tu peux faire une histoire sous toutes les formes que tu veux (un journal, un rendez-vous chez le psy, des extraits de vie, de lettre, rp...) dans un minimum de mots.

Cher Journal,

Je m'appelle Morgan Baker, fils d'Aaron Baker et d'Iris. Je suis né dans la banlieue de Londres, en février, et il neigeait ce jour là. D'après mon père, la neige lui rappelle souvent ma mère parce qu'elle est aussi blanche que ses cheveux. J'ai d'ailleurs un peu tiré ça d'elle, vu que je suis blond clair. Néanmoins, il ne m'a jamais énormément parlé de ma mère. A cause de ses cheveux blancs, j'ai toujours pensé que c'était une vieille personne qui était décédée alors que j'étais encore bébé, mais mon père me disait que ce n'était pas ça, que c'était autre chose et que ma mère était spéciale. Alors j'ai vécu une dizaine d'année en pensant que ma mère était spéciale ou totalement inexistante. Mais on n'a forcément une mère. J'ai souvent cherché en quoi ma mère était spéciale, en dehors de son nom que je trouve très joli. Était-elle une grande chercheuse qui ne pouvait pas passer à la maison ? Une espionne de grande renommée qui était tout le temps en mission ?
Il a fallu attendre mes 11 ans pour que mon père m'explique tout. Je venais, à cause du demi-fond que l'on faisait en sport à l'école, de sortir de l'hôpital. En effet, j'avais continué de courir comme les autres, mais pour moi c'était plus facile d'aller vite, et j'étais allé vite, trop vite pour que ça soit humain, avant de finir dans un mur. Les médecins avaient expliqué que c'était du à une montée d'adrénaline soudaine à cause de l'effort. Ca, c'est la version qu'il y a dans mon dossier médical. La réalité est tout autre. Je suis en fait le fils d'Iris –mais ça je l'ai déjà dit-, la déesse messagère. Bon, quand on est gosse, on croit un peu tout facilement, c'est vrai. Mais là c'était vraiment vrai. Enfin, je me comprends.

Tout ça pour dire que je peux courir super vite et que ma mère est une déesse. Au fur et à mesure que les années sont passées j'ai développé un nouveau pouvoir, celui de pouvoir contrôler la lumière. En effet, avec de l'entraînement, j'ai appris à concentrer la lumière au creux de ma main et à la modeler pour lui donner une forme ou bien l'utiliser pour éclairer ailleurs. J'arrive, par exemple, à envoyer de la lumière dans les yeux de quelqu'un pour l'aveugler. Mais ça me demande pas mal de concentration. J'espère bientôt pouvoir le faire par réflexe et sans avoir besoin de me concentrer. Mon père m'appelle la lampe-torche quand il me voit m'entraîner.

A l'âge de mes 16 ans, mon père et moi avons déménager sous les conseils d'un de ses "contacts" pour l'Amérique. Le point positif, c'est que je parlais déjà très bien anglais. Le point négatif, c'est que je n'ai pas du tout le même accent que les américains. Mais bon, on arrive à se comprendre.  Nous nous sommes installés dans notre nouvelle maison peu avant les vacances d'été. Au moins ça me laissait le temps de m'adapter au climat avant de reprendre les cours. Mais ce n'était pas tout à fait pour ça que mon père m'avait amené dans ce nouveau continent. Non, à place il m'avait envoyé, accompagné d'un satyre (première fois que j'en voyais un, j'ai pas arrêté de fixer ses jambes, j'espère qu'il ne m'en veut pas), dans un camp où il y avait plein d'autres enfants de Dieux et d'humain. Je ne savais pas que les Dieux étaient aussi fertils et productifs.

Avant d'arriver au camp, j'avais quelques ressentiments envers ma mère. C'était une déesse, pourquoi n'avait-elle pas le temps de venir me voir, en toutes ses années ? Ou même, en tant que messagère, me laisser une lettre, un sms, un email, voire m'envoyer un pigeon s'il fallait, c'était trop compliqué ? Mais toutes ses émotions-là me quittèrent en apprenant que les dieux n'avaient pas le droit de converser avec leur progéniture. Néanmoins, à mon arrivée au camp des demis-dieux, j'ai découvert un bungalow flambant neuf rempli de petits trésors inutiles, et donc indispensables, et une petite somme de drachmes d'or qui m'attendait. De quoi acheter quelques babioles. Pour moi il n'y avait pas de doutes, c'était un signe de ma mère. Aujourd'hui, je cherche à la rendre fière, pour que Zeus lui accorde un jour une entrevue avec moi ou qu'on m'autorise à monter sur l'Olympe pour lui parler.

Mais les choses en ce moment vont mal, et j'ai peur que tout ne se passent pas comme prévu.
Cher journal, ceci est le début de ma quête et je veux que tu sois témoin de ma réussite, ou de ma mort.