlever le haut du jeune homme et le jeter quelque part dans la chambre avant de l'embrasser à nouveau. |
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| | | | Viens on sèche l'entraînement? [Avec Ariel Millers] | |
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