Eteins-toi, éteins-toi, court flambeau : la vie n'est qu'une ombre qui marche ; elle ressemble à un comédien qui se pavane et s'agite sur un théâtre une heure.


Je m'appelle Ophélia, Ophélia Mckey. Mon prénom vient de Hamlet une pièce de  Shakespeare. Je suis née en Ecosse à Édimbourg.  Je suis dans un taxi, un taxi de new york qui me conduit à la colonie des sangs mêlés. Vous voulez savoir pourquoi, alors voici mon histoire.

Je vivait à Édimbourg avec ma mère, ma sœur jumelle Desdémone et mon beau père. Ma mère, Juliet Mckey (c'est une tradition dans notre famille de s'appeler pa le nom un personnage de Shakespeare) a rencontré mon père lorsqu'elle faisait ses études à New York. Juliet est tombé enceinte de moi de ma sœur mais alors mon père a disparu. Elle est alors rentré en écosse dévasté par le chagrin. Elle s'est marié à un homme riche, le patron d'une grande entreprise. Je ne l'aimais pas, il disait qu'il nous a recueillis par charité que sans lui on crèveraient de faim...

Je ne savais rien de mon père, je n'avais aucune photo, j'ignorais même son nom. Ma mère ne répondait pas au questions qu'on lui posait. Mais après tout, je n'avais aucune envie de le rencontrer, il avait abandonné ma mère ainsi que Desdémone et moi.

Je suis devenue un véritable échec scolaire, on me disait dyslexique, j'étais arrogante et je me faisais virer de toutes les écoles où j'allais. Les autres élèves voulaient tous devenir ami avec moi pour eux j'étais la rebelle, celle qui répondait aux profs... mais ils découvraient aussi rapidement mon caractère de cochon, ma tendance à gueuler sur tout le monde et le fait que je le rigole jamais. Le seul endroit où je me sentais à ma place était une branche d'un chêne dans le jardin. Je m'y installais et éloignais du monde je lisais les script de pièces de théâtre où je jouais du violon. Et la seule personne avec laquelle je m'entendait était ma sœur.

Desdémone, ma jumelle, elle était ma parfaite opposition. Desdémone reflétait la joie et la bonne humeurs. Elle rayonnait de joie, elle était discrète, timide, niaise...
Malgré toutes nos différences, nous nous entendions à merveille.  

J'avais 12 ans et j'avais lu alors toutes les œuvres de Shakespeare, après de longues nuits d'hésitations, je décida alors de m'inscrire dans un cours de théâtre. C'était le moyen pour moi de donner vie à ces personnages que j'admirais tant. J’eus tout d’abord du mal à m’intégrer mais je me fis rapidement une place. J'avais un don naturel pour jouer la comédie!

En fin d'année pour le spectacle je dus jouer le rôle de Desdémone, je fut fière d'honorer ainsi la pièce d'où vient le prénom de ma sœur: Othello!
Après le spectacle Desdémone me dit:

- Tu me joue, mieux que moi même, tu n'es pas Ophélia, tu es le personnage que tu choisira d’interpréter, tu as milles personnalités. Et tu survivras bien plus longtemps que moi...
Je n'avais pas compris ce quelle voulait dire en parlant de survis mais j'aurais préféré ne jamais savoir!

Mais le destin en décida autrement, l'incident se produit trois ans plus tard, l'été de nos 15 ans...

Nous étions sortis faire du shopping pour fêter la fin des cours. Nous arrivâmes alors ans une rue déserte quand je sentis une présence derrière moi. Desdémone me cria alors en :
-  Ne te retourne surtout pas!

J’aperçus le reflet de la créature sur le couvercle d'une poubelle, elle étais hideuse, ses cheveux étaient des serpents.
Ma jumelle sortit une dague de sa poche mais le monstre la désarma... Elle leva le regard trop haut et cela causa sa perte.
Desdémone n'était plus Desdémone, elle était devenue statut.

Je ramena le corps de ma sœur à la maison en pleurant. Et ma mère n’eus d'autre choix que de me raconter la vérité. Je suis une demi déesse, fille de Dionysos.

Le lendemain, je retourna chercher la dague Desdémone, maintenant que je connaissais ma véritable nature les monstres allaient commencer à vouloir m'attaquer! Je passais mon temps à m'entrainer et à repousser les monstres. Je devient rapidement forte en combat mais les monstres se firent e plus en plus nombreux.

Le jour de mes 16 ans en rentrant du lycée, je trouva une empousai, ma mère agonisait. Folle de rage je la tua, d'un seul coup!
Je pleurait de toutes mes larmes.

- Ophélia, écoute moi, il y a à New York un endroit pour toi: la colonie des sangs mêlés!
Ainsi furent les derniers mots de Juliet Mckey. Je pris ma décision, j'irai à cette colonie, je vengerai ma sœur, je lui rendrai vie et j'irai chercher ma mère aux enfers!

Voilà, vous savez tout ou peut être que maintenant vous aurez préféré ne pas savoir. Mais peu importe la colonie est en vue et je ne serai satisfaite que lorsque j'aurai obtenue ma vengeance!