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| undentified people here + ft Zéphyrine | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: undentified people here + ft Zéphyrine Mar 11 Oct - 23:18 | |
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Le stylo du demi-dieu dérapa sur toute la longueur de la feuille sur laquelle il prenait des notes au moment où une vive sonnerie retentit dans tout l’appartement. Alors que Pythagore était soigneusement plongé dans son silence studieux, où il travaillait sur un cours de physique qu’un de ses élèves du soir avait du mal à ingurgiter, le voilà qui sursauta à l’appel strident du téléphone fixe. ARGH ! Les lèvres du fils d’Athéna se pincèrent, jurant mentalement parce que bonjour la belle rature, et qu’il pouvait tout recommencer. Il finit par se lever de sa chaise pour marcher à grands pas vers la pièce d’à côté pour décrocher d’un ton blasé – comme toujours quand il répondait au téléphone parce qu’il détestait ça, surtout quand il ignorait qui était à l’autre bout du fil et que c’était absolument imprévu : « Allô ? » « Monsieur Fawkes ? Ici l’hôpital Sinai. » Euuh, hein ? Il ouvrit la bouche mais la voix de femme reprit : « Je vous appelle afin de vous informer que Mademoiselle Griffin a été admise dans notre service d’urgence et attend que vous veniez la chercher. Elle ne souffre d’aucune blessure grave mais il vaudrait mieux que quelqu’un l’accompagne à sa sortie. » « Ah… merci d’avoir prévenu. Je ne devrais pas tarder. » La femme lui souhaita une bonne journée et ils raccrochèrent. Zéphyrine, à l’hôpital ? Pythagore se laissa tomber sur un fauteuil : mais qu’est-ce qu’elle avait encore foutu ? Elle ne pouvait pas s’empêcher de jouer les casse-cou juste pour l’embêter et le déranger hein !
Bon, cela dit, ça rassurait le jeune homme d’avoir au moins reçu la nouvelle. Parce que, même s’il ne l’avouerait jamais, il s’était fait un sang d’encre lorsqu’à midi, il avait attendu sans la voir rentrer, alors que d’habitude, si elle s’absentait pour une durée indéterminée, elle avait la décence de prévenir. Et vice versa. Après tout, on ne savait jamais. Un chien des enfers pouvait toujours vous tenir compagnie pendant votre footing matinal. Ou un cyclope vous accueillir à la salle de boxe. Bref, le fils d’Athéna avait patienté un certain temps, avec son poulet au four sur les bras, qui refroidissait à vue d’œil. Finalement, résigné, il l’avait entamé tout seul. Même si pour le coup, cela lui avait coupé toute envie de déjeuner.
Pour le coup, Pythagore était assez curieux de savoir ce qui était arrivé à son amie. La dame de l’hôpital avait dit que ce n’était pas grave mais le demi-dieu était assez sceptique : c’était toujours plus facile de rassurer les gens surtout quand on n’était pas face à eux et puis, au fond, ça créait moins d’emmerdes. Pragmatique, il ne savait s’il devait s’attendre à voir Zéphyrine à moitié momifiée dans des bandages ou si elle rayonnerait la forme comme si rien ne s’était passé. Le meilleur moyen pour le savoir, c’était d’aller lui rendre visite et accessoirement la ramener à la maison. Pythagore jeta un coup d’œil à sa montre : il n’était pas encore tard et il ne fallait qu’une demi-heure, en cas de circulation dense – à New-York, autrement dit : tout le temps – pour se rendre à l’hôpital. Il avait donc encore un peu de temps histoire de terminer ce qu’il était en train de faire, avant d’oublier toutes les idées qu’il comptait noter. Quoique vu sa mémoire, il doutait qu’il puisse oublier quoique ce soit de cette importance. Mais bon, son père l’avait éduqué comme ça : finir ce qui a été commencé et le faire bien. D’autant plus que l’idée de faire poireauter la fille d’Apollon avait du très bon. Un sourire mi-figue, mi-raisin, éclaira son visage. Ce serait la moindre des choses pour lui rendre sa gentille façon de passer ses journées à se moquer de lui.
Une bonne heure plus tard, le jeune homme se retrouva à batailler pour une place de parking à l’hôpital. Il finit par réussir à garer sa vieille voiture et suivit la signalétique le menant aux urgences, en pressant le pas à cause du temps pluvieux. Il prit son courage à deux mains et se présenta à l’accueil pour savoir où sa coloc se trouvait. Et, en déambulant dans les couloirs bondés de lits et de fauteuils roulant, il songeait déjà à quoi lui dire en apparaissant de manière la plus théâtrale possible. Je t’avais bien dit que les couteaux, c’était trop dangereux pour toi ! Ou encore : Non mais franchement, il serait grand temps que tu apprennes à marcher pitchounette ! Il paierait rien que pour voir la tête qu’elle tirerait. OK, au fond, Pythagore l’appréciait beaucoup, la fille d’Apollon. Il finirait par s’ennuyer profondément si elle n’était pas là. La preuve ! Et puis vu le nombre d’années qu’ils se connaissaient et de fréquentaient, à unir leurs forces et leurs ruses pour se venger des Arès, forcément, il ne pouvait pas s’énerver après elle. Ou en tout cas, ça n’était jamais arrivé jusqu’ici. Bref, il se retrouva enfin face à la porte de la chambre du petit casse-cou. Le demi-dieu considéra un instant les fleurs qu’il avait pris la peine d’acheter, quelques jacinthes – les mortels la considérait comme une fleur d’Apollon, il espérait que Zéphy apprécierait le clin d’œil – puisque malgré tout, il ignorait ce qui était arrivé. Quand bien même, ce n’était jamais agréable de se retrouver aux urgences en tant que patient. Il ouvrit donc la porte en grand, dans une entrée en scène monumentale, avec son large sourire sur le visage, tout en commençant à lancer : « Ben alors, pitch… » La porte entièrement ouverte, c’est là qu’il aperçut qu’elle n’était pas du tout seule dans sa chambre. Et qu’il y avait quatre personnes de l’autre côté du lit de la malade, que le jeune homme ne connaissait ni de Styx, ni de Léthé, qui avaient l’air d’être en grande discussion avec la fille d’Apollon. Sur le coup de la surprise, il se figea, ses mots se noyant dans sa gorge. Qu’il finit par se racler pour reprendre contenance : euh, c’était qui eux ? Son regard passa des quatre têtes inconnues, un couple et deux filles, enfin une jeune femme et une ado, pour se poser sur Zéphyrine. En guise de phrase d’accroche, c’était un peu foutu, parce qu’il se ravisa : « Euh, salut. »
Pythagore se sentait incapable d’avancer comme de reculer. La surprise, le ridicule qui lui pendait au nez, et puis ces quatre paires d’yeux qui le fixaient comme s’il venait d’une autre planète, avec forcément le regard moqueur – enfin il le pariait ! – de la demi-déesse posé sur lui, tout ça l’avait vissé sur place. Il se sentit mal à l’aise mais s’efforça de le masquer. Finalement, il parvint à décrocher ses pieds du sol pour s’approcher de Zéphy, son bouquet dans les bras. Il était bien encombrant à cet instant.
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| | | | Sujet: Re: undentified people here + ft Zéphyrine Jeu 13 Oct - 17:33 | |
| A la base, elle était juste passée faire un « coucou » à sa mère et, elle ne savait trop comment, elle s’était retrouvée coincer avec des membres de sa famille. QUATRE d’entre eux pour être exact. Sachant que un, c’était déjà beaucoup d’efforts à faire pour les supporter… Zephiryne se doutait déjà dans quel état elle finirait à midi. Oui, elle croyait vraiment qu’elle réussirait à se débarrasser d’eux à midi, pour rentrer et manger en paix avec Pythagore. Quedale. Jeune fille naïve et crédule qu’elle est. Ils la coincèrent et l’obligèrent à manger avec eux. Ils ne l’affectionnaient pas particulièrement, c’était un membre de la famille comme un autre. Elle intriguait juste plus que la moyenne dans la mesure ou l’identité de son père était une vraie énigme pour eux. Après tout, sa mère avait soutenu mordicus, pendant des années, qu’elle n’avait jamais trompé son fiancé. Le résultat était pourtant là : elle était fille d’Apollon et pas de cet énergumène dont elle ignorait l’identité. Il vous sera épargné les détails mais, en résumé, le dieu s’était joué de la mère de l’enfant pour profiter de ses tendresses de sorte que la demoiselle croyait vraiment avoir à faire à son fiancé alors que ce dernier se trouvait dans les bras de sa cousine … cette même cousine qui tenait en otage la gamine issue de … Enfin, vous avez pas besoin de dessin, vous aurez compris le tableau.
Elle essaya d’envoyer ne serait-ce qu’un sms à son ami mais, ils ne lui laissèrent aucune chance ou répit. Ils voulaient à tout prix avoir de quoi colporter au reste de la famille. En effet, cela ne faisait que quelques années que la jeune fille et sa mère avaient renoué avec le reste de la lignée. Evana avait dû finir par admettre qu’elle avait trompé son fiancé, sinon comment aurait-elle pu expliquer qu’un dieu avait prit son apparence et l’avait mise enceinte sans finir à l’hôpital psychiatrique ? Vous savez vous ? Bah elle non plus. Du coup, découvrir l’identité du père de Zéphyrine était le grand défi familial. Surtout depuis que sa mère avait dit que si la brunette ne pouvait se rendre dans la maison familiale en été c’était parce qu’elle allait fait un tour du côté paternel. Un vrai foutoir. En plus de tout cela, la demoiselle se gardait bien de leur révéler qu’elle avait lâché ses études de médecine pour entrer dans une année sabbatique. Il faut dire que ce serait une flèche qui leur plairait de lui tirer dans le talon que celui de son échec -alors que c’est bien un abandon - et son incapacité à devenir médecin. Par conséquent, elle serait bien peu brillante.
Le déjeuner fini, Zéphyrine n’avait qu’une idée en tête : partir. C’était mal se connaitre. En effet, il existait une rivalité entre elle et ses cousines -notamment l’ainée qui était en âge proche du sien- identique à celle qui existait entre sa mère et la mère de ses cousines. Clairement, Zéphyrine ne leur présentera jamais son fiancé. Amber était a peu près tout ce que la demi-déesse détestait chez une fille. Elle ne pouvait s’empêcher de se pâmer dès qu’un garçon un tant soit peu bien bâti et qui avait tout du gars populaire passer à côté. Comme si ça la démangeait de se faire déflorer …. Comme si ça n’avait pas été déjà fait par au moins deux garçons, déjà. Les hormones Zeph, elle comprenait. Ce qu’elle ne comprenait pas c’était cette manie de battre des cils et d’essayer de mettre en valeur des atouts -qui a son humble avis avait connu les mains d’un chirurgien y a pas si longtemps de cela- un peu trop présents. Enfin bref, pour revenir à cette histoire de compétition… On ne saurait plus expliquer exactement comment cela s’était passé. Comme la plupart des défis et disputes qui naissaient entre les deux jeunes femmes. Il n’était pas rare que ça finisse en un challenge qui n’avait au final plus rien à voir avec le sujet initial. Tout ce dont on sait, c’est que la fille d’Apollon finit la tête et les fesses dans une des fontaines de Central Park et les jambes en l’air. Elle était tombée d’une manière si peu gracieuse qu’elle réussit à se faire une belle entorse en plus de choper un rhume à cause du froid. « A défaut de savoir choper les garçons » avait finit par dire sa cousine sur la route de l’hopital. Fait gaffe que je chope pas ton cou de mes deux mains, avait pensé la jeune femme en retour.
Ils l’emmenèrent à l’hôpital du Mont Sinaï ou elle fut vite prise en charge. Au final, c’était pas grand chose et elle s’en tirerait avec une attèle pour pas très longtemps. Sachant que les cousins verraient une opportunité d’enfin découvrir son antre, j’ai nommé son appartement de West Village, la jeune femme avait prit les devant en suppliant l’infirmière de contacter son colocataire préféré, en toute discrétion, afin qu’il vienne la chercher sans quoi elle devrait bientôt s’occuper d’une tentative d’homicide sur quatre futurs clients. Fort heureusement, l’infirmière comprit et accepta gentiment de passer le coup de fil.
Alors qu’elle allait finir par croire que celui qu’elle pensait être encore son ami, il y avait quelques minutes à peine de cela, ne viendrait jamais la chercher et qu’elle serait condamnée à accepter que ses cousins la ramène, la chance lui sourit. La porte s’ouvrit en grand pour une entrée en scène qui se voulait monumentale… « Ben alors, pitch… » Seulement, le fils d’Athéna ne s’attendait surement pas à avoir un public. En le voyant enfin débarquer, la fille du dieu solaire ne put que lui sourire en retour et faire du mieux qu’elle pouvait pour ne pas chanter « libérée, délivrée ». Le fait qu’il allait l’appeler par un de ces surnoms qu’ils n’arrêtaient pas de se donner la fit sourire plus encore. Trop heureuse de le voir enfin arriver et ainsi sonner le glas de la torture que lui faisait subir la présence des siens, elle répondit au « Euh, salut. » de son pote par un « PYTHAAA » suivit d’un « DES JACIN… ». Mais très vite Zéphyrine fut interrompu par sa cousine qui s’avança en battant des cils vers le jeune homme « Bonjour Peeta. Vous êtes l’ami de ma cousine ?» Elle insista bien sur « ami » comme si elle avait besoin qu’il confirme qu’ils ne soient que ça et bien que ÇA. C’était sans compter sur Selina qui ne manquait jamais de mettre son grain de sel. «C’est ton copain ? » Zéphyrine grinça des dents. « LAFERME! » ne put-elle retenir. « C’est juste un A-MI. Nous sommes colocataires. C’est tout. » Les regards sceptiques de sa famille en disait long. Ils avaient enfin quelque chose à se mettre sous la dent et vous pouvez être certains que la jeune femme n’en finirait pas d’en entendre parler. « Pourquoi il a des fleurs alors ? » insista la cadette. Parce que contrairement à certaines personnes qui n’avaient cessé de lui prendre la tête, son ami savait être aimable et attentionné malgré ses air grincheux, timide et renfermé. Elle comprit cependant que Pythagore était foutu à partir du moment où elle vit Amber se rapprocher petit à petit de son ami, en battant des yeux telle une biche mais, qui se serait prit tout un seau de sable dans l’oeil. Songeant qu’elle n’avait pas encore fait les présentations, elle décida d’éclairer la lanterne de son ami tout en gardant un oeil sur sa cousine. « Pytha je te présente la cousine de ma mère, son époux et leurs deux filles. Selina et Amber. » dit-elle en les désignant chacun à leur tour par un mouvement de tête. « Salut, Peeta » dit Amber d’une voix qui se voulait charmante, marqué d’un sourire carnassier.
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