| Sujet: Miranda Nolan Sam 30 Nov - 16:11 | |
| « Au camp tout me rappelle ce que je suis. La fille d'un Dieu guerrier, d'un Dieu violent qui aime le sang et la destruction. Ici j'ai une vie ordinaire, un bel appartement, une relation et ça sans avoir envie de me battre tout le temps, sans me souvenir que dans mon sang se mélangeant la violence et la guerre. » « Miranda Nolan » ♦♦ NOM :: Nolan Miranda ♦♦ AGE :: 30 ans ♦♦ NON DU PARENT DIVIN :: Ares ♦♦ NON DU PARENT HUMAIN :: Elena Nolan ♦♦ ESPECE :: Demi-Déesse ♦♦ BUT :: Mener une petite vie ordinaire. ♦♦ POUVOIR :: - Force brute : Lui procure une force physique supérieure à la moyenne. - Dure à cuire : Capacité d'endurer plus de coups et de blessures. - Discorde : Faculté de transformer une petite dispute en véritable bagarre par sa seule présence. - Destructrice : Capacité de détruire un objet qu'elle tient dans la main (elle doit pouvoir le soulever avec une seule main, ne fonctionne pas sur les êtres vivants)
« DERRIERE L'ORDI » ♦♦ PRENOM :: Pink ♦♦ AGE :: 24 ans ♦♦ OU TU AS CONNUS LE FOW ? :: Au hasard d'internet ♦♦ DES COMMENTAIRES ? :: Nop ♦♦ CODE :: Validée par Hécate ♦♦ AUTRES ? :: Nada
« CARACTERE » Il y a des demi-dieux qui embrassent pleinement leur parenté divine et ce que cela signifie, Miranda n'en fait définitivement pas parti. Est-ce une force ou une faiblesse, il est difficile de le dire mais la jeune femme n'aime pas ce qu'elle ressent, elle n'aime pas ce qu'est son caractère pour avoir pour parent divin nul autre que le Dieu de la Guerre et de la Destruction. Au quotidien elle montre un visage souriant, elle est chaleureuse, elle est positive, elle aime plaire et séduire, ce visage est celui d'une jeune femme ordinaire. Une jeune femme avec ses qualités et ses défauts, qui n'aime pas perdre mais qui sait reconnaître une défaite. Qui aime plaire mais ne cherchera pas pour autant à séduire et charmer, elle aime rester naturelle, qu'on l'apprécie pour ce qu'elle est, pour l'image que l'on a d'elle et pas pour une image fausse qu'elle donnerait. Parce qu'elle est une véritable championne de la franchise, bien au-delà de la simple vérité, Miranda est franche et ce qui est souvent perçu comme une qualité par beaucoup que sa façon de dire ce qu'elle pense sans tours et détours, sans mentir, est également une chose dangereuse. Les mots qui sortent de sa bouche peuvent être blessants, elle ne s'en rend malheureusement pas toujours compte, préférant aux ronds de jambe les critiques et remarques acerbes mais constructives, c'est là ce qu'elle pratique. Elle n'ira pas vous dire que vous êtes "nul" ou "pas foutu de tenir une épée", tout du moins pas sans rajouter quelque chose de constructif pour vous aider à progresser ou comprendre votre erreur, le tout sera de réussir à faire outre le côté direct et blessant de la remarque pour retenir la leçon. Enfin elle tâche d'aider comme elle peut les autres, longtemps elle l'a fait au camp en formant les jeunes et moins jeunes aux maniements des armes, Miranda ne s'en rend pas compte mais elle a un excellent fond, souvent même celui d'une grande sœur ou d'une mère qui veille et protège sur les plus jeunes qu'elle.
Seulement il y a ce que sa moitié divine lui fait ressentir, le feu du combat, l'amour de la violence, des émotions qu'elle a appris à refouler avec le temps, pour ne pas aimer se battre encore et toujours, pour ne pas construire sa vie sur la mort et la souffrance. Le fait est qu'elle le cache, qu'elle se domine mais que toujours elle le ressent, une excitation vive, pratiquement sexuelle, lorsqu'elle se retrouve dans un combat. Prendre un coup la fait sourire, lui donne de la vigueur pour continuer l'affrontement et quand on la provoque … C'est un effort et un calvaire pour elle de calmer la pulsion vengeresse et furieuse du sang divin de son père. Même si elle sait que cela fait d'elle une guerrière hors paire, elle maudit cette moitié d'elle-même autant qu'elle l'aime, partagée dans un combat pour en prendre le meilleur tout en repoussant les aspects les plus dangereux et effrayants. Cette part d'elle est forte et elle est la principale raison pour laquelle elle a quitté le camp et redoute d'y retourner.
« PHYSIQUE » Sportive autant qu'on puisse l'être, le corps de Miranda s'est formé avec les années de sport, d'entrainement au combat, tout son corps est musclé, sans tomber dans aucun excès mais on devine à la voir qu'elle s'entraine régulièrement et prend soin de son corps. Grande d'un mètre soixante-treize, cela ne manque pas d'en rajouter à l'apparence forte que lui donne déjà son corps musclé, des muscles qui se dessinent en général assez jusqu'à ce qu'elle réalise un effort physique. Ses muscles deviennent alors aisément visibles, que cela soit ses biceps ou ses abdominaux qui se dessinent lorsqu'elle inspire profondément. Pourtant Miranda en demeure une très belle femme, de longues jambes lui donnent une démarche féline et assurée, un joli visage bien dessiné qui manque parfois d'un petit sourire pour s'illuminer, le tout encadré par des cheveux d'or. Ajoutez à cela une poitrine dont elle n'a pas à rougir mais restant pourtant idéalement discrète pour ne pas la gênez lorsqu'elle se bat, des fesses rondes et fermes formées par les nombreux sports qu'elle pratique et vous obtenez une femme qui fait tourner les têtes. D'autant qu'il ne faut pas prendre Miranda pour une de ces femmes qui font attention d'être belles et soignées simplement pour paraitaire, Miranda le fait pour être dans une forme physique étincelante et c'est un succès. Endurante à la course à pieds et pour fournir des efforts dans la longueur, agile et souple pour pouvoir se battre sans oublier d'esquiver, rapide à réagir et féline dans ses déplacements, Mirana n'aime peut-être pas sa nature mais elle est pourtant ce qui se fait de "mieux" pour se battre et tout son corps et ses capacités le prouvent.
« HISTOIRE » On ne pourra pas dire que Miranda ait longtemps connu la vie en dehors du camp. Elle n'a aucun souvenir de sa mère sinon une photo, le nom et le prénom qui lui a été choisis. Pourtant sa mère aura pris soin d'elle pendant deux années, et c'est sans doute un manque dont elle aura toujours souffert mais peut-être était-il mieux que la jeune femme ait grandis dans le camp qu'avec sa mère. L'accident de voiture qui tua sa mère était stupide, un chauffard ivre qui ne s'arrêta pas à un stop et la petite Miranda était présente à ce moment, seulement le fait qu'elle était assise à l'arrière de la voiture lui permit de s'en sortir vivante. Conduite au camp, c'est là qu'elle grandit, confiée à une nymphe qui lui tint le rôle de mère et elle le fit avec brio car Miranda n'a jamais eu aucun mal, aucune difficulté à l'appeler "maman". Seulement la vie au camp n'était pas aussi simple qu'on pouvait l'imaginer pour une petite fille mais pourtant Miranda semblait y trouver sa place dès ses plus jeunes années, si tôt qu'elle parvint à tenir debout, elle semblait attirée par les armes. Aussi il ne fut pas étonnant de la voir s'entrainer dès qu'elle fut en âge de bien comprendre ce qu'on lui expliquait. Si elle était plutôt distraite lorsqu'on tentait de lui apprendre le théorème de Pythagore ou comment trouver la longueur de l’hypoténuse du triangle rectangle nommé F, G, H, elle faisait montre d'une véritable attention lorsqu'on lui parlait de se battre, de manier les armes. Elle avait l'esprit de la guerre, tout comme son père donc on ne manquait pas de lui parler, on ne lui cacha jamais cela, après tout pourquoi l'aurait-on fait dans le camp ?
Elle avait dix ans quand les choses devinrent un peu différentes, elle aimait se battre, peut-être même un peu trop, il y avait en elle quelque chose de violent. Non contente d'aimer se confronter aux autres, elle semblait prendre un malin plaisir à faire mal mais aussi à avoir mal, cela inquiéta quelques personnes, l'esprit de compétition développé qu'elle avait la poussait à affronter n'importe qui, quiconque la défiait. Cela était dangereux pour elle, imaginer une fillette de dix ans, si bonne guerrière soit-elle, qui va aller taquiner un fils d'Ares de dix ou quinze ans son aîné. Elle avait trop d'énergie, beaucoup trop d'énergie, il y avait en elle de la colère, une rage guerrière qu'il fallait apaiser, aussi elles mirent au point un agenda journalier particulier avec sa mère. La journée commençait le matin avec une heure de natation, une bonne façon de se réveiller et de s'épuiser pour que la jeune femme tienne en place pendant la matinée de cours magistraux assise sur une chaise. Puis l'après-midi, avant d'aller s'entrainer avec les autres, une heure avec une chasseresse d'Artémis à tirer à l'arc, une façon de se forcer à s'appliquer, à calmer sa respiration, à prendre le temps et apprendre à gérer sa nervosité au risque sinon de ne pas réussir à toucher la cible. Puis l'après-midi c'était entrainement avec les autres, en devant faire attention de ne pas aller trop loin, de ne pas se laisser emporter par le combat et en vouloir plus, provoquer les autres. C'était là la partie la plus complexe pour elle, difficile de gérer une telle émotion pour une fillette de dix ans. Enfin le soir avant de dormir, une heure avec un fils d'Athena pour apprendre à maitriser ses pulsions guerrières, inutile de dire que ce n'est qu'après six longues années qu'elle a enfin réussis à maîtriser mieux ses pulsions mais de là à dire qu'elles ont disparu … Ca serait faux.
Pourtant en grandissant, elle parvint à gérer de mieux en mieux son esprit guerrier, trouvant des façons de dépenser son énergie tout en s'entrainant à garder son calmer, à gérer ses pulsions violentes. Cela demeurait toujours un combat pour elle-même, combat qu'il lui arrivait parfois de perdre, un souvenir lui reste, elle avait quinze ans et c'était la dernière fois qu'elle a laissé son sang divin l'emporter de cette façon. C'était un affrontement contre une chasseresse d'Artemis, de six ans son ainée, le combat se passait bien, comme un combat peut se passer quand toutes deux veulent gagner. La chasseresse l'a provoquée, une esquive et un petit coup du plat de la lame sur ses fesses et sa colère a redoublé, elle est devenue plus violente et la chasseresse a répondu, emportée et irréfléchie, Miranda a perdu le combat mais alors que la chasseresse s’enorgueillit un rien de sa victoire, Miranda a vu rouge. Elle s'est relevée, plaquant son adversaire au sol, arrachant son épée et son bouclier en deux gestes, installée en amazone au-dessus d'elle, poings fermés, s’abattant encore et encore sur le visage de sa victime, jusqu'à ce qu'on l'arrache à elle. Miranda était furieuse autant que l'on pouvait l'être, rouge de colère, poings fermés, se débattant pour qu'on la relâche et qu'elle "termine" ce qu'elle avait commencé. Ce soir-là, au bord de la rivière, lavant ses mains pleines du sang de la chasseresse, elle s'est faite une promesse, yeux dans les yeux avec son reflet. Ne plus jamais se laisser déborder ainsi par ses émotions, que ce genre de débordement n'arrive plus jamais, que son amour du combat et de la violence reste sous contrôle une fois pour toute. Elle savait que ça ne serait pas facile mais alors qu'elle scellait cette promesse dans le sang en s'entaillant la main, elle était certaine de pouvoir y arriver.
Le lendemain, c'est une nouvelle Miranda qui apparaissait, une Miranda qui se contrôlait autant qu'elle le pouvait, si son "exploit" avait marqué les esprits, son changement fut remarqué également. Elle s'y efforçait, c'était dur, pénible, laborieux, il arriva même de la voir frapper un arbre quitte à se blesser la main pour extérioriser sa colère, pour refuser de céder à l'appel du combat. Un long combat contre elle-même qu'elle n'a jamais cessé de mener, elle vous dirait bien qu'avec les années c'est devenu plus facile mais ça serait mentir, elle sentait toujours ces envies, ces pulsions mais elle apprenait à les gérer, elle trouvait des astuces pour calmer ses envies. Elle aura essayé bien des choses, des élastiques serrés au poignet qu'elle tirait et faisait claquer sur sa peau qu'elle arrêta après avoir passé dix paquets de cent en deux semaines, une balle anti-stress qu'elle serait dans son poing mais là aussi elle arrêta après la vingtième balle en un mois. Elle a essayé les exercices de relaxation, le yoga, les exercices respiratoires mais toutes ces méthodes n'étaient jamais qu'une bonne façon de retarder ces pulsions, de tarder ces envies qui bouillonnaient en elle. Alors elle choisit ce qui finalement devait marcher le mieux, un petit coin à elle, trois arbres sur lesquels pendant des sacs de frappe qu'elle renforçait de cuir. Elle s'en servait comme défouloir, comme une façon de vider sa colère, de laisser sortir ses désirs de combat. Cela fonctionnait, les journées étaient pénibles et difficiles, il fallait trouver des moyens de se détendre même lorsqu'un autre brandissait une épée vers elle et la narguait de l'affronter. Pourtant d'année en année depuis ses quinze ans, elle est parvenue à se maitriser, à se calmer et peu après ses dix-huits ans, se découvrit même une passion.
Loin d'être maladroite avec les autres maintenant qu'elle n'explosait plus de colère si tôt qu'on la défiait du regard, elle se rendit même compte qu'elle était douée pour expliquer le combat. C'était après tout ce qu'elle faisait de mieux dans la vie, se battre, s'entrainer au combat et ce feu des armes qui l'anime est une chose extrêmement communicative. Etrangement patiente même avec les plus maladroits, elle se montrait souvent maladroite dans ses mots, trop franche, trop directe mais toujours constructive. Elle commença avec quelques jeunes qui avaient du mal, leurs proposant spontanément de l'aide, adoptant un rôle de grande sœur qu'elle s'ignorait et alors qu'elle faisait cela pendant deux années, il lui fut proposé un poste pour former les nouveaux arrivants. Cela voulait dire des enfants comme elle, jeunes voir très jeunes et parfois des adolescents, des caractères différents, parfois provocants, parfois même indisciplinés envers elle mais elle parvenait à se maitriser. Les années passèrent ainsi, elle avait vingt ans quand elle commença et cela dura pendant huit longues années. Aucun incident, elle se maitrisait, s'entrainait dure sans jamais oublier de se défouler jour après jour. Elle suscitait au près des jeunes gens dont elle prenait soin autant de peur devant sa franchise et son caractère fort, qu'elle pouvait susciter de la fascination chez ceux qui étaient les plus combatifs. Protectrice envers ces jeunes gens comme une mère, elle n'hésitait pas à montrer les crocs. Et puis après huit années à faire cela, elle se rendit compte qu'elle aimait cela, provoquer à la fois ce mélange de peur et de fascination, c'était comme une façon d'être une "star", elle n'y avait jamais vraiment fait attention jusqu'à ce que sa mère lui en fasse la remarque. Cela a commencé à la travailler, à cogiter dans sa tête et elle se rendit compte de combien c'était vrai. Habituée à douter d'elle, à redouter ce qu'elle pourrait faire, cette petite remarque que la nymphe n'avait jamais pensé que sur le ton de l'humour, se mit à lui faire peur. Quelques jours plus tard, âgée de vingt-huit ans et en plein doute, elle quittait le camp, du jour au lendemain.
Le but serait désormais de vivre une petite vie ordinaire, sans excès, sans rien d'extraordinaire, de simplement vivre une vie comme tout humain normal. Elle voulait tourner le dos à son côté divin, l'oublier mais elle dut rapidement réaliser que ça ne serait pas si simple. Tour à tour elle a enchainé les métiers, sans être capable de les garder malheureusement pour elle. D'abord secrétaire, licenciée pour avoir jeté dehors de façon "trop autoritaire et violente" un client mauvais payeur qui venait râler et hurler dans le hall. Serveuse ensuite, virée pour avoir cassé le nez d'un client qui avait eu le drame de lui mettre une main aux fesses, elle est quand même fière de souligner que deux fois elle lui a dit d'arrêter et que ce n'est que la troisième fois qu'elle a craqué. Elle fut ensuite strip-teaseuse, l'espace d'une danse, le temps qu'un client imbibé bien plus que de raison la traite de "pute", il a toutefois eu de la chance, la première idée de Miranda fut de frapper sa tête sur la table en bois massif mais elle se sera contentée de lui vider son verre en plein visage … avant de le faire tomber de sa chaise … et peut-être qu'elle lui a mis un coup dans les bijoux de famille. C'est dans le club de boxe où elle se défoulait qu'elle fut repérée pour participer à des combats de free fight, des combats violents, bien payés, pile le genre de choses qui pouvait lui convenir, qu'elle aurait dans le sang. Alors elle a pris l'offre qu'on lui tendait et elle a commencé à se battre, elle se fit un nom au fil des combats, se battant comme une humaine, sans profiter de sa force ou de l'endurance que lui procure sa nature. Des victoires, des défaites, un excellent ratio pour ses statistiques, devenant même une figure dans ce genre de combat. Elle put quitter l'appartement miteux où elle se trouvait pour un appartement bien plus accueillant, trouvant même une petite amie, vivant finalement ce qu'elle espérait. Une vie ordinaire, sans avoir à s'inquiéter de son sang, de ses pulsions et cela lui convient si bien.
Miranda s'inquiétait au début, tâchait de surveiller un peu ce qui pouvait arriver dans l'univers secret des demi-dieux, ce n'est plus le cas depuis plus d'un an. Elle se contente de cette vie paisible qu'elle aime mener, de cette vie ordinaire qu'elle mène jour après jour et qui la comble. Pourtant au fond d'elle, elle le sent, l'appel du combat, les affrontements du camp lui manquent, manier une épée et un bouclier, elle s'y entraine encore mais ce n'est pas comme d'affronter quelqu'un. Elle déteste que ça lui manque, ça lui rappelle cette nature guerrière à laquelle elle a tourné le dos et qu'elle pensait oublié.
Dernière édition par Miranda Nolan le Sam 30 Nov - 17:18, édité 1 fois |
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