AMELIA

Cette histoire commence dans un musée, oui, un musée en plein cœur de New York, lieu de paix dans cette nuit américaine où sans cesse les voitures défilaient sur les routes, les passants battaient le pavé éclairés par les lumières blafardes que répandaient les néons des bars. Dehors la vie était active, telle une immense fourmilière qui s’agite sans relâche. Un énorme chaos bouillonnant dans la nuit. Mais dans ce chaos ce trouvait un lieu de paix. Le Metropolitan Museum Of Art de la ville venait de fermer et à l’intérieur régnait un calme presque infini impénétrable, planant entre les diverses œuvres d’arts, les tableaux, les fresques, les sphinx, les statues des diverses figures mythologique presque comme s’il avait une volonté propre pourtant, même ce silence demeurait fragile il pouvait être brisé à tout instant, se retrouver réduit en millier d’éclat de vide, comme un simple verre en cristal.

-Mais où tu m’emmène comme ça ?! On doit se dépêcher d’aller à la Colonie !

Un cri, presque comme bêlement venait de réduire à néant la paix de ce lieu. Une porte s’ouvrit la lumière découpant et tranchant les ombres avec violence. De cette lumière ont émergé encore deux ombres, deux adolescents.  Une jeune fille rousse, aux cheveux presque de la couleur du sang et aux yeux vert d’eau, presque sale, elle portait des vêtements déchiré et semblait exténuer, d’énorme cerne ornaient ses yeux. Derrière elle, un garçon, plus grand, les cheveux crépus presque trop long pour son crâne, mais ce n’était pas la seul chose que l’on aurait remarqué chez ce garçon si vous aviez pu le voir en face de vous. Certes il avait un visage très banal, jusqu’à ses yeux d’un marron presque de la couleur de la boue. Non le plus remarquable sans doute était en dessous de son tronc. A la place de la traditionnelle paire de jambes que vous les mortels posséder (Je n’inclue pas les unijambiste non !) se trouvait des pattes de chèvres, oui des vrai, sabots et fourrure inclues. Je pense que vous avez compris que dans le musée venait d’entré une demi-déesse et un satyre. Les deux slalomant prudemment entre les œuvres, les dents du dernier claquant d’angoisse.

-Mais Silas ! On devait venir ici d’abord, j’ai l’ai vu dans mes rêves, une fresque, elle est ici !

La demi-déesse ayant répondu à l’homme bouc, semblait bien décider à trouver l’origine de son rêve et pourquoi est-ce que l’on voulait la conduire ici, elle savais que parfois les Dieux parlait à leurs enfants dans leurs sommeils, elle le savais, elle avait tout de suite tout compris quand elle avait vu apparaitre ce satyre dont elle avait déjà rêver dans son école, quand il lui avait dit qu’elle était une fille des Dieux de L’Olympe elle l’avait cru, les rouages de son esprit ce mettant à tourner assemblant toute les pièce du puzzle de sa vie en un seul.

Il c’était donc mis en route pour cette fameuse colonie des sangs-mêlées, là où elle pourrait vivre sans que des monstre n’essayent constamment de l’attaquer, de l’éviscérer ou encore de la dévorer vivante, mais avant il fallait qu’elle vérifie quelque chose. Souvent elle rêvait de ce musée. Dans ses rêves elle avançait à l’intérieur et se retrouvait face à une fresque datant de la Grèce antique. Il fallait qu’Amélia la trouve c’était plus fort qu’elle, dès qu’elle avait vu qu’elle faisait partie de l’exposition du musée, elle avait fait en sorte de faire un détour par ici, elle s’avait bien que sa pouvais être dangereux, mais une force semblait la pousser à faire tout cela et maintenant la voilà enfin devant elle, cette fresque faisant tout un pan de mur. Elle représentait ce qui semblait être un palais en Grèce, d’immense colonne blanche, des dalles de marbres, une immense fontaine et surtout un garçon. Elle ne le voyait pas bien tellement le temps avait abimé l’œuvre.

-C’est bon tu la vue ? On part maintenant ?

-Non pas encore …

Toujours dans cet état second, elle porta sa main sur la fresque puis une magnifique lumière dorée ce répandit dans la salle, suivit d’un grand souffle, comme si les quatre vents soufflait en même temps, chaud, froid, tiède, humide, sec. Les cheveux toujours ébouriffé, Amélia ouvrit les yeux à nouveau. Devant elle se tenait, un garçon, ce garçon sur la plaque il était devant, elle. Elle lui donnait environ 16, peut-être 17 ans. Il portait une tunique antique, ses yeux étaient d’un bleu étincelant et un sourire ce format sur son visage surmonté de cheveux châtains clairs. Quand il lui adressa la parole, elle fut surprise, ce qui sortit de la bouche de l’homme était du grec, du grec ancien.

-Qui est-tu ? …

AIOLOS

Nous voilà dans une toute autre histoire qui se déroule bien avant celle que vous venez de lire, dans un temps plus reculé. Une autre époque, les voitures ne sont plus là, le béton aussi, les gratte-ciel n’étaient plus. Le décor s’ouvrait sur la Grèce antique, la mer bordait ses rivages et les temples parcouraient ses plaines. Une époque où les Dieux étaient encore révéré et craints, leur réalité était connue de tous, humains, comme demi-dieux.

Le début de cette histoire se déroule à Athènes, là où une jeune femme, fille d’un des rois de la ville, semblait danser sur un balcon. Elle dansait pour le vent, qui lui caressait le visage, qui semblait lui murmuré des mots doux, elle avait réussi à le séduire, par sa seule beauté, par sa légèreté, sa façon de vivre et de prendre la vie comme le vent de la chance lui apportait. Un jour il c’était matérialisé à elle, Eole, le souverain des vents en personne dans toute sa prestance. Ils c’étaient aimer, pendant plus d’une semaine qu’ils passèrent ensemble et de cet amour naquit un enfant, un garçon. Il naquit dans la demeure de la jeune femme, un jeune héros qui fut nommé Aiolos, ce qui signifie changement, tout comme les vents qui l’avait engendré et qui peuvent changer d’un instant à l’autre en une seule fraction de seconde.

Il fut élevé comme un héros, on mit l’accent sur le développement de sa force et sur ses connaissance on lui fit étudier les enseignements des philosophe, on le fit ce battre, lutter dans les arènes. Il grandit jusqu’à devenir un jeune fort et respecter des autres, sa mère voulait de lui qu’il devienne un Héros, connu de tous, monté au même rang que les dieux de l’olympe, mais elle fut bien vite désenchanté, une guerre, une guerre terrible. Le nouvel empire de Rome allait attaquer la Grèce et les demi-dieux étaient les premiers à tomber dans les deux camps, la Grèce sur le point de perdre cet affrontement. Toute la civilisation était secouée, elle s’avait, si son fils allait se battre, il perdrait la vie. Elle avait été jusqu’à Delphe et l’oracle lui avait dit « Il deviendra un guerrier puissant et fort, mais il perdra une vie lorsque qu’entre deux frère une guerre éclatera. » Elle devait par tous les moyens sauver son fils, même si elle mourrai, ça ne lui importait pas alors elle pria et elle dansa, sur le même balcon où elle avait rencontré le père du jeune homme où elle l’avait séduit avec cette même danse, et elle murmura.

-S’il te plait, sauve le, donne-moi un moyen de prolonger sa vie …

Et le seigneur des vents apparu, entouré de ses quatre même. Notos, Euros, Borée et Zéphir. Il s’approcha de la femme prenant sa tête entre ses mains et la serrant contre lui avec un sourire, elle pleurait de joie, elle avait été entendue, son fils allait vivre.

-Mais il y a une contrepartie …. Il vivra, mais tu ne le verras jamais grandir

Alors elle cessa de pleurer, fermant les yeux et ressemblant son courage. Elle savait qu’elle allait le faire, il devait vivre, son avenir serait beaucoup plus brillant loin du chaos de cette guerre. Elle l’appela, ce dernier ce présentant, habillé d’une toge blanche, il avait quitté son armure de guerre pour se reposer avant que les combats reprenne le lendemain matin. Il semblait presque endormi, elle avait dû le réveiller, mais tant pis, elle ne lui sourit pas, elle ne lui dit pas au revoir, sinon elle ne pourrai jamais le regarder partir. Elle regarda le dieu du vent et lui fit signe. Ce dernier levant la main, une lumière en sorti et le jeune homme se retrouva pris dans le mur, il était devenu une fresque enfermer dans la pierre … jusqu’à ce qu’un autre demi-dieu touche cette fresque du moins et c’était ce qui venait d’arriver. Il ouvrit les yeux devant une jeune fille rousse et un satyre dans un lieu complètement inconnue, et la jeune femme lui parla dans une langue qu’il ne compris pas.

-Qui es-tu ?