We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -
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We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -

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MessageSujet: We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  Icon_minitimeLun 12 Fév - 16:48


We Are A Hurricane, doesn't it ?
Chiara & Dionysos

«I dream of another you the one who would never, never Leave me alone to pick up the pieces  Daddy to hold me, that?s what I needed
 »
Chiara était en train de gesticuler sur son siège dans l’autobus, tout en écoutant sa musique. Son hyperactivité était en éveil, elle voulait bouger mais hélas, elle était cloitrée dans un autocar qui l’amènerait non loin de la colonie. Elle regardait les personnes dans le bus, chacune d’entre elles pouvaient être une menace, un monstre déguisé. Elle les observait, son hyperactivité l’aidait dans cette tâche. De part sa nature tête brûlée, les gens avaient tendance à la sous-estimer, à la prendre pour une idiote à la langue bien fleurie. Cependant, Chiara pouvait se montrer observatrice et même assez féroce en cas d’attaque. Il était vrai qu’elle n’était pas une de ses filles de la colonie qui allait s’entraîner 24H sur 24 mais Chiara savait se défendre. Depuis toute petite, elle avait la langue bien pendue et les poings faciles surtout depuis qu’elle avait été mise dans un foyer où les enfants étaient pour la plupart violent avec les adultes et leurs congénères.

Elle se leva pour demander l’arrêt, observant les personnes qui lui auraient jeté un regard en faisant cela. Aucune personne n’avait bronché ou lever les yeux de son téléphone. Bref, à son avis, c’était normal. Maintenant, le monde était devenu égocentrique. Chiara n’était pas une fan du téléphone portable. Bien sûr, elle voulait comme tout le monde le nouveau modèle mais elle n’était pas à fond. Elle préférait de loin les livres, non, elle plaisantait, elle préférait la télévision. En même temps, c’était quasiment la télé qui l’avait éduquée, non les téléphones. Cependant, elle descendit lorsque le bus se stoppa et elle décida d’aller marcher la colonie, manquant une journée de boulot.

Pourquoi ? Parce que Chiara avait reçu un espèce d’appel divin de son papounet. Elle avait dû inventer une excuse auprès de son cousin. Lui dire qu’elle allait voir son père aurait étonné Ethan. Son cousin n’avait jamais vraiment connu la mère de Chiara et encore moins le père de celui-ci. Alors, elle avait bredouillé une excuse bidon mais grâce à son petit don, elle était passée comme une lettre à la poste. Marchant pendant quelque mètre, allant dans la forêt pour retrouver la fameuse entrée du camp et l’arbre de Thalia. Heureusement, qu’elle avait mis des chaussures montantes et non des talons comme Ashleen, finalement. Elle adorait ces nouvelles Van’s. Chiara était vêtue assez chaudement, un legging, des baskets montants, un gros blouson qui la maintenait au chaud.

Elle se demandait pourquoi son père voulait la voir. Ils n’étaient pas proches du tout. A vrai dire, Chiara n’était aucunement proche avec ses parents. Sa mère ne l’aimait pas vraiment, tant qu’à son père, elle ne savait pas trop. Croisant des demi-dieux qui devaient vivre à l’année ici, elle les saluait avant d’aller vers la grande maison qui se trouvait non loin des champs de fraises. Passant une main dans ses cheveux noirs, elle rentra et alla directement vers le bureau de son père. Elle vint toquer à la porte.

-Tire la chevillette et la bobinette cherra, ne put s’empêcher de dire Chiara avec un ton moqueur.

Ah, peut-être parce qu’elle disait toujours un tas de connerie, que tout le monde avait tendance à la sous-estimer. Cependant, une question lui vint en tête. Pourquoi son père voulait la voir ? Avait-il vu la casse qu’elle avait fait dans le bungalow ? Ou encore, qu’elle avait fait une bêtise ? Ou pire, que sa sœur était morte à cause d’une morsure de bouledogue ? Elle ne savait pas la raison de cet appel, mais en tout cas, elle en était inquiète.


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MessageSujet: Re: We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  Icon_minitimeMar 27 Fév - 19:53

Je me pétris les mains si fort que je suis presque sûr que je vais me les casser. Les pensées se bousculent dans ma tête sans que je sache comment y trouver un ordre logique pour régler mes soucis. Un dieu qui a des soucis ? Cela semble presque impossible, après tout, nous sommes au-dessus de tout, rien ne doit pouvoir nous atteindre, parce que nous devons être intouchables.

Mais qu'en est-il des dieux qui sont nés mortels ? Les soucis peuvent monter avec eux dans leur ascension de l'Olympe ? Je suppose que oui. La même tourmente me frappe et me contraint à la folie. Quelle ironie ! Je suis la folie et pourtant, celle-ci est en train de me dévorer de l'intérieur, elle a réveillé en moi des peurs que j'avais réussi à taire. La dernière fois que j'ai ressenti ça, c'était il y a 60 ans avec Cissy. Je pensais la tenir à l'écart du danger en la laissant dans une euphorie éternelle, mais la laisser ignorante du danger a été une erreur, je ne peux me permettre de la commettre de nouveau. Je dois apprendre de mes échecs et ne pas céder à la facilité, sinon, je risque d'affronter de nouveau le regard plein de haine et sûrement de déception de mes enfants.

Je suis un dieu qui en dépit de tout ce qu'on peut dire, malgré mon caractère rustre et ours tient plus que tout à ses enfants. Je n'ai pas le charisme d'Hermès, ni la bienveillance d'Apollon. En vérité, je n'ai pas beaucoup de qualités que je ne saurais vous les énoncer, car je ne suis pas sûr de les connaître, je peux simplement faire une chose : protéger mes enfants du danger. Essayer de les rendre heureux, même s'ils ne se douteront jamais que cela vienne de moi, parce qu'après tout, comment attendre quelque chose de bon de ce vieux poivrot ? Rien, je présume.

Juste une éternelle déception d'avoir un paternel plus connu pour son ivresse que pour le charme qu'il pourrait avoir, je suis le dieu du théâtre, plus que quiconque, je connais les tragédies qui animent le coeur des mortels. Mais je suis tout juste bon à servir le vin. À se demander comment j'ai pu avoir un siège à l'Olympe, Hestia était plus digne que moi et pourtant, elle me l'a laissé. À chaque fois, je me demande pourquoi, qu'est-ce qui fait qu'un dieu est digne ou non ? Il n'y a personne au-dessus de nous pour nous dicter notre conduite, la seule chose qui fait office de loi est notre passif peu impartial.

Avant que je puisse me torturer plus avec délice mes méninges, la porte s'ouvre sur ma plus jeune fille, elle a le même regard emmerdeur que sa sœur. Elle transpire l'envie de faire chier son monde, je ne peux m'empêcher de sourire. J'aime ce caractère, je trouve que ça les rends belles et fortes, elles ne sont pas des proies, pas non plus des chasseuses, elles vivent leurs vies comme bon leur semble sans se soucier de ce qu'il se passe autour d'elles. C'est justement ça qui me fait peur, que leur monde s'effondre sous leurs yeux et que je ne puisse rien y faire.

"Bonjour gamine, ça faisait longtemps."


Pas d'embrassades, juste un hochement de tête, je ne suis pas sûr que les accolades soient ma tasse de thé, après tout, je n'ai jamais serré un de mes enfants dans les bras, cela me rendrait ... humain de nouveau.

"On doit causer tous les deux."
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MessageSujet: Re: We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  Icon_minitimeDim 4 Mar - 0:45


We Are A Hurricane, doesn't it ?
Chiara & Dionysos

«I dream of another you the one who would never, never Leave me alone to pick up the pieces  Daddy to hold me, that?s what I needed
 »
Chiara regardait son père tout en rentrant dans son bureau où le vin régnait en maître. Des bouteilles de vin traînaient un peu partout. Certains valaient la peau des fesses d’autre un peu moins. Il y avait du rouge, du blanc et du rosé et du bordeaux. La jeune femme les regardait avec un certain intérêt tout en avançant dans la pièce. Elle se demandait comment son père arrivait à se tenir loin de ses bouteilles alors qu’elle les aurait bues juste par curiosité. Oui, Charia était une enfant curieuse surtout pour les boissons alcoolisées. Elle n’était pas difficile niveau alcool, elle prenait de la bière chaude parfois. Le café ou le chocolat chaud très peu pour elle. Chiara, c’était de l’alcool, du tabac. Elle détestait l’atmosphère cosy des salons de thés, elle préfère l’atmosphère crade et vulgaire d’un bar. En le regardant ainsi, Chiara se rendit compte à quel point, elle n’était pas proche de son père. Qu’elle n’était proche aucun de ses parents. Sa mère et elle étaient trop différentes pour qu’elles s’entendent. De plus, sa mère ne s’était jamais vraiment occupée d’elle. Elle l’avait mise au foyer sans aucune once de remord et de scrupule. Tandis que son père, elle ne savait pas vraiment qui il était. Elle ne le connaissait pas vraiment. Et puis, elle lui tenait un peu rancœur de l’avoir laissée seule au foyer. Elle trouvait que c’était stupide de penser ainsi mais elle ne pouvait s’empêcher. Et s’il aurait envoyé quelqu’un pour l’emmener dans la colonie. Elle aurait été mieux. Elle ne serait pas sentie abandonnée et seule au monde.

C’était stupide de lui en vouloir mais elle n’arrivait pas à passer autre chose. Elle devait rejeter la faute que sur sa mère qui avait été incapable de faire un truc aussi simple que d’aimer son enfant. Certes, Chiara avait détruit l’avenir de sa mère mais celle-ci aurait pu voir le bon côté de cette grossesse. Après tout, si Chiara était née, c’était que sa mère avait tapé dans l’œil de son père, un dieu. Un Olympien. Ce n’était pas rien même si sincèrement, Chiara ne savait pas ce que son père avait trouvé de beau et charmant chez sa mère. Sa mère lui avait fait tant de mal qu’elle avait dû mal à lui pardonner. Chiara avait fini par devenir bagarreuse et solitaire. Elle avait du mal à faire confiance aux personnes. Elle aurait aimé être proche de quelqu’un, d’un de ses parents. Elle aurait aimé de ne pas tenir une rancœur à ses parents mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle avait haï le foyer parce qu’elle s’était senti seule, mal aimée et abandonnée par tout le monde. Elle avait finir par détester les câlins et adorer les bagarres. Elle avait fini par rejeter les gens qui voulaient l’aider et faire ce qu’elle voulait quand elle le voulait.

Chiara regardait son père, se triturant les mains d’un air stressé tout en se mordant la lèvre nerveusement. Elle était stressée, son père ne l’avait jamais appelé pour qu’elle aille le voir. Cependant, Chiara décidait de se reprendre. Ce n’était pas bon pour son image de fille qui n’en avait rien à faire de tout.

-C’est Chiara, pas gamine, répliqua Chiara. Et oui ça fait longtemps, confirma celle-ci d’un ton sans équivoque.

Elle détestait que les gens l’appellent « gamine ». Elle trouvait cela irrespectueux et puis cela lui rappelait comment sa mère lui adressait la parole. Ce « gamine » qu’elle sortait était une insulte à ses yeux.

-Causer de quoi ? Demanda-t-elle curieuse. Si c’est pour les vases brisées et la plante pourrie dans le bungalow, c’est ma faute mais je voulais changer cela dans pas longtemps, ajouta Chiara en haussant les épaules.

Elle ne savait pas vraiment où son père voulait en venir, mais en tout cas, cela semblait le préoccuper. Et ce qui préoccuppait Dionysos, cela la préoccupait aussi.

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MessageSujet: Re: We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  Icon_minitimeMer 7 Mar - 19:40

"C’est Chiara, pas gamine. Et oui ça fait longtemps. Causer de quoi ? Demanda-t-elle curieuse. Si c’est pour les vases brisées et la plante pourrie dans le bungalow, c’est ma faute, mais je voulais changer cela dans pas longtemps."

Je me retiens de l'envoyer chier, décidément, cette conversation commence mal, en même temps, est-ce que je pouvais m'attendre à autre chose ? La voir courir pour me sauter dans les bras et m'embrasser la joue comme une enfant contente de revoir son paternel après une journée de cours. Non. Nous n'aurons jamais ce lien je crois, est-ce que je le voudrais ? Je n'en suis pas si sûr. Je n'ai jamais su montrer mes sentiments, les exprimer tout simplement. J'ai l'impression de me mettre à nu. Enlever cette carapace que j'ai forgé depuis si longtemps, ma peau et elle ne font qu'un. J'ai beau être un dieu, le courage ne fait pas parti de mes atouts, je dirais même que j'en suis totalement dépourvu. Quelle déchéance ! Je suis sensé être tout en haut de la pyramide des espèces qui vivent en ce monde et pourtant, j'ai peur d'ouvrir mon cœur et d'offrir un peu d'amour à ma propre chair.

En un sens, c'est pour ça que le courant passe mieux avec Cissy, nous nous vannons en permanence, nous connaissons la pudeur de l'autre et nous la respectons. Même si cela ne l'empêche pas de me briser les grelots dès qu'elle le peut. Avec Chiara ... j'ai l'impression de faire face à un mur que je n'arrive pas à surmonter. Quand je croise son regard, j'y vois de la lassitude et de la colère, tellement de colère. A se demander comment un être peut en contenir autant de sentiments négatifs. Je pourrais encore surmonter ces ... émotions mais le pire de tous, c'est sa faim.

Cette famine cruelle d'affection, elle la dévore de l'intérieur, je peux voir à quel point elle souffre de ne pas avoir reçu l'amour dont un enfant a besoin. En gros con, je lui aurais dit qu'il y a cent ans, on en aurait rien à carrer qu'elle soit malheureuse et que c'est tant pis pour elle s'il elle n'a pas de famille. Mais les temps changent et on a enfin compris que la stabilité familiale était une source de bonheur et de force. Mais ce n'est pas le cas chez nous. Ici, la tristesse est monnaie courante et le bonheur ne s'apporte pas, il se crée. Combien d'enfants ont perdu la raison en essayant de réussir cette quête. J'ai toujours regardé cela de loin, mais maintenant, cela concerne ma plus jeune fille. J'aimerais pouvoir avoir une réponse, lui dire que je l'aime, mais quoique je fasse, ces mots ne sortent pas. Je préfère me draper de mon honneur, du moins, le peu que j'ai en ce moment.

Je m'avance vers elle, je m'arrête à quelques pas. En plus de la distance morale, la distance physique est présente. Ce mur est plus impressionnant que je ne l'aurais cru.

"Eh bien, tu n'es pas sans savoir des derniers événements qui nous ont secoué dernièrement."


Je lui tourne le dos et croise les mains dans mon dos, je ne suis pas assez ... fort pour demander cela en face, je prends une grande respiration.

"Est-ce que tu vas bien ?"


Ma gorge se serre, il y a combien de temps que je n'avais pas été aussi ... sincère ? Au moins quelques décennies, je suppose.
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MessageSujet: Re: We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  Icon_minitimeMer 28 Mar - 20:55


We Are A Hurricane, doesn't it ?
Chiara & Dionysos

«I dream of another you the one who would never, never Leave me alone to pick up the pieces  Daddy to hold me, that?s what I needed
 »
En réalité, Chiara était une jeune femme perdue entre sa logique et ses sentiments. Son cœur et son esprit. Son esprit voulait laisser partir cette amertume, cette colère enfouie en elle depuis qu’elle était toute petite. Cependant, son cœur voulait garder cela, proclamant que cela faisait sa force, que d’oublier était bien trop facile pour ceux qui lui avaient fait du mal. Elle aurait aimé être comme sa sœur, ne pas se laisse abattre par des vieilles cicatrices. Cependant, Chiara pensait que celles de Cissy s’étaient refermées, il y a longtemps tandis que Chiara, elles étaient encore à vif.  Elles avaient besoin de temps pour se réparer. Elle avait besoin de temps pour oublier toutes ses soirées, seule dans son lit à se demander ce que sa mère pouvait bien faire. Elle avait besoin de temps pour oublier, toutes ses journées,  à attendre une mère qui avait fini par lui faire comprendre que dans ce bas-monde, elle n’était rien d’autre qu’une erreur de jeunesse.

C’était peut-être pour ça que Chiara trouvait cela stupide d’en vouloir à son père. Il n’était apparu dans sa vie qu’à un moment de sa vie. Elle ne savait même pas s’il savait ce qu’était son enfance. S’il avait été là lors de ses moments de solitude, s’il l’avait regardé du haut de l’Olympe.  Elle ne savait rien de son père, elle ne savait même pas s’il s’intéressait à elle. La jeune fille fixait son père qui s’approchait de lui, s’arrêtant à quelque pas. Elle avait l’impression que ce n’était pas naturel pour lui, qu’il n’arrivait pas à dire quelque chose, comme quelque chose de bien trop personnel. Peut-être parce qu’ils n’avaient pas l’habitude de se parler. Depuis qu’elle venait à la colonie, Chiara lui avait parlé très peu, non pas parce qu’elle ne l’aimait pas, bien au contraire mais parce qu’elle ne savait tout simplement pas quoi lui dire, ou agir avec lui.

Avec Cissy, cela semblait plus facile, plus fluide. Cissy arrivait à lancer des punchlines à leur père, ce qui semblait le ravir tandis qu’elle n’arrivait pas. Elle avait une peur irraisonnée et complètement absurde de se faire abandonner à nouveau pour ne pas avoir fait ce qu’il faut. Alors, Chiara cache cette peur au fond d’elle et mettait un masque d’indifférence ou parfois de véhémence.  Elle se cachait derrière son sarcasme et son cynisme, pour paraître forte et confiante même si au fond, Chiara ne l’était pas. Son père se mit à parler, déclamant quelque chose sur les événements récents qui se passaient un peu partout mais surtout à la colonie. Les gens de la résistance causant de plus en plus de tort et les chasseurs de demi-dieu semblaient être de plus en plus armé et fort pour les tuer. Déjà que les demi-dieux n’avaient pas forcément une belle vie, voilà maintenant que des chasseurs semblaient s’ajouter dans le lot.

Chiara évitait ce genre de chose, elle les évitait comme la peste, faisant son boulot avec un peu de mal. Elle avait déjà assez de problème dans sa vie avec sa mère, son cousin et tout cela sans ajouter le reste. Au fond, elle se demandait si les résistants avaient une bonne raison de vouloir chasser les dieux, ils en avaient peut-être une mais Chiara pensait qu’ils n’allaient jamais réussir à mettre à terre les dieux. Cronos, Gaïa, Typhon n’avaient jamais réussis à le faire et pourtant ils étaient tous puissants. Cela serait sans doute un massacre. Cependant, son père finit par se détourner et de regarder de l’autre côté, lui montrant ainsi son dos.

-Oui, je suis au courant et alors ? Demanda-t-elle d’un air nonchalant qui lui allait à merveille.

La question de son père la désarçonna totalement. Est-ce qu’elle allait bien ? Elle écarquillait les yeux tout en fronçant les sourcils. Elle était choquée par cette phrase. Une phrase simpliste mais qui semblait avoir demandé de l’effort à son père. Et puis, c’était la première fois depuis longtemps qu’un de ses parents lui posait cette question. Il y avait que son cousin qui l’avait fait. C’était une question qui l’étonnait, elle ne savait pas quoi répondre à vrai dire. Il lui demandait de quelle manière. Psychologique ? Physique ? Elle ne savait pas quoi répondre, ce qu’il voulait entendre. Elle n’allait pas bien d’une manière psychique, elle était perturbée et perdue mais physique, elle était au sommet de sa forme, sauf hier où elle s’était blindée l’estomac avec un KFC BUCKET DUO, la jeune fille avait cru vomir.

-Hum, euh, balbutia-t-elle. Comment ça ? Demanda-t-elle.

Au fond, elle avait envie de lui mettre un vent, de le rejeter, de lui dire que ce n’était pas ses affaires, qu’il avait posé cette question un peu trop tard maintenant. C’était une question qu’il aurait dû lui poser lorsqu’elle était enfant. Cependant, elle se retenait, jeter de l’huile sur le feu n’était jamais une bonne idée surtout avec un dieu connu pour être colérique.


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MessageSujet: Re: We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  Icon_minitimeJeu 12 Avr - 14:22

Un mur épais. Avec des mâchicoulis et des remparts si hauts que je n’en vois pas le sommet, aucune prise possible, simplement une surface lisse sur laquelle je glisse. C’est le sentiment que j’ai. Mon enfant est juste sous mes yeux, mais elle est à des milliers de kilomètres. L’idée d’espérer, rien que d’espérer le fait que nous puissions avoir une conversation normale n’est pas possible. Elle est comme une huître, elle se renferme. Mais je la sens bouillir au loin, prête à s’enflammer pour me dire mes quatre vérités. Je n’ai jamais été un bon paternel, je n’ai jamais demandé à l’être, je n’ai jamais souhaité de l’être. Parce que ça signifiait être quelqu’un d’honorable à leurs yeux, d’être une fierté dans leurs cœurs, un sourire sur leurs lèvres en parlant de moi. Je ne suis pas tout ça. Je suis le dieu des ivrognes, de la luxure, de la tentation, de l’envie, de la colère, la paresse, de la gourmandise. À moi seul, je réunis six des sept péchés capitaux ! Comment peuvent-ils aimer être mes enfants ? Je représente pratiquement tout ce qui est mauvais chez l’homme. Et ce n’est parce que je suis aussi le dieu de la Tragédie que cela va arranger mon cas. Tout le monde s’en fou que je sois le dieu du théâtre ou le protecteur de la Nature, ce n’est pas assez « clinquant » pour que les gens retiennent, il faut quelque chose de moins élogieux. Il faut compenser avec d’autres dieux beaucoup plus humbles aux yeux des mortels, ceux qui sont beaux et intelligents. Je ne suis ni l’un ni l’autre, je suis juste colérique avec un embonpoint plus qu’important.

Et pourtant, j’ai envie de briser la glace avec elle. Mais comment réussir alors qu’elle a passé son existence à me haïr ? Comment essayer de construire une relation alors que moi-même, je n’y crois pas ? J’ai beau avoir tendu la main, cela ne fait pas de moi un altruiste. J’en suis le parfait opposé. Peut-être est-ce parce que les temps changent, que le monde prend un virage terrible, avec le sentiment étrange que c’est la fin de notre civilisation, nous avons atteint un point de non-retour, et que malheureusement, notre déclin a commencé. Je n’ai jamais voulu être un dieu optimiste ni pessimiste, juste être… pragmatique. Rester réaliste sur la situation actuelle. Mais je ne sais plus le faire. Ne me reste qu’un sentiment de tristesse, teinté de regrets si vieux que je ne sais plus leurs origines. Une existence pour le moins pitoyable quand on y regarde de plus près. Le sentiment d’échec, presque cuisant, non, rien de bien reluisant.

Et pourtant j’essaie en vain de faire de mon mieux, pour lui faire plaisir ? Non, je suis un être égoïste. Peut-être est-ce pour me rassurer, me faire croire qu’après trois millénaires de débauche, je peux espérer redevenir une divinité convenable. Ou tout simplement, savoir ce que cela fait, d’être un bon père, non, un père tout court. Peut-être est-ce sympathique de se lier d’amitié avec sa progéniture ? Vivre des choses en communs, partager d’autres hobbies que la boisson. Mais cette idée qui pourrait sembler belle et pleine de promesses n’est qu’un attrape couillon, un de plus dans ce monde. Celui de devoir encore et toujours porter le deuil, ce noir qui ne me quitte pas et que j’essaie de broyer sans jamais y parvenir. L’idée de devoir un jour brûler son linceul et de sentir l’odeur âcre m’emplir les narines me terrifie. Mais il faudra qu’un jour, je le fasse. C’est peut-être pour cela que je suis l’une des divinités qui a le moins d’enfants, déjà parce que j’ai épousé Ariane avec qui je m’entends très bien et surtout, l’idée de les perdre m’est plus insoutenable que de perdre mon siège d’olympien. Peut-être que cela vient du temps où j’étais encore un mortel, que j’ai vu la mort frapper autour de moi et que je l’ai crainte et vénérée.

« Je suis inquiet pour toi. »

Pas de blagues, pas de grommellements comme je le fais si souvent, juste une vérité, si facile à penser, mais pourtant si compliquée à dire. Je m’assois finalement sur ma chaise de bureau, poussant un long soupir, j’ai horreur de me mettre à nu, j’ai le sentiment d’être faible et vulnérable. Je touche du bout des doigts une bouteille de Bordeaux, essayant de me rappeler des arômes des cépages qui me composent. Je continue néanmoins.

« Je voudrais que tu reviennes à la Colonie, ce serait… plus prudent. »


Je soupire de nouveau avant de continuer.

« Enfin, je suppose que je n’ai pas à décider pour toi ce que tu juges nécessaire de faire. »

Oui, l’idée de se glisser dans la peau du paternel n’est pas ce que je préfère, surtout avec mes enfants. Je ne m’attends pas à ce qu’elle se jette dans mes bras ni me dise qu’elle m’aime, je m’attends plus à une tornade où du dédain de sa part. Oui, cela nous correspond mieux, personne ne peut nous dicter notre conduite ni notre philosophie. Mais au moins, je ne suis pas désarmé, je sais mieux braver une tempête que les eaux calmes.
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MessageSujet: Re: We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  Icon_minitimeSam 5 Mai - 19:56


We Are A Hurricane, doesn't it ?
Chiara & Dionysos

«I dream of another you the one who would never, never Leave me alone to pick up the pieces  Daddy to hold me, that?s what I needed
 »
Chiara fixait son père s’asseoir dans son fauteuil. La discussion semblait prendre une autre tournure bien plus intime que des simples politesses qu’ils s’échangeaient généralement. Son père semblait vouloir lui dire quelque chose mais quelque chose le bloquait. Il y avait toujours eu une gêne entre eux. Son père était bien plus proche de Cissy que de Chiara. Elle n’arrivait pas à l’expliquer, ni comprendre pourquoi elle était autant rancunière envers lui. Avec Cissy, il lançait des piques, semblait même faire des blagues avec elle. Ils semblaient bien plus complices, qu’il ne serait jamais avec elle. Chiara et lui, c’était toute une histoire de non-dit et d’une rancune. Il y avait ce mur entre eux, qu’elle n’arrivait pas à franchir alors que c’était elle qui l’avait mis en place. Elle ne lui avait toujours pas vraiment pardonné quand elle était arrivée à la colonie. La petite Chiara âgée d’une dizaine d’année, déjà bien abîmée par la vie venait encore de se faire oublier par un de ses parents. Son père l’avait oubliée comme sa mère l’avait fait durant 4 années où elle était en foyer d’accueil avec d’autres enfants à problèmes. Cela lui avait fait quelque peu mal, c’était déjà une gamine qui se sentait invisible et oubliée et le fait que son propre père ne s’était souvenu d’elle avait renforcé ce sentiment de solitude. Chiara s’était sentie comme un fardeau. Puis, elle avait grandi et ce sentiment s’était transformé en une rancune tenace. Elle ne visait pas particulièrement son père mais les gens qui lui avaient fait du mal lorsqu’elle était enfant. Son père brillant par son absence avait été une de ses personnes. Parfois, elle regrettait de ne pas être comme Cissy, riant des blagues de son père et lui lançant des piques à tort et à travers. Elle regrettait cette distance entre eux mais elle ne savait pas comment franchir qu’elle avait elle-même établie entre eux. D’autant plus qu’elle avait une crainte. C’était plus fort qu’elle. Une crainte qui datait de son enfance. Cette crainte était survenue lorsqu’elle avait 6 ans. Quand sa mère l’avait mis dans des foyers d’accueil parce qu’elle était incapable de s’occuper d’elle. Parce que Chiara faisait beaucoup de bêtises pour avoir l’attention de sa mère, elle avait été mise directement dans un foyer avec d’autres enfants perdus comme elle. Oui, Chiara avait cette peur qui faisait battre son cœur d’un mouvement rapide dès qu’elle voit son père, cette peur d’être abandonnée si elle faisait une erreur.

Elle avait peur de faire une erreur face à son père et qu’il décide de la rejeter complètement. Cette peur était la base de ce gigantesque mur. Cette peur la rendait faible mais elle avait dû mal à s’en séparer. Elle faisait aussi sa force, son détachement face à la plupart des sentiments. Cependant, cette peur se liait facilement avec de la colère et la rancœur. Chiara avait beau avoir du sang divin qui coulait dans ses veines, elle n’était guère plus qu’une adolescente en colère contre tout le monde. Elle était en colère contre sa mère qui avait échoué à son rôle primaire, elle était en colère contre son père même si c’était idiot d’avoir été absent. Elle était en colère contre sa famille qui l’avait rejetée parce qu’elle n’était qu’une bâtarde. Elle était en colère parce qu’elle n’avait pas arrêté d’attendre pendant 4 ans que sa mère daigne à venir la chercher et l’emmener loin du foyer. Oui, Chiara était en colère et pourtant elle cachait celle-ci, la ruminait, la cachait aux yeux du monde. Derrière son détachement, son cynisme et son sarcasme. Derrière ses blagues, son air amusé et enjoué à faire la fête, se cachait une simple colère. Elle tenait ça de son père. Après tout n’était-il pas le dieu de la fureur ?

Son père reprit la parole et son cœur cessa de battre. Il s’inquiétait pour elle. C’était la première fois qu’elle entendait cette phrase de la bouche de ses parents. La première fois, elle haussait un sourcil de plus en plus incertaine et toujours debout devant lui. Elle ne savait pas comment gérer cela et pourtant cela la touchait de le voir sincère avec elle. Leur relation était en train de prendre un nouveau tournant et elle se mordait la lèvre, retenant les pensées sombres dans son cerveau. Retenant à grande peine, ses sarcasmes.

-Ah, tu t’inquiètes pour moi, déclara-t-elle tout simplement affichant une mine détachée.

A l’intérieur d’elle, c’était un véritable ouragan, cela la bouleversait d’entendre cela. Elle était devenue douée pour cacher les choses, ses sentiments, agir comme si tout allait bien. Après tout n’était-elle pas la fille du dieu du théâtre ? Jouer, agir, mimer, c’était une évidence pour eux. Les sentiments, c’était plus facile de les jouer que d’être sincère avec. Suite à cela, elle vint à s’asseoir au bord de la chaise en face de son père quand il vint à lui parler à nouveau. Rester à la colonie ? Pourquoi ? Passant sa langue sur sa lèvre inférieure, tout en réfléchissant. Elle avait un job, son cousin, une tour avec son nom dessus.

-Hum, tu supposes bien, répondit Chiara d’un ton évident. Puis, je ne vois pas l’intérêt de rester ici. Toi ? Non. De plus, j’ai un travail à New-York que j’ai quitté pour être ici, ajouta-t-elle en le regardant.


Elle vint à se mettre à l’aise, se tortillant les cheveux. Elle était chamboulée même si elle ne le montrait pas. Son cœur battait à la chamade dans sa poitrine, cela la touchait énormément plus qu’il pouvait le penser.

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MessageSujet: Re: We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  We Are A Hurricane, doesn't it ? - Chiara & Dionysos -  Icon_minitimeJeu 28 Juin - 9:12

"Hum, tu supposes bien. Puis, je ne vois pas l’intérêt de rester ici. Toi ? Non. De plus, j’ai un travail à New-York que j’ai quitté pour être ici"

Je serre les dents, elle a raison. Je me retrouve face à un mur que je ne peux en aucun cas franchir, j'ai envie de hurler de toutes mes forces, de l'envoyer chier. D'oublier ce ton doux et poli que j'ai adopté pour la circonstance. J'ai beau faire des efforts, j'ai beau montrer de la bonne volonté, je ne peux lutter si elle ne veut rien écouter. Non, je ne veux pas lutter, elle ne pas revenir ? OK, c'est un fait. Elle se fiche que je préoccupe de son cas ? Ça me fait une belle jambe. Elle veut rester à New-York pour y mourir ? Qu'elle y reste. Je serre les poings, une sensation m'envahit. Cela fait si longtemps que je ne l'ai pas ressentie que je ne la reconnaît pas de suite. J'ai la sensation de retrouver un vieil ami perdu depuis longtemps de vue. J'ai presque envie de sourire si la situation n'était pas aussi sinistre. J'ai envie de tendre ma main vers lui pour l'étreindre de toute mes forces, je me sens grisé, enfin, je te retrouve, ô ivresse amicale !

Pour le dieu de l'ivresse, j'ai eu la sensation de me retrouver amputé d'un membre, mon bras droit, j'avais jusque là la sensation d'être un manchot borgne claudiquant à cause de sa patte fol. Un pantin sans âme, une pauvre âme sans rien pour la guider. Je me suis senti faible. Je me sens totalement saoule, comme après une énorme cuite. J'aurais pu avoir l'alcool dormeur ou amoureux. Mais je me sens en colère, terriblement colère. Je sens l'ichor battre mes divines tempes, oh oui, je le sens, ça va chier.

Je me relève, lentement, je sens que j'agis complétement sous le coup de l'ivresse, je la laisse me guider mais qu'importe, si la voie douce ne passe pas, on va y aller franco. Je n'ai pas envie de perdre mon temps parce que ma fille joue les résistantes. Je ne me suis pas occupée d'elle pendant 16 ans ? très bien, je vais m'occuper d'elle. Elle veut que je me concentre sur elle, elle va avoir toute mon attention. Je suis peut-être un vieux poivrot, mais quand je suis piqué au vif, j'attaque.

Je sens que je vacille, mon équilibre devient précaire, je frappe mon bureau avec violence pour me maintenir en place, la plaque de bois tremble sous l'impact. Oui, on peut dire que cette chieuse à réussir à me foutre en rogne. Eh merde, toute la psychologie paternaliste qu'Hermès m'a inculqué vient de disparaître, balayé par mon sarcasme et ma mauvaise humeur légendaire qui vient de refaire surface, oui. Le légendaire Monsieur D vient de refaire surface, celui que tout le monde déteste, celui que tout le monde refuse de voir et qui prie pour ne jamais à lui parler. Oui, le vieux schnock est de retour, pour le meilleur ou pour le pire. Tout ça parce que sa propre fille a un caractère aussi merdique que le sien, tout ça parce qu'aucun des deux ne veut céder. J'ai ouvert une porte et elle a refusé de me tendre la main, très bien. Elle a connu Papa gentil, elle va voir Papa pas content.

"Ce n'était pas une proposition, Chiara."


Ma voix est un peu troublée, mais cela n'empêche pas d'entendre le grondement dans ma voix. Oui, l'orage se couvre ici, elle envahie toute la pièce et se concentre autour de moi comme un nuage menaçant. Je me contracte, oui, si je ne me contrôle pas, je vais lui hurler dessus et lui vomir mon pouvoir divin à la gueule. Si je prends ma vraie forme ici, cela ne va pas le faire.

"En vertu de ce que tu penses, tu es ma fille. Et si je dis que tu es plus en sécurité ici, tu le feras, ma fille."

Les deux derniers mots vibrent dans ma gorge, ils ont une intonation nouvelle, même si je suis en colère, eux, sont pleins de douceur. Je plante mon regard dans le sien, avant de poursuivre.

"Je t'ai laissée seule trop longtemps, désormais, je m'occupe de toi, mais cela implique que tu vas devoir obéir, reste ici, à la Colonie, détruis ton bungalow, fais des blagues douteuses si tu le souhaites. Hurle au monde que je suis le pire paternel du monde, je te laisserais faire. Maudis moi si cela te chante, mais si tu quittes la Colonie sans que j'en sois informé, sache que plus jamais, je ferais le moindre effort pour toi."

Et tu ne pourras plus jamais trouver refuge ici, si la guerre éclate, je ferais en sorte que les portes de la Colonie te soit fermées. Même si tu me supplies. J'ai fait un effort pour toi, à toi d'en faire un pour moi, prouve moi que toi aussi, tu veux que notre relation s'arrange. Je sens que mon esprit est embrouillé, jamais, l'esprit clair, j'aurais imposé cet ultimatum à deux balles, mais sous le coup de l'alcool, je trouve que cette menace qui plane dans la pièce est justifiable. L'ivresse est un ennemi bien dangereux, ô Destinée, n'as-tu pas honte de m'infliger cette affliction quand j'essaie enfin de changer ? Suis-je donc forcé à rester acariâtre pour le restant de mon existence ? N'ai-je pas le droit d'être plus sensible à la détresse de mes enfants ?
Spoiler:
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